Une question ? Nous vous répondons :
9h30-12h & 14h-17h
0565780195

lundi 25 novembre 2024

EMPTY api-answer: No JSON received - is the API down? Check the URL you use in the shortcode!
Articles Témoignages

Témoignages

Verdi Garandieu, un Prêtre damné nous met en garde contre l'Enfer - Livret

Pour la plupart des personnes aujourd’hui, la foi en une vie après la mort est devenue un grand tabou. Comme les gens, autrefois chrétiens, ont dans leurs villes, leurs pays, leurs familles, la prière quotidienne et la fréquentation de la messe du dimanche, la foi dans les idoles a remplacé la Foi en Dieu. Trompé par les médias, qui lui présentent indifféremment comme modèles le bien et le mal, l’homme, avec sa nature déchue, suit la voie large qui conduit à la perdition beaucoup plus facilement que le chemin étroit de l’imitation du Christ et de la renonciation au monde. Pour la nouvelle génération d’hommes en recherche, le sport, la quête du salut dans les religions orientales, mais aussi une véritable fuite en masse dans l’hallucination de la drogue, sont devenus de dangereux ersatz de religion. Le péché d’impureté ayant été présenté comme une vertu par des psychologues, l’attractivité pour le témoignage chrétien et pour l’héroïsme ne trouve plus aucun stimulant dans la famille, à l’école et dans l’opinion publique; devient alors compréhensible l’aversion des jeunes pour la foi. En particulier, le prêtre d’aujourd’hui, dans ses activités, a pris le pli général des hommes qui l’entourent, justifiant tous les péchés, au lieu de suivre la voie étroite et rude de l’imitation de Jésus-Christ. Ce livre, Un prêtre damné nous met en garde contre l’enfer, ne contient que les enregistrements effectués au cours de l’exorcisme sur une femme, possédée pendant près de trois décennies, par la bouche de laquelle, le 5 Avril 1978, le démon humain VERDI GARANDIEU a dû parler pour mettre en garde contre l’enfer. Je mets ce livre entre les mains de la Sainte Vierge, non pour qu’il suscite le dégoût et la peur, mais plutôt le désir de suivre le Christ, exhortant les prêtres et les fidèles à un renouveau de la foi, de sorte qu’aucun d’entre eux ne se perde. Bonaventure Meyer

Le poids de la Sainte Messe

L’histoire suivante est véritable. Elle a était racontée à sœur M. Veronica Murphy par une sœur âgée qui l’a entendue des lèvres mêmes du défunt père Stanislas SS.CC. Un jour, il y a plusieurs années, dans un petit village au Luxembourg, un capitaine de la Garde Forestière était en grande conversation avec le boucher alors qu’une vieille femme arriva. Le boucher demanda à la vieille femme ce qu’elle voulait. Elle lui dit qu’elle voulait un petit morceau de viande mais qu’elle n’avait pas d’argent pour payer. Le capitaine trouva cela comique. « Seulement un petit morceau de viande, mais combien allez-vous lui en donner ? » dit-il au boucher. La vieille dame dit alors au boucher : « Je suis désolée de n’avoir pas d’argent mais je vais entendre la messe pour vous ». Comme le boucher et le capitaine étaient indifférents à la religion, ils commencèrent à se moquer de la vieille femme « Très bien » dit le boucher. Allez entendre la messe pour moi et revenez, je vous donnerai autant que la valeur de la messe ». La femme alla donc entendre la messe et revint plus tard elle s’approcha du comptoir et le boucher dit : « maintenant nous allons voir ». La femme prit un morceau de papier et écrivit dessus : « j’ai entendu la messe pour toi » le boucher plaça le papier sur un côté de la balance et un os sur l’autre côté mais le papier fût plus lourd. Ensuite il mit un morceau de viande au lieu de l’os mais le papier était toujours le plus lourd. Les deux hommes commencèrent à avoir honte de leurs moqueries mais continuèrent leur jeu. Un gros morceau de viande fût placé sur la balance mais le papier était toujours plus lourd. Exaspéré, le boucher examina la balance mais la trouva normale. « Que voulez-vous ma bonne dame ? Devrai-je vous donner un gigot de mouton entier ». Il plaça donc le gigot de mouton sur la balance, mais le papier fut toujours le plus pesant. Il mit un morceau de viande encore plus gros, mais le poids demeura toujours du côté du papier. Cela impressionnât tellement le boucher qu’il se convertit et promit à la femme de lui donner de la viande chaque jour. Le capitaine s’en alla lui aussi convertit et devint un fervent de la messe quotidienne. Deux de ses fils devinrent prêtres, un jésuite et l’autre, un père du Sacré cœur. Le père Stanislas fini de raconter son histoire en disant : « je suis religieux du sacré cœur et le capitaine était mon père. Après cet incident, mon père devint un fervent de la messe quotidienne et ses enfants suivirent son exemple ». Plus tard, quand ses enfants devinrent prêtres, le capitaine leur conseilla de bien dire leur messe chaque jour et de ne jamais manquer le Sacrifice de la Sainte Messe par leur faute.

Le pilote allemand qui a risqué sa vie pour sauver un bombardier américain (1943)

Le 20 décembre 1943, un pilote de chasse allemand s’apprête à abattre un bombardier américain. Contre toute attente, il va risquer sa vie pour le sauver ! Découvrez l’histoire de Franz Stigler et de Charlie Brown, deux pilotes ennemis pendant la Seconde Guerre mondiale, qui se sont retrouvés 47 ans plus tard pour devenir amis. A Higher Call (Un excellent livre qui résume l’histoire) : https://amzn.to/2GhFFSo Merci à Pierre-Alain de Garrigues d’avoir prêté sa voix dans cet épisode : https://www.youtube.com/user/sainteanna

Expérience de mort imminente : « Je me suis retrouvé devant le Trône du Jugement (de Dieu) ! » - Père Steven Scheier

Histoire du Père Steven Scheier jugé par la Miséricorde du Christ. Je m’appelle Steven Scheier. Je suis né le 3 mai 1947. J’ai été ordonné prêtre le 26 mai 1973 au Kansas (États-Unis d’Amérique) dans le diocèse catholique de Wichita. Le 18 octobre 1985 sera une date dont je me souviendrai jusqu’au dernier jour de ma vie. A ce moment-là, j’étais prêtre dans une petite ville du sud-est du Kansas appelée Fredonia. J’étais curé de la paroisse du Sacré Cœur. Ce jour-là, j’avais décidé d’aller à Wichita Kansas, à environ 140 km, auprès de l’un de mes confrères prêtres pour obtenir des conseils à propos d’un problème paroissial. L’Accident Je devais me rendre à Wichita par une autoroute nationale appelée Autoroute 96. Cette route est très vallonnée et traverse les Flint Hills (Grandes plaines nord-américaines). Elle est parcourue par de nombreux gros camions et semi remorques, ce qui la rend assez dangereuse. La dernière chose dont je me souviens est le retour de Wichita tard dans l’après midi. J’ai été impliqué dans une collision frontale avec un semi-remorque de Hutchison, Kansas. Il y avait trois personnes dans ce véhicule. Personne n’a été tué dans l’accident grâce à Dieu ! Pendant le choc, je fus projeté hors de mon véhicule (je ne portais pas ma ceinture de sécurité à l’époque) et j’ai atterri sur le sol. Je souffrais d’une forte commotion cérébrale et le cuir chevelu sur le côté droit de ma tête a été arraché. Il n’est pas prévu que je survive Juste derrière moi, voyageant sur la même route se trouvait une infirmière mennonite de Fontenac, Kansas, qui s’est arrêtée. Elle est restée avec moi jusqu’à ce que l’ambulance vienne me chercher. Ce fut grâce à son expertise qu’on a découvert que je souffrais d’une fracture au cou. Elle a informé les ambulanciers qui m’ont traité en conséquence. Si ma tête avait été bougée, même légèrement juste après l’accident, je serais mort d’asphyxie. J’appris plus tard que je souffrais de deux fractures au cou, dont une rupture sur la C-2 (seconde vertèbre cervicale) qu’on appelle « la fracture du pendu », parce que c’est la rupture au cou qui se produit quand une personne est suspendu par le cou, ce qui provoque normalement une paralysie. On m’a emmené en ambulance à une ville voisine appelée Eureka, qui avait un petit hôpital. Le médecin en charge a recousu mon cuir chevelu à l’arrière de mon crane, puis se rendant compte qu’il ne pouvait rien d’autre pour moi, a appelé l’hélicoptère Lifewatch de l’hôpital Wesley à Wichita, Kansas, pour me transférer dans une plus grande structure. Alors que l’hélicoptère quittait l’hôpital d’Eureka, le médecin disait à une infirmière, qu’il pensait que je ne survivrai pas au voyage entre Eureka et Wichita, (qui pourtant n’étaient pas très éloignées). A l’arrivée à Wichita, l’hélicoptère a atterri au-dessus de l’hôpital Wesley, hôpital méthodiste, et l’on m’a admis en urgence vers le centre de traumatologie où j’ai été soigné, puis à l’hôpital principal dans l’unité de soins intensifs. J’étais seulement à environ dix minutes de chez moi à Wichita ; alors ma mère, qui était encore de ce monde, est venue à l’hôpital cette nuit là et est restée avec moi. Un neurochirurgien m’a pris en charge. J’ai beaucoup souffert. Je n’ai pas subi d’intervention chirurgicale, mais l’on m’a mis en traction et équipé d’un casque. Le terme technique pour cet appareil orthétique est « orthèse thoracique cervicale ». Ce dispositif orthétique est utilisé pour traiter un grand nombre de blessures au cou. Cette espèce de casque entourait ma tête, et était attachée avec 4 vis, deux à l’avant et deux à l’arrière, vissées dans mon crâne, de sorte que je ne pouvais pas plier ni même déplacer mon cou d’aucune manière possible. Ce dispositif a été monté sur une veste qui était inamovible. J’ai porté deux appareils pendant près de 8 mois. Je me souviens qu’un jour, une des vis est sortie de ma tête. Je n’ai jamais ressenti une telle douleur de ma vie ! Apparemment, ce dispositif orthétique me permettait aussi d’être en traction de sorte que les os des vertèbres pouvaient être alignés et recommencer un processus de guérison. Je ne souhaite ce traitement à personne ! Les médecins m’avaient dit qu’à la suite de cet accident, ils s’attendaient à ce que je reste couché sur le dos, regardant le plafond pour le reste de ma vie, complètement paralysé à partir du cou. Mais Dieu avait d’autres plans ! Les prières des fidèles Le soir de l’accident, un de mes paroissiens téléphone à l’hôpital et s’informe auprès d’une infirmière de mon état de santé ! Celle-ci en service ce soir là lui a dit que les médecins me donnaient 15 % de chance de survie. Cela était donc très grave ! Plus tard, j’ai entendu dire que le soir même, les portes de mon église du Sacré Cœur, ont été ouvertes à tous ceux qui souhaitaient venir prier pour moi. L’église chrétienne et l’église méthodiste de Fredonia ont également ouvert leurs portes ce soir-là. Des participants de ces assemblées m’ont dit plus tard que beaucoup ont passé toute la nuit en prière pour moi. J’étais aussi dans les prières de l’église Mennonite. J’avais donc beaucoup de soutien par la prière. J’ai su par la suite que mes paroissiens ont prié le Rosaire deux fois par jour pour moi : une fois le matin, puis de nouveau dans la soirée. La convalescence Vers la fin de ma période de convalescence à l’hôpital, mon neurochirurgien m’a affecté à un psychologue clinique pour un traitement appelé Syndrome Cervical Post-traumatique. Cette thérapie m’a été grandement nécessaire et appréciable. Je peux dire qu’il ne me reste que très peu de traumatisme émotionnel. Il était bon de pouvoir parler à une personne qui semblait savoir ce que je vivais et ce dont j’avais besoin. Je suis sorti de l’hôpital le 2 décembre 1985 et suis rentré à la maison, chez ma mère, pour récupérer au mieux, et puis chez mon petit frère qui ne vivait pas trop loin à Wichita. Un de mes autres frères, travaillant dans la marine, en congé, était jour et nuit à la maison – ce qui était important pour moi. Mon médecin a constaté un rétablissement en un temps record de ma blessure, cependant il ne pouvait utiliser le mot « miracle » dans le rapport final mais on arriverait inévitablement à la conclusion que cela était un « miracle ». Mon évêque, celui du diocèse de Wichita, a laissé ma paroisse à Fredonia vacante dans la mesure où un prêtre permanent, c’est à dire moi-même, n’était plus en service. Un autre prêtre a été envoyé à la paroisse pour célébrer la liturgie pendant le week-end, et dans une autre ville, Neodesha, jusqu’à ce que je sois complètement guéri. J’ai été de retour dans ma paroisse en mai 1986. Je me souviens avoir acheté une automobile d’occasion, puis parcourir la route jusqu’à ma paroisse. Je suis heureux de l’avoir fait mais je me souviens que cela a été une expérience assez difficile à l’époque. J’étais revenu dans mon église en avril de la même année pour une Première Communion. Un autre prêtre du diocèse m’avait conduit ce week-end là pour que je puisse être présent à cet événement spécial. J’ai été très bien accueilli lors de mon retour à la paroisse du Sacré-Cœur. Mes paroissiens m’ont très rapidement parlé de leurs préoccupations, et des prières qu’ils ont faites pour mon rétablissement et mon retour ici. Les habitants de Fredonia, Kansas, et surtout les paroissiens, ont une grande crainte de Dieu. Quand je suis revenu, il était clair qu’ils m’ont ménagé à cause de mon état de santé. Je l’ai beaucoup apprécié et cela a fait une grande différence sur mon activité à la paroisse du Sacré-Cœur et à celle de Saint-Ignace à Neodesha. Un fait surnaturel Un jour, peu de temps après mon retour, je célébrais la messe le matin comme à mon habitude, quand quelque chose d’extrêmement surnaturel est arrivé. J’étais sur le point de lire l’évangile de ce jour-là, un évangile que nous avons tous entendu à maintes reprises tout au long de notre vie. C’est l’Évangile selon Saint Luc. Pour être exact, c’est le chapitre 13 de Luc, versets 6 à 9 : « Et Il leur dit cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva pas. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : « Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon tu le couperas ». Quand j’ai lu ce passage de l’Écriture, c’était comme si je me souvenais très clairement d’une conversation. En plus de cela, la page elle-même, est devenue lumineuse, s’est agrandie et est sortie du Lectionnaire vers moi. Je me suis mis à trembler et je transpirais. Ma pulsation cardiaque a dû monter à plus de 200. Je me devais de terminer la messe le plus « normalement que je le pouvais. Quand la messe a été terminée, je suis allé rapidement dans mon presbytère, m’asseoir dans une chaise longue pour récupérer de cet événement ; et j’ai essayé de comprendre ce qui m’était arrivé et pourquoi cet évangile particulier m’a ramené des souvenirs – et surtout lesquels et concernant quels événements ? Quelques minutes plus tard, je me suis souvenu de tout, mais ce n’était pas du tout agréable, pour ne pas dire effrayant, car les sentiments que j’avais éprouvés à ce moment-là réapparurent. Le jugement Ce qui va suivre a semblé se produire immédiatement après l’accident. Je me suis retrouvé devant le Trône du Jugement (de Dieu) ! Jésus-Christ était le Juge. Mais je ne le voyais pas, je L’ai seulement entendu. Ce qui s’est passé était « instantané » selon notre notion du temps. Il a parcouru toute ma vie sur terre, et m’a accusé de péchés d’action, d’omission qui étaient inavoués, et donc non repentis et non pardonnés. Pour chaque offense, j’ai répondu « Oui, Seigneur ! ». J’avais prévu que lorsque cela arriverait je pourrais inventer toutes sortes d’excuses pour me justifier auprès du Seigneur. Comme par exemple : Eh bien, Seigneur, tu sais, cette femme avait beaucoup de caractère et comme je perdais patience avec elle très facilement, et bien je m’énervais et cela arrivait tout le temps !». Eh bien, quand vous parlez à la Vérité en personne, vous n’avez aucune excuse possible, donc tout ce que vous pouvez répondre est « oui, Seigneur ! » « Mère, il est à toi ». Le Christ est arrivé à la fin de mon jugement et Il m’a dit : « Ce que tu mérites pour l’Éternité est l’Enfer ». Encore une fois, j’ai dit : « Oui Seigneur, je sais… ». Ce fut la seule conclusion logique qu’Il pouvait donner en voyant toute mon existence. Ce ne fut même pas un choc pour moi ! C’était comme s’il devait honorer mon choix, ma décision. En fait j’avais choisi ma propre condamnation ; Il a simplement respecté mon choix. C’est à ce moment-là, que j’entendis la voix d’une femme : « Mon Fils, voudrais-tu bien épargner sa vie, et son âme immortelle ? » Le Seigneur a dit : « Mère, il a été prêtre pendant 12 années pour lui-même et non pour moi ; en conséquence, laisse-le récolter ce qu’il mérite ! » Mais Elle a répondu : « Mon Fils, pourquoi ne pas lui donner des grâces et des forces particulières, puis voir s’il porte du fruit. Si cela n’est pas le cas, que Ta volonté soit faite ! ». Il y a eu une courte pause, puis je L’ai entendu dire : « Mère, il est à toi ». Alors j’ai su qu’Elle m’avait sauvé et je suis certain que le lieu où j’aurai dû aller est le seul endroit où je ne souhaiterai jamais mettre les pieds. Je peux vous dire que tout ceci est bien réel. Cette expérience était aussi réelle que lorsque je vous parle maintenant. J’ai appartenu à la fois naturellement et surnaturellement à Marie. Je ne crois pas que j’aurais pu survivre sans la protection de notre Mère du Ciel. Pourtant durant ces 12 années, par ma faute, Elle était absente de ma vie et de ma spiritualité. Mais par la Volonté de Son Fils, la Sainte Vierge ne m’a pas abandonnée. A partir de ce moment-là, je me suis converti. Converti en tant que prêtre, car auparavant, j’avais un ministère presque professionnel, froid, sans prière du cœur, sans foi véritable… sans dévotion. En fait je ne regrette profondément qu’une chose : toutes ces années passées à ne pas avoir aimé Dieu en vérité (c’est à dire à ne pas avoir appris à Le connaître et à L’aimer), mais à m’être intéressé à des choses qui ne concernaient pas Dieu ou Ses fidèles. Mais depuis, j’ai compris… Aujourd’hui je suis la preuve vivante de la Justice de Dieu et de Sa Miséricorde grâce à l’intervention de Sa Mère. Maintenant, beaucoup de personnes me disent : « Mais mon Père avec ce qui vous est arrivé, vous deviez avoir auparavant une dévotion particulière envers la Sainte Vierge ! » En vérité, je dois avouer que non ! En tant que prêtre ceci est un acte d’accusation envers moi-même, mais je dois dire que je croyais aux vérités spirituelles telles que les anges, les saints et la Sainte Vierge, mais uniquement avec ma tête – c’est-à-dire que ma connaissance n’était qu’intellectuelle » – et pas avec mon cœur. Les anges et les saints étaient pour moi comme des amis imaginaires. Je croyais en eux, mais ils n’étaient pas réels ! Par cet accident j’ai découvert à quel point ils existent ! Il m’a fallu cela pour revenir au Seigneur ! On doit se rappeler le jour où Jésus est mort sur le Calvaire. Marie, Sa mère et le disciple qu’Il aimait, Jean, était au pied de la croix, quand Jésus leva les yeux sur eux et avec amour dit : « Femme, voici ton fils ! Fils, voici ta mère!». C’est à ce moment que Jésus a donné Sa mère à nous tous, Ses fils et filles pour qu’Elle nous aime comme Ses enfants ! La Sainte Vierge prend cela très au sérieux ! Elle vient en aide à tout le monde, intercède pour tous, comme Elle a intercédé pour moi. Je ne suis pas quelqu’un de privilégié ! Depuis l’accident, j’ai appris une vérité très importante concernant la bienheureuse Vierge Marie et concernant le Père, le Fils et le Saint-Esprit. En fait quelle que soit la demande de la Saint Mère ; Dieu – Père, Fils ou Saint-Esprit ne peut la lui refuser. Il Lui est impossible de ne pas l’exaucer ! L’enfer existe Je me suis vraiment rendu compte que j’ai été sauvé de la mort physique et spirituelle. Mais aussi, que l’Enfer existe et que les prêtres peuvent y aller. Par les temps actuels, beaucoup de gens pensent à tort, que Dieu est amour et qu’Il ne pourrait pas punir une personne pour l’Éternité. Ceci est une erreur ! Nous sommes nous tous responsables de garder les commandements de Dieu et d’utiliser le Sacrement de Réconciliation pour que nos péchés soient pardonnés. Si nous pensons que nous ne péchons pas, alors peut-être que nous ferions mieux de faire un examen plus complet de notre conscience. L’une des vérités que j’ai apprise dans mon expérience est le fait que Dieu n’envoie personne au Ciel ou en Enfer, mais que c’est nous qui choisissons. C’est nous qui prenons cette décision, Il honore simplement et confirme notre choix, en le respectant. Il faut dire la vérité : ce n’est pas parce qu’un prêtre porte un morceau de plastique blanc à son col (le col romain) ou une étole, que le Ciel lui est assuré. Un prêtre est tout aussi responsable (et peut-être même plus) que tout laïc à garder les commandements de Dieu et Il est ordonné prêtre pour les fidèles et pour Jésus Christ. Notre Sainte Mère, Marie, a dit à plusieurs reprises que nous devons prier pour les prêtres et non pas les critiquer. Maintenant, plus que jamais, à l’époque où nous vivons, il est facile de critiquer un prêtre ou un évêque qui nous semble être hors de la voie traditionnelle ! Il faut se rappeler que la Sainte Vierge Marie nous envoie tous en mission ! L’expérience m’a changé On m’a demandé plusieurs fois : « Comment cette expérience vous a t’elle changé ? » Je ne peux pas répondre complètement à cette question. Je dois dire que pendant toutes ces années, j’étais prêtre pour moi-même, je ne me préoccupais que de moi-même. Je n’étais jamais réellement entré dans le sacerdoce, en tant que tel ! Je n’étais pas très spirituel et ma vie de prière était pratiquement nulle. Bien sûr, beaucoup d’autres paroissiens et confrères croyaient tout le contraire. J’ai plutôt bien caché ces vérités (problématiques) à tout le monde. J’ai été très surpris lors de mon jugement personnel que Jésus n’a pas fait un sondage de popularité. C’était strictement entre Lui et moi, et Il me connaissait mieux que mille autres personnes. J’ai réalisé alors que j’avais seulement essayé de Lui plaire et que ma préoccupation de bien paraître (ou du moins essayer) à quantité d’autres personnes, étaient une perte totale de temps et d’énergie. Je m’attache maintenant à être un meilleur prêtre que je ne l’étais auparavant. Je remercie constamment le Seigneur et sa Sainte Mère de m’avoir donné une seconde chance. J’essaie de me centrer toujours sur la seule chose qui compte et que j’avais presque perdue pour toute l’Éternité : la chance d’aller au ciel et de rejoindre Dieu, les Anges et les Saints pour l’Éternité ! Aujourd’hui Avant de commencer mes remarques, je voudrais bien préciser à ceux, pour qui s’applique ce qui va suivre, que je les aime en tant que frères prêtres et comme mes frères en Jésus Christ. Ce que je vais dire ne signifie pas que je n’ai jamais été coupable dans les domaines que je vais aborder. Cela indique plutôt des erreurs qui sont encore faites aujourd’hui dans l’Église de Jésus-Christ par ses ministres et disciples. Aujourd’hui il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux honnêtement apporter mon expertise, grâce au fait que j’ai été jugé par le Dieu Tout Puissant et épargné par Sa Divine Miséricorde. Cette deuxième partie qui suit est la plus importante de mon expérience que je dois adresser à l’Église catholique du monde entier. L’importance de la confession Le premier point essentiel, partout dans le monde, est celui de la confession. Il suffit d’aller dans une paroisse durant le week-end pour voir la chute et l’effondrement de ce grand sacrement institué par le Christ Lui-même. Jésus a institué ce sacrement lors de Sa première apparition à ses Apôtres après Sa résurrection d’entre les morts. Les premiers mots qu’Il a prononcés après être entré par la porte verrouillée étaient : « La paix soit avec vous ». Puis Il leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous. Comme le Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie ». Et quand Il eut dit cela, Il souffla sur eux et poursuivit : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez seront retenus » (Jean 20,21-22). Voilà l’importance de la confession (le sacrement de la Réconciliation) et la raison pour laquelle les prêtres sont les bénéficiaires de ce pouvoir de pardonner ou de refuser l’absolution. Donc, quel est le problème ? Le problème est qu’il y a de moins en moins de personnes qui ont un sentiment de culpabilité et par conséquent, ces personnes ne pensent pas avoir commis de péché ! Ainsi on ne se sent pas coupable, il n’y a pas besoin d’aller à la confession. La société d’aujourd’hui en a t’elle conscience ? Je reproche à beaucoup de psychologues et de psychiatres d’avoir dit aux gens (et parfois publiquement) qu’ils ne doivent pas se sentir coupable de ceci ou cela, et qu’ils devraient accuser leurs parents de les avoir élevés comme ils l’ont fait, ou culpabiliser l’environnement (les facteurs externes) qui a contribué au problème auquel est confronté leur client – la solution qu’ils proposent est d’effacer complètement la culpabilité chez une personne. Ceci est l’un des plus grands phénomènes qui a contribué à la baisse des confessions aujourd’hui. Une autre raison de cette baisse réside dans le fait que « certains » prêtres, quelque soient leurs bonnes intentions, conseillent au pénitent qu’il ou elle n’a pas à se confesser trop souvent ; et puis, quand le pénitent confesse un péché, le confesseur répond au pénitent que tel acte n’est pas toujours un péché, mais le résultat de tension, d’anxiété ou de fatigue. Par conséquent le pénitent ressent ou pense que la plupart de ses péchés n’en sont pas vraiment, mais sont seulement des faiblesses humaines dues à une anomalie ou à un phénomène physique. (***Lire la note à la fin du témoignage). La plupart des catholiques ne disposent pas d’un grand choix de confesseurs. Certains vont à d’autres paroisses que la leur, où il y a un prêtre qui est plus traditionnel dans l’administration du Sacrement de réconciliation. Mais d’autres estiment qu’ils doivent accepter les limites de leur paroisse et bien qu’ils soient désespérément à la recherche de la paix de l’âme, ne veulent pas aller recevoir le sacrement auprès d’un autre prêtre. Le résultat alors est que les gens ne ressentent plus le besoin d’aller se confesser ; et souvent ils estiment que leur confesseur n’est pas aussi compatissant et compréhensif que les prêtres doivent être. Une des plus grandes atrocités de la prêtrise aujourd’hui, et qui à l’heure actuelle fait rage de manière endémique dans toutes les régions des États-Unis, est le fait que des prêtres donnent leur avis aux laïcs sur la doctrine de l’Église. Les prêtres oublient parfois qu’ils sont ordonnés en tant que représentants de l’Église, et, par conséquent, doivent prêcher ce que l’Église enseigne. Si un prêtre veut donner son opinion personnelle sur une question qui a été strictement définie par le Magistère de l’Église, il devrait enlever son col blanc, son aube et son étole, et prévenir les personnes auxquelles il s’adresse que, ce qu’il va dire est son opinion personnelle sur le sujet en question. Cela vaut pour la pratique confessionnelle et pour l’homélie. Il faut se rappeler que les prêtres sont ordonnés « ministres » de l’Église ! Une des plus grandes omissions dans la vie paroissiale de ces 25 dernières années, est le fait que les prêtres dans leurs homélies n’ont pas abordé ou expliqué les thèmes de « l’enfer » et de « la damnation éternelle ». Si c’est le cas, et ça l’est, alors le sentiment d’un paroissien qui penserait qu’il doit venir se confesser, n’est plus du tout présent dans son esprit. Nous n’avons pas voulu troubler nos paroissiens ! Nous ne voulons surtout pas déranger ou bouleverser les riches paroissiens qui donnent de gros chèques à la paroisse, et qui sont de bons donateurs…. ; par conséquent ce qui a été abordé dans les sermons a été tourné vers la paix, l’amour et la joie. Ainsi cela ne va déranger personne, et par conséquent, le prêtre aura donné un « bon » sermon ce week-end là ! Là encore, s’il n’y a pas de culpabilité, il n’y a pas de péché ; alors pourquoi un paroissien irait-il se confesser ? La réalité, aussi, est que le curé de paroisse veut souvent être « populaire » et apprécié. Il veut que les gens qui sortent de son église se sentent bien et non empreints de culpabilité. Il souhaite surtout que les gens lui disent après son homélie : « Père, vous avez donné un sermon fantastique. Cela m’a plu » Qu’est-il arrivé à notre prière ? Le second point qui doit être abordé dans mon témoignage sur les malheurs de l’Église d’aujourd’hui est relatif à la prière ou plutôt à la non-prière ! Une évidence d’un dysfonctionnement dans les paroisses aujourd’hui, sont les documents ou tracts que vous trouvez au fond des églises vous informant de toutes les organisations de la paroisse, qui sont là pour aider à trouver une solution, quel que soit le problème rencontré. Il y a des organisations pour les divorcés récents, les veufs, les célibataires, les parents, etc. Le fait est que la plupart de ces organisations ne sont rien de plus que « sociales », où une personne peut en rencontrer d’autres qui seraient susceptibles de l’aider dans sa situation car elles ont été confrontées à la même. Depuis Vatican II, qui a été très mal interprété et mal compris, beaucoup de services « para liturgiques » ont été abusivement retirés des paroisses du monde entier, à la discrétion du curé d’église ! Comme par exemple des veillées de prières telles que les neuvaines et les Heures Saintes, la simple Bénédiction et même l’Adoration perpétuelle du Saint Sacrement. Il semble que c’est comme si nous disions : « la prière est inutile, nous allons trouver une autre manière de résoudre nos problèmes ou une organisation pour remédier à la situation ! ». La prière était « nécessaire » dans le passé, pourquoi ne l’est-elle plus maintenant ? L’autre raison qui pourrait expliquer la disparition de la prière est que prier prend du temps, et le prêtre ne veut pas imposer cela à ses paroissiens. Les temps de prières du prêtre peuvent lui enlever de son temps libre, qu’il pourrait passer devant la télévision, ou en moments de détente avec des amis paroissiens ou d’autres amis prêtres. L’excuse que beaucoup de prêtres donnent à leurs paroissiens ou d’autres amis prêtres est : « Je suis fatigué, s’il vous plaît, ne demandez pas de faire plus ». En conséquence, le curé a de plus en plus de temps pour ne faire absolument rien… « L’Église doit se dépouiller » ? Un autre domaine où nous assistons à une nette diminution de la spiritualité est dans ce qui se passe, ou ce qui est déjà arrivé, à l’intérieur de beaucoup de nos églises. L’œcuménisme Au nom de l’œcuménisme, beaucoup a été fait pour nous dépouiller de notre foi catholique et nous enlever ce pour quoi nous avons été baptisés. Combien d’églises aujourd’hui n’ont plus d’agenouilloirs, de grands sièges de théâtre sont suffisants ! Il n’y a plus aucune station du chemin de Croix, peu ou pas de statues, pas de lampions ou de bougies, pas d’image de Jésus, de Marie ou d’un Saint, et plus de Crucifix (il peut y avoir une Croix, mais le Crucifix en général est retiré…). La perte du sens du sacré De plus, le « fauteuil présidentiel » de l’autel a remplacé le tabernacle au centre de l’église. Le prêtre est maintenant le point central, plus que le tabernacle qui contient des « galettes de pain » (comme disent certains…). Le tabernacle est maintenant mis « sur le côté », ou même malheureusement parfois dans une autre pièce de l’église, mais certainement non visible ! Ce que font les croyants démontre l’ambiance, ou l’absence d’ambiance à l’intérieur des églises. Au lieu de faire une génuflexion devant le Saint-Sacrement, le prêtre et les paroissiens ont une petite courbette. La génuflexion est tellement dépassée, c’est bien connu non ? Les paroissiens ont été encouragés voir parfois forcés, à rester debout pendant la consécration. On pourrait parler aussi de la manière dont certains paroissiens s’habillent de nos jours à la messe ; très décontracté, si ce n’est presque débraillé ! … et des rôles Encore aujourd’hui dans certaines paroisses, des ministres laïcs ont été chargés de faire presque tout, excepté de célébrer la messe, d’entendre les confessions, de baptiser et de marier. Je connais une paroisse dans l’État de Washington, où le prêtre laisse une femme laïque donner l’homélie durant les messes dominicales, trois week-ends sur quatre ! Dans certaines paroisses, le curé sera assis dans le fauteuil au moment de la communion tandis qu’un ministre extraordinaire distribuera la Sainte Communion sous l’une des deux espèces. Ceci est interdit ! Mais il semble que le prêtre ait mieux à faire ! Manque de solidarité Dans les années 1950, on disait qu’il n’y avait pas de meilleure fraternité qu’entre prêtres. A cette époque, c’était probablement vrai. Mais les choses ont changé depuis. Les prêtres ne sont maintenant plus aussi attentifs à leurs confrères. Dans un diocèse aux États-Unis, et je suppose qu’il en est de même pour tous les diocèses à travers le monde ; les prêtres peuvent voir leurs confrères de deux façons : si l’un d’eux fait un travail spirituel profond dans une paroisse, alors ils diront : « Mais qu’est ce qu’il essaie de prouver?»; ou bien au contraire si un autre curé a commis certaines erreurs, alors ils diront : « Vous voyez, je vous l’avais dit. Mais qu’est ce que vous attendiez de quelqu’un comme ça ? ». Cela est triste ! Où est le prêtre à qui l’on peut demander de l’aide ? Si l’on va à la rencontre d’un confrère pour obtenir de l’aide spirituellement ou matériellement, l’entrevue se transformera automatiquement à « prendre un verre » ou à « discuter de football ». Après tout, quand les prêtres se réunissent, ils ne devraient pas parler « boulot », mais ils devraient profiter de leur sport préféré ou de leur dîner, et ne pas retourner cette situation en une séance de conseil. Mais, assez ironiquement, nous avons encore dans nos diocèses des prêtres qui sont désignés comme « prêtre d’un prêtre ». Ceux-ci sont vus comme des exemples, chargés d’être une aide et une écoute pour leurs confrères. Normalement, nous devrions pouvoir aller rencontrer, si nécessaire, n’importe quel prêtre dès que nous avons des difficultés. Le catéchisme et la pratique religieuse Le dernier domaine de préoccupation de nos objectifs porte sur les classes de cours de catéchisme. Au moins depuis le début des années 70, nos cours de religion catholique ont été quasi vidés du point de vue de la doctrine et du dogme catholique. J’ai vu des textes du catéchisme primaire qui avaient une image d’un Jésus souriant sur une page et sur l’autre, une phrase en gras qui disait : « Jésus vous aime » ! Voilà ce que nos enfants ont appris toutes ces dernières années. On a délaissé l’apprentissage des Commandements de Dieu, des lois de l’Eglise, du péché mortel et véniel, et de la différence entre les deux. Les enfants n’apprennent plus à faire une bonne confession en examinant leur conscience. Ils ne connaissent plus la Vérité de la Présence Réelle de Jésus dans le Saint Sacrement. La manière ultra-décontractée des fidèles de recevoir la Sainte Communion a amplifié ce dilemme. Beaucoup de parents ne vont plus à la confession ainsi leurs enfants n’y vont pas non plus. Ils ne les inscrivent plus au cours de catéchisme. Ils veulent que leurs enfants les aiment donc, ils ne les forcent pas ! La liste des incohérences – ou monstruosités dans certains cas – pourrait continuer, cela donne au prêtre et aux laïcs une idée de la direction que prend l’Eglise aujourd’hui. Où tout cela va t’il nous mener ? Je ne suis pas un prophète, mais je sais que cela n’est très certainement pas ce que Notre Seigneur attend de son Eglise ! Est-il trop tard pour changer ? Encore une fois, Jésus nous dit qu’il n’est jamais trop tard. Nous devons tirer parti de Sa Miséricorde pendant qu’il en est encore temps. Quand il viendra en tant que Juge, il sera trop tard pour en bénéficier ! (Dieu a annoncé à Sainte Faustine Kowalska qu’il allait revenir non comme roi de Miséricorde, mais comme juste Juge). Il est patient, Il est miséricordieux et Il est affectueux ! Sachons nous ouvrir à Son Amour si bon, au travers de Son église, de Ses ministres choisis, de Sa Parole de Vie et de Ses Sacrements. Père Steven Scheier (*** Note de l’éditeur : Certains prêtres disent aux personnes mariées uniquement civilement ou encore aux personnes vivant en concubinage (ou pacsées) ou encore divorcées et remariées qu’elles peuvent communier sans se repentir et se confesser. En cela, ces prêtres sont justiciables et devront répondre à Dieu au jour du jugement de la perte de ces âmes qui auraient dû se repentir s’ils leur avaient expliqué que Dieu ne permet les rapports sexuels entre hommes et femmes que s’ils sont mariés à l’Église et qu’ils ne peuvent communier tant qu’ils ne s’engagent pas à une continence complète. On parle aujourd’hui de la communion au cas par cas pour les personnes en situation d’irrégularité (Amoris Laetitia) et c’est pourquoi tant d’âmes et de prêtres vont perdre leur âme. Personne n’a le droit d’ajouter ou de retrancher un seul mot à la Parole de Dieu. Un adultère est un péché mortel et le restera toujours. Certains prêtres n’avertissent même pas ceux qui prennent des moyens de contraception alors que c’est un péché mortel, même si certains, dans l’Église, disent que de nos jours ceci est permis. C’est faux ! Dieu va en demander compte. D’autres prêtres, alors qu’ils connaissent le péché de certaines âmes leur donnent la Communion alors que ces âmes pratiquent le Nouvel Âge, le Yoga, le Reiki ou appartiennent à des sectes telles que la Franc-maçonnerie, la Rose-Croix ou autre ramification de la Bête. Dieu ne plaisante pas quand Il dit dans l’Évangile : « Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. » (MT 25.41) Ceci s’applique aux prêtres infidèles qui passeront l’Éternité loin de Lui. Beaucoup de prêtres trahissent la doctrine et sont coupables de la perdition des âmes. Le Père José Maniyangat de Floride qui a un grand ministère de guérison, après son expérience de mort imminente a expliqué qu’il a été surpris lorsqu’il a vu en enfer même des prêtres et des évêques qu’il ne s’attendait pas à trouver là. Il raconte que plusieurs d’entre eux y étaient parce qu’ils avaient trompé les gens avec leurs faux enseignements et leur mauvais exemple. Certains prêtres sont en enfer pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans repentir, pour des péchés de masturbation qu’ils n’ont pas confessés, d’autres prêtres y sont à cause de l’homosexualité ou de la pédophilie. S’ils s’étaient confessés et repentis ils seraient peut-être au purgatoire, mais ils ne seraient pas dans les flammes éternelles de l’enfer. Même si on en parle dans l’Église, Dieu n’admettra jamais le mariage d’un prêtre car le prêtre doit être à l’image du Christ et non à celle d’un homme marié. Il y aussi malheureusement des prêtres en enfer pour avoir accepté la franc-maçonnerie dans leur vie. S’ils s’étaient repentis et confessés, Dieu les aurait sauvés. Et nous savons aussi que des essais techniques ont eu lieu en Espagne pour la Messe unifiée Protestants-Catholiques : Une abomination pour Dieu qui n’acceptera jamais de telles messes et les prêtres qui y participeront devront répondre sévèrement à Dieu. Nous sommes très proches de la prophétie de Daniel 9, 26-27 : « Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre. Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »)

Un prêtre qui a vu le ciel, l'enfer, et le purgatoire témoigne

Le Père José nous décrit son expérience de mort imminente. Joseph et Theresa, ont eu sept enfants : Jose, Mary, Theresa, Lissama, Zachariah, Valsa et Tom. Je suis né le 16 juillet 1949 à Kerala, aux Indes. À l’âge de 14 ans, je suis entré au petit séminaire Sainte-Marie à Thiruvalla pour y commencer mes études pour la prêtrise. Quatre ans plus tard, je suis allé au grand séminaire pontifical Saint-Joseph à Alwaye, Kerala, afin d’y poursuivre ma formation à la prêtrise. Après avoir complété les sept années de philosophie et de théologie, j’ai été ordonné prêtre le 1er janvier 1975 et j’ai servi comme missionnaire dans le diocèse de Thiruvalla. Le dimanche 14 avril 1985, fête de la Divine Miséricorde, je m’en allais célébrer une messe dans une église de mission dans la partie nord de Kerala lorsque j’ai eu un accident mortel. Je roulais à motocyclette et j’ai été heurté de plein fouet par une jeep conduite par un homme en état d’ivresse qui revenait d’un festival hindou. On m’a transporté d’urgence à un hôpital situé à environ 55 kilomètres. Durant le trajet, mon âme est sortie de mon corps et j’ai fait l’expérience de la mort. Immédiatement, j’ai rencontré mon Ange gardien. J’ai vu mon corps et les personnes qui me transportaient à l’hôpital. Je les ai entendues pleurer et prier pour moi. A ce moment, mon Ange m’a dit : « Je vais t’amener au Ciel, le Seigneur veut te rencontrer et te parler. » Il a ajouté qu’en chemin, il voulait me montrer l’Enfer et le Purgatoire. L’Enfer L’Ange m’a d’abord escorté en Enfer. C’était une vision effroyable. J’ai vu Satan et les démons, un feu inextinguible aux environs de 2000° C., des vers rampant, des gens qui criaient et se battaient, et d’autres torturés par les démons. L’Ange m’a dit que toutes ces souffrances étaient dues à des péchés mortels sans repentir. Puis, j’ai compris qu’il y avait sept degrés ou niveaux de souffrances selon le nombre et la sorte de péchés mortels commis dans leur vie terrestre. Les âmes paraissaient très laides, cruelles et horribles. C’était une expérience affreuse. J’ai vu des gens que je connaissais mais dont je n’ai pas la permission de révéler l’identité. Les péchés qui les ont condamnés étaient principalement l’avortement, l’homosexualité, l’euthanasie, la haine, le refus de pardonner et le sacrilège. L’Ange m’a dit que si ces personnes s’étaient repenties, elles auraient évité l’Enfer et seraient allées plutôt au Purgatoire. J’ai aussi compris que celles qui se repentent de ces péchés pouvaient être purifiées sur terre par leurs souffrances. De cette manière, elles peuvent éviter le Purgatoire et aller directement au Ciel. J’ai été surpris lorsque j’ai vu en Enfer même des prêtres et des évêques que je ne m’attendais pas à trouver là. Plusieurs d’entre eux y étaient parce qu’ils avaient trompé les gens avec leurs faux enseignements et leur mauvais exemple. Le Purgatoire Après la visite en Enfer, mon Ange gardien m’a escorté au Purgatoire. Là aussi, il y a sept degrés de souffrances et un feu inextinguible. Mais c’est beaucoup moins intense qu’en Enfer et il n’y avait pas non plus de querelles et de combats. La principale souffrance de ces âmes est d’être séparées de Dieu. Certaines de ces âmes qui sont au Purgatoire ont commis de nombreux péchés mortels, mais elles se sont réconciliées avec Dieu avant leur mort. Bien que ces âmes souffrent, elles jouissent de la paix et savent qu’un jour elle verront Dieu face à face. J’ai eu la chance de communiquer avec les âmes du Purgatoire. Elles m’ont demandé de prier pour elles et de dire aussi aux gens de prier pour qu’elles puissent aller au Ciel rapidement. Quand nous prions pour ces âmes, nous recevons leur reconnaissance à travers leurs prières et, au Ciel, leurs prières deviendront plus méritoires. Il m’est difficile de décrire la beauté de mon Ange gardien. Il est radieux et brillant. Il est mon compagnon constant et m’aide dans tous mes ministères, particulièrement mon ministère de guérison. Je fais l’expérience de sa présence partout où je vais et je lui suis reconnaissant pour sa protection dans ma vie quotidienne. Le Ciel Par la suite, mon Ange m’a escorté au Ciel en passant à travers un grand et éblouissant tunnel blanc. Je n’ai jamais ressenti autant de paix et de joie dans ma vie. Puis, aussitôt, le Ciel s’est ouvert et j’ai entendu la plus belle musique qui soit. Les Anges chantaient et louangeaient Dieu. J’ai vu tous les Saints, spécialement la Sainte Mère et Saint Joseph et plusieurs évêques et prêtres consacrés saints qui brillaient comme des étoiles. Lorsque j’ai paru devant le Seigneur Jésus, Il m’a dit : « Je veux que tu retournes dans le monde. Dans ta seconde vie, tu seras un instrument de paix et de guérison pour mon peuple. Tu marcheras sur une terre étrangère et tu parleras une langue étrangère. Tout est possible pour toi avec ma grâce. » Après ces paroles, la Sainte Mère m’a dit : « Fais tout ce qu’Il te dit. Je t’aiderai dans tes ministères. » Les mots ne sauraient exprimer la beauté du Ciel. La paix et le bonheur qu’on y trouve dépassent un million de fois notre imagination. Notre-Seigneur est beaucoup plus beau que toutes les images connues. Son visage est radieux et lumineux, et beaucoup plus beau qu’un millier de levers de soleil. Les images que nous voyons dans le monde ne sont qu’une ombre de sa magnificence. La Sainte Mère était près de Jésus ; elle était si belle et si radieuse qu’aucune des images que nous voyons dans ce monde ne peuvent se comparer à sa beauté. Le Ciel est notre vraie maison, nous sommes tous créés pour aller au Ciel et jouir de Dieu éternellement. Puis, je suis revenu dans le monde avec mon Ange. Pendant que mon corps était à l’hôpital, le médecin a complété tous les examens et on m’a déclaré mort. La cause de la mort était l’hémorragie. Ma famille a été avertie et comme elle était loin, le personnel de l’hôpital a décidé d’envoyer mon cadavre à la morgue. Étant donné que l’hôpital n’avait pas l’air climatisé, ils craignaient la décomposition rapide de mon corps. Pendant qu’ils m’emmenaient à la morgue, mon âme est revenue dans mon corps. J’ai ressenti une douleur atroce à cause des nombreuses blessures et des os brisés. J’ai commencé à crier et les personnes ont eu peur et se sont enfuies en hurlant. L’une d’elles s’est adressée au médecin et lui a dit : « Le cadavre pousse des cris ! » Le médecin est venu examiner mon corps et a déclaré que j’étais vivant. Puis il a dit : « Le Père est vivant, c’est un miracle, ramenez-le à l’hôpital. » De retour à l’hôpital, ils m’ont fait des transfusions de sang et j’ai été amené en chirurgie pour réparer les os brisés. Ils ont travaillé sur ma mâchoire inférieure, l’os pelvien, les poignets et ma jambe droite. Après deux mois, je suis sorti de l’hôpital, mais un médecin orthopédiste a dit que je ne marcherais plus jamais. Je lui ai répondu : « Le Seigneur qui m’a redonné ma vie et qui m’a ramené dans le monde me guérira. » De retour à la maison, nous avons tous prié pour un miracle. Même après un mois et les plâtres enlevés, je n’étais toujours pas capable de bouger. Mais un jour, pendant que je priais, j’ai senti une douleur extraordinaire dans la région pelvienne. Peu de temps après la douleur a disparu complètement et j’ai entendu une voix qui disait : « Tu es guéri. Lève-toi et marche. » J’ai ressenti la paix et la puissance de la guérison dans mon corps. Je me suis levé immédiatement et j’ai marché. J’ai loué et remercié Dieu pour ce miracle. J’ai rejoint mon médecin pour lui donner les nouvelles de ma guérison et il en a été stupéfait. Il a dit : «Votre Dieu est le vrai Dieu. Je dois suivre votre Dieu.» Le médecin était Indien (des Indes) et il m’a demandé de lui enseigner la foi de notre Église. Après quoi je l’ai baptisé et il est devenu catholique.

Je compris que ce n’était pas nous qui sauvions les églises, mais les églises qui nous sauvaient - Témoignage

Un Américain parle de son déménagement à Moscou, de son baptême et de l’hospitalité russe. A 18 ans, Matthew comprit qu’il voulait quitter l’Amérique. Il n’y avait pas à cela de cause cohérente : « je ne voyais seulement pas mon avenir là bas », dit-il. Le garçon, originaire de la banlieue de New-York, a vécu et étudié aux USA, en Allemagne et en Angleterre, mais il a voulu rester en Russie après qu’il a assisté à un office dans une église de Saint-Pétersbourg. Matthew a reçu le baptême avec le nom de Matfeï et a passé les six dernières années à travailler comme traducteur et spécialiste de la publicité dans le bureau moscovite de « Yandex », il parle parfaitement le russe, et il est devenu tout à fait des nôtres. En outre, l’Américain a un hobbit très inhabituel, l’été, avec d’autres bénévoles du projet « Cause Commune », il restaure des églises de bois dans le Nord. Je vins pour la première fois en Russie quand j’avais 24 ans. Jusque là, j’avais beaucoup de préjugés sur ce pays. Je me souviens d’une conversation avec l’un de mes meilleurs amis à New-York : il racontait quelque événement en Russie, dont il avait entendu parler dans les nouvelles, et ajouta à la fin qu’il lui serait intéressant de passer quelques temps là bas. A cela, je répondis très durement que je n’irais jamais là bas et que d’ailleurs, « c’était un pays attardé du siècle dernier, où il n’y a rien ». Et voilà déjà 6 ans que je vis ici et je comprends combien je me trompais. Tout a commencé avec une invitation de mon ami russe de Saint-Pétersbourg, avec lequel j’avais étudié en Grande-Bretagne. Ses proches m’accueillirent comme je n’avais jamais reçu personne, même certains de mes parents ne m’ont jamais traité ainsi. On m’emmenait au théâtre, on me montrait la ville. L’un des premiers jours, nous sommes entrés, mon ami et moi, dans la cathédrale de Kazan par hasard au moment d’un office. A ce moment-là, je ne savais pratiquement rien de l’orthodoxie. J’en avais les représentations de probablement la majorité des Américains, un catholicisme sans le pape de Rome. Et avec des icônes. J’ai tout de suite compris que les icônes ont ici une signification particulière. Nous regardions l’église quand soudain le chœur se mit à chanter et les portes royales s’ouvrirent. Ce fut comme un choc. Je me souviens seulement qu’au bout de quelques temps, mon ami me souleva du sol où j’étais à genoux et nous sortîmes, et mon visage ruisselait de larmes. Je fus traversé d’un sentiment profond et inexplicable, je compris que je devais changer beaucoup de choses dans ma vie. Et je compris aussi qu’il me fallait vivre en Russie. J’avais l’impression que quelqu’un me disait : tu es à la maison. Le désir conscient de me convertir à l’orthodoxie me vint à Kiev, où j’étais parti, si étrange que cela paraisse, pour apprendre le russe, c’était là-bas beaucoup moins cher. Après les cours, j’entrais dans la cathédrale de Vladimir (je ne savais pas alors qu’elle appartenait aux schismatiques), mais pas aux offices, seulement pour prier à ma façon. Je regardais les icônes, les fresques qu’avaient faites Vasnetsov et Nesterov, et leur incroyable profondeur m’impressionnait. Mais une fois, je tombai dans la cathédrale pendant un office. C’était quelque fête, mais il y avait très peu de monde. On me dit que c’était le « patriarche » lui-même qui officiait. Je m’étonnai : le patriarche, quand même, et si peu de monde…Du reste, une de mes enseignantes m’expliqua bientôt tout et me conseilla d’aller à la Laure des Grottes de Kiev. Je me suis fait baptiser à Moscou, à l’église de l’icône de la Mère de Dieu de Tikhvin a Alexeïevsk. En fait, quand on passe du protestantisme à l’orthodoxie, on ne rebaptise pas, mais j’étais un cas particulier. Je ne peux pas dire que ma vie a immédiatement changé, pendant trois ou quatre mois, j’ai disparu de l’église. Ensuite, j’ai commencé à y aller petit à petit, à me confesser, mais je le faisais, me semble-t-il, superficiellement. C’est seulement au bout de trois ans que j’ai compris que si je m’étais fait baptiser, alors je devais changer ma vie en conséquence, l’admettre fut difficile. Pour tout dire, avec le sacrement du Repentir, tout devient beaucoup plus profond et grave, mais en même temps pénible. Je dus me « briser » moi-même, dire et apprendre la vérité sur moi-même. Le père Alexis, qui m’a baptisé, dirige le projet « Cause commune », dont les participants restaurent les églises en bois du Nord Russe. Mais il me fallut (c’en est même ridicule), quatre années entières pour me décider à y aller. Jusque là je n’avais pas été capable de voir en cela de sens spirituel, je pensais que c’était une sorte de projet de construction. Mais le premier voyage me changea fortement. Je compris que ce n’était pas nous qui sauvions les églises, mais les églises qui nous sauvaient. En travaillant à la restauration de ces objets sacrés, nous travaillons sur notre propre âme. Nous abandonnons toute la vanité qui nous empêche de nous concentrer sur ce qui est important. L’année dernière, dans notre groupe, il y avait 18 personnes qui, dans la vie ordinaire, ne se rencontrent jamais : un business coach, un psychologue, un médecin, un opérateur de la chaîne NTV, un employé d’un hospice pour enfants, un fabricant de savon et de tresses dread locks et moi qui suis traducteur et annonceur. C’est très inhabituel. Parallèlement au travail, nous lisions chaque jour évangile, parlions de ce que nous avions lu, organisions notre quotidien rudimentaire. J’avais l’impression que nous vivions presque au paradis, en ce sens que nous n’avions aucun souci quotidien, bien que nous travaillions beaucoup et péniblement. Par exemple, il fallait traîner depuis le lac des planches de six mètres sur la colline. Et cela toute la journée. Pendant que nous travaillions venaient chaque jour des invités. L’église se trouve dans la forêt, loin de la civilisation, mais à côté du lac Onéga, un endroit connu pour la pêche. En fait, en Russie, on peut rencontrer des gens là où l’on s’y attend le moins, c’est mon observation personnelle. Les gens entendaient le bruit des travaux, voyaient un nouveau toit et comprenaient qu’il se passait quelque chose ici. Un jour, on arriva en barque et on nous demanda où il y avait un magasin. Nous étions très surpris : où donc en trouver un dans ce bout du monde ? Les pêcheurs étaient sûrs que si l’église ressuscitait, il devait obligatoirement y avoir un magasin à côté. Et une autre fois, on nous apporta simplement du poisson frais, en remerciement de ce que nous faisions. Ce qui m’a le plus étonné chez les Russes, c’est leur bienveillance envers les étrangers. Je pensais que je viendrais ici et que tous me « chercheraient des crosses ». Et il advint que tous voulaient avoir des relations avec moi, et qu’ils parlassent ou non l’anglais n’avait pas d’importance. Tout de même, les russes ce sont des gens qui sont prêts à considérer l’étranger comme l’un des leurs. Il m’est un jour arrivé quelque chose d’amusant : à New-York, quand j’étais en visite chez mes proches, un juif russophone s’approcha de moi et demanda : « Tu es de l’Union (soviétique) ? » Il ne pouvait absolument pas savoir que je parlais russe et vivait en Russie. Je ne comprends pas comment il a tiré ces conclusions sur ma seule apparence extérieure. Je lui répondis que j’étais d’ici et que j’étais né à quarante minutes d’ici. Mais il ne m’a pas cru.

L'histoire de Khalil un musulman devenu chrétien

Un jour, alors qu’il essayait de donner un coup de téléphone dans un café, on lui a volé sa mallette. Elle contenait tous ses documents de recherche, sa Bible et sa carte d’identité. Il était terrifié parce que tous ses écrits allaient être considérés comme du blasphème, et parce que la serviette contenait également sa carte d’identité. Il s’est pressé de rentrer chez lui, troublé et tourmenté. Arrivé dans sa chambre, il a commencé à se repentir pour tout ce qu’il avait fait, et il pensait que Dieu était en train de le punir pour avoir osé penser que Mohammed n’était pas un envoyé de Dieu, et que le Coran n’était pas la parole de Dieu. Il s’est repenti, s’est lavé et a sorti sa carpette pour prier, mais il ne pouvait ni plier ses genoux ni ouvrir la bouche pour prononcer une parole du Coran. Il s’est assis et a dit: ‘Dieu, tu sais que je t’aime, et je sais que tu veux que je marche sur le droit chemin. Dieu, je ne peux plus résister. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour essayer de te plaire. Je t’en supplie, délivre-moi de ces ténèbres.’ Cette nuit-là, Khalil a dormi comme il ne l’avait plus fait depuis des années. Dans un rêve, il a vu un homme qui s’est approché de lui, et qui lui a dit qu’il était celui que Khalil cherchait. Khalil ne connaissait pas cet homme. Celui-ci lui a alors demandé de regarder dans le livre (la Bible). Khalil lui a dit que le Livre ainsi que tous ses papiers étaient perdus. L’homme lui a répondu : ‘Le Livre ne se perd jamais. Lève-toi et ouvre ton armoire, et tu le trouveras. Quelqu’un te ramènera le reste de tes papiers pour la fin de la semaine’. Khalil s’est réveillé de son rêve et a ouvert son armoire. Sa propre Bible était à l’intérieur sur une étagère. Sachant qu’il avait vu Jésus, il a couru dans la chambre de sa mère, l’a réveillée et l’a suppliée de lui pardonner d’avoir brutalisé la famille et de l’avoir traitée avec dureté. Mais sa famille n’a pas été la seule avec qui il a cherché à se réconcilier. Très tôt ce matin-là, Khalil est descendu dans la rue, saluant les amis et les étrangers, sans distinction. Il s’est mis à la recherche des chefs d’entreprises chrétiens qu’il avait volés ou envers qui il avait agi avec malhonnêteté, et il leur a demandé de lui pardonner également. Dans les mois qui ont suivi, Khalil a grandi dans sa nouvelle foi, gagnant petit à petit la confiance des chrétiens dans son entourage et il a trouvé la communion fraternelle dans une église. Il a été baptisé et il continue à affronter les attaques physiques et les menaces qui pèsent sur sa vie, parce qu’il pense que le prix à payer pour Celui qui lui a tout donné n’est jamais trop élevé.

Saveurs divines, une athée raconte sa conversion

Louanges, honneurs et gloire à Toi Seigneur Je Te bénis, je Te rends grâce Seigneur pour toutes les merveilles que tu as mis dans ma vie, je Te bénis lorsque je parcours de la mémoire le chemin que tu m’as fais parcourir pour me mener à ce jour. Je ne vois que des grâces, des bienfaits et pour moi beaucoup de chutes et de retards. Mais malgré tout, Tu as dispensé Tes patiences toujours. Encore. Lorsque je T’ai appelé, conformément aux Écritures, « j’ai crié vers le Seigneur et Il m’a répondu », Tu as répondu à mes angoisses, mes peurs, mes chagrins en me guidant vers Ta découverte et Ta connaissance car j’étais athée et malgré mes indignités, mes ignorances, Tu m’as menée. Tu m’as menée sûrement malgré mes étourderies… Ce que je suis étourdie Seigneur, j’en suis effrayée et en même temps je suis émerveillée que malgré ça, Tu sois toujours là à me guider patiemment. Alors pour contrôler mes étourderies et être sûre de ne rien oublier de Tes merveilles, j’ai noté sur un cahier tout ce que je recevais de Toi. Puis je me suis dis, « mais mes fils aussi doivent savoir ce que le Seigneur a fait pour moi, pour eux » car il fut un temps, au moment où ils entraient dans la vie active j’ai eu besoin de tant d’attentions, de tant de facilités pour trouver appartements, emplois pour eux. Toujours j’ai demandé à la Vierge Marie qu’Elle m’aide, toujours j’ai reçu de quoi être satisfaite et heureuse. Jamais la Vierge Marie n’a oublié de répondre à mes espérances, à mes attentes. Alors j’ai écris toutes ces facilités, ces connivences puis « ma voix » m’a dit : « il doit être lu par un plus grand nombre ». Là j’ai compris que je devais écrire pour mes frères et sœurs qui étaient dans les ignorances de Tes merveilles, pour ceux qui ne Te connaissaient pas, qui ne La connaissaient pas. Ainsi est né SAVEURS DIVINES… et je suis si heureuse de m’être bousculée pour l’écrire car beaucoup me disent aujourd’hui que ce témoignage leur fait du bien. Puis encore d’autres merveilles, d’autres années et je voulais accomplir quelque chose pour témoigner de ma gratitude et de mes reconnaissances de tous les bienfaits reçus de la Vierge Marie, Ta merveilleuse maman. Alors je suis allée à Notre Dame du Laus et là, Tu m’as conseillé d’organiser des conférences pour montrer les Merveilles de MARIE pour la France… et j’ai organisé ! Et aux deux premières conférences, ça a été l’unanimité : je devais faire un livre de ce travail « car on ne sait pas tout ce que tu as révélé ! » Ainsi est né MERVEILLES DE MARIE POUR LA FRANCE et cet ouvrage est très apprécié avec sa carte indiquant tous les lieux où Marie est intervenue par amour pour nous, pour construire la FRANCE. Seigneur Tu as voulu que je porte encore un autre fruit, c’est un projet que Tu as mis dans mon esprit depuis bien des années… créer un site de LOUANGES pour que j’aie la possibilité de chanter Ta gloire et Ton amour si infini, si délicat. Et publier toutes mes gratitudes. Et je me suis mis au travail, mais comme c’est touffu, aride, subtil cet informatique, cet internet, tant de données à intégrer, digérer, Seigneur Tes desseins sont bien imprévisibles… Il est bien vrai que Tu renouvelles nos vies, me voilà en retraite à créer un site de louanges !! Cela me donne tant de joies… tant d’angoisses aussi car souvent je crois que je n’y arriverai jamais… A certains moments, je me sentais comme la petite souris qui devait monter le Mont Thabor… comme j’ai gémis : « Seigneur, si Tu ne m’aides pas, je n’y arriverai jamais… » Et bien Tu m’as bien aidée et il a été propulsé « sur la toile » en Juillet ! Je l’ai appelé www.horizon-spirituel.com car j’ai voulu ne pas effrayer les athées, les agnostiques et qu’ils viennent sur ce site sans être effarouchés… Ils ont tant de peurs en eux. Tes merveilles les effrayent… Est-ce fou…, mais je les comprends, j’ai été comme eux ! Je l’ai mis sous la protection de Saint Pierre, Saint André, Saint Paul… et de Thérèse qui se rêvait missionnaire depuis son Carmel. Peut-il ne pas s’étendre au monde entier avec ces sponsors divins ? Ah oui Seigneur, louanges à Toi qui renouvelle nos vies, louanges à Toi qui nous donne de porter beaucoup de fruits… Encore du travail pour le référencer, mais j’ai confiance aujourd’hui : Tu vas m’aider… Car en plus de toutes les merveilles que j’ai vécues ces dix dernières années, enfin je suis entrée dans la pleine confiance… « Je ne reçois pas aujourd’hui? Je recevrais demain ! » Bénis sois-Tu Seigneur, de ce chemin parcouru Tu as fait un chemin d’Amour. Vois dans mon cœur toutes ces gratitudes et toute ma reconnaissance, Tu es le plus merveilleux, Tu es l’amour infini… jamais je ne cesserai de chanter Tes merveilles… Mais pourquoi donc ne savons nous pas nous abandonner à Tes sollicitudes Toi le TOUT parfait ? Humblement. Marie-Andrée Rinck www.horizon-spirituel.com

Si vous pouviez remercier une personne, quelle serait-elle ? Jésus-Christ !

Olivier Giroud, attaquant de l’équipe de France de football championne du monde 2018, répond au Parisien : « Si vous pouviez remercier une personne pour ce titre, quelle serait-elle ? Jésus-Christ. Il m’a construit, aidé en tant qu’homme et joueur professionnel, en me donnant confiance, persévérance et foi pour ne jamais rien lâcher. Pendant ce tournoi, on avait une bonne étoile au-dessus de nous. Un ange gardien. Vous avez prié avant la finale face à la Croatie ? Comme avant chaque match. A chaque fois, j’en demandais un peu plus au Seigneur. Parce que c’était la dernière marche et que j’avais encore plus besoin de lui. J’ai été entendu. »

Qui était Israel Zolli ?

Israel Zoller est né en 1881 à Brody, dans l’oblast de Lviv, en Galicie (région actuellement répartie entre la Pologne à l’ouest et l’Ukraine à l’est), dans une famille de rabbins. En 1920, il fut nommé rabbin dans la ville de Trieste, qui venait de se libérer de l’occupation austro-hongroise. Ce fut là que la famille Zoller italianisa son patronyme en « Zolli ». En 1940, Israel Zolli devint grand rabbin de la ville de Rome. Selon sa biographe Judith Cabaud, en 1944, alors qu’il conduisait le service de Yom Kippour, il eut une vision mystique de Jésus-Christ1. Peu après la Libération, le rabbin Zolli se convertit, avec son épouse, au catholicisme. Pour prénom de baptême, il choisit de s’appeler « Eugenio Pio», en hommage au pape Pie XII, né Eugenio Pacelli, en raison de son action pour les Juifs de Rome pendant la Seconde Guerre mondiale. Myriam, la fille du rabbin Zolli, écrit : « Pacelli et mon père étaient des figures tragiques dans un monde où toute référence morale avait disparu. Le gouffre du mal s’était ouvert, mais personne ne le croyait, et les grands de ce monde — Roosevelt, Staline, de Gaulle — étaient silencieux. Pie XII avait compris que Hitler n’honorerait de pactes avec personne, que sa folie pouvait se diriger dans la direction des catholiques allemands ou du bombardement de Rome, et il agit en connaissance de cause. Le pape était comme quelqu’un contraint à agir seul parmi les fous d’un hôpital psychiatrique. Il a fait ce qu’il pouvait. Il faut comprendre son silence dans le cadre d’un tel contexte, non comme une lâcheté, mais comme un acte de prudence2. » Devenu professeur à l’Institut biblique pontifical, Eugenio Zolli mourut à Rome en 1956, à l’âge de 74 ans. Son autobiographie publiée en 1954, Prima dell’alba, décrit les circonstances de sa conversion et explique les raisons de son admiration envers Pie XII. On y lit notamment : « La rayonnante charité du Pape, penché sur toutes les misères engendrées par la guerre, sa bonté pour mes coreligionnaires traqués, furent pour moi l’ouragan qui balaya mes scrupules à me faire catholique. »3 1 Cf. (en) Un entretien de Judith Cabaud sur le site catholicculture. 2 Judith Cabaud, « Eugenio Zolli et le pape Pie XII », Kephas, novembre 2006. 3 Monde et Vie, no 152, 18 mai 1995.

Lettre retrouvée sur un soldat russe tué pendant la deuxième guerre mondiale

Ecoute, Dieu… Je ne T’ai encore jamais parlé de ma vie, mais aujourd’hui, j’ai envie de Te saluer, Tu sais que depuis mon enfance on me répète que Tu n’existes pas, et moi, comme un imbécile, je l’ai cru. Je n’avais jamais contemplé ce que Tu as créé. Mais cette nuit, voilà que j’ai regardé, depuis le cratère qu’avait fait une grenade, le ciel étoilé au dessus de moi. J’ai compris tout à coup, en admirant l’univers, combien la tromperie avait pu être cruelle. Dieu, je ne sais pas si tu me tendras la main, mais je vais Te dire, et Tu comprendras : n’est-il pas étrange qu’au sein de cet enfer abominable, la lumière se soit révélée à moi et que je T’ai reconnu ? A part ça, je n’ai rien à dire, seulement que je suis heureux de T’avoir reconnu. Notre attaque doit avoir lieu à minuit, mais je n’ai pas peur : Tu nous vois… C’est le signal. Que faire ? Je dois y aller. J’étais bien, avec Toi, et je veux encore Te dire que, comme Tu le sais, la bataille ne va pas être facile. Et peut-être que cette nuit, je m’en vais frapper chez Toi. Et voilà, bien que jusqu’à présent je n’ai pas été Ton ami, est-ce que Tu me permettras d’entrer, quand j’arriverai ? Mais voilà que je pleure, on dirait. Mon Dieu, Tu vois ce qui m’arrive, maintenant j’ai mûri. Adieu, mon Dieu, j’y vais ! Et j’ai peu de chances d’en revenir. Comme c’est bizarre, maintenant, je n’ai plus peur de la mort ! Cette lettre se trouvait dans le manteau du soldat Alexandre Zatsepa, tué en 1944.

Nos églises n'ont pas toujours eu des sièges !

« Dans certaines contrées de la Russie où l’Église catholique est absente, je me suis souvent retrouvé debout pour prier dans les églises orthodoxes. Il n’y avait des bancs que contre les piliers (parfois) ou le mur du fond. J’ai participé à de très beaux et longs offices où toute l’assemblée, y compris les personnes âgées restaient debout, parfois pendant presque deux heures. En effet, un hymne acathiste est littéralement un hymne que l’on écoute debout (acathiste, en grec signifie non assis). Je m’y suis peu à peu habitué. J’ai fait l’expérience de ce que j’appelle ‘l’homme debout’, qui se prosterne, se signe et se re-signe. J’ai fait l’effort de rester avec eux. J’ai compris que l’acceptation de la pénibilité était un sacrifice. J’ai compris que les sièges modèlent la manière dont nous pensons la Liturgie elle-même. J’ai compris que le siège enlève la liberté que l’on avait dans l’église. J’ai compris qu’on ne s’assoit pas sans s’avachir un peu et se laisser aller… Alors que la station debout et les prosternations humiliantes des chrétiens de l’Église qui montait leur apprenaient le courage, la force, la patience et la persévérance.
J’ai cherché à comprendre pourquoi, pour certains orthodoxes, les sièges sont spirituellement cancérigènes. J’ai trouvé que dans l’Église catholique elle-même, pendant des centaines d’années, jusqu’à la fin du XVIe siècle, on ne trouvait pas de bancs en menuiserie dans les églises pour les fidèles. Dans certains cas, on pouvait voir des bancs dans certaines chapelles pour les familles nobles ou dans d’autres parties de l’église où les fidèles n’étaient pas admis (salle capitulaire, sacristie ou bibliothèque). Parfois, les femmes d’un certain rang faisaient emporter des chaises pliantes par leur valet lors de leur visite dominicale à l’église. On retrouve parfois dans certaines églises romanes, des bancs de pierre, à même la structure de l’église, soit à la base des colonnes de la nef ou longeant les murs. C’est ce que l’on retrouve dans la cathédrale de Poitiers et dans celle de Reims. C’est en partie à cause de la réforme protestante en Europe que l’apparition de bancs de menuiserie pour les fidèles catholiques a eu lieu. Puisque des bancs de bois se trouvaient mis à la disposition des gens dans les temples protestants, l’Église catholique aurait décidé de suivre le mouvement. Ce sont les marguilliers qui étaient chargés de louer à l’année les bancs d’église à la population catholique. L’argent de cette location était destiné à la Fabrique. Plus le banc était situé près de l’autel, plus sa valeur, autant monétaire que sociale, augmentait. Pour mesurer l’importance de quelqu’un, son influence, son rôle social, on pouvait en partie se fier à l’emplacement de son banc à l’église. Suite à l’apparition des bancs dans les églises catholiques, celles-ci furent construites en pensant à l’intégration de ces derniers. Cependant, on peut voir dans les grandes cathédrales d’Europe construites avant l’arrivée des bancs, l’espace ouvert de la nef où l’on comptait accueillir un plus grand nombre de fidèles sans ce mobilier jugé inutile. Ne trouve-t-on pas parfois de très beaux restes de pavement dans les vieilles églises ? C’est que rien n’empêchait de voir ces mosaïques. Depuis que je suis revenu de Russie, je suis surpris que l’on s’asseye, se relève après quelques minutes à peine, pour se rasseoir de nouveau et se relever un peu plus tard, en fait quatre à six fois en tout pendant la sainte messe dominicale. Être debout, être à genoux ? Pose ou attitude ? Chacun répond pour soi-même. Abba Arsène, le père du désert, lors de la synaxe hebdomadaire, avait pour habitude de se cacher derrière un pilier …tendu vers Dieu. » François Martin

Savez-vous pourquoi les espagnols viennent remercier Notre-Dame de Rocamadour ? - Témoinage

Août 2006 : nous sommes mariés, Blandine et moi, depuis un an et demi et vivons en Dordogne. Nous partons visiter les Causses du Quercy. Au détour d’une journée, nous prenons le chemin de Rocamadour, où nous sommes déjà allés. Arrivés sur place, même constat que la fois précédente : les espagnols sont là, en masse. Nous ne comprenons pas très bien pour quelle raison. En fouinant dans les bouquineries de la région, nous tombons sur des brochures et un petit livre relatif à l’histoire de Rocamadour. Exactement ce qu’il nous faut. Les brochures sont dévorées dans la voiture. J’enchaîne sur le livre, sorte de réimpression d’un ouvrage ancien intitulé Roc-Amadour, ses origines, faite par une maison régionaliste qui édite aussi des ouvrages visiblement anticléricaux. On y apprend que Rocamadour était l’un des trois endroits en Gaule, où l’on vénérait une vierge. Coïncidence troublante. Je découvre aussi que Zachée, celui qui dans l’Évangile, s’était, honteux, réfugié en haut d’un arbre à l’arrivée de Jésus, est venu vivre à Rocamadour. Il faut dire que le caractère désertique de l’endroit devait lui rappeler sa terre lointaine. Zachée ne serait pas venu tout seul, il aurait été accompagné de son épouse. Devinez qui : Sainte Véronique ? Plus tard, Saint Martial est venu vivre à Rocamadour. Je tourne les pages avec avidité. On y apprend que Roland, le neveu de Charlemagne, est venu lui aussi prier la Vierge, avant de succomber à Roncevaux, à côté de son frère d’arme Olivier. Il me semble entendre le toccin, et le luth ponctuer la voix mémorable de Jean Deschamps qui, dans un 33 tours fétiche de mon enfance (La Chanson de Roland), déclamait : « Roland chevauche par le champ de bataille, Tient Durandal qui bien tranche et bien taille ; Des sarrasins par milliers il fait moult grand dommage (…) Et Olivier de ferrir ne retarde Et les français s’y lancent et s’y frappent : Meurent Païens et bien d’autres s’y pâment, Le combat est merveilleux et pesant. » Je relève les yeux, ma femme s’est assoupie, je ne sais à quel moment. Faut dire que la journée a été rude. Elle aura la primeur de mes découvertes demain. Je ne lâche plus l’ouvrage et les brochures. J’apprends que, préparant la Reconquista, le roi Alphonse VIII a prié pendant un an devant la statue de la Vierge de Rocamadour. La Sainte Vierge l’entend. Le 16 juillet 1212, bataille de Caltrava, les chrétiens espagnols, accompagnés de l’armée des « Francis » et des évêques de Bordeaux et Nantes, sont en infime minorité, face à l’émir En Nacir. En pleine bataille, alors que les chrétiens sont débordés de toute part, Alphonse VIII demande qu’on brandisse la bannière de la Vierge de Rocamadour. Les troupes reprennent courage et dans un sursaut, terrassent les Maures. Ils iront de victoire en victoire. Je referme le livre, certain de ne pas oublier tout ce que j’ai appris. Les années passent, nous revenons souvent à Rocamadour. Août 2012, je me joins avec les enfants à un pèlerinage. Nous dînons simplement, parlons passionnément de la France, de l’Eglise. Suit une veillée avec les familles, des gens simples comme je les aime. Le lendemain nous marchons, dans les chemins caillouteux, flanqués de murs de pierre sèche et de chênes rabougris, en chantant le chapelet. L’une de mes connaissances de la veille est un père de famille espagnol, qui a échoué récemment à Brive-la-Gaillarde. Il ponctue les fins de dizaine par des grands cris « Viva Cristo Rey » auxquels répond un « Viva ! » tonitruant des pèlerins. Cet espagnol ne finira pas de nous étonner. Alors que nous cheminons, ses enfants entonnent un Ave Maria en espagnol. C’est la Sainte Vierge qui doit être contente, car l’air est merveilleux. Alors que nous approchons du sanctuaire, mon espagnol tente de m’apprendre le Pater Noster en araméen, la langue du Christ. Que Dieu le garde ! Nous finissons la journée par le chemin de croix, le long de la falaise, et par la messe. Tous nous prions : « Vierge de Rocamadour, protégez notre patrie, protégez l’Église, et nos familles de l’impiété, car il y a grande pitié au royaume de France. Nos chefs, avec les francs-maçons et les infidèles se sont ligués. Nous sombrons. Venez à notre secours ! » Augustin J.

«Nous avons un grand phénomène de conversions au christianisme en Algérie» - Père Cheknoun

Né musulman, devenu évangéliste puis catholique, le père Paul-Élie Cheknoun, 44 ans, est interrogé dans le Figaro sur l’absence de liberté religieuse en Algérie : Êtes-vous libre d’exercer votre ministère en Algérie ? « Je suis vicaire dans une paroisse d’Alger, appelé là par l’évêque du diocèse. Mais je ne peux y résider tout le temps. Quand j’y suis, j’accueille, comme prêtre et avec discernement, les nombreux nouveaux chrétiens qui nous arrivent. Mais je ne peux exercer mon ministère en dehors de l’église. Si je sors, je dois ne porter aucun signe religieux chrétien, sinon je risquerais de me faire agresser. On voit bien que je suis du pays, mais il faut que je sois discret. Donc pas de soutane, pas de croix, car certains n’en supportent pas la vue. Nous avons un grand phénomène de conversions en Algérie depuis les années 1990, surtout dans le milieu évangélique, qui touche aussi le catholicisme. Il y en a partout, mais c’est en Kabylie, terre plus tolérante, que cela se joue. On vit plus librement notre foi en Kabylie. Dans les autres régions d’Algérie, les convertis de l’islam au christianisme doivent vraiment se cacher. En Kabylie, il y aurait une communauté évangélique dans la plupart des grands villages de la région. On parle de milliers de conversions selon les communautés évangéliques. On dit aussi qu’environ 1 % de la population algérienne (40 millions) n’est pas de religion musulmane. »

Le merveilleux témoignage de Gloria Polo

Une mort clinique – Un jugement – Une seconde chance Mme Gloria Polo, dentiste à Bogota, (Colombie), était à Lisbonne et Fatima, la dernière semaine de Février 2007, pour donner son témoignage. Sur son site internet : Dra. Gloria Polo. Testimonio místico. Colombia, apparaît un extrait (en anglais) d’une interview qu’elle a accordée à ‘Radio Maria’ en Colombie. Frères et soeurs, c’est merveilleux pour moi de partager avec vous en cet instant, l’ineffable grâce que m’a donnée Notre Seigneur, il y a maintenant plus de dix ans. C’était à l’Université Nationale de Colombie à Bogota (en Mai 1995). Avec mon neveu, dentiste comme moi, nous préparions une maîtrise. Ce vendredi après-midi, mon mari nous accompagnait car nous avions des livres à prendre à la Faculté. Il pleuvait abondamment et mon neveu et moi-même, nous abritions sous un petit parapluie. Mon mari, vêtu d’un imperméable, approchait de la bibliothèque du Campus. Mon neveu et moi qui le suivions, nous sommes dirigés vers des arbres pour éviter des flaques d’eau. A ce moment-là, nous avons été tous les deux foudroyés. Mon neveu est mort sur le coup ; il était jeune et en dépit de son jeune âge, il s’était déjà consacré à Notre Seigneur ; il avait une grande dévotion à l’Enfant-Jésus. Il portait toujours sa sainte image dans un cristal de quartz sur sa poitrine. D’après l’autopsie, la foudre serait entrée par l’image ; elle a carbonisé son coeur et est ressortie par ses pieds. Extérieurement, l’on n’apercevait aucune trace de brûlure. Pour ma part, mon corps a été calciné de façon horrible, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ce corps que vous voyez maintenant, reconstitué, l’est par la grâce de la miséricorde divine. La foudre m’avait carbonisée, je n’avais plus de poitrine et pratiquement toute ma chair et une partie de mes côtes avaient disparu. La foudre est sortie par mon pied droit après avoir brûlé presque entièrement mon estomac, mon foie, mes reins et mes poumons. Je pratiquais la contraception et portais un stérilet intra-utérin en cuivre. Le cuivre étant un excellent conducteur d’électricité, carbonisa mes ovaires. Je me trouvais donc en arrêt cardiaque, sans vie, mon corps ayant des soubresauts à cause de l’électricité qu’il avait encore. Mais ceci ne concerne que la partie physique de moi-même car, alors que ma chair était brûlée, je me retrouvai à cet instant dans un très beau tunnel de lumière blanche, remplie de joie et de paix ; aucun mot ne peut décrire la grandeur de ce moment de bonheur. L’apothéose de l’instant était immense. Je me sentais heureuse et remplie de joie, car je n’étais plus sujette à la loi de la pesanteur. A la fin du tunnel, je vis comme un soleil d’où émanait une lumière extraordinaire. Je la décrirai comme blanche pour vous en donner une certaine idée, mais en fait, aucune couleur sur terre n’est comparable à un tel éclat. J’y percevais la source de tout amour et de toute paix. Alors que je m’élevais, je réalisais que je venais de mourir. A cet instant-là j’ai pensé à mes enfants et je me suis dit : ‘Oh, mon Dieu, mes enfants, que vont-ils penser de moi ? La maman très active que j’ai été, n’a jamais eu de temps à leur consacrer’ ! Il m’était possible de voir ma vie telle qu’elle avait été réellement, et cela m’a attristée. Je quittais la maison tous les jours pour transformer le monde et je n’avais même pas été capable de m’occuper de mes enfants. A cet instant de vide que j’éprouvais à cause de mes enfants, je vis quelque chose de magnifique : mon corps ne faisait plus partie de l’espace et du temps. En un instant, il m’était possible d’embrasser du regard tout le monde : celui des vivants et celui des morts. J’ai pu étreindre mes grands-parents et mes parents défunts. J’ai pu serrer contre moi tout le monde, c’était un si beau moment ! Je compris alors combien j’avais été trompée en croyant à la réincarnation dont je m’étais faite l’avocate. J’avais l’habitude de ‘voir’ partout mon grand-père et mon arrière grand-père. Mais là, ils m’embrassaient et j’étais parmi eux. En un même instant, nous nous sommes étreints ainsi qu’avec tous les êtres que j’avais connus dans ma vie. Durant ces moments si beaux hors de mon corps, j’avais perdu la notion du temps. Mon regard avait changé : (sur terre) je faisais la différence entre celui qui était obèse, celui qui était de couleur ou disgracieux car j’avais toujours des préjugés. Hors de mon corps, je considérais les êtres de l’intérieur. Comme c’est beau de voir les gens de l’intérieur ! Je pouvais connaître leurs pensées et leurs sentiments. Je les embrassais tous en un instant tout en continuant à m’élever toujours plus haut et pleine de joie. Je compris alors que j’allais profiter d’une vue magnifique, d’un lac d’une beauté extraordinaire. Mais à ce moment-là, j’entendis la voix de mon mari qui pleurait et m’appelait en sanglotant : ‘Gloria, je t’en prie, ne pars pas ! Gloria, reviens ! N’abandonne pas les enfants, Gloria’. Je l’ai donc regardé et non seulement je l’ai vu mais j’ai ressenti son profond chagrin. Et le Seigneur m’a permis de revenir bien que ce n’était pas mon souhait. J’éprouvais une si grande joie, tant de paix et de bonheur ! Et voilà que je descends désormais lentement vers mon corps où je gisais sans vie. Il reposait sur une civière, au centre médical du Campus. Je pouvais voir les médecins qui me faisaient des électrochocs et tentaient de me ranimer suite à l’arrêt cardiaque que j’avais fait. Nous sommes restés là pendant deux heures et demie. D’abord, ces docteurs ne pouvaient pas nous manipuler car nos corps étaient encore trop conducteurs d’électricité ; ensuite, lorsqu’ils le purent, ils s’efforcèrent de nous ramener à la vie. Je me posai près de ma tête et je ressentis comme un choc qui m’entraîna violemment à l’intérieur de mon corps. Ce fut douloureux car cela faisait des étincelles de toutes parts. Je me vis intégrer quelque chose de si étroit. Mes chairs meurtries et brûlées me faisaient mal. Elles dégageaient de la fumée et de la vapeur. Mais la blessure la plus horrible venait de ma vanité. J’étais une femme du monde, un cadre, une intellectuelle, une étudiante esclave de son corps, de la beauté et de la mode. Je faisais de la gymnastique quatre heures par jour, pour avoir un corps svelte : massages, thérapies, régimes en tous genres, etc… C’était ma vie, une routine qui m’enchaînait au culte de la beauté du corps. Je me disais : ‘J’ai de beaux seins, autant les montrer. Il n’y a aucune raison de les cacher’. De même pour mes jambes, car je croyais que j’avais de belles jambes et une belle poitrine ! Mais en un instant, j’avais vu avec horreur que j’avais passé ma vie à prendre soin de mon corps. L’amour de mon corps avait été le centre de mon existence. Or, maintenant, je n’avais plus de corps, plus de poitrine, rien que d’horribles trous. Mon sein gauche en particulier avait disparu. Mais le pire, c’était mes jambes qui n’étaient que plaies béantes sans chair, complètement brûlées et calcinées. De là, l’on me transporta à l’hôpital où l’on me dirigea d’urgence au bloc opératoire et l’on commença à racler et nettoyer les brûlures. Alors que j’étais sous anesthésie, voilà que je sors à nouveau de mon corps et que je vois ce que les chirurgiens sont en train de me faire. J’étais inquiète pour mes jambes. Tout à coup je passai par un moment horrible : toute ma vie, je n’avais été qu’une catholique ‘au régime’. Ma relation avec le Seigneur ne tenait qu’à l’Eucharistie du Dimanche, pas plus de 25 minutes, là où l’homélie du prêtre était la plus brève, car je ne pouvais supporter davantage. Telle était ma relation avec le Seigneur. Tous les courants (de pensée) du monde m’avaient influencée telle une girouette. Un jour, alors que j’étais déjà en Maîtrise dentaire, j’avais entendu un prêtre affirmer que l’enfer comme les démons, n’existait pas. Or c’était la seule chose qui me retenait encore dans la fréquentation de l’Eglise. En entendant une telle affirmation, je me suis dit que nous irions tous au Paradis, indépendamment de ce que nous sommes et je m’éloignais complètement du Seigneur. Mes conversations devinrent malsaines car je ne pouvais plus endiguer le péché. Je commençais à dire à tout le monde que le diable n’existait pas et que cela avait été une invention des prêtres, que c’était de la manipulation… Lorsque je sortais avec mes camarades de l’université, je leur disais que Dieu n’existait pas et que nous étions le produit de l’évolution. Mais à cet instant, là, dans la salle d’opération, j’étais vraiment terrifiée ! Je voyais des démons venir vers moi car j’étais leur salaire. Des murs du bloc opératoire, je vis surgir beaucoup de monde. Au premier abord, ils semblaient normaux, mais en fait, ils avaient des visages haineux, affreux. A ce moment-là, par une certaine perspicacité qui me fut donnée, je réalisais que j’appartenais à chacun d’entre eux. Je compris que le péché n’était pas gratuit et que le mensonge le plus infâme du démon, c’était de faire croire qu’il n’existait pas. Je les voyais tous venir me chercher. Imaginez ma frayeur ! Mon esprit intellectuel et scientifique ne m’était d’aucun secours. Je voulus regagner l’intérieur de mon corps, mais celui-ci ne me laissait pas entrer. Je courus alors vers l’extérieur de la pièce, espérant me cacher quelque part dans le couloir de l’hôpital mais en fait je finis par sauter dans le vide. Je tombais dans un tunnel qui me tirait vers le bas. Au début, il y avait de la lumière et cela ressemblait à une ruche d’abeilles. Il y avait beaucoup de monde. Mais bientôt je commençais à descendre en passant par des tunnels complètement sombres. Il n’y a aucune commune mesure entre l’obscurité de cet endroit et l’obscurité la plus totale de la terre que l’on pourrait comparer à la lumière astrale. Cette obscurité-là suscitait la souffrance, l’horreur et la honte. L’odeur était infecte. Quand enfin j’eus fini de descendre le long des ces tunnels, j’atterris lamentablement sur une plateforme. Moi qui avais l’habitude de clamer que j’avais une volonté d’acier et que rien n’était de trop pour moi… là, ma volonté ne me servait de rien ; je ne parvenais pas à remonter. A un certain point, je vis au sol comme un gigantesque gouffre s’ouvrir et je vis un vide immense, un abîme sans fond. Le plus horrible concernant ce trou béant était que l’on y ressentait l’absence absolue de l’amour de Dieu et ce, sans le moindre espoir. Le trou m’aspira et j’étais terrifiée. Je savais que si j’allais là-dedans, mon âme en mourrait. J’étais tirée vers cette horreur, on m’avait saisie par les pieds. Mon corps entrait désormais dans ce trou et ce fut un moment d’extrême souffrance et d’épouvante. Mon athéisme me quitta et je commençais à crier vers les âmes du Purgatoire pour avoir de l’aide. Tandis que je hurlais, je ressentis une douleur très intense car il me fut donné de comprendre que des milliers et des milliers d’êtres humains se trouvaient-là, surtout des jeunes. C’est avec terreur que j’entendais des grincements de dents, d’horribles cris et des gémissements qui m’ébranlèrent jusqu’au tréfonds de mon être. Il m’a fallu des années avant de m’en remettre car chaque fois que je me souvenais de ces instants, je pleurais en pensant à leurs indicibles souffrances. Je compris que c’est là où vont les âmes des suicidés qui, en un instant de désespoir, se retrouvent au milieu de ces horreurs. Mais le tourment le plus terrible, c’était l’absence de Dieu. On ne pouvait pas sentir Dieu. Dans ces tourments-là, je me mis à crier : ‘Qui a pu commettre une erreur pareille ? Je suis presque une sainte : je n’ai jamais volé, je n’ai jamais tué, j’ai donné de la nourriture aux pauvres, j’ai pratiqué des soins dentaires gratuits à des nécessiteux ; qu’est-ce que je fais ici ? J’allais à la messe le dimanche… je n’ai pas manqué la messe du dimanche plus de cinq fois dans ma vie ! Alors pourquoi suis-je ici ? Je suis catholique, je vous en prie, je suis catholique, sortez-moi d’ici !’. Tandis que je criais que j’étais catholique, j’aperçus une faible lueur. Et je peux vous assurer qu’en cet endroit, la moindre lueur est le plus beau des cadeaux. Je vis des marches au-dessus du trou et je reconnus mon père, décédé cinq ans auparavant. Toute proche et quatre marches plus haut, se tenait ma mère en prière, baignée par davantage de lumière. Les apercevoir, me remplit de joie et je leur dis : ‘Papa, Maman, sortez-moi de là ! Je vous en supplie, sortez-moi de là ! Quand ils se penchèrent vers ce trou, vous auriez du voir leur immense chagrin. A cet endroit-là, vous pouvez percevoir les sentiments des autres et éprouver leur peine. Mon père se mit à pleurer en tenant la tête dans ses mains : ‘Ma fille, ma fille’ ! disait-il. Maman priait et je compris qu’ils ne pouvaient me sortir de là ; ma peine s’accrut de la leur puisqu’ils partageaient la mienne. Aussi, je me mis à crier à nouveau : ‘Je vous en supplie, sortez-moi d’ici ! Je suis catholique ! Qui a pu commettre une telle erreur ? Je vous en supplie, sortez-moi de là’ ! Cette fois, une voix se fit entendre, une voix douce qui fit trembler mon âme. Tout fut alors inondé d’amour et de paix et toutes ces sombres créatures qui m’entouraient, s’échappèrent car elles ne peuvent faire face à l’Amour. Cette voix précieuse me dit : ‘Très bien, puisque tu es catholique, dis-moi quels sont les commandements de Dieu ‘. En voilà un coup manqué de ma part ! Je savais qu’il y avait dix commandements, un point c’est tout. Que faire ? Maman me parlait toujours du premier commandement d’amour. Je n’avais qu’à répéter ce qu’elle me disait. Je pensais pouvoir improviser et masquer ainsi mon ignorance des autres (commandements). Je croyais pouvoir m’en tirer, comme sur terre où je trouvais toujours une bonne excuse ; et je me justifiais en me défendant pour masquer mon ignorance. Je dis : ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même’. J’entendis alors : ‘Très bien, les as-tu aimés ‘? Je répondis :’Oui, je les ai aimés, je les ai aimés, je les ai aimés ‘! Et il me fut répondu : ‘Non. Tu n’as pas aimé le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et encore moins ton prochain comme toi-même. Tu t’es créée un dieu que tu ajustais à ta vie et tu t’en servais seulement en cas de besoin désespéré. Tu te prosternais devant lui lorsque tu étais pauvre, quand ta famille était humble et que tu voulais aller à l’université. A ces moments-là, tu priais souvent et tu t’agenouillais pendant de longues heures pour supplier ton dieu de te sortir de la misère ; pour qu’il t’accorde le diplôme qui te permettrait de devenir quelqu’un. Chaque fois que tu avais besoin d’argent, tu récitais le chapelet. Voilà quelle était ta relation avec le Seigneur’. Oui, je dois reconnaître que je prenais le chapelet et j’attendais de l’argent en retour, telle était ma relation avec le Seigneur. Il me fut donné de voir qu’aussitôt le diplôme en poche et la notoriété obtenue, je n’ai pas eu le moindre sentiment d’amour envers le Seigneur. Etre reconnaissante : non, jamais ! Lorsque j’ouvrais les yeux le matin, je n’avais jamais un merci pour le jour nouveau que le Seigneur me donnait à vivre, je ne le remerciais jamais pour ma santé, pour la vie de mes enfants, pour le toit qu’il m’avait donné. C’était l’ingratitude la plus totale. Je n’avais pas de compassion pour les nécessiteux ! En fait, tu plaçais le Seigneur si bas que tu avais plus de confiance dans les augures de Mercure et Vénus. Tu étais aveuglée par l’astrologie, clamant que les étoiles dirigeaient ta vie ! Tu vagabondais vers toutes les doctrines du monde. Tu croyais que tu allais mourir pour renaître encore ! Et tu as oublié la miséricorde. Tu as oublié que tu as été rachetée par le Sang de Dieu ! On me mit à l’épreuve avec les dix commandements. On me montra que je prétendais aimer Dieu avec mes mots mais qu’en réalité, c’était Satan que j’aimais. Ainsi, un jour, une femme était entrée dans mon cabinet dentaire pour m’offrir ses services de magie et je lui avais dit : ‘je n’y crois pas, mais laissez ces porte-bonheur ici au cas où çà marcherait’. J’avais remisé dans un coin, un fer à cheval et un cactus, censés éloigner les mauvaises énergies. Comme tout cela était honteux ! Ce fut un examen de ma vie à partir des dix commandements. Il me fut montré quel avait été mon comportement vis-à-vis de mon prochain. On me fit voir comment je prétendais aimer Dieu alors même que j’avais l’habitude de critiquer tout le monde, de pointer mon doigt sur chacun, moi la très sainte Gloria ! On me montra aussi combien j’étais envieuse et ingrate ! Je n’avais jamais éprouvé de reconnaissance envers mes parents qui m’avaient donné leur amour et avaient fait tant de sacrifices pour m’éduquer et m’envoyer à l’université. Dès l’obtention de mon diplôme, eux aussi devinrent inférieurs à moi ; j’avais même honte de ma mère en raison de sa pauvreté, de sa simplicité et de son humilité. En ce qui concerne mon comportement en tant qu’épouse, il me fut montré que je me plaignais tout le temps, du matin au soir. Si mon mari disait ‘bonjour’, je répliquais : ‘Pourquoi ce jour serait-il bon alors qu’il pleut dehors’. Je me plaignais aussi continuellement de mes enfants. Il me fut montré que je n’avais jamais aimé ni eu compassion pour mes frères et soeurs de la terre. Et le Seigneur me dit : ‘Tu n’as jamais eu de considération pour les malades ; dans leur solitude, tu ne leur as jamais tenu compagnie. Tu n’as pas eu compassion des enfants orphelins, de tous ces enfants malheureux’. J’avais un coeur de pierre dans une coquille de noix. Sur cette épreuve des dix commandements, je n’avais pas une demi réponse correcte. C’était terrible, dévastateur ! J’étais totalement bouleversée. Et je me disais : Au moins on ne pourra pas me blâmer d’avoir tué quelqu’un ! Par exemple, j’achetais des provisions pour les nécessiteux ; ce n’était pas par amour, mais plutôt pour paraître généreuse, et pour le plaisir que j’avais à manipuler ceux qui étaient dans le besoin. Je leur disais : ‘Prenez ces provisions et allez à ma place à la réunion des parents et des professeurs parce que je n’ai pas le temps d’y assister’. En outre, j’aimais être entourée de personnes qui m’encensaient. Je m’étais faite une certaine image de moi-même. Ton dieu c’était l’argent, m’a-t-on dit. Tu as été condamnée à cause de l’argent : C’est pour cette raison que tu as sombré dans l’abîme et que tu t’es éloignée de ton Seigneur. Nous avions été effectivement riches, mais à la fin nous étions devenus insolvables, sans le sou et criblés de dettes. Pour toute réponse, je criais : ‘Quel argent ? Sur terre, nous avons laissé beaucoup de dettes’ ! Lorsqu’on en vint au second commandement, je vis avec tristesse que dans mon enfance, j’avais vite compris que le mensonge était un excellent moyen d’éviter les sévères punitions de Maman. Je commençais main dans la main avec le père du mensonge (Satan) et je devins menteuse. Mes péchés augmentaient comme mes mensonges. J’avais remarqué combien Maman respectait le Seigneur et Son Nom Très Saint ; je vis là une arme pour moi et je me mis à blasphémer par Son Nom. Je disais : ‘Maman, je jure sur Dieu que…’. Et ainsi, j’évitais les punitions. Imaginez mes mensonges, impliquant le Nom Très Saint du Seigneur… Et remarquez, frères et soeurs que les paroles ne sont jamais vaines car lorsque ma mère ne me croyait pas, j’avais pris l’habitude de lui dire : ‘Maman, si je mens, que l’éclair me frappe ici et maintenant’. Si les mots se sont envolés avec le temps, il se trouve que la foudre m’a bel et bien frappée ; elle m’a carbonisée et c’est grâce à la Miséricorde Divine que je suis ici maintenant. Il me fut montré comment, moi qui me disais catholique, je ne respectais aucune de mes promesses et combien j’utilisais futilement le nom de Dieu. Je fus surprise de voir qu’en la présence du Seigneur, toutes ces horribles créatures qui m’entouraient, se prosternaient en adoration. Je vis la Vierge Marie aux pieds du Seigneur qui priait et intercédait pour moi. En ce qui concerne le respect du Jour du Seigneur, j’étais pitoyable et j’en éprouvais une douleur intense. La voix me disait que le dimanche, je passais quatre ou cinq heures à m’occuper de mon corps ; je n’avais pas même dix minutes d’action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur. Si je commençais un chapelet, je me disais : ‘Je peux le faire pendant la publicité, avant le feuilleton’. Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je ne voulais pas assister à la messe, je disais à maman : ‘Dieu est partout, pourquoi devrais-je y aller ?’… La voix me rappela également que Dieu veillait sur moi nuit et jour et qu’en retour, moi je ne le priais pas du tout ; et le Dimanche, je ne le remerciais pas et je ne lui manifestais pas ma gratitude ou mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j’en étais esclave et j’oubliais totalement que j’avais une âme et que je devais l’alimenter. Mais jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui lit la Parole de Dieu, devient fou. En ce qui concerne les Sacrements, j’avais tout faux. Je disais que je n’irai jamais me confesser car ces vieux messieurs étaient pires que moi. Le diable me détournait de la confession et c’est ainsi qu’il empêchait mon âme d’être propre et de guérir. La blanche pureté de mon âme en payait le prix chaque fois que je péchais. Satan y laissait sa marque : une marque obscure. Excepté pour ma première communion, je n’ai jamais fait une bonne confession. A partir de là, je n’ai jamais reçu Notre Seigneur dignement. Le manque de cohérence de ma vie avait atteint un tel degré que je blasphémais : ‘La Sainte Eucharistie ? Peut-on imaginer Dieu vivant dans un morceau de pain ?’ Voilà à quoi en était réduite ma relation avec Dieu. Je n’ai jamais nourri mon âme et pis encore, je critiquais les prêtres constamment. Vous auriez du voir combien je m’y appliquais ! Depuis ma plus tendre enfance, mon père avait l’habitude de dire que ces gens-là étaient encore plus coureurs que les laïcs. Et le Seigneur me dit : ‘Qui es-tu pour juger ainsi mes oints. Ce sont des hommes et la sainteté d’un prêtre est soutenue par sa communauté qui prie pour lui, qui l’aime et le seconde. Lorsqu’un prêtre commet une faute, c’est sa communauté qui en est redevable, mais pas lui’. A un certain moment de ma vie, j’ai accusé un prêtre d’homosexualité et la communauté en fut informée. Vous ne pouvez imaginer le mal que j’ai fait ! En ce qui concerne le 4ème commandement, ‘Tu honoreras ton père et ta mère’ comme je vous l’ai dit, le Seigneur me fit voir mon ingratitude vis-à-vis de mes parents. Je me plaignais car ils ne pouvaient m’offrir bien des choses dont disposaient mes camarades. J’ai été ingrate envers eux pour tout ce qu’ils ont fait pour moi et j’en étais même arrivée au point où je disais que je ne connaissais pas ma mère parce qu’elle n’était pas à mon niveau. Le Seigneur me montra combien j’aurais pourtant pu observer ce commandement. En effet j’avais payé les factures du médecin et du pharmacien lorsque mes parents étaient tombés malades, mais comme j’analysais tout en fonction de l’argent, j’en profitais alors pour les manipuler et j’en étais arrivée à les écraser. J’eus mal de voir mon père pleurer tristement car bien qu’il fut un bon père qui m’avait appris à travailler durement et à entreprendre, il avait oublié un détail important : que j’avais une âme et que par son mauvais exemple, ma vie avait commencé à basculer. Il fumait, buvait et courait les femmes à tel point qu’un jour je suggérai à maman de quitter son mari : ‘Tu ne devrais pas continuer plus longtemps avec un homme comme celui-là. Sois digne, fais-lui voir que tu vaux quelque chose’. Et Maman de répondre :’Non ma chérie, j’ai mal mais je me sacrifie car j’ai sept enfants et parce qu’en fin de journée, ton papa montre qu’il est un bon père ; je ne pourrais pas m’en aller et vous séparer de votre père ; de plus, si je partais, qui prierait pour son salut ? Je suis la seule à pouvoir le faire car toutes ces peines et blessures qu’il m’inflige, je les unis aux souffrances du Christ sur la Croix. Chaque jour je dis au Seigneur : Ma douleur n’est rien en comparaison de votre Croix, aussi, je vous en prie, sauvez mon mari et mes enfants’. Pour ma part, je ne parvenais pas à comprendre cela et je devins rebelle, je commençais à prendre la défense des femmes, à encourager l’avortement, la cohabitation et le divorce. Quand l’on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’avais été en commettant le plus horrible des crimes : l’avortement. De plus, j’avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou pas. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. J’avais également prodigué de mauvais conseils à des fillettes dont trois d’entre elles étaient mes nièces, en leur parlant de la séduction, de la mode, en leur conseillant de profiter de leur corps, et en leur disant qu’elles devaient utiliser la contraception. C’était une sorte de corruption de mineures qui aggravait l’horrible péché de l’avortement. Chaque fois que le sang d’un bébé est versé, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l’oeuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s’éclaire de la lumière de l’âme. Pendant l’avortement, l’âme gémit et crie de douleurs, et l’on entend un cri au Ciel car il est ébranlé. Ce cri résonne également en enfer, mais c’est un cri de joie ! Combien de bébés sont tués chaque jour ! C’est une victoire pour l’Enfer. Le prix de ce sang innocent libère chaque fois un démon de plus. Moi, j’ai trempé dans ce sang et mon âme devint totalement enténébrée. A la suite de ces avortements, j’avais perdu la conscience du péché. Pour moi, tout était O.K. Et que dire de tous ces bébés à qui j’avais refusé la vie à cause du stérilet que j’utilisais ! Il n’est pas étonnant que j’aie toujours été amère, frustrée, dépressive. Et je sombrais encore plus dans l’abîme. Comment pouvais-je affirmer que je n’avais jamais tué ! Et toutes les personnes que j’ai méprisées, haïes, que je n’ai pas aimées ! Là aussi j’ai été une tueuse parce qu’on ne meurt pas seulement d’une balle de révolver. On peut également tuer en haïssant, en commettant des actes de méchancetés, en enviant et en jalousant. Pour ce qui est du 6ème commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais l’on me donna de voir qu’à chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je portais des pantalons-léopards, j’incitais les hommes à l’impureté et je les conduisais au péché. De plus, je conseillais aux femmes trompées d’être infidèles à leur mari, je prêchais contre le pardon et j’encourageais le divorce. Je réalisais alors que les péchés de la chair sont affreux et condamnables même si le monde actuel trouve acceptable que l’on se conduise comme des animaux. Il était particulièrement douloureux de voir combien les péchés d’adultère de mon père avaient blessé ses enfants. Mes trois frères devinrent des copies conformes de leur père, coureurs et buveurs, inconscients du tort qu’ils faisaient à leurs enfants. Voilà pourquoi mon père pleurait avec tant de chagrin en constatant que le mauvais exemple qu’il avait donné s’était répercuté sur tous ses enfants. Quant au 7ème commandement, -ne pas voler-, moi qui me jugeais honnête, le Seigneur me fit voir que la nourriture était gaspillée dans ma maison pendant que le reste du monde souffrait de la faim. Il me dit : ‘J’avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t’ai donné ; comme tu as gaspillé ! J’avais froid et vois comment tu étais esclave de la mode et des apparences, jetant tant d’argent dans des régimes pour maigrir. De ton corps, tu en as fait un dieu !’ Il me fit comprendre que j’avais ma part de culpabilité dans la pauvreté de mon pays. Il me montra aussi que chaque fois que je critiquais quelqu’un, je lui volais son honneur. Il aurait été plus facile pour moi de voler de l’argent, car l’argent, on peut toujours le restituer, mais la réputation !… De plus je dérobais à mes enfants la grâce d’avoir une maman tendre et pleine d’amour. J’abandonnais mes enfants pour aller dans le monde, je les laissais devant la télévision, l’ordinateur et les jeux vidéo ; et pour me donner bonne conscience, je leur achetais des vêtements de marque. Comme c’est horrible ! Quel chagrin immense ! Dans le Livre de Vie, l’on voit tout comme dans un film. Mes enfants disaient : ‘Espérons que Maman ne rentre pas trop tôt et qu’il y aura des embouteillages car elle est agaçante et râleuse’. En fait, je leur avais volé leur mère, je leur avais volé la paix que j’étais censée apporter à mon foyer. Je ne leur avais pas enseigné l’amour de Dieu ni l’amour du prochain. C’est simple : si je n’aime pas mes frères, je n’ai rien à voir avec le Seigneur ; si je n’ai pas de compassion, je n’ai rien à voir avec Lui non plus. Maintenant je parlerai des faux témoignages et du mensonge car j’étais devenue une experte en la matière. Il n’y a pas de mensonges innocents, tous viennent de Satan qui est leur père. Les fautes que j’ai commises par la langue étaient vraiment épouvantables. J’ai vu combien j’avais blessé par ma langue. Chaque fois que je cancanais, que je me moquais de quelqu’un ou lui attribuais un surnom dévalorisant, je blessais cette personne. Comme un surnom peut blesser ! Je pouvais complexer une femme en l’appelant : ‘la grosse’… Au cours de ce jugement sur les dix commandements, l’on me montra que toutes mes fautes avaient pour cause la convoitise, ce mauvais désir. Je me suis toujours vue heureuse avec beaucoup d’argent. Et l’argent devint une obsession. C’est vraiment triste, car pour mon âme les moments les plus terribles avaient été ceux où j’avais disposé de beaucoup d’argent. J’avais même pensé au suicide. J’avais tant d’argent et je me trouvais seule, vide, amère et frustrée. Cette obsession de l’argent me détourna du Seigneur et fit que je m’échappais de ses mains. Après l’examen des dix commandements, le Livre de Vie me fut montré. Je voudrais avoir les mots adéquats pour le décrire. Mon Livre de Vie commença lorsque les cellules de mes parents s’unirent. Presque immédiatement, il y eut une étincelle, une magnifique explosion et une âme était ainsi formée, la mienne, créée par les mains de Dieu, notre Père, un Dieu si bon ! C’est vraiment merveilleux ! Il veille sur nous 24h sur 24. Son amour était mon châtiment car il ne regardait pas mon corps charnel mais mon âme et il voyait combien je m’éloignais du salut. Je voudrais aussi vous dire à quel point j’étais hypocrite ! Je disais à une amie : ‘Tu es ravissante dans cette robe, elle te va si bien ‘! Mais je pensais en moi-même : ce vêtement est grotesque, et elle se prend pour une reine ! Dans le Livre de Vie, tout apparaît exactement tel qu’il a été pensé, l’on voit aussi l’environnement intérieur de l’âme. Tous mes mensonges étaient exposés et chacun pouvait les voir. Je faisais souvent l’école buissonnière, car maman ne me permettait pas d’aller là où moi je voulais. Par exemple, je lui mentais au sujet d’un travail de recherche que je devais faire à la bibliothèque de l’université et en fait, j’allais voir au même moment un film porno ou boire une bière dans un bar avec des amis. Quand je pense que Maman a vu défiler ma vie et que rien ne lui a échappé ! Le Livre de la Vie est vraiment très beau. Ma mère avait l’habitude de glisser dans mon panier, des bananes pour mon déjeuner, de la pâte de guava ainsi que du lait car, dans mon enfance, nous étions très pauvres. Il m’arrivait de manger les bananes et de jeter les peaux par terre sans me soucier que l’on pouvait glisser dessus et se blesser. Le Seigneur me montra comment une personne glissa sur l’une de mes peaux de bananes ; j’aurais pu la tuer par mon manque de compassion. La seule fois de ma vie que je fis une vraie confession avec regret et repentance, fut lorsque une femme me rendit 4500 pesos de trop dans une épicerie de Bogota. Mon père nous avait appris l’honnêteté. En allant au travail, tandis que je conduisais, je me rendis compte de l’ erreur. ‘Cette idiote m’a donné 4500 pesos de trop et maintenant je dois retourner à son magasin’, me dis-je. Il y avait un embouteillage énorme et je décidai de ne pas faire demi-tour. Mais la blessure demeura en moi et j’allai me confesser le dimanche suivant en m’accusant d’avoir volé ces 4500 pesos faute de les avoir restitués. Je n’ai pas prêté attention aux paroles du confesseur. Mais savez-vous ce que le Seigneur me dit ? ‘Tu n’as pas compensé ce manque de charité. Pour toi, ce n’était que de l’argent de poche, mais pour cette femme qui ne gagnait que le minimum, cette somme représentait l’équivalent de trois jours de nourriture’. Le Seigneur me montra combien elle en souffrit, se privant durant plusieurs jours ainsi que ses deux petits qui eurent faim. Ensuite le Seigneur me posa la question suivante : ‘Quels trésors spirituels apportes-tu ‘? Des trésors spirituels ? Mes mains sont vides ! ‘A quoi cela te sert-il, ajouta-t-il, de posséder deux appartements, des maisons et des bureaux si tu ne peux même pas m’en apporter ne serait-ce qu’un peu de poussière ? Et tu croyais que tu avais réussi ? Qu’as-tu donc fait des talents que je t’ai donnés ? Tu avais une mission : cette mission, c’était de défendre le Royaume de l’Amour, le Royaume de Dieu’. Oui, j’avais oublié que j’avais une âme ; aussi comment pouvais-je me souvenir que j’avais des talents ; tout ce bien que je n’ai pas su faire, a blessé le Seigneur. Le Seigneur me parla encore du manque d’amour et de compassion. Il me parla également de ma mort spirituelle. Sur terre, j’étais vivante, mais en réalité j’étais morte. Si vous pouviez voir ce qu’est la mort spirituelle ! C’est comme une âme haineuse, une âme terriblement amère et dégoûtée de tout, remplie de péchés et qui blesse tout le monde. Je voyais mon âme qui, extérieurement, était bien habillée et sentait bon ; mais intérieurement c’était une vraie puanteur et mon âme habitait les profondeurs de l’abîme. Ce n’est pas étonnant si j’étais aigrie et dépressive. Et le Seigneur me dit : ‘Ta mort spirituelle a commencé lorsque tu as cessé d’être sensible à ton prochain. Je t’avertissais en te montrant leur détresse. Lorsque tu voyais des reportages, des meurtres, des enlèvements, la situation des réfugiés, tu disais : ‘Pauvres gens, comme c’est triste’. Mais en réalité, tu n’avais pas mal pour eux, tu ne ressentais rien dans ton coeur. Le péché a changé ton coeur en pierre’. Vous ne pouvez imaginer l’immensité de mon chagrin lorsque mon Livre de Vie se referma. J’avais de la peine pour Dieu, mon Père, de m’être comportée de la sorte car, en dépit de tous mes péchés, de ma saleté, de toutes mes indifférences et de mes sentiments horribles, le Seigneur a cherché à m’atteindre jusqu’au bout. Il m’a envoyé des personnes qui ont eu une bonne influence sur moi. Il m’a protégée jusqu’à la fin. Dieu mendie notre conversion ! Bien entendu, je ne pouvais pas le blâmer de me condamner. De mon propre gré, j’ai choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu. Lorsque le Livre de la Vie se referma, je remarquai que je me dirigeai vers un puits au fond duquel il y avait une trappe. Tandis que je descendais là-dedans, je commençais à appeler tous les Saints du Ciel pour me sauver. Vous n’avez pas idée de tous les noms de Saints qui me revinrent à l’esprit, moi qui étais une mauvaise catholique ! J’appelais St Isidore ou St François d’Assise et lorsque ma liste s’épuisa, le silence s’installa. J’éprouvais alors un grand vide et une peine profonde. Je pensais que tout le monde sur terre, croyait que j’étais morte en odeur de sainteté, peut-être s’attendaient-ils même à demander mon intercession ! Et regardez où j’atterrissais ! Je levais les yeux et mon regard croisa celui de ma mère. Avec une intense douleur, je criais vers elle :’Maman, comme j’ai honte ! J’ai été condamnée, Maman. Là où je vais, je ne te reverrai plus jamais !’. A ce moment, une grâce magnifique lui fut accordée. Elle se tenait sans bouger mais ses doigts se mirent à pointer vers le haut. Deux écailles se détachèrent douloureusement de mes yeux : l’aveuglement spirituel. Je revis alors en un instant ma vie passée, lorsqu’un de mes patients me dit une fois : ‘Docteur, vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci : en cas de danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son sang, parce que jamais Il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du Sang pour vous’. Avec une honte immense, je me mis à sangloter : ‘Seigneur Jésus, ayez pitié de moi ! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance !’. Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi, il n’y a pas de mots pour le décrire. Jésus vint et me tira du puits. Il me souleva et toutes ces horribles créatures s’aplatirent au sol. Quand il me déposa, il me dit avec tout son amour : ‘Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance’. Mais il précisa que ce n’était pas à cause des prières de ma famille. ‘Il est juste de leur part d’implorer pour toi. C’est grâce à l’intercession de tous ceux qui te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur coeur avec un profond amour pour toi’. Et je vis beaucoup de petites lumières s’allumer, telles des petites flammes d’amour. Je vis des personnes qui priaient pour moi. Mais il y avait une flamme beaucoup plus grande, c’était celle qui me donnait le plus de lumière et de laquelle jaillisait le plus d’amour. J’essayais de distinguer qui était cette personne. Le Seigneur me dit : ‘Celui qui t’aime tant, ne te connaît même pas’. Il m’expliqua que cet homme avait lu une coupure de presse de la veille. C’était un pauvre paysan qui habitait au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta (au nord-est de la Colombie). Ce pauvre homme était allé en ville acheter du sucre de canne. Le sucre avait été emballé dans du papier journal et il avait vu ma photo, toute brûlée que j’étais. Lorsque l’homme me vit ainsi, sans même avoir lu l’article en entier, il tomba à genoux et commença à sangloter avec un profond amour. Il dit : ‘Seigneur Dieu, ayez pitié de ma petite soeur. Seigneur, sauvez-là. Si vous la sauvez, je vous promets que j’irai en pèlerinage au Sanctuaire de Buga (qui se trouve dans le Sud-Ouest de la Colombie). Mais je vous en prie, sauvez-la’. Imaginez ce pauvre homme, il ne se plaignait pas d’avoir faim et il avait une grande capacité d’amour car il s’ offrait de traverser toute une région pour quelqu’un qu’il ne connaissait même pas ! Et le Seigneur me dit : ‘ C’est cela aimer son prochain’. Et il ajouta :’Tu vas repartir (sur terre) et tu donneras ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois. Et malheur à ceux qui ne changeront pas après avoir entendu ton témoignage, car ils seront jugés plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras ici un jour ; de même pour mes oints, les prêtres, car il n’y a pas pire sourd que celui qui refuse d’entendre’ ! Ce témoignage, mes frères et soeurs, n’est pas une menace. Le Seigneur n’a pas besoin de nous menacer. C’est une chance qui se présente à vous, et Dieu merci, j’ai vécu ce qu’il m’a fallu vivre ! Lorsque chacun d’entre vous mourra et que son Livre de Vie s’ouvrira devant lui, vous verrez tout cela comme moi je l’ai vu. Et nous nous verrons tous comme nous sommes, la seule différence c’est que nous ressentirons nos pensées en la présence de Dieu ; le plus beau c’est que le Seigneur sera face à chacun de nous, mendiant toujours notre conversion afin que nous devenions une nouvelle créature avec Lui, car, sans Lui, nous ne pouvons rien faire. Que le Seigneur vous bénisse tous abondamment. Gloire à Dieu ! Gloire à Notre Seigneur Jésus-Christ ! La mort spirituelle, c‘est la perte de l’état de grâce.