« L’enseignement de la haine conduit au génocide » (Vidéo) - Monsieur l'abbé Pagès
L’abbé Pagès à l’OSCE, septembre 2019 :
« Combattez les chrétiens à mort, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’Église et que la religion soit seulement l’Islam »
« Vous allez devenir les victimes de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous »
Les 2 minutes 30 de l’abbé Pagès, factuelles, mesurées, objectives.
Notre combat n’est pas seulement contre l’islam agressif et criminel. Il est aussi contre ceux de nos compatriotes qui le défendent, en dépit du simple bon sens et au détriment de leur propre culture, et dans une attitude de suicide génocidaire.
Nous sommes tous concernés par ce combat qui fait rage au cœur même de notre pays, de nos villes et de nos quartiers ! Certains appellent à ne pas se replier sur nous mêmes, mais nous n’en sommes plus là, nous voudrions juste ne pas avoir à faire comme les Suédois, fuir les villes et le pays !
D’autres disent que les musulmans ne sont pas responsables des attentats. Mais nous le savons bien, du 11 septembre 2001 au Bataclan et à Nice, ces actions sont organisées par la Cabale, tout comme l’immigration est organisée et financée par le milliardaire sioniste George Soros…
Nous voudrions juste que les musulmans sincères nous aident à démasquer cette imposture, et à protéger notre culture occidentale, comme ils souhaitent protéger la culture qui est la leur !
A propos du dialogue islam-chrétienté - Père Henri Boulad - Vidéo
Dans le magazine Terres de Mission n°135 (juillet 2019) monsieur l’abbé Pagès et Guillaume de Thieulloy recevaient le jésuite égyptien Henri Boulad. L’occasion de parler sans langue de bois de l’islam et du dialogue Islam-Chrétienté.
Djamila-Marie, convertie de l’islam au christianisme (Vidéo)
L’émission Terre de missions du 16 juin 2019, animée par l’abbé Pages et Guillaume de Thieulloy, était consacrée tout entière à la rencontre avec Djamila-Marie, convertie de l’islam au christianisme, qui évoque le chemin sinueux qui l’a conduite d’une famille algérienne et musulmane pratiquante jusqu’au baptême.
Marie est-elle “un peu” la même dans le christianisme et l’islam ? - Père Guy Pagès
« […] Il est vrai que dans le Coran celle qui passe pour être la Vierge Marie (Coran 21.91), Myriam, est désignée par son nom, et même préférée à toutes les femmes (Coran 3.42), mais ce privilège est bien vite relativisé par la remarque qu’elle n’est qu’une fille (Coran 3.36. Cf. 4.117 ; 21.22 ; 37.150 ; 52.39). La misogynie talmudique exprimée chaque matin par tout juif pieux remerciant Dieu de ne pas l’avoir créé femme, n’est pas loin. Il faut bien voir que venant APRÈS le christianisme, l’islam ne pouvait faire comme si Jésus et Marie n’avaient pas existé, tant ils étaient universellement connus et aimés, aussi, en bon Antichrist (1 Jn 2.22), l’islam s’est-il ingénié à les défigurer pour les rendre méconnaissables. C’est ainsi que la conception de Issa est décrite alors que Myriam a fui la compagnie des siens pour se rendre en un endroit isolé, à l’abri donc des regards indiscrets, comportement incompréhensible qui, aujourd’hui encore, dans les milieux musulmans, expose une femme aux agressions, au viol, à l’homicide, et en tout cas à la mauvaise réputation. Voilà donc comment le Coran présente la Mère du Messie… Et c’est alors que lui apparaît l’esprit d’Allah sous la forme d’un homme parfait (Coran 19.17), qui s’empresse de confesser qu’il n’est pas Dieu, mais seulement son envoyé, pour lui donner un enfant (Coran 19.19). Autrement dit : Myriam apprend que la volonté d’Allah est qu’elle devienne enceinte, et ce de par son envoyé, qui, homme parfait, n’est donc certainement pas un eunuque. Aux avances de celui qu’elle voit comme un homme, puisqu’il se présente comme tel, la Marie coranique ne se défend pas d’être déjà accordée en mariage. Elle se contente de lui répondre qu’aucun homme ne l’a jamais touchée et qu’elle n’est pas une prostituée (Coran 19.20). Propos aussi incongrus que peu décents. Que le Coran plus loin dise que Myriam était restée vierge… avant la conception du Messie (Coran 66.12), ne dit pas qu’elle l’est restée pendant et ensuite. Qu’Allah dise plus loin (Coran 21.91) qu’il a conçu Issa en insufflant en Marie un souffle de vie, ne dit rien de particulier, puisque c’est ce qu’il fait pour la conception de tout être vivant… Bref, n’est-il pas piquant de voir l’islam refuser l’Incarnation de Dieu, mais ne pouvoir s’empêcher d’en confesser la nécessité, en imaginant l’Esprit de Dieu apparaître sous la forme d’un homme ?
Comme il ne saurait en être autrement pour le Jésus haï du judaïsme, la conception de Issa se déroule dans une situation qui déshonore sa mère. En effet, l’idée d’une conception charnelle du Messie est corroborée non seulement par le fait que l’islam, comme le judaïsme, ne connaît d’amour que charnel, ― pour lui la virginité consacrée n’est pas un choix de vie possible (Coran 24.32), y compris donc pour la Mère du Messie ― mais encore parce qu’Il ne convient pas à Allah de se donner un fils (Coran 19.92,35 ; 2.116 ; 4.171 ; 10.68 ; 23.91 ; 39.4 ; 43.81). Si donc il ne convient pas à Allah de se donner un fils, c’est qu’Issa n’a pas été engendré par Allah, et si Issa n’a pas été engendré par Allah, c’est donc qu’il a été engendré par quelqu’un d’autre, et par qui, sinon par cet homme qu’a vu Myriam ? Pourquoi Allah a-t-il voulu que Myriam voit un homme et non pas l’Archange Gabriel ? Le Coran confirme encore l’idée de la conception charnelle du Messie lorsqu’il l’identifie à celle d’Adam (Coran 3.59), pour la création duquel Allah a eu besoin de sperme (Coran 16.4) ! Si l’histoire ne dit pas d’où venait le sperme dont Allah a eu besoin pour créer… le premier homme, elle prouve bien cependant que pour l’islam, aucune conception ne peut se faire sans… sperme.
Pour échapper aux problèmes soulevés par le récit de la conception de Issa, l’exégèse musulmane présente un autre texte, celui des anges annonçant à Myriam sa grossesse (Coran 3.42-47), en sorte que l’esprit d’Allah chargé de donner un fils à Myriam ne serait ni Dieu ni homme, mais des anges. Cette explication pose néanmoins de nouveaux problèmes, car, si l’esprit d’Allah est plusieurs anges, qu’est-ce que l’esprit d’Allah, et qu’est-ce qu’un ange (Coran 70.4 ; 78.38 ; 97.4) ? Et quel rapport y a-t-il entre l’esprit d’Allah et le démon, qui est précisément « Légion (Mc 5.2-9) » ?
Mais voilà qu’Issa, pas plutôt né, parle déjà. Et pour dire quoi ? Pour enseigner à sa mère le mensonge ! En effet, afin de donner une justification acceptable de son absence, il l’invite à dire qu’elle s’était retirée au désert pour y jeûner en l’honneur d’Allah (Coran 19.26). Le Coran révèle ainsi d’une part son ignorance du mystère de Jésus, qui, s’Il avait fait des miracles dès Son enfance, aurait compromis Sa mission (Mc 1.34, 43-44 ; 5.43, 7.36 ; 1 Co 2.8), et d’autre part la calomnie talmudique de la Vierge Marie, car si Myriam doit mentir pour expliquer son absence, c’est donc que celle-ci n’était pas honnête. Notons que la religion d’Allah sert déjà ici de prétexte pour mentir, cacher l’inavouable… Mais qui croira enfin qu’une jeune fille tombée enceinte hors mariage revienne avec l’enfant chez les siens… où l’attend la lapidation (Jn 8.1-11) ! Même si Myriam s’était mise à compter sur l’éloquence miraculeuse et persuasive de son nouveau-né pour attester de l’origine divine de celui-ci, et sauver ainsi sa peau et celle de son enfant, elle n’aurait pas agi en cela avec prudence et sagesse, et n’aurait donc pas mérité son titre de Vierge sage. Mais voilà que ce qui devait arriver, arriva : sa famille, à la vue de l’enfant, la traite de prostituée : “Ô sœur d’Aaron ! Ton père n’était pas un homme mauvais et ta mère n’était pas une prostituée ! (Coran 19.27)”. Autrement dit : “Toi, par comparaison, tu es mauvaise et tu es une prostituée !” Et non seulement cette louange des parents de Myriam donne voix à la calomnie talmudique traitant Myriam de prostituée, et Jésus de bâtard (Yebamoth 49b ; Shabbat 104b ; Sanhédrin 106a & b), mais elle justifie leur union incestueuse, car Amiram avait épousé sa tante Yokébed (Ex 6.20), union condamnée par le Coran mais que le judaïsme talmudique autorisait et autorise toujours…
Bref, voulant se substituer au christianisme, l’islam ne pouvait éviter de faire référence à la conception miraculeuse du Messie et à la sainteté de Sa mère, mais il n’a pas pu s’empêcher de laisser sourdre dans le Coran les blasphèmes dont regorgent les écrits talmudiques qui l’inspiraient. A la différence de l’Évangile où tout y est clair et saint parce que Marie y conçoit par la seule et pure opération du Saint-Esprit, sans le concours d’aucune apparition d’homme, et où son mariage avec Joseph la protège de la diffamation, donnant à son Enfant légitimité et prestige, le Coran ne parvient pas à cacher la haine talmudique dont il est pétri à l’endroit du Christ Jésus et de la Très Sainte Vierge Marie… […] »
À moins d’une entreprise de désislamisation et d’évangélisation n’allons-nous pas devenir ce que sont devenus les pays d’Afrique du Nord, eux aussi autrefois chrétiens ? - Abbé Guy Pagès
En 778 le Pape Adrien 1er encourage Charlemagne parti combattre l’émir de Cordoue :
« Quant à nous, fils très cher et grand roi, Nous implorons sans cesse pour vous la clémence de Notre Seigneur Dieu avec tous Nos prêtres, Nos religieux moines, tout notre clergé et Notre peuple en entier afin qu’Il vous soumette ce peuple innombrable des agaréniens (sarrasins) et qu’Il le prosterne sous vos pieds et qu’ils ne puissent plus l’emporter sur vous si peu que ce soit. » (Michel Rouche, Le pape face à l’islam au VIIIe siècle in Mélanges de la Casa de Vélasquez, 1996, vol.32, n°1.)
Au début du IXe siècle, la Sicile tombe aux mains des sarrasins, qui, en 846, assiègent le Vatican, saccagent et pillent les basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul. Léon IV érige alors les remparts du Mur léonin, fortifie l’ensemble du Vatican, et s’équipe d’une flotte. Malgré cela, les sarrasins réussissent en 882 à imposer à son successeur, le valeureux Pape Jean VIII, le racket des dhimmis, le paiement de la jizyia. En 1012, pour la première fois, grâce au pape Serge IV, l’idée de Croisade contre les envahisseurs musulmans voit le jour. En 1095, le bienheureux pape Urbain II prêche la première croisade :
« A tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés sera accordée. Et je l’accorde à ceux qui participeront à ce voyage en vertu de l’autorité que je tiens de Dieu. Quelle honte si un peuple aussi méprisé, aussi décadent, esclave des démons, l’emportait sur la nation qui s’adonne au culte de Dieu et qui s’honore du nom de chrétienne. » (Jean Richard, L’esprit de la Croisade, Biblis, 2012, p.62)
En 1146, à la demande d’Eugène III, le grand saint Bernard prêche la deuxième croisade :
« Si on vous annonçait que l’ennemi est entré dans vos cités, qu’il a ravi vos épouses et vos filles, profané vos temples, qui de vous ne volerait aux armes ? […] Pourtant, il ne convient pas de tuer les païens si on peut trouver un autre moyen de les empêcher de harceler ou d’opprimer les fidèles. Mais, pour le moment, il vaut mieux que les païens soient tués, plutôt que de laisser la menace qu’ils représentent suspendue au-dessus de la tête des justes, de peur de voir les justes se laisser entraîner à commettre l’iniquité. » (Monique Zerner-Chardavoine, Discours et pouvoirs avant l’inquisition, CID diffusion, 1998, p.86)
En 1213, Innocent III, dans l’encyclique Quia major, condamne ainsi l’islam:
« Encore à l’époque de saint Grégoire, presque tous les pays musulmans étaient chrétiens. Mais un fils de perdition, le pseudo-prophète Mahomet, s’est levé depuis lors et a séduit beaucoup d’hommes en les détournant de la vérité par l’attrait du monde et des voluptés charnelles. » (Jean Richard, op. cit., p.87)
Le Pape Clément IV exhorte Jacques 1er, roi d’Aragon, à chasser les sarrasins de ses terres, lui représentant combien leur séjour y est dangereux au plan matériel et spirituel :
« On a des exemples de la dangereuse affaire qu’est celle d’avoir des musulmans dans ses domaines… Quoiqu’ils cachent leurs mauvais desseins, pour un temps, par contrainte, ils cherchent ardemment l’occasion de les exécuter. C’est nourrir un serpent dans son sein que de garder chez soi de tels ennemis. Un petit avantage qui vous en revient ne doit pas l’emporter sur la honte de les voir au milieu des chrétiens exalter le nom de Mahomet. Vous devenez votre propre adversaire si vous pourchassez les musulmans sur leurs terres, mais les protégez patiemment dans les vôtres. Il est indubitable qu’il serait conforme à vos excellentes œuvres que vous exiliez ces gens hors des frontières de vos domaines. » (Lettre du 5 juillet 1266, in Abbé Rohrbacher, Histoire universelle de l’Église catholique, Paris, Letouzey et Ané, 1873, p.165)
En 1288, le pape Nicolas IV combat les musulmans à Gènes, mais en 1309 la papauté doit se réfugier en Avignon. Le Concile de Vienne (1311-1312) stipule:
« C’est une insulte au saint Nom et une injure à la foi chrétienne que, là où ils vivent mêlés aux chrétiens, les prêtres sarrasins invoquent à voix forte le nom de Mahomet à certaines heures d’une place élevée. Avec l’approbation du saint Concile, nous interdisons de telles pratiques en terre chrétienne. Nous enjoignons les princes chrétiens d’enlever cette offense de leurs territoires ; ils doivent aussi interdire expressément l’invocation publique du nom sacrilège de Mahomet […] ».
En 1460, le Pape Pie II écrit au sultan Mehmet II :
« Ta loi, parce qu’elle n’a pas de vrais arguments […] s’appuie sur les armes. Ayant honte d’être convaincue de fausseté, elle a recours au glaive » (Marie Viallon, La lettre à Mehmet II ou le loup et l’agneau, Cahiers d’études italiennes, 13, 2011, p.129-139)
Saint Pie V anime la résistance européenne face à l’invasion musulmane, et grâce à la Sainte-Ligue qu’il constitue, inflige aux Turcs un échec décisif à Lépante le 7 octobre 1571. En 1830, le pape Pie VIII encourage le roi de France Charles X à anéantir les pirates barbaresques et à ramener au christianisme les populations d’Afrique du Nord.[1] L’islam aurait-il donc changé que l’Église doive aujourd’hui traiter l’islam en ami et prêcher l’ouverture des frontières ?
A ceux qui dénigrent les Croisades au motif qu’elles auraient été le fait d’Européens pauvres partis piller les richesses de l’Orient musulman, il faut rappeler que l’Europe connaît à cette époque un temps de prospérité jamais encore égalé (la dentelle des cathédrales recouvre les paysages, les inventions fleurissent telles le moulin à eau, le collier de traction pour le cheval, etc.) au point que saint François doit prêcher la pauvreté ! Les Croisades ne furent pas une réaction à la pauvreté, mais à un ensemble de faits que sont :
Les immenses et violentes conquêtes territoriales islamiques (stoppées en Occident en 732 à Poitiers par Charles Martel);
Les persécutions contre les chrétiens (pèlerins ou autochtones);
La destruction de leurs églises, notamment celle du Saint-Sépulcre — le plus haut lieu saint du christianisme qui conserve à Jérusalem le tombeau vide du Christ —, ordonnée en l’an 1009 par le calife abbasside Al-Hakim, célèbre pour ses cruautés à l’égard des chrétiens ;
L’avancée des Turcs. La disparition du protectorat de Charlemagne sur la Terre Sainte s’étant ajoutée aux défaites répétées des Byzantins, dès 1073, ceux-ci demandèrent l’aide de Rome. Toute l’Asie Mineure fut totalement défaite par les Turcs en 1090. Le pèlerinage à Jérusalem devint alors pratiquement impossible : les pèlerins étaient rançonnés, kidnappés, réduits en esclavage.
Aussi, en novembre 1095, le Pape Urbain II se résolut-il à venir prêcher la Croisade à Clermont-Ferrand. Le 15 juillet 1099 Jérusalem redevenait libre.
Quel chrétien a jamais eu l’idée d’aller prendre La Mecque ?
Au chapitre des Croisades, il faut mentionner les guerres de libération et d’indépendance des populations chrétiennes d’Europe au cours des quatre derniers siècles. La botte italienne, la Sicile, l’Espagne, le sud de la Pologne, la Hongrie, toute la région balkanique de Belgrade à Athènes, Chypre (ottomane jusqu’en 1914), l’Arménie, parvinrent de haute lutte à se libérer du joug islamique. Sans les Croisades et la Reconquista, l’Occident serait aujourd’hui ce qu’était la vie bédouine en Arabie au VIIe siècle… et, à moins d’une entreprise de désislamisation et d’évangélisation n’allons-nous pas devenir ce que sont devenus les pays d’Afrique du Nord, eux aussi autrefois chrétiens ?
Il faut remarquer comment tous les pays ayant réussi à retrouver leur liberté après avoir été envahis par l’islam, sont des pays où la foi chrétienne avait réussi à se maintenir. Aujourd’hui encore, les pays qui résistent le mieux à leur islamisation programmée sont des pays à forte identité chrétienne : Pologne, Hongrie, Grèce, Serbie, Russie… par delà la folie révolutionnaire ayant voulu faire table rase de leur passé. Comme si l’histoire n’avait pas d’importance ! Comme si la perte de la mémoire n’était pas la perte de l’identité ! Comme s’il était possible de devenir ce que l’on n’est pas !
Combien de temps faudra-t-il encore pour que les Européens cessent de voir dans l’Église leur ennemie ?
Extrait de Abbé Guy Pagès, Interroger l’islam, DMM, 2018, p.413.
[1] Efforts malheureusement bientôt ruinés par la Franc-maçonnerie qui renverse Charles X pour le remplacer Louis-Philippe 1er.
L’abbé Pagès et la censure des réseaux sociaux
Tout est fait pour promouvoir l’islam et pour cela interdire la liberté d’expression, tant il est vrai que, comme le disait le Pape, non pas François, mais Pie II : L’islam ne s’appuie pas sur la force des arguments, mais sur celle du glaive, comme s’il ne pouvait compter sur la discussion pour s’imposer et redoutait d’être mis à nu (Pape Pie II, Enea Silvio Piccolomini, Lettre à Mehmet II, Payot & Rivages, 2002, p.36)… Après Youtube qui a supprimé la chaîne de islam-et-verite.com, Viméo, qui a fait de même, Wikipedia qui a supprimé la page de l’Abbé Pagès, Facebook, à plusieurs reprises a interdit pour des périodes de un mois, l’accès à l’abbé Pagès, et maintenant pour un temps indéterminé, puisqu’aucune échéance n’est donnée pour la nouvelle suspension…
Maris, aimez vos femmes comme le Christ ! père Guy Pagès - Vidéo
S. Paul a la réputation d’être misogyne parce qu’il demande aux épouses d’être soumises à leur mari. (Col 3.18 ; Tt 2.5 ; Ep 5.22 ). Mais S. Pierre demande la même chose (1P. 3.1, 5). Comment comprendre ces versets aujourd’hui où le féminisme a tellement influencé les psychologies et la société toute entière ?
Pour comprendre ce que veulent dire S. Pierre et S. Paul, et qui est si important, il faut partir du principe même de l’homme et de la femme, c’est-à-dire de Dieu En la Trinité, chaque personne est Dieu et toutes les trois ensemble sont l’unique et même Dieu. Chaque personne, tout en étant avec les deux autres le même et unique être divin, a Sa propre personnalité, Sa propre façon d’aimer. Ainsi le Père seul engendre le Fils, et seul le Fils est engendré du Père, comme seul le Saint-Esprit procède du Père et du Fils.
L’homme et la femme créés à l’image de Dieu réfléchissent ce jeu des relations trinitaires. Nous lisons au livre de la Genèse que la femme a été tirée du côté d’Adam (Gn 2.21+), qu’est-ce à dire sinon que la femme joue dans l’amour le rôle que le Fils joue dans la Trinité en Se recevant du Père ? La femme se reçoit de son mari comme le Fils Se reçoit de Son Père, et elle doit aimer son mari comme le Fils aime dans l’éternité le Père. Et comment dans le temps Jésus nous a-t-il montré qu’Il aimait le Père dans l’éternité ? En renonçant à Sa volonté propre, pour faire celle de Son Père. Ainsi, l’épouse est appelée à incarner l’amour en faisant le moment venu le sacrifice de sa propre volonté, comme le Christ.
Telle est la façon particulière des épouses d’aimer : imiter, incarner l’amour du Fils pour le Père. Or, je le répète, le Fils n’est en rien inférieur au Père parce qu’Il est le Fils. Ils sont ensemble l’unique et même Dieu (Jn 10.30).
Certes, cela ne veut pas dire que le mari a le droit de demander à sa femme n’importe quoi ! St Paul précise aussitôt : « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise. » (Ep 5.25). Et comment le Christ a-t-il aimé l’Eglise ? Jusqu’à donner Sa vie pour elle !
Chacun doit jouer son rôle, qui est différent pour chacun. Le mari est la tête et l’épouse le cœur de ce « nous » réalisé par leur amour réciproque. Une tête sans cœur est inhumaine, et un cœur sans tête fait n’importe quoi. Un être qui a deux têtes est un monstre, et toute communauté divisée court à sa ruine, ainsi la femme réalise l’unité de sa famille par le sacrifice qu’elle fait de sa volonté propre à son mari. Et non seulement elle donne ainsi à son mari la preuve d’amour dont il a besoin pour jouer son rôle d’époux et de chef de famille, mais encore elle apprend aux enfants, par son obéissance, à obéir à leur père… Service irremplaçable rendu aux enfants comme à la société, tant il est vrai qu’il n’y a de salut que par l’obéissance ! Voilà pourquoi tant de familles n’arrivent plus à se former : elles sont empoisonnées par le féminisme qui a fait croire aux femmes qu’elles avaient à se réaliser en s’opposant à leur mari, à revendiquer à leur encontre leur dignité dans l’égalité des rôles, au lieu d’accepter leur différence et sa beauté pour en faire la si merveilleuse offrande !
N’appelez personne « Père » - par Mr l'abbé Guy Pagès
N’APPELEZ PERSONNE « PÈRE » (MT 23.9) !
Parmi les arguments utilisés par ceux qui cherchent à prouver que l’Église catholique serait infidèle à l’Évangile, il y a le fait qu’Elle appelle les prêtres « père », ce qui serait en contradiction avec la volonté de Jésus qui demande : «N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en en avez qu’un, le Père céleste. » (Mt 23.9).
A cela il faut répondre que nous trouvons dans l’Évangile lui-même le mot «Père» n’est pas toujours appliqué à Dieu… Ainsi, par exemple, S. Mathieu écrit-il que Zébédée était le père de Jacques et de Jean (Mt 4.21). S. Mathieu aurait-il donc trahi l’Évangile ? Et comment aurait-il alors dû dire s’il ne devait pas employer le mot de « père » ? «Procréateur » pas plus que «géniteur » ne disent exactement ce que dit le mot «père »… S. Paul ne revendique t-il pas sa paternité lorsqu’il écrit aux Corinthiens : «Auriez-vous des milliers de pédagogues dans le Christ que vous n’avez pas plusieurs pères, car c’est moi qui, par l’Évangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus !» (1 Co 4.15) ? La Mère de Jésus retrouvé au Temple Lui dit : «Vois ! ton père et moi, nous Te cherchons, angoissés… » (Lc 2.48), aurait-Elle donc péché en Lui disant cela, si peu que ce soit, Elle, la sans-péché, l’Immaculée Conception ? Et Jésus Lui-même utilise le mot de « Père » pour d’autres personnes que le Sien, lorsqu’Il dit, par exemple : «Qui aime son père plus que Moi n’est pas digne de Moi.» (Mt 10.37) ; ou : «Honore ton père et ta mère. » (Mt 15.4), ou encore à ceux qui ne voulaient pas croire en Lui : «Vous avez pour père le diable. » (Jn 8.44) ? Etc. Etc. Etc. : Mt 3.9 ; 15.6 ; 19.5,19,29 ; 21.31 ; 23.30,32 ; Mc 13.12 ; Lc 11.11… Jésus Se renierait-Il donc Lui-même ? Allons !
L’accusation que nous dénonçons montre combien s’égarent ceux qui veulent comprendre l’Écriture Sainte à l’aide de leur seule intelligence, au mépris de l’avertissement de S. Pierre disant : «Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d’Écriture n’est objet d’explication personnelle.» (2 P 1.20). C’est en effet seulement dans la Communion de l’Église que l’Esprit-Saint révèle le sens de la Parole de Dieu. Et quel est-il ici ? Eh bien, en ce verset Jésus a voulu non seulement nous inviter à vivre avec Dieu Source de notre existence comme un enfant vis-à-vis de son père, c’est-à-dire dans la gratitude, l’humilité, l’obéissance et la confiance, mais encore nous révéler la Première Personne de la Sainte Trinité comme étant LE Père, en un sens absolu, c’est-à-dire Père de Lui-même et en Lui-même, Principe sans principe, Lui «de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom» (Ep 3.15) , en sorte que le mot « Père » est Son nom propre.
De même donc que l’homme devient père en communiquant la vie humaine et temporelle, de même l’Église appelle « père » les prêtres parce que eux aussi, au moyen de la prédication de l’Évangile et des sacrements, communiquent la vie, non pas la vie naturelle et mortelle, mais la vie divine et éternelle, celle du Christ, à nous donnée au prix de Sa mort, sur la Croix…
Bref, la critique que notoirement les héritiers de la Réforme font de cet usage de l’Église d’appeler « Père » les prêtres procède, évidemment, de leur refus viscéral de l’autorité de l’Église incarnée par les membres de sa hiérarchie. Refus de l’autorité érigé en principe, celui du libre examen, à la source de la Révolution française, de celle de mai 68 où il était interdit d’interdire, et de la société d’aujourd’hui où le père n’étant plus honoré, celle-ci éclate faute de repères. Remarquons pour finir comment s’il est bienvenu d’invoquer de la devise républicaine la liberté et l’égalité, il n’en va pas de même de la fraternité… Et pourquoi, sinon parce que se dire frères implique l’existence du même Père, de Dieu, Lui que tels des fils ingrats nous ne voulons ni reconnaître ni aimer et à qui nous ne voulons plus obéir… Que l’Esprit de Dieu daigne nous donner de nous aimer tous comme des frères en Jésus et comme Jésus, Lui, le Fils du Père éternel ! Ainsi soit-il !
Coran et conditionnement psychologique - Père Guy Pagès
Le Coran, et donc l’islam qui y prend appui, est censé n’avoir point d’autre raison d’être que de rappeler l’unicité divine (3.58 ; 6.90 ; 7.2 ; 11.114 ; 12.104…) Or, cela était en soi totalement inutile puisque Juifs et chrétiens n’ont jamais cessé d’affirmer l’unicité divine… C’est pourquoi la revendication de l’islam à enfoncer une porte ouverte ne peut que cacher une autre intention. Et en effet, l’analyse du texte laisse voir que contrairement au propos affiché de n’affirmer que l’unicité divine, le Coran a pour but de faire accepter l’association à l’autorité de Dieu d’une autre autorité, représentée par celle de Mahomet (8.1,20,27,46,72-75 ; 48.8-10…), ainsi que la profession de foi musulmane elle-même, la Chah ada, en témoigne… Et à cette fin plusieurs procédés sont utilisés, dont les suivants.
Le premier procédé est celui de l’amalgame, technique qui consiste à présenter ensemble deux affirmations dont l’une est vraie et de déduire du seul fait de leur rapprochement que l’autre l’est aussi. Ainsi est utilisée dans le Coran la mention de Dieu Créateur ou de Sa puissance comme gage de vérité de ce qui est ensuite demandé en son nom. Par exemple en 8.46 nous lisons : «Obéissez à Allah ET à son Prophète ; ne vous querellez pas. Soyez patients. Allah est avec ceux qui sont patients.» Dieu sert ici à légitimer l’attitude attentiste des opportunistes et à condamner comme querelleurs ceux qui ne se soumettent pas, à qui ? A Mahomet ! Autre exemple d’utilisation de ce fallacieux procédé, en 4.34 nous lisons : «Admonestez vos femmes dont vous craignez l’infidélité ; enfermez-les et frappez-les jusqu’à ce qu’elles vous obéissent. Dieu est élevé et grand !». Dieu est élevé et grand, c’est entendu, mais quel rapport avec la légitimation de la jalousie et de la barbarie ? Seuls perçoivent ce rapport tant d’hommes heureux de trouver enfin en Allah un dieu capable de les soulager de leurs problèmes de conscience…
Le deuxième procédé est celui de la répétition, méthode qui a le pouvoir magique de rendre une chose d’autant plus vraie qu’elle est plus souvent répétée. Ce procédé capable de transformer même l’absurde en raisonnable est très prisé pour les lavages de cerveau. Comme disait Voltaire: «Mentez ! Mentez ! Il en restera toujours quelque chose!». Ce n’est pas pour rien non plus que la répétition est au cœur de la prière musulmane, laquelle, loin d’être un dialogue avec Dieu comme l’est la prière chrétienne, n’est qu’un acte formaliste, la pure répétition de textes destinée à conditionner l’esprit. Cinq fois par jour en effet le musulman répète cinq fois qu’il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah (c’est-à-dire : Non au Dieu Trinité !), que Mahomet est son prophète (c’est-à-dire : Non à Jésus-Christ Sauveur du monde), et qu’il veut éviter le chemin des égarés (c’est-à-dire : celui des chrétiens).
Le troisième procédé est la culpabilisation de toute interrogation, questionnement, remise en cause de ce qui est demandé au …
Interroger l'islam - Vidéo - Entretien de l'Abbé Guy Pagès et de Joachim Velocias
L’Abbé Pagès écrit par expérience (il a vécu et évangélisé en République islamique de Djibouti). Il nous donne des instructions sur l’islam pour mieux dialoguer et démontrer la cohérence de la foi chrétienne, mais ce livre s’adresse aussi aux musulmans -et ils sont nombreux- désireux de s’informer sur le christianisme.
« Ce livre doit être considéré comme un manuel extrêmement utile à la (ré)formation des esprits obnubilés par la propagande (islamique et non islamique) et la veule complaisance ou l’ignorance crasse de nombreux responsables ou supposés tels dans le monde religieux catholique. C’est aussi un guide pour aider à converser avec des musulmans, lorsque des conditions permettent de s’adresser à des personnes dégagées de l’emprise et de la surveillance de leur milieu (car l’islam n’est pas une religion comme une autre, mais « un système politico-religieux totalitaire »). On ne peut que lui souhaiter la plus grande diffusion. En outre on note d’emblée que s’il est dense et précis, il est toujours exprimé en langage net, sans souci de tourner autour du pot. [.] Il est évident que l’auteur a fait là un travail considérable, et de plus extrêmement accessible grâce à son souci pédagogique. [.] » M. Bernard Dumont, revue Catholica, n°122.
Déjà, en 2003 Jean-Paul II lançait cet appel : « Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l’islam de manière objective et à savoir s’y confronter. » (Ecclesia in europa, n° 57). La confrontation avec l’islam à laquelle le pape somme les chrétiens de se préparer, leur demande non seulement de bien connaître l’islam, mais surtout de se connaître eux-mêmes. C’est donc à une réappropriation de leur identité qu’ils sont appelés, en ces temps d’indifférentisme et d’apostasie silencieuse dénoncés par cette même exhortation apostolique (ibid. n° 9).
Pour répondre à cette demande de l’Eglise, l ‘Abbé Guy Pagès, licencié en théologie, prêtre du diocèse de Paris, ayant notamment vécu et évangélisé en République islamique de Djibouti, vous offre cet ouvrage bâti comme un inventaire de réponses à apporter par la raison et la Foi aux principales affirmations de l’apologétique musulmane. Si cet ouvrage entend donner de nombreux éléments d’information relatifs à l’islam tout en montrant la cohérence de la Foi chrétienne, il s’adresse également aux musulmans désireux de s’informer du regard que la Foi chrétienne pose sur l’islam, eux à qui Allah demande : « Si tu es dans le doute sur ce qui t’a été envoyé d’en haut, interroge ceux qui lisent les Écritures envoyés avant toi. » (Coran 10.94).
« Le dialogue inter-religieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager. C’est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir. » (Benoît XVI, Cologne, 20.08.2005)
“Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils changeraient de vie.” - Mr l'Abbé Guy Pagès
Star de l’apologétique catholique sur internet, Monsieur l’Abbé Guy Pagès nous fait l’honneur d’un entretien avec lui. Son site Islam et vérité totalise plus d’une centaine de vidéos d’apologétique (présentation des éléments du christianisme) et de critique de l’islam. Voilà un catholicisme combatif, critique, avec force de proposition, tel qu’il nous tarde de le voir se répandre dans nos paroisses.
Les sujets qu’aborde l’Abbé Guy Pagès, confirmé récemment par l’archevêché de Paris, sont délicats, et demandent d’être en capacité d’outrepasser l’épistémè relativiste et lapetite censure quotidienne des “antiracistes”. Le combat est donc courageux, et vertueux. Avant d’entamer l’entretien, une propédeutique, qui fait appel à la conscience de chacun :
Aux musulmans : avec ce qui se passe avec l’islam, dans le monde et France, comprenez-vous pourquoi nous sommes inquiets ?
Aux chrétiens : Choisissez bien vos ennemis. L’Abbé Pagès brûle-t-il des chrétiens, des églises, des journaux, voile-t-il intégralement des femmes ? Ou cherche-t-il, au contraire, à déceler et à exposer les causes profondes de ces catastrophes ? N’inversez pas les rôles. Pensez à cette époque glorieuse des Pères où la doctrine catholique s’est peu à peu formée grâce au dialogue et à la lutte contre les hérésies… La parole (et la pensée) y était beaucoup plus libre.
1° Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans cette critique de l’islam et dans cette apologétique sur internet ?
Ce qui m’a poussé à m’engager dans la contre-islamisation de notre pays est :
– l’amour de notre grand Dieu et Sauveur, nié et persécuté par l’islam ;
– le souci du salut des âmes qui, trompées par l’Islam, vont en Enfer ;
– et enfin l’amour de notre pays dont l’avenir semble devoir osciller entre guerre civile et république islamique, en raison de l’immigration musulmane, de sa démographie et du devoir de djihad.
2° Le terme d‘islamophobie, n’est-ce pas désormais un mot-censure qui permet de créer un rempart impénétrable à toute critique de l’islam ? Comment le contourner, et engager un débat sain ?
1) Vous avez raison, le terme d’islamophobie désigne aujourd’hui un délit. Autrement dit,il est impensable, contre-nature, et donc punissable, de ne pas aimer l’islam ! C’est arrivé à un point où la justice occidentale s’applique à rendre des jugements conformes à la charia ! (ex : l’Autriche se soumet à la charia ; la charia s’invite dans la justice allemande, etc…)
2) Il faut revendiquer ouvertement son islamophobie ! Si l’on s’en tient à l’étymologie, personne ne devrait pouvoir être condamné parce qu’il a peur… Ou alors il faut aussi condamner les agoraphobes, les kénophobes, et les acarophobes, entre autres peureux ! Mais que l’on sache bien qu’avoir peur n’est pas un péché, et n’est pas contraire au courage. Le contraire du courage est en effet la lâcheté. Le courage implique d’avoir peur, et de vaincre sa peur. J’estime avoir de bonnes raisons d’avoir peur de l’islam.
3° Avez-vous déjà eu des ennuis de quelconque nature à propos de ce travail ?
(s’il y en a beaucoup, n’hésitez pas à les lister…)
1. J’ai commencé par recevoir des menaces de mort, de tortures, et toutes sortes d’injures de la part de musulmans furieux de voir leur idole remise en question. Je suis allé porter plainte à la Police qui n’a d’ailleurs enregistré mes plaintes que très, très difficilement en raison du nombre d’affaires similaires et de l’impossibilité matérielle de les traiter toutes…
2. Mon site “islam-et-verite.com” a été rapidement piraté au point que tout y a été détruit et qu’une seule phrase y était visible : “Islam is the only true religion for the world.”
3. Mais le plus douloureux est la réaction de catholiques déjà islamisés puisqu’islamophiles, en réalité adeptes de la religion républicaine, et pour qui donc toutes les religions se valent et méritent le même traitement. Mon action leur apparaît alors comme profondément scandaleuse parce qu’injuste, source de division et de haine. Ils m’imputent la responsabilité de la haine que précisément je dénonce ! La réaction de ces gens-là est en fait commandée par la peur des réactions que peut provoquer mon apostolat, et auxquelles ils ne veulent pas faire face s’ils se déclaraient solidaires de celui-ci.
4. Mais les vrais ennuis sont certainement encore à venir…
4° Quelles sont les perspectives futures du dialogue entre les religions ?
Il n’y a pas de dialogue entre les religions, mais seulement entre des personnes, et encore moins entre l’islam et toute autre religion, aussi vrai que l’islam,
– cherchant à singer le christianisme se présente comme la seule vraie religion,
– refuse la réflexion jugée attentatoire à la vérité divine par définition inaccessible à la pensée humaine,
– et qu’il utilise la violence (djihad) comme moyen de s’imposer.
5° Comment vous appropriez-vous les textes de Vatican II à propos du “dialogue” intereligieux, notamment Nostra Aetate, à propos de l’islam et de “sa part de vérité” ?
Il faut noter que :
de façon générale, le concile Vatican II a voulu donner de l’Église un visage aimable pour le monde de son temps, et pour cela s’est abstenu de susciter des polémiques, ce qui limite nécessairement son approche critique, et que de façon particulière, iI ne parle pas de l’islam, mais des musulmans… Nuance ! Et à ce titre, parce que les musulmans sont d’abord des hommes, ils vivent avec des valeurs qui peuvent être naturellement bonnes, ce que met en fait en avant à leur sujet le concile, mais ce qu’il peut y avoir ainsi de bon chez eux n’est pas produit par l’islam, mais par notre commune humanité, qui est par nature religieuse. Il faut bien remarquer que si l’on peut trouver quelque chose de bon dans la civilisation islamique, cela tient au génie des peuples islamisés ayant réussi à sauvegarder non pas grâce à, mais en dépit de, malgré, contre l’islam, quelque chose de leur culture propre.
Si donc Vatican II ne parle pas de l’Islam, la raison de son silence est-elle à chercher ailleurs qu’en 2 Co 6.14-18 et 2 Jn 7-11 ?
Je me suis par ailleurs déjà exprimé sur ce sujet ici : http://videos.islam-et-verite.com/media/294-vatican-ii-et-lislam
6° Ne trouvez-vous pas que le christianisme n’a plus cette force de frappe morale et intellectuelle capable de créer des conversions et de proposer un véritable but, notamment pour la jeunesse, en laissant un trou spirituel béant que vient combler un islam qui rassemble autour d’un projet puissant de vie spirituelle et politique ?
Non, il ne faut pas dire que le christianisme n’a plus de force de frappe, ou alors, il faut dire aussi qu’il n’est pas divin dans son principe, qu’il est passager, que le Christ n’a pas “reçu tout pouvoir au Ciel et sur la terre” (Mt 28.20), et que la Croix glorieuse a moins d’attrait que les séductions et mensonges du Prince de ce monde ! Non, le Christ est ressuscité et le ciel et la terre passeront mais Ses paroles ne passeront pas (Lc 21.33). Là encore, il faut bien distinguer le christianisme et les personnes qui l’incarnent…
La vérité est que l’Église est pourrie aux trois quart par l’apostasie multiforme, aussi vrai que rejeter un seul dogme est ne plus avoir la foi du tout, et qu’un seul péché mortel nous rend inapte à toute œuvre surnaturelle. Ce n’est pas sans raison que Jean-Paul II parlait de “l’apostasie silencieuse” de l’Europe (Ecclesia in Europa, n°9)…
Est-il un être humain ? - par Mr l'Abbé Guy Pagès
Jusqu’en 2001, l’avortement était légal en France jusqu’à la 10e semaine de grossesse. En 2001, Martine Aubry a fait voter une loi repoussant l’âge légal pour le bébé d’être avorté jusqu’à la 12e semaine. Qu’est-ce qui s’est passé en 2001 pour que celui qui jusqu’alors était un être humain ne le soit plus ?
Qu’est-ce qui fait qu’un bébé en France est un être humain à partir de la 12e semaine, mais ne l’est pas, par exemple, en Suède, où il doit attendre la 18e semaine, ou la 22e s’il est en Hollande ?
La science montre pourtant que dès la fécondation, il y a un nouvel être humain, parce que la première cellule a le génome de l’espèce humaine, et un patrimoine génétique unique ! Et le déroulement du temps va montrer qu’est déjà humain celui qui le sera, aussi vrai que la vie est un processus ininterrompu de la conception à la mort, sans que jamais donc un moment d’arrêt permette un changement de nature ! Il est impossible de dire qu’un être humain n’est pas un être humain de son commencement à sa fin ! C’est pourquoi l’avortement provoqué est un crime ! Qu’est-ce qui s’est passé en France en 2001 pour que celui qui jusqu’alors était un être humain ne le soit plus ?
L’avortement ne tue pas seulement les bébés, mais encore l’amour. Si des parents en effet tuent leur enfant, ils tuent leur amour, ou montrent qu’ils ne se sont jamais vraiment aimés, tant il est vrai que l’enfant est le signe et le fruit de leur union ! C’est pourquoi 60 à 70% des couples non mariés se défont après un avortement. Comment s’étonner que les femmes ayant avorté, même avec des pilules abortives, présentent un taux de désordres mentaux 30% plus élevé : anxiété, peur, culpabilité intense, état dépressif, perte de l’estime de soi ou du contrôle de soi, consommation d’alcool, de drogues. Le syndrome post-abortif peut se manifester plus ou moins longtemps après l’avortement, mais 8 semaines après, 44% des femmes se plaignent de désordres nerveux, 36% souffrent de troubles de l’appétit, d’insomnies, de cauchemars, 31% regrettent leur décision, 11% sont sous tranquillisants et antidépresseurs, 30 à 50% sont victimes de dysfonctionnements sexuels, comme la baisse du plaisir éprouvé, des douleurs, une aversion envers leur partenaire, le vagabondage sexuel ou l’échangisme. Le risque d’avoir recours à un traitement psychiatrique est 63% plus élevé pour les femmes ayant avorté. Leur taux de mortalité est double du fait du suicide et des comportements à risque. Aucun autre type de grossesse (même avec fausses couches) ne présente de lien avec des troubles d’ordre mental. L’avortement résulte si bien des pressions du conjoint, de la famille, de problèmes financiers, et surtout du Planning familial, que 80% des femmes déclarent qu’elles auraient gardé leur enfant si les circonstances avaient été différentes…
Qu’est-ce qui s’est passé en France en 2001 pour que celui qui jusqu’alors était un être humain ne le soit plus ?
L’avortement tue les âmes aussi sûrement qu’il n’est pas possible de demander à Dieu de nous donner la vie que nous refusons à autrui… : «Aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui. » (1 Jn 3.15). Mais l’avortement tue donc non seulement les bébés, l’amour et les âmes, mais encore la paix civile. En effet, en faisant croire que l’être humain n’a pas une valeur en soi, directement donnée par Dieu, parce que créé à son image, mais uniquement si la société la lui donne, nous avons ressuscité la Bête (Ap 13.1+), qui, dans l’Antiquité, comme aussi dans le National-socialisme, se nourrissait de sacrifices humains, et considérait les esclaves, aujourd’hui les embryons humains, comme des choses…
Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils changeraient de vie ! Texte : «Ce que vous avez fait au plus petit, c’est à Moi que vous l’avez fait. » (Mt 25.40).
Vous avez dit Mahomet ? - par M. l'abbé Guy Pagès
Mahomet serait né vers l’an 570 en Arabie et mort en 632, à Médine. Le document le plus ancien que nous possédons à son sujet, appelé Sira, écrit par un certain Ibn Ishaq, est daté de la fin du VIIIè s., c’est-à-dire cent ans APRÈS la mort de Mahomet… et encore, l’original ayant disparu, ce n’est qu’en partie seulement qu’il est accessible dans une recension d’Ibn Hisham, mort lui-même en 834, soit deux siècles plus tard… C’est dire que, selon les sources musulmanes elles-mêmes, il n’y a pas de témoignage direct concernant Mahomet… Mais le caractère problématique de ce que l’on peut donc effectivement savoir au sujet du grand conquérant et prophète de l’islam redouble du fait que les sources contemporaines extra-musulmanes ne mentionnent pas elles non plus son existence… Ce qui est inconcevable tant il est vrai que tout événement historique important ne peut pas ne pas faire parler de lui… C’est ainsi que Sophrone, évêque de Jérusalem, ne parle pas plus de Mahomet, de Prophète, que de Coran ou d’islam dans ses récits de la prise de Jérusalem par Omar en 638… non plus que Jean 1er, patriarche jacobite de Syrie, dans ses célèbres controverses avec l’émir Saïd ibn Amir en 644… Et il faut attendre le dixième siècle pour trouver dans les pays conquis par l’islam mention d’un prophète auquel les Sarrazins auraient obéi… L’absence de documents contemporains des origines de l’islam, pour une époque qui n’est pourtant pas si éloignée de nous, et dans une région de si brillantes civilisations (Babylone, Byzance…), constitue un cas unique dans l’histoire… et ne peut pas donc ne pas laisser supposer une manipulation de l’histoire des origines de l’islam.
Pourquoi n’est-ce qu’au IXè siècle que l’on voit apparaître des « Vie de Mahomet », les « Sîra » ? Parce que le Coran ne mentionne ni le nom patronymique de Mahomet, ni ne relate sa biographie, et qu’il fallait bien donner une consistance à l’inspiré par qui était apparu le Coran tombé du ciel, c’est à dire le recueil de textes judéo-nazaréens assemblés par le troisième calife… Lorsque les musulmans entendent par exemple en 3.144 ; 33.40 ; 47.2 : « MHMD », ils identifient ce participe passé signifiant le « bien-aimé » avec Mahomet, et de même en 61.6 ils identifient Mahomet avec « HMD » qui veut dire « Précieux », mais les termes « Bien-aimé » et « Précieux » étaient à l’époque des surnoms donnés par les juifs dans le Talmud à Moïse, et au prophète Daniel, dont tout le monde dans l’ambiance apocalyptique du Moyen-Orient d’alors connaissait les écrits. « Mhmd-Daniel était la référence apocalyptique par excellence utilisée par la propagande messianique. ». C’est pourquoi lorsque Thomas le Presbytre mentionne vers 640 la prise de Gaza (634)1, il nomme les vainqueurs « Tayayés (arabes) d-Mhmd ». De même, lorsqu’en 696 le 5è calife, Abd al-Malik, fait frapper un dinar damascène à son effigie, il se nomme lui-même « Mhmd rassul (Messager) Lla (de Dieu) ». Lorsque la chronique syriaque relate le règne du dernier empereur de Perse (Yazdgard III, 632-651), elle parle de Mhmd comme étant vivant, alors qu’elle est écrite en 670… C’est que Mhmd désignait en fait un titre, une fonction, celle de Calife, assumée par Abu Bakr, puis par ses épigones, aussi vrai que César désignait les empereurs romains, et que le titre de Mahdi a été porté aussi bien au Maghreb du Moyen-âge qu’au Soudan du XIXème siècle…
Une autre preuve que Mahomet est un personnage légendaire créé au IXème siècle pour faire pièce aussi bien au Moïse des juifs qu’au Jésus des chrétiens, est que contrairement à son importance actuelle dans la religion musulmane qui l’associe à Allah jusque dans sa profession de foi, la chahada, qui dit : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète », Mahomet n’apparaît pas dans la chahada gravée en 688-691par Abd al-Malik au fronton de la mosquée du Dôme du rocher de Jérusalem, comme on peut encore le constater, non plus que dans la chahada primitive présente dans le Coran (3.19) : « La religion aux yeux d’Allah, c’est la soumission. », ni dans celle en vigueur jusqu’en 775, qui disait : « Il n’y a de divinité qu’Allah, pas d’associé à lui. ».
« Allah n’est pas le Dieu biblique, il est le produit de la rencontre entre l’idôlatrie de Hubaal et l’affirmation de l’unicité divine »
Dans l’Antiquité, à Babylone et tout le Moyen-Orient, le dieu principal était le dieu de la lune, représenté par un taureau, symbole de force et de fécondité, et plus simplement parfois par ses seules puissantes cornes en forme de croissant de lune (1). C’est ainsi que l’on peut voir encore au Musée d’Alep (Syrie), le dieu de la Lune, Sîn, protecteur d’Ur, symbolisé par des hampes surmontées d’un croissant lunaire. Sous ses différents noms, le dieu de la lune fut très tôt adoré en Mésopotamie comme le « Père des dieux », l’équivalent de Zeus pour les Grecs ou de Jupiter pour les Romains. Les arabes païens adoraient eux-aussi ce dieu de la lune appelé Hubaal (41.37) (2). Hubaal avait eu trois filles : Al-lât, la déesse du soleil, Al-Manat la déesse du destin et de la mort, et Al-Uzza, l’étoile Vénus, les divinités priées par Mahomet dans les fameux versets sataniques (53.19-20). La Bible, quant à elle, stigmatisait ce super-dieu représenté par un taureau comme étant le faux-dieu par excellence (Ex 32), appelé Baal (1 Ro 12.28-32 ; Ps 106/105.19-20…).
Par souci de cohésion et de légitimité pour leur entreprise, les judéo-nazaréens ou juifs-messianiques, ces « faux-frères » comme les appelait S. Paul (Ga 2.4 ; 2 Co 11.13, 26 ; Ph 3.2), venus chercher auprès des tribus arabes du renfort pour reprendre Jérusalem, firent passer Hubaal du rang de plus puissant de leurs dieux (statut que conserve encore la célèbre formule «Allah akbar !», «Allah est le plus grand !») au rang de seul Dieu, et donc identique au Dieu juif. Et de même que les Romains disaient : « Ô Deus ! » (« Ô Dieu ! ») (Mi 4.5) pour s’adresser à Jupiter, de même chaque tribu arabe s’adressait à son dieu propre en le nommant « Le dieu », « Al-Ilâh », ce qui par contraction a donné « Allah » (3), « LE Dieu », unique, pour désigner Hubaal, le Dieu de la lune et le plus grand des dieux devenu le seul Dieu. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui encore Hubaal continue à couler des jours heureux, toujours représenté sur les drapeaux musulmans ou le toit des mosquées… souvent d’ailleurs accompagné de sa fille, la planète Vénus, la déesse Al-Uzzah…
Contrairement donc à ce que veut le faire croire l’islam, Allah n’est pas le Dieu biblique, même s’il est vrai qu’il n’y a bien qu’un seul Dieu (Jn 4.22), mais le produit de la rencontre entre l’idolâtrie de Hubaal, le dieu de la lune, le plus grand des dieux du panthéon arabe, et l’affirmation de l’unicité divine typique du judaïsme, en sorte que l’islam, à proprement parler, n’est rien d’autre qu’une idolâtrie du dieu juif.
Il est facile en effet de reconnaître encore d’autres sources païennes de l’islam, comme par exemple la vénération de la pierre noire à la Mecque, symbole féminin de la déesse Shaybah. Ainsi que cela se pratique encore d’autres religions, et comme autrefois le faisaient leurs ancêtres arabes païens aimant toucher la vulve de la déesse en gage de bénédictions, aujourd’hui encore les musulmans se font une joie de terminer leur pèlerinage à la Mecque en touchant et embrassant cet objet sacré…
Bref, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, sous couvert de respect du caractère sacré de la religion, l’islam condamne comme blasphémateurs et souvent passibles de la peine de mort, ceux qui osent réfléchir sérieusement au bien-fondé de son discours officiel…
Je rappelle que le pape Calixte III, après la prise de Constantinople par les Turcs, à demandé que l’on prie l’Angélus, matin, midi et soir, pour obtenir de Dieu la conversion des musulmans et la paix.
(1) Au Musée du Louvre est conservé un poids du temple du dieu lune d’Ur. Il pèse 248 gr. et porte le croissant lunaire, emblème du dieu. (Antiquités orientales, Mésopotamie, ± 2350 à 2000 AJC, Salle 2, poids AO 22187). Dans la Bible, le signe du croissant de lune est associé aux Philistins et aux Madianites (Jg 8.26 ; Es 3.18), c’est-à-dire à des peuples païens et idolâtres. Si d’après le lexique arabe de Lane de 1893, Al-Ilah fait référence « au grand serpent », c’est peut-être parce qu’il est graphiquement facile de passer d’un croissant de lune à un serpent.
(2) Certains auteurs arabes modernes estiment que son nom vient de Baal, appellation des dieux cananéens et phéniciens, précédé de «hou », article défini dans un dialecte cananéen.
(3) La plupart des lexiques étymologiques arabes reconnaissent que le mot Allah tire son origine de Al-Ilâh par contraction. Dans ilâh, âh est un suffixe. Le terme originel est « Il », qui correspond dans la Bible au nom de la divinité « El » (Gn 17.1 ; 28.3 ; 33.20 ; 46.3 …).
La puissance du Chapelet - par monsieur l'abbé Guy Pagès
La Vierge Marie, notamment en chacune de ses apparitions tous les 13 du mois, de mai à octobre 1917, à Fatima, ne cesse de demander la récitation du chapelet pour éloigner les fléaux comme la guerre et obtenir la paix du monde. Les quelques faits suivants, parmi tant d’autres, illustrent la puissance du chapelet :
Au XIIIème siècle, St Dominique attribua au Rosaire dont il propagea la dévotion, la victoire sur la terrible hérésie albigeoise.
En 1571, les musulmans étaient à nouveau sur le point d’envahir l’Europe, et St Pie V demanda alors, parmi d’autres moyens mis en œuvre, la récitation par toute la chrétienté du chapelet. La victoire, humainement inespérée en raison du rapport de forces défavorable à la chrétienté fut cependant au rendez-vous à Lépante, célébrée aujourd’hui encore le 7 Octobre, fête de ND du Rosaire. «L’appellation de ND du Rosaire évoque, sans aucun doute, confessait en 1955 le pape Pie XII, une grande victoire remportée sur les infidèles, mais plus encore, les conquêtes de la Foi sur le mal et l’ignorance religieuse.»
Après la 2ème guerre mondiale les soviétiques occupent l’Autriche, comme d’autres pays d’Europe Centrale, qu’ils quitteront le 13 mai (tiens !) 1955, sans coup férir. Pourquoi ? Parce qu’un million d’Autrichiens, soit un sur dix, ont récité le chapelet chaque jour, pendant 10 ans, pour demander à Dieu la libération de leur pays !
En 1964, au Brésil, toute la vie publique était ouvertement orientée vers le marxisme et les postes clés étaient aux mains de communistes ou de pro-communistes. Le pays était sur le point de passer au communisme, doctrine condamnée par l’Église comme «intrinsèquement perverse» (Pie XI, Divini Redemptoris, 1937) qui fit plus de 100 millions de morts, malheur que l’on aurait pu éviter si l’on avait écouté les demandes que nous fit pour cela la Vierge à Fatima. Le peuple catholique du Brésil se souvint des appels à la pénitence et à la prière lancés par ND de Fatima et, sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée, l’impossible se réalisa… Ce que l’on vit aussi miraculeusement se réaliser en 1989 lorsque le rideau de fer de la démoniaque URSS s’écroula…
Pourquoi douter que Dieu aujourd’hui encore libérera le monde des présents assauts du Démon et de ses complices par cette même obéissance au message de ND de Fatima ? Jacinthe, l’une des trois enfants de Fatima, disait : «Demandez la paix au Cœur Immaculé de Marie. C’est à Elle que Dieu l’a confiée.»
Dans sa Lettre apostolique ‘Le Rosaire de la Vierge Marie’ Jean-Paul II écrit : «L’Église a toujours reconnu à cette prière une efficacité particulière dans les causes les plus difficiles. En des moments où la chrétienté elle-même était menacée, ce fut à la force de cette prière qu’on attribua l’éloignement du danger, et la Vierge du Rosaire fut saluée comme propitiatoire du salut. Aujourd’hui encore, je recommande à l’efficacité de cette prière la cause de la paix dans le monde et celle de la …
L'héritage de la Réforme - Par le Père Guy Pagès
Comme l’islam qui n’existe que pour remplacer le christianisme, le protestantisme n’existe qu’en s’opposant, en « protestant », en rejetant des éléments vitaux de la foi et de la vie catholique, que sont notamment la hiérarchie de l’Eglise, le culte rendu à la Vierge Marie, et l’adoration de Jésus-Eucharistie. Ces « trois blancheurs » ne font pourtant que manifester excellemment la vérité centrale du christianisme, à savoir l’Incarnation du Verbe de Dieu (Jn 1.1+)…
Refuser l’institution divine de la hiérarchie (Mt 16.18-19) c’est livrer le peuple de Dieu à l’arbitraire d’un pouvoir purement humain, et donc à l’anarchie d’une autorité sans cesse contestée, d’où le fractionnement de la Réforme en une multitude de sectes et sa soumission aux pouvoirs temporels. Alors que Jésus a voulu fondé Son Église une et unique (Jn 10.16 ; 11.52) et pour cela l’a pourvu d’une institution visible, repérable, objective jouissant de Son autorité en la personne de Pierre et des Douze (Mt 20.17 ; Mc 3.16 ; Lc 9.12 ; Jn 6.72), dont le Pape et les évêques sont les successeurs, institution si vitale que les Apôtres la recomposèrent après la mort de Judas (Ac 1.15-26)…
La hiérarchie à laquelle sont agrégés ceux qui reçoivent le sacrement de l’Ordre, manifeste qu’à la différence d’une société humaine, l’Église ne se dirige pas elle-même, mais est donc dirigée par un Autre, aussi vrai que personne ne peut se donner à lui-même le pardon des péchés ou la vie de la Grâce, la vie divine…
Refuser de rendre un culte non certes d’adoration qui n’est dû qu’à Dieu, mais de dulie aux Saints, et surtout d’hyperdulie à la Vierge Marie, c’est renier la vérité de l’Incarnation du Verbe de Dieu qui a voulu dépendre Lui-même de la Vierge Marie pour réaliser l’œuvre de notre Rédemption, et de ses disciples pour la communiquer aujourd’hui…
Les protestants, comme les musulmans, ne veulent pas que Dieu soit si bon qu’Il daigne faire participer ses créatures à la médiation de ses grâces ; ils refusent que l’homme soit médiateur de Dieu, ce qui revient à rejeter l’homme Jésus-Christ, le médiateur entre Dieu et les hommes… De même que Dieu ne crée pas seul un homme mais partage avec les parents Sa gloire de Créateur, de même Il donne à ses Saints de partager Sa gloire de Sauveur et de Sanctificateur. Ainsi, sans la libre coopération de celle qu’Il créa Immaculée pour pouvoir devenir la digne Mère de Son Fils, sans son « oui » qu’elle seule pouvait dire, nous ne serions pas sauvés… C’est pourquoi, à l’exemple de Jésus qui a voulu dépendre en tout de Marie pour Son existence et Sa croissance, et l’a aimée plus que tous les autres créatures réunies, Lui qui a donné ce commandement : «Honore ton père et ta mère», nous ne pouvons pas ne pas honorer Marie d’un culte particulier d’amour, de reconnaissance et de confiance, parce qu’elle qui nous a donné la vie éternelle, notre Seigneur Jésus-Christ (Jn 19.26-27 ; 1 Jn 5.13)…
"Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?" (29.07.1916) Charles de Foucauld
Cette lettre, adressée par le Père Charles de Foucauld à René Bazin, de l’Académie française, est parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917.
Elle a été publiée sur le site de la Fondation de service politique, à l’occasion de la béatification du Père de Foucauld par le pape Benoît XVI, le 13 novembre 2005, à Rome.
JESUS CARITAS,
Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie, 29 juillet 1916.
Monsieur,
Je vous remercie infiniment d’avoir bien voulu répondre à ma lettre, au milieu de tant de travaux, et si fraternellement. Je pourrais, m’écrivez-vous, vous dire utilement la vie du missionnaire parmi les populations musulmanes, mon sentiment sur ce qu’on peut attendre d’une politique qui ne cherche pas à convertir les musulmans par l’exemple et par l’éducation et qui par conséquent maintient le mahométisme, enfin des conversations avec des personnages du désert sur les affaires d’Europe et sur la guerre.
Vie du missionnaire parmi les populations musulmanes
(…) Les missionnaires isolés comme moi sont fort rares. Leur rôle est de préparer la voie, en sorte que les missions qui les remplaceront trouvent une population amie et confiante, des âmes quelque peu préparées au christianisme, et, si faire se peut, quelques chrétiens. (…) Il faut nous faire accepter des musulmans, devenir pour eux l’ami sûr, à qui on va quand on est dans le doute ou la peine, sur l’affection, la sagesse et la justice duquel on compte absolument. Ce n’est que quand on est arrivé là qu’on peut arriver à faire du bien à leurs âmes. Inspirer une confiance absolue en notre véracité, en la droiture de notre caractère, et en notre instruction supérieure, donner une idée de notre religion par notre bonté et nos vertus, être en relations affectueuses avec autant d’âmes qu’on le peut, musulmanes ou chrétiennes, indigènes ou françaises, c’est notre premier devoir : ce n’est qu’après l’avoir bien rempli, assez longtemps, qu’on peut faire du bien. Ma vie consiste donc à être le plus possible en relation avec ce qui m’entoure et à rendre tous les services que je peux. À mesure que l’intimité s’établit, je parle, toujours ou presque toujours en tête à tête, du bon Dieu, brièvement, donnant à chacun ce qu’il peut porter, fuite du péché, acte d’amour parfait, acte de contrition parfaite, les deux grands commandements de l’amour de Dieu et du prochain, examen de conscience, méditation des fins dernières, à la vue de la créature penser à Dieu, etc., donnant à chacun selon ses forces et avançant lentement, prudemment. Il y a fort peu de missionnaires isolés faisant cet office de défricheur ; je voudrais qu’il y en eût beaucoup : tout curé d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc, tout aumônier militaire, …