Le site « Edifiant.fr » ami de votre site Chrétien Magazine, a travaillé durant une année à une synthèse mettant en lumière les défaillances de la théorie darwinienne: « Certaines personnes rejettent la pleine authenticité des transmissions de Jésus à Maria Valtorta, au motif que certains passages rapportés contestent la théorie darwinienne de l’évolution. »
Régulièrement mise-à-jour, cette page répond aux oppositions faites aux textes de Maria Valtorta en ce domaine. En voici quelques extraits.
Lorsque Maria Valtorta se montra perplexe quant à la nature des “hommes-singes” découverts par les archéologues de son temps, Jésus, dans sa dictée du 30 décembre 1946 (cf. Les Cahiers), lui demanda de méditer sur le sixième chapitre de la Genèse.
Voici les premiers versets de ce chapitre :
“Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et qu’ils eurent des filles, les fils des dieux s’aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent pour eux des femmes parmi toutes celles qu’ils avaient distinguées. Alors le Seigneur dit : ‘Mon souffle n’habitera pas indéfiniment dans l’homme : celui-ci s’égare, il n’est qu’un être de chair, sa vie ne durera que cent vingt ans.’ En ces jours-là, et même plus tard, il y avait des géants sur la terre. Les fils des dieux s’approchaient des filles des hommes et elles en avaient des enfants : ce sont les héros du temps jadis, des hommes de renom. Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée. Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit : ‘Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits.’ Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur.” (Gn 6, 1-8)
Mais devant son incompréhension persistante, Jésus lui sourit et lui dit :
“Tu n’es pas la seule à ne pas comprendre. Les savants et les hommes de science ne comprennent pas non plus, pas plus que les croyants ou les athées.
Écoute-Moi attentivement : les fils de Dieu sont les fils de Seth [cf. la généalogie de Noé donnée en Gn 5 et le terme ‘enfants de Dieu’ en Jn 1, 12 et Rm 8, 12-17]. Ils virent que les filles des hommes, c’est-à-dire les filles de Caïn, étaient belles. Ainsi, après que les fils de Dieu eurent épousé ces filles de l’homme, il en résulta quelques ‘héros’, fameux à travers les siècles.
Ce sont ces premiers hommes qui frappent vos hommes de science. Ils en déduisent qu’aux premiers temps, l’homme était plus grand et plus fort qu’actuellement, et, de la structure de leur crâne, ils en concluent que l’homme dérive du singe. Ce sont les erreurs habituelles de l’homme, devant les mystères de la Création.
Tu n’as toujours pas compris ? Je t’explique mieux :
tu sais comment la désobéissance à l’ordre de Dieu, et ses conséquences, ont pu inoculer le mal chez les innocents, avec ses manifestations diverses de luxure, de gourmandise, de colère, d’envie, d’orgueil, d’avarice.
Mais songe quelle décadence encore plus profonde, quelle soumission complète au pouvoir de satan, devait provoquer le fratricide. Adam et Ève avaient manqué à l’obéissance, ce qui les a détournés d’aimer Dieu de tout leur cœur, toute leur âme, toute leur force, comme le Seigneur l’ordonna explicitement longtemps après. Ils en furent punis, mais ils ne péchèrent pas dans l’autre branche de l’amour, celle envers le prochain ; ils restèrent ainsi fils de Dieu. Ils ne maudirent même pas Caïn, mais pleurèrent sur sa mort, dans la chair et dans l’esprit, reconnaissant le caractère juste de la punition que Dieu avait infligée aux hommes. Eux, et leurs descendants venus au monde par la suite [de Seth jusqu’à Noé et ses enfants] restèrent donc fils de Dieu.
Mais Caïn, lui, pécha contre l’amour de Dieu et contre l’amour du prochain. Il enfreignit totalement la loi de l’amour ; et Dieu le maudit, car il ne se repentit pas. Ainsi lui et ses descendants ne furent plus que les fils, animaux, d’une espèce d’apparence humaine – ils avaient tué l’esprit en eux –. Quels fleuves de péché dans le cœur de ces hommes-animaux, qui se sont totalement privés de Dieu ! Non seulement Caïn a écouté les conseils du Maudit, mais il en a fait son maître bien-aimé, tuant sur son ordre. La chute de ce rameau [la descendance de Caïn], possédé par Satan, n’eut pas de cesse et comporta mille visages. Chacun d’eux devint alors un satan, qui viole les normes les plus élémentaires et instinctives de l’homme doté d’âme, ainsi rabaissé à l’état animal. Et leurs fils et leurs filles furent des monstres.
Ce sont ces monstres qui induisent aujourd’hui vos scientifiques en erreur. Ces monstres avaient des formes puissantes, une beauté sauvage, une ardeur belliqueuse. Ils allèrent même, pour les plus dépravés, jusqu’à s’unir aux bêtes sauvages. Et leurs filles séduisirent les fils de Dieu, c’est-à-dire les descendants de Seth, jusqu’à Noé, père de Sem, Cham et Japhet. Ce fut alors que Dieu, pour empêcher que le rameau des fils de Dieu ne se corrompe en entier avec le rameau des fils des hommes (dépourvus de toute spiritualité) envoya le déluge (dont les archéologues ont retrouvé les traces en Mésopotamie, berceau de l’ascendance d’Abraham et de Noé).
Et l’homme, l’homme actuel, délire sur les lignées somatiques, sur les formes des joues ! Ne voulant pas admettre un Créateur, parce qu’il est trop orgueilleux pour se reconnaître créature, il admet descendre des bêtes sauvages ! Tout simplement pour pouvoir se dire : ‘Nous, nous avons évolué par nous-mêmes, de l’animal à l’homme !’
Il s’auto-dégrade, pour ne pas vouloir se faire humble devant Dieu. Et il s’abaisse. Oh ! comme il s’abaisse ! Au temps des premières corruptions, il eut effectivement l’aspect animal. Aujourd’hui, il en a les pensées et le cœur, et son âme, toujours plus profondément unie au mal, a pris, chez beaucoup trop d’entre vous, le visage de satan.
Écris-la, cette dictée. J’aurai ainsi pu traiter cet argumentaire plus amplement, pour combattre les théories coupables de trop de pseudo-savants. Il doit y avoir une punition pour ceux qui ne veulent pas entendre les paroles que tu écris sous Ma dictée.
En allant aussi loin, J’aurai révélé de grands mystères, pour que l’homme sache que les temps sont mûrs. Il n’est plus temps de contenter les hommes sur de petites choses. Sous la métaphore des histoires antiques, vous trouverez les véritables clés de tous les mystères de l’Univers, et Je les aurai expliqués au travers de mon patient et petit porte-voix [Maria Valtorta] ; parce que l’homme doit savoir la vérité pour se retrouver sur le même pied que l’ennemi, dans la dernière lutte qui précédera la fin du monde. Cette page viendra en aide à certains contre les restes d’une pseudo-science qui atrophie les cœurs, et elle réconfortera ceux dont la spiritualité est déjà forte et qui voient en tout le signe irréfutable de Dieu.”
En résumé :
- “Les fils de Dieu” sont des descendants de Seth jusqu’à Noé et ses fils. Cette branche a péché envers l’amour de Dieu, mais pas envers l’amour du prochain.
- “Les fils et les filles des hommes” sont des descendantes de Caïn. Cette branche, possédée par satan, est devenue bestiale et monstrueuse (psychiquement et corporellement) pour avoir complètement tué l’esprit en elle par le double péché, contre l’amour de Dieu et du prochain, à partir du fratricide commis par Caïn sur Abel.
- “Les héros du temps jadis” sont des descendants issus de l’union des fils de Dieu (1) et des filles des hommes (2) ; face à leurs squelettes (Neandertal), les scientifiques les ont assimilés à des “hommes-singes”. Ces croisements se retrouveraient aujourd’hui sur le plan génétique : selon le Neandertal Genome Project, de l’institut Max Planck pour une Anthropologie de l’évolution (Leipzig, Allemagne), entre 1 et 4% du génome des Sapiens eurasiens actuels proviendraient de Neandertal.
Il est vrai que les squelettes attribués à l’homme de Neandertal témoignent d’une constitution physique plus grande et vigoureuse que celle d’Homo Sapiens. Leur boîte crânienne plus développée laisse à penser qu’ils avaient un cerveau également plus gros (mais un cervelet plus petit) : le volume moyen du cerveau serait de 1410 cm³ chez Neanderthalensis et de 1350 cm³ chez Sapiens.