Requiem de Fauré / Duruflé chanté par la maîtrise de l'université de Santa Barbara (Californie)
Chantons la Catholique
Depuis dix neuf cents ans et plus
La France est la France de Jésus.
Depuis les Francs et les Gaulois
La France a toujours dit « Je crois ».
Hardi contre la clique.
Sans patrie et sans Dieu.
Pour la foi catholique
Français debout car Dieu le veut !
Chantons la Catholique,
vive la France et Dieu !
La belle France de Clovis
De Charlemagne et de Saint Louis,
De Jeanne d’Arc et de Bayard
Vers Dieu levait son clair regard.
Mais une bande de vautours
Planant sur elle de nos jours
A fait de l’ombre sur la croix
Et réduit la France aux abois.
La France pleure et tend les bras
Malheur à qui ne l’entend pas !
Honte à qui n’ose pas bouger
Lorsque sa Mère est en danger !
Nos fiers ancêtres ont lutté
Pour nous donner la liberté,
Pour conserver pareil trésor
Luttons comme eux jusqu’à la mort.
Sans crainte risquons notre peau
Pour la Croix et pour le Drapeau.
Autour d’eux si nous nous serrons
Par ces deux signes nous vaincrons !
Joie de toutes les joies - Hymne marial
R. Joie de toutes les joies, nous te louons,
Mère de notre Roi, nous t’acclamons (bis)
1. Arche qui s’avance sur les flots du péché,
Portant Dieu dans ton sein, comme un berceau fermé,
Arche où la colombe, est venue se poser,
Par toi ô toute pure la mort s’en est allée.
2. Entre ciel et mer, une aurore nouvelle,
La femme a triomphé, sur la mort éternelle,
Son fils l’a formée, en une arche de grâce
Du déluge de feu, seul secours efficace.
3. Arche qui s’avance sur les ailes des anges,
Or très pur de l’amour, entre les séraphins,
Dieu descend en toi, voix du Verbe en ton sein,
Arche et trône du Fils, et digne de louange.
Alma Redemptoris Mater
Alma Redemptoris Mater est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Elle est une des quatre antiennes mariales et elle est ordinairement chantée pendant la nuit. Son titre signifie Sainte Mère du Rédempteur en latin.
Dans le calendrier liturgique, elle est surtout priée pendant le temps de Noël et le temps de l’Avent jusqu’à la fête de la Purification de la Vierge Marie, mais elle peut être récitée à volonté avec la liturgie des heures. Herman de Reichenau l’aurait composée au XIe siècle.
Marie est la mère de Jésus, qui est le Rédempteur des êtres humains. La prière nomme Marie comme étant l’«étoile de la mer» ; ceci est une des étymologies de son prénom. Elle mentionne aussi la miséricorde de Marie, sa virginité perpétuelle et sa place en tant que défenseur du peuple chrétien.
Le Saint Père Jean-Paul II a écrit une encyclique intitulée Redemptoris Mater en 1987.
Alma Redemptóris Mater,
quae pérvia caéli pórta mánes,
et stélla máris,
succúrre cadénti
súrgere qui cúrat pópulo:
Tu quae genuísti, natúra miránte,
túum sánctum Genitórem:
Virgo prius ac postérius,
Gabriélis ab óre
súmens íllud Ave,
peccatórum miserére
Traduction :
Sainte Mère du Rédempteur
Porte du ciel, toujours ouverte,
étoile de la mer
viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever.
Tu as enfanté,
ô merveille !
Celui qui t’a créée,
et tu demeures toujours Vierge.
Accueille le salut
de l’ange Gabriel
et prends pitié de nous, pécheurs.
Ecoutez, téléchargez ou lisez la Sainte Bible d’après les textes originaux traduits par le chanoine Crampon
L’abbé Augustin Crampon était chanoine de la cathédrale d’Amiens versé dans les langues bibliques et modernes. Depuis un certain temps il s’était engagé dans la traduction de tous les livres du Canon, et il faisait aussi une large collection de notes exégétiques et critiques destinées à former une partie des commentaires bibliques.
La Bible de Crampon fut la première traduction moderne catholique établie à partir des langues originales (hébreu et grec), avec une consultation comparative de la Vulgate latine.
Vous pouvez écouter ou télécharger la bible Crampon de 1923 en cliquant les liens ci-dessous ou télécharger la version pdf de 1894 sur cette page
Rorate Cæli desuper
Durant le temps de l’Avent, à l’aube du jour naissant, l’église catholique romaine propose des messes dites Rorate, comme il est de coutume avant tout dans les pays alémaniques. Célébrées à la lueur des bougies, ces liturgies matinales font des chrétiens des «guetteurs d’aurore» qui attendent dans l’espérance l’avènement du Messie promis, le Christ.
L’hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l’Avent. Son refrain est tiré du Livre d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ». Cette rosée qui tombe du ciel pour féconder la terre et faire descendre le Juste, c’est-à-dire Dieu Lui-même, c’est le Saint-Esprit, et la terre qui s’ouvre sous cette influence céleste et fait germer le Sauveur, c’est bien évidemment le sein très pur de la Vierge Marie.
R. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.
R. Cieux, répandez d’en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste.
1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:
1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.
ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:
Voici, la cité sainte est devenue déserte,
Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:
Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,
domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri
la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.
2. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,
2. Nous avons péché et sommes devenus impurs.
et cecídimus quasi fólium univérsi
Nous sommes tombés comme des feuilles mortes
et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :
et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.
abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.
Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.
3. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui
3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,
et mitte quem missúrus es :
et envoie celui que tu dois envoyer :
emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :
envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,
ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae
afin qu’il ôte le joug de notre captivité.
4. Consolámini, consolámini, pópulevmeus, cito véniet salus tua.
4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,
Quare mærore consúmeris, quare innovávit te dolor ?
Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?
Salvábo te, noli timore; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,
Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,
Sanctus Israël Redémptor tuus.
Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.
Taizé - Laudate Dominum
Laudate Dominum, laudate Dominum,
Omnes gentes, Alleluia (bis)
1 – Louez Dieu, louez Dieu dans son temple saint
louez-le au ciel de sa puissance
louez-le pour ses actions éclatantes
louez-le, louez-le selon sa grandeur, Alléluia, Alléluia.
Que tout être vivant chante louange Seigneur, Alléluia, Alléluia
Que tout être vivant chante louange Seigneur.
2 – Louez-le Seigneur tous les peuples !
Fêtez-le, tous les pays
Alléluia ! son amour envers nous s’est montré le plus fort
Éternelle est sa fidélité. Alléluia !
3 – Dieu monte parmi l’acclamation,
Le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieur,
Sonnez, sonnez pour notre Roi, sonnez !
4 – Acclamez, acclamez Dieu toute la terre,
Chantez à la gloire de son nom, en disant :
« Toute la terre se prosterne de toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom ».
Peuples, bénissez notre Dieu !
Donnez une voix à sa louange.
Car il rend notre âme à la vie,
Il préserve nos pieds du faux pas Alleluia !
Tiens ma Lampe allumée - Jean-Claude Gianadda
Il chante depuis 1977. Il a enregistré une cinquantaine de disques. Ses premiers musiciens sont des accompagnateurs de qualité : les frères Lalanne : Francis qui avait quinze ans à l’époque, René et Jean-Félix.
Vous ne l’avez sûrement jamais entendu à la radio ou vu à la télévision. Jamais, il n’a fait « craquer » les cotes des hit-parades. Anti-vedette, il est pourtant très demandé auprès des groupes de jeunes, des paroisses et des communautés. Qui ne connaît pas ses chansons ? !… « Trouver dans ma vie ta Présence », « Chercher avec Toi Marie », « Qu’il est formidable d’Aimer», «Rêve d’un monde», «Love», …« Bénie sois-tu, Marie », « Troubadours et baladins » … La liste serait longue !..
Toutes ces chansons, jeunes de ton, évangéliques d’inspiration, sympathiques d’expression circulent maintenant un peu partout comme une bonne nouvelle.
http://www.gianaddajeanclaude.com/
* * *
Tiens ma Lampe allumée
Refrain :
Tiens ma lampe allumée, la flamme est si fragile,
Ce soir je viens mendier ton pain, ton eau, ton huile.
Tiens ma lampe allumée jusqu’à ton domicile,
Toi seul, peut me guider.
1.- Allume dans mon cœur quelque chose de vrai,
Quelque chose de Toi, que rien ne puisse éteindre,
Ni l’échec, ni la peur, ni le poids des années
Et que puisse mon pas chercher à te rejoindre.
2.- Allume dans mes yeux quelque chose de pur,
Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre,
Ni le poids du présent, ni l’avenir peu sûr,
Et que dans mon regard ta clarté vienne poindre.
3.- Allume dans mes mains quelque chose de doux,
Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre
De petit, de discret, de brûlant, d’un peu fou,
Et que puissent mes bras savoir encore étreindre.
4.- Allume dans ma vie quelque chose de beau,
Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre,
Avec un goût d’amour et des rêves nouveaux,
Que puisse mon chemin parvenir à t’atteindre.
Moi si j'avais commis tous les crimes possibles,... - Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
1. Moi si j’avais commis tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent.
2. Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse,
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.
3. Non, je n’ai pu trouver, nulle autre créature
Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir,
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature,
Qui devienne mon frère, et qui puisse souffrir.
4. Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N’ont devant ton regard, pas la moindre valeur,
Et pour donner du prix à tous nos sacrifices
Oui, je veux les jeter jusqu’en ton divin cœur.
5. Non, tu n’as pas trouvé créature sans tâche,
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta loi,
Et dans ton cœur sacré, Ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est ta Loi.
Parole: Thérèse Martin de Lisieux
Musique : Ephraïm (Gérard Croissant), diacre de la communauté des Béatitudes
Choral de grenoble, CD n°3 : Totus Tuus, piste n°20.
ND de Soufanieh (Syrie) - L'histoire et le témoignage de Myrna Nazzour
C’est à Damas, la ville où le persécuteur Saul est devenu l’apôtre Paul, que le Seigneur et la Vierge Marie semblent avoir choisi une nouvelle demeure, depuis le mois de novembre 1982.
Damas, capitale de la Syrie, compte aujourd’hui 6,000,000 d’habitants, dont 500,000 chrétiens, grossis de 2,000,000 de réfugiés iraquiens dont 100,000 chrétiens. La Syrie totalise 20,000,000 d’habitants.
Dans cette ville et ce pays, vivent côte à côte, chrétiens et musulmans, vaquant aux mêmes affaires, étudiant ensemble dans toutes les écoles et les universités, accédant aux mêmes postes dans toutes les branches de la vie civile, culturelle, administrative, universitaire, financière, commerciale, sportive et militaire. Rien ne distingue les uns des autres, car tous se savent et se sentent concernés par les mêmes problèmes, le même avenir, les mêmes défis et les mêmes espoirs. Cependant, il est un poste, un seul, que la Constitution réserve à un musulman : celui de la présidence de la République.
La Syrie, pays arabe par excellence, a été au 19ème siècle, le berceau de l’idéologie arabe, qui a germé au départ dans la tête de quelques intellectuels chrétiens, et qui a fini par rallier nombre
d’intellectuels musulmans, pour sortir le monde arabe et musulman, de l’impasse du confessionnalisme où le régime ottoman avait enfermé tous les pays arabes et musulmans, soumis durant des siècles à sa domination.
Dans cette ville de Damas, aux 800 mosquées et aux 40 églises et chapelles, existe un quartier du nom de SOUFANIEH, si petit et si modeste qu’il était ignoré de la plupart des habitants de cette ville, avant l’éclosion de l’Événement spirituel qui s’y est produit, en 1982.
Quel est-il brièvement ?
Dans une modeste maison de ce quartier, vivait une vieille veuve orthodoxe du nom d’ALICE NAZZOUR, avec ses trois garçons : l’aîné AWAD, manoeuvre de 48 ans, marié et père de 3 enfants, NICOLAS, homme d’affaires de 42 ans, marié depuis 6 mois à une jeune catholique de 18 ans du nom de Myrna, et MOUNIR, 32 ans, célibataire tenant un salon de coiffure pour dames.
Or le samedi 27 novembre 1982, dans la chambre des nouveaux mariés, de l’huile se met à couler abondamment d’une petite image de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus. Désemparé, Nicolas, tout détaché qu’il était de toute vie chrétienne eut spontanément l’heureuse idée de prévenir le Patriarcat orthodoxe dont il était censé relever.
Le Patriarcat délégua aussitôt Mgr Paul PANDELI, évêque connu pour sa spiritualité profonde.
Deux jeunes prêtres orthodoxes l’accompagnaient. Tous trois prièrent devant l’image, sur laquelle ils vérifièrent l’écoulement effectif de l’huile. L’image ne mesurait que 8×6 centimètres et était placée dans un banal cadre de plastique.
D’où provenait cette image ?
En 1980, Nicolas se trouvait à Sofia en Bulgarie, en tournée touristique avec une quarantaine d’amis de Damas. N’ayant presque plus de ressources, il jugea quand même nécessaire d’acheter des cadeaux bon marché pour la famille. Il trouva 10 exemplaires d’une petite image de la Vierge Marie (reconnue bien plus tard comme étant une réplique de l’Icône de Notre-Dame de Kazan) dont le prix totalise à l’époque dix dollars seulement. Il les acheta. Et de retour à Damas, il les distribua à la famille et aux amis, n’en gardant que trois. Or ce fut l’une des trois restantes qui exsuda cette huile !
Ce fut le point de départ d’un mouvement de prière qui vit affluer, depuis ce jour, des dizaines de milliers de personnes, d’abord de Damas, puis de la Syrie, des pays voisins et enfin du monde entier. Il va de soi que leurs motivations, les premiers jours, étaient des plus variées : allant de la foi la plus simple à la critique la plus aveugle.
Cependant, il faut signaler objectivement que l’atmosphère générale était toujours toute de respect et de calme. Les chrétiens de toutes confessions côtoyaient les musulmans venus surtout pour prier, car la Vierge Marie a, en Islam, une place inégalée.
Nicolas et Myrna furent, sans le savoir, réellement inspirés, quand ils écrivirent en grandes lettres arabes, une affiche déclarant leur refus radical de tout don, quel qu’il fût. Ils collèrent l’affiche à l’entrée de la maison, en haut du petit escalier à neuf marches, qui conduit au patio. Cette volonté de gratuité totale reste jusqu’à ce jour, de rigueur, à Soufanieh et pour tout ce qui concerne Soufanieh.
Tout cela fut le début d’un phénomène spirituel unique, qui dévoila, avec le temps, plusieurs aspects, différents et complémentaires, pour ne former qu’un ENSEMBLE de faits spirituels, que n’avait jamais connus l’Orient Chrétien.
Ces faits, pour être bref, sont :
1. L’exsudation d’huile de l’ « Icône Miraculeuse »
2. L’exsudation d’huile des mains de Myrna et des mains d’autres personnes en prière à Soufanieh
3. Les Apparitions de la Vierge Marie à Myrna
4. Les Messages qui avaient accompagné les Apparitions, à l’exception de la première
5. Les extases, accompagnées de l’exsudation d’huile du visage et des mains de Myrna, puis de ses yeux chaque fois qu’elle devait voir le Christ
6. Les stigmates sur le corps de Myrna
7. Les guérisons physiques et spirituelles
La double exsudation d’huile est attestée par des milliers de personnes qui en ont été témoins, à Damas et un peu partout dans le monde, par suite des nombreux voyages de Myrna à travers les cinq continents.
En outre, cette huile, tant de l’icône que des mains de Myrna, a été examinée dans des laboratoires spécialisés à Damas d’abord, puis deux fois en Allemagne, ensuite à Paris et à Rome. Le résultat, quelque étonnant qu’il soit, est que cette huile est une huile végétale, pure à 100%.
Les Apparitions eurent lieu toujours la nuit : le 15 décembre 1982, le 18 décembre 1982, le 8 janvier 1983, le 21 février 1983 et le 24 mars 1983. Lors de la première Apparition, Myrna, effrayée, prit la fuite. Mais s’étant préparée par la prière pour l’accueil de la Sainte Vierge, elle eut, par la suite, le privilège de revoir Marie, et de répéter – en arabe bien entendu – ce qu’Elle l’entendait lui dire. Il s’agit au total de 4 messages, dont le premier surtout rappelle la nécessité d’un retour à Dieu, de la prière, de l’amour universel, de la pénitence et du pardon, et dont le dernier est un appel urgent à l’unité de l’Église.
Les extases, au total 36, entre le 28 octobre 1983 et le Samedi-saint 10 avril 2004, étaient toujours précédées d’une exsudation d’huile du visage de Myrna, de ses mains, et une fois de ses pieds. Et l’on constata, à partir du 31 mai 1984, que l’huile exsudait des yeux de Myrna quand, en extase, elle devait voir le Christ. La plupart de ces extases étaient accompagnées de Messages (en arabe) délivrés soit par Marie, soit par Jésus. Myrna nous les dictait en arabe, non sans dire souvent, quand c’était Jésus qui lui parlait : « Je n’ai rien compris!». L’ensemble des Messages conforte et complète ceux des Apparitions, et constitue un résumé, dense, vibrant et dynamique, de toute la théologie chrétienne.
Quant aux stigmates, ils apparurent la première fois au côté, aux mains et aux coups de pied de Myrna, le vendredi 25 novembre 1983, à 16h30. Or ce même jour, les stigmates se cicatrisèrent à 23h00, sans laisser de traces. Cependant les stigmates réapparurent dans le corps de Myrna, cinq fois par la suite, les Jeudi-saints des années où Catholiques et Orthodoxes fêtaient Pâques ensemble, c’est-à-dire les années 1984, 1987, 1990, 2001 et 2004. Il ne faut pas négliger de signaler aussi que les années 1987, 1990 et 2001, les stigmates s’ouvrirent en premier lieu au front.
Il y eut toujours des médecins présents lors des stigmates. Certains venaient toujours de Damas.
D’autres venaient de France, comme en 1987, d’autres des Etats-Unis et d’Allemagne, comme en 1990 et 2001, tandis qu’en 2004, un groupe de médecins et praticiens de différentes spécialités vinrent aussi des pays scandinaves.