Il est de bon ton, de nos jours, d’affirmer que l’esclavage humain est un mal car il est contraire à la dignité de l’homme. L’on fabrique donc des textes, des conventions internationales, des lois pour en condamner la pratique.
Signe manifeste de notre superficialité d’hommes modernes de peu de foi, nous nous contentons de cela, en nous gardant bien de ranger dans la liste des premières victimes de l’esclavage, de nombreuses personnes, telles les millions d’enfants à naître sur lesquels la mère, autorisée par nos législations héritées du siècle des fausses « lumières »1, dispose d’un droit de vie ou de mort.
Nous omettons toutes les personnes malades dont le maintien en vie ne tient qu’à l’avis d’une commission médicale.
Nous oublions ces nombreux salariés et travailleurs précaires, sous traitants, victimes courantes de manquements envers la Justice sociale.
La liste pourrait être longue.
Nous oublions enfin que l’esclavage humain se double d’un esclavagisme entre États.
Nous avons également perdu de vue que l’esclavage humain n’est qu’une forme de péché, et que dans l’ordre individuel notre premier devoir, celui sur lequel nous serons jugés, est de nous libérer de la tyrannie du péché.
Saint Jean nous dit en effet que la Vérité rend libre :
« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Jn 8, 32.
Saint Paul ajoute dans sa Lettre aux Romains :
« Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus les esclaves du péché ». Romains 6, 6.
Il n’est pas inutile de se rappeler cela, et de se remémorer aussi que, quelle que soit la forme d’esclavage, Dieu sait toujours tirer du mal un bien. Une différence caractérise sur ce point Sa manière d’agir;
Dans l’esclavage humain, la faute du mauvais maître permet indirectement à l’esclave de faire son purgatoire sur la terre, et d’acquérir des mérites dans l’ordre du salut en unissant ses souffrances à celles du Christ, en réparation de ses fautes, de celles de son maître, et celles des pêcheurs en général. En agissant ainsi, l’esclave sur le plan humain, non seulement ne se souille pas par le péché, mais encore participe à la rémission des péchés, en s’unissant au sacrifice du Christ au Golgotha.
Dans l’esclavage du péché, une telle chose ne se rencontre pas systématiquement, car la première victime est le pécheur lui-même, qui s’est corrompu moralement en péchant. Sa faute ne présuppose pas nécessairement que d’autres personnes vivant sur cette terre au même moment soient victimes de son acte, et puissent offrir leur souffrance en réparation de la faute commise. Le Christ, victime sans tâche, et suprême de toutes les offenses a fait ce sacrifice en offrant sa vie en rémission de tous les péchés, y compris de celui-là. Ce sacrifice se renouvelle à chaque messe et va laver le pécheur de sa faute, à condition qu’il le veuille bien. Pour permettre au pécheur de le vouloir, Dieu dans son infinie Bonté, lui permet d’éprouver la honte de son péché (sentiment naturel dès lors que l’homme, créature raisonnable, refuse en péchant de discipliner les aspirations de sa nature au moyen de son intelligence et de sa volonté, pour leur préférer celles, purement instinctives, d’un animal), la contrition, et le repentir sincère qui lui permettra à son tour de porter sa croix et d’unir ses souffrances à celles de son Sauveur en esprit de réparation. Dieu lui fait également comprendre qu’il ne peut compter sur ses propres forces, mais qu’il doit, s’il veut être sauvé, Lui obéir en coopérant à Sa Grâce, et en prononçant avec le cœur « fiat voluntas tua »2.
Le vrai drame intervient donc quand le pécheur refuse la charité que Dieu lui fait et reste esclave du péché.
L’esclavage humain, de son côté, n’est un drame que sur cette terre, pas dans l’ordre du salut.
« Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave du Christ. Vous avez été achetés un grand prix ; ne vous rendez pas esclaves des hommes. » 1 Corinthiens 7, 22-23.
1 – L’on devrait plutôt parler à ce sujet du siècle des Ténèbres.
2 – « Que votre volonté soit faite. »
Augustin J.
Peut-on être catholique et s'opposer à la messe Saint Pie V ?
Pour garder la foi, nombre de catholiques fréquentent de plus en plus les églises ou prieurés où est célébré la sainte messe selon le rite tridentin dit «de Saint Pie V».
Certaines personnes bien intentionnées voudraient néanmoins limiter, minimiser et même parfois refuser ou nier ce phénomène qui est cependant un mouvement de fond qui semble être aussi large que profond parmi les catholiques qui pratiquent assidûment leur foi aujourd’hui.
Pour un éclairage salutaire au sujet de ce vénérable rite nous relirons, ci-dessous, quelques extraits de la Bulle Quo Primum Tempore, en date du 14 juillet 1570, du Pape Saint Pie V.
Selon cette Bulle :
« Par Notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de Notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l’usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté, et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre missel, que nous venons d’éditer.
(…)
Et même par les dispositions des présentes et au nom de notre autorité apostolique, Nous concédons et accordons que ce même missel pourra être suivi en totalité dans la messe chantée ou lue, dans quelque église que ce soit, sans aucun scrupule de conscience et sans encourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu’on pourra valablement l’utiliser librement et licitement, et cela à perpétuité.
(…)
Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions.
Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à Saint-Pierre, l’an mil cinq cent soixante dix de l’Incarnation du Seigneur, la veille des Ides de Juillet, en la cinquième année de Notre Pontificat.
Pie V, Pape».
Il est affligeant que dans certaines écoles prétendument catholiques, ces dispositions très claires soient parfois violées par l’imposition de sanctions aux élèves qui ont l’habitude de pratiquer leur foi dans le très catholique rite de Saint Pie V.
Au sujet du rite du Nouvel Ordo Missae, nous nous souviendrons que le Cardinal Ottaviani, qui était le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à l’époque de sa promulgation, et le Cardinal Bacci, faisaient remarquer en 1969, dans leur Bref examen critique adressé au Pape Paul VI, qu’il
« s’éloign(ait) de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXème session du Concile de Trente, lequel, en fixant définitivement les « canons » du rite, éleva une barrière infranchissable contre toute hérésie qui pourrait porter atteinte l’intégrité du Mystère ».
C’est précisément pour conserver l’intégrité du Mystère, parce qu’ils veulent garder la foi, que de plus en plus de nos contemporains rejoignent les lieux où est encore célébrée la messe telle que l’ont connue de nombreux Saints, il convient qu’ils puissent y assister, sans encourir de sanctions d’aucune sorte.
Augustin J.
La musique, don de Dieu, et aspiration de l’âme
Lorsque les hommes construisirent la Tour de Babel, ils formèrent le projet d’édifier une tour si haute que son sommet devait toucher le Ciel. Les travaux allèrent bon train, car les hommes parlaient une langue commune.
La Genèse (11,1-9) nous apprend qu’ils désiraient :
« se faire un nom, afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre.»
Ils croyaient pouvoir organiser leur vie seuls, régir leur société par leur seule intelligence et leur seule technique, sans souci de Dieu. Celui-ci punit leur impiété et dit
« Les voici qui forment un seul peuple et ont tous une même langue, et voilà ce qu’ils ont entrepris ! Maintenant, rien ne les retiendra de faire tout ce qu’ils ont projeté.
Allons ! Descendons et là brouillons leur langage afin qu’ils ne se comprennent plus mutuellement.
L’Éternel les dispersa loin de là sur toute la surface de la terre. Alors ils arrêtèrent de construire la ville. C’est pourquoi on l’appela Babel: parce que c’est là que l’Éternel brouilla le langage de toute la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre. » Genèse 11,6-8.
Dans sa miséricorde, Dieu laissa aux hommes la musique, langage universel susceptible de dilater l’âme, et de l’élever à la contemplation des réalités surnaturelles. Ce don de Dieu, consolation dans notre désolation terrestre, s’unit à merveille à un autre langage universel, celui de la prière que tout homme, par sa nature d’homme, est appelé à parler, mais aussi aux autres langues parlées depuis Babel, dans la poésie.
L’homme, caisse de résonance, peut bien sûr ignorer ces deux langages, les rejeter ou les pervertir. C’est malheureusement ce qui se passe quand il instrumentalise la musique pour l’unir à des rythmes barbares, dont le seul effet est réveiller tout ce qu’il y a de mauvais en nous.
La musique unie à des paroles de haine, et/ou à des rythmes saccadés exacerbe la nature bestiale, comme l’expliquent certains connaisseurs, tels le Père Régimbald auteur d’un Le rock’n roll, viol de la conscience par les messages subliminaux, Benoît Lambinet, auteur d’un Musique moderne, danger et conséquences (Editions Résiac 2002), ou encore le docteur Nghiem dans son ouvrage La violence des jeunes et le cerveau reptilien (Ed. Consep, 2002) savent bien de quoi il retourne, et expliquent que la musique moderne s’adresse au cerveau reptilien, qui est enclavé dans notre cerveau humain.
Merci à Augustin
Sociétés humaines et liberté chrétienne ?
Au terme d’un précédent article, nous avons vu que l’homme avait été créé libre, parce que Dieu ne pouvait pas être glorifié par des créatures agissant comme des robots. Il nous aime et veut nous faire participer à sa vie divine, récompense que nous ne pouvons obtenir qu’en répondant à son amour librement par le renoncement à nous même.
Pour cela il faut suivre la volonté de Dieu. La liberté ne nous a pas été donnée pour faire le mal, et donc il nous est interdit de modifier la loi ou la morale, enseignées par l’Église, et d’y substituer une foi ou une morale de circonstance, plus en phase avec la société, ou avec nos caprices.
Une objection est fréquemment soulevée face à la vision chrétienne de la liberté.
Selon elle, même si l’homme a le devoir moral d’user de sa liberté pour obéir à Dieu, et donc pour faire le bien, Dieu lui-même proscrirait à tout un chacun, et aux États, de contraindre autrui à adhérer à la vérité, et l’empêcher de faire le mal, dans de justes limites.
Peut-on adhérer à cette objection ?
En vérité il est impossible d’y adhérer en bloc.
Il faut en effet prendre en compte la nature de l’homme.
L’homme est avant tout un « animal raisonnable », « politique » et « social ».
Rationnel d’abord, car Dieu a voulu que nous adhérions avec notre cœur et notre intelligence au bien qu’il propose. Encore faut il que nous puissions exercer cette faculté.
Dès lors que l’homme est incapable de réfléchir, son consentement ne peut être espéré. Il n’est pas interdit dès lors de le contraindre dans une certaine mesure, à faire le bien, ou à supporter qu’il se produise. Ainsi des parents ont le droit et même le devoir de faire baptiser leurs enfants en bas âge aussitôt que cela est possible. Si l’enfant a atteint l’age adulte, en revanche, il est nécessaire qu’il soit demandeur à cet égard.
L’homme est aussi un animal politique et social. Il s’opère donc une interaction entre lui et la société dans laquelle il vit.
L’homme ne peut donc faire son salut indépendamment de sa nature sociable.
Or, Dieu qui est notre Créateur, sait cela. Etant infiniment logique, il ne peut vouloir une chose et son contraire. Il ne peut notamment donner l’ordre à l’homme de faire le Bien , et en même temps avoir inscrit dans le droit naturel, dont Il est l’auteur, une règle obligeant les souverains ou les Etats, à adopter des règles permissives dont l’effet principal, compte tenu de la faute originelle avec laquelle nous naissons tous, serait la damnation d’un très grand nombre d’hommes.
Il est donc impossible que Dieu veuille que les sociétés humaines et les Etats, adoptent pour règle la liberté d’expression, la liberté de culte de toutes les religions sans distinction, et toutes sortes de libertés néfastes parce profitant naturellement plus au mal qu’au bien.
Compte tenu de cette nature humaine sociable, l’ordre social voulu par Dieu ne peut être qu’un ordre social chrétien, car il est le seul à respecter intégralement la loi naturelle et à permettre au plus grand nombre d’aller au Ciel.
Tout autre forme d’ordre social (laïc, athée, islamique etc…) invite les hommes à agir en contradiction plus ou moins grande avec la loi naturelle et avec la foi chrétienne, et partant à se damner. Ainsi dans un État laïc, il n’est pas interdit de pratiquer de faux cultes, (ce qui incite les gens à penser que nous adorons tous le même Dieu, et constitue en soi une violation de la seule vraie religion avec laquelle Dieu a voulu être honoré). Dans de tels États il est permis aux enseignants qui ne croient pas d’enseigner le peu qu’ils croient savoir sur la religion catholique. Il leur est également recommandé, dans les cours d’éducation sexuelle, d’enseigner des morales perverses aux enfants, etc…
Dans un État dans lequel est appliqué la charia, la conversion au christianisme est un crime passible de mort. Le mariage de nombreux hommes avec plusieurs femmes, ou même avec des gamines est chose courante.
Dans un État athée, par exemple communiste, porter une croix est un délit.
De tels comportements des États contredisent ce que Dieu a voulu pour l’homme.
Celui ou ceux qui gouvernent un pays n’ont aucun droit devant Dieu, et encore moins un devoir, d’instaurer ou de maintenir des législations permissives autorisant ou favorisant la diffusion de telles erreurs.
Le souverain a par nature le devoir de chasser l’erreur, source de division, et ainsi d’empêcher par ses lois et son administration :
– la libre expression d’idéologies mortifères, telles l’individualisme, le communisme, le socialisme, le libéralisme,
– la libre pratique ou d’actes portant atteinte à la santé des âmes (divorce, remariages, faux mariages, vente de pilules contraceptives, avortements, euthanasie, cours d’éducation sexuelle etc…),
– le culte public de fausses religions.
Toutes ces choses portent un grave préjudice à la société, et aux âmes de nombreux sujets, qui finissent par devenir indifférents eux-mêmes par rapport à la vérité, et à se faire leur propre religion à la carte, définissant ainsi au gré de leurs envies, ce qui est bien et ce qui est mal.
L’État n’a donc aucun droit naturel à rester indifférent par rapport à la vérité. Il doit au contraire soutenir à chaque fois qu’il le peut la vraie religion, la vraie morale, et pour cela réprimer par des peines ceux qui les violent.
Ce principe doit bien entendu être tempéré par la prudence, qui permet à un gouvernant ou à un gouvernement de tolérer dans des circonstances particulières de mauvais comportements, ou l’expression de faux cultes, quand cette tolérance est nécessaire pour un plus grand bien ou pour éviter la survenance de maux plus grands que ceux résultant de devoir général de réprimer l’erreur et favoriser la vérité.
Il s’agit là de situations exceptionnelles. Prétendre que Dieu aurait voulu transformer ces actes de prudence en principe général, et que les États seraient toujours et en tout lieu tenus d’accorder les mêmes droits à la vérité et à l’erreur, même dans des limites d’un ordre public non chrétien, c’est faire de Dieu un être illogique. Dieu voudrait en effet notre salut, mais ne voudrait pas que nous jouissions sur cette terre des conditions idéales pour notre salut.
Dieu, ainsi ne serait plus infiniment bon, ni infiniment juste, il serait un Dieu froid, indifférent à notre salut, une sorte de grand architecte de l’Univers, un créateur mais pas un Père. Bref il serait tout le contraire du Dieu chrétien auquel nous croyons, c’est-à-dire à un Dieu qui nous aime tellement et qui veut tellement nous voir le rejoindre au Ciel, qu’Il va jusqu’à donner sa vie pour nous sauver et nous racheter du péché.
Une image sera plus parlante peut être, c’est celle du poisson rouge dans son bocal. Tant qu’il s’y trouve, et qu’on le nourrit comme il convient, il peut survivre. Si on l’en sort, ou qu’on lui donne des aliments nocifs, il meurt. De même avec nos âmes. Dieu qui veille sur elle veut leur bien, et ne peut vouloir en même temps leur mal.
Augustin J.
La liberté humaine, pourquoi, et pour quoi faire ?
« Je fais ce que je veux », « de toute façon chacun pense ce qu’il veut ». Chacun a déjà entendu, ou prononcé ces phrases. A y réfléchir, chacun pressent pourtant bien que la vie de famille ou de voisinage serait invivable si l’on pouvait impunément agir ou penser à sa guise. Suffit-il de poser des limites à la liberté, et de poser en règle comme le font certains que la liberté des uns cesse où commence celle des autres, pour que la paix des familles et des pays soit assurée ? Pas si sûr, car dans le cadre d’une famille, ce sont les parents qui fixent les limites. Il se peut qu’elles soient mal posées, de manière trop large ou trop stricte. Dans le cadre d’un pays, c’est le gouvernant qui édicte les lois, avec le même risque d’erreur. Il faut donc à un moment se demander à quoi sert la liberté. Pourquoi Dieu a-t-il voulu que l’homme soit libre ?
La réponse se trouve dans le catéchisme, qui nous indique que Dieu nous aime. S’il nous aime, il ne peut donc nous traiter comme des robots, faisant faire le mal aux uns, les punissant après par le peine du purgatoire ou de l’enfer. C’est ainsi qu’il en va, dans certaines fausses religions, telles l’islam où le Coran nous dit qu’Allah est celui qui rend les hommes « mécréants » et qu’ensuite il les punit dans l’au-delà.
Un être qui prend plaisir à faire tomber les autres pour les punir ensuite est cruel et ne peut être Dieu, et ceux qui le vénèrent comme tel, et appliquent ses préceptes (tuer les non musulmans par exemple) ne peuvent qu’avilir leur âme et se damner.
Dieu donc, puisqu’il est bon, ne nous considère pas comme ses jouets. Cela contredirait sa gloire, qui réside dans le fait que certains, sans y être forcés, renoncent à eux-mêmes, portent avec Jésus la Croix qu’Il nous envoie, et le suivent. A défaut, Dieu ne serait pas glorifié dans ses œuvres.
Ainsi donc la liberté nous est donnée pour que Dieu soit glorifié, chose qui ne pourrait arriver si nous n’étions pas créés libres. Ceux qui iraient au Ciel n’auraient aucun mérite, et ceux qui se damneraient n’en seraient pas responsables.
Est-ce une réponse suffisante ? Pas tout à fait, car pour que Dieu soit glorifié, il faut non seulement qu’il nous crée libres, mais aussi que nous fassions ce qu’il faut, au quotidien, pour aller au Ciel.
Or, tout le monde n’y va pas. Non pas que Dieu ne le veuille pas, mais que ce ne soit tout simplement pas possible. En effet, Dieu est infiniment bon mais aussi infiniment juste. Il ne peut donc appeler auprès de Lui ceux qui l’ont aimé, adoré et servi, et récompenser de la même façon ceux qui l’ont rejeté et ont refusé la Grâce qu’Il leur envoyait.
Certains soutiennent le contraire, par exemple les protestants, mais la même chose pourrait être dite des musulmans. Les protestants, par exemple affirment qu’il suffit de croire à la miséricorde divine, pour être sauvés, et qu’on peut donc pécher « sans scrupules » comme disait Luther, qui ajoutait dans une lettre à Mélanchton, un de ses amis et disciples
« Pèche fortement, mais crois plus fortement encore ! »
A un autre ami, Jérôme Weller, Luther écrira :
« Toutes les fois que le démon te tourmentera par ces pensées de tristesse, recherche aussitôt la société de tes semblables, ou mets-toi à boire ou à jouer, dis des gaudrioles, cherche à te divertir. Il faut même quelque fois faire un péché par haine et par mépris pour le diable, afin de ne pas lui laisser l’occasion de nous créer des scrupules pour rien… »
De tels préceptes sont la source de la ruine pour de nombreuses âmes.
L’enfer, dont on ne parle plus guère aujourd’hui et dont certains, y compris des hommes d’Église pensent voire même enseignent tristement qu’il est vide et que les âmes « damnées » disparaissent après leur mort, est, disait-on autrefois « pavé de bonnes intentions ». C’est-à-dire qu’il est empli de gens qui devenus esclaves de leurs caprices, ont fini par remplacer la Loi de Dieu par celle qui leur plaisait, au gré des situations, dans le souci de se donner « bonne conscience ».
La conscience droite, ne cherche pas à se complaire dans ses fautes, ni à prétendre « je pense ce que je veux », « je fais ce que je veux ». Elle cherche en toutes circonstances à faire la volonté de Dieu, en se gardant du péché et en faisant le bien.
Cependant, pourrait on répondre : certes dans les rapports avec Dieu l’homme ne peut user de sa liberté que pour faire le bien et éviter le mal, puisque c’est pour cette raison que Dieu l’a fait libre, mais dans l’ordre des relations sociales, Dieu n’a-t-il pas voulu qu’il ait un droit, opposable aux autres hommes, d’agir à sa guise, dans de justes limites. C’est là une objection, qui mérite d’être traitée séparément.
Augustin J.
Qui était Israel Zolli ?
L’incoyable révèlation du Rabbin Itzhak Kadouri concernant le retour de Jésus
Le 4 novembre 2003 Itzhak Kadouri a eu une apparition, dit-il, du Messie, qui lui aurait dit qu’il allait bientôt revenir…
Ceci fut confirmé par son fils :
« Mon père a rencontré le Messie lors d’une vision, et nous a dit qu’il viendrait bientôt. »
Toujours selon les dires du Rabbin Itzhak Kadouri, le Messie lui a dit que sa venue interviendrait peu après le décès d’Ariel Sharon (l’ancien Premier ministre est décédé le 11 janvier 2014). Kadouri a laissé une note manuscrite à ses disciples qu’il leur a chargé d’ouvrir et de révéler un an après sa mort, indiquant qu’elle contenait le nom du Messie. Cette période de temps étant écoulée, la note a été ouverte et il était écrit : ירים העם ויוכיח שדברו (שדברי) ותורתו עומדים « Yarim Ha’Am Veyokhiakh Shedvaro (ou Shedvari) Vetorato Omdim », soit en français :
« Il va élever le peuple et confirmer que sa parole et sa loi sont valides »
ce qui donne en acrostiche le nom de יהושוע Yehoshua qui signifie « Yahvé » (le sauveur), soit en français Josué ou Jésus (il s’agit du même prénom, le premier dérivant de l’hébreu ancien et le second de l’hébreu plus tardif et de l’araméen). Cette révélation plus que surprenante, et déroutante même pour ses disciples, a suscité des réactions hostiles dans certains milieux juifs orthodoxes, qui ne veulent pas entendre parler d’un Messie nommé Jésus, et prétendent que cette note est un faux.
– Le Rabbin Itzhak Kadouri a bien dit qu’il avait vu le Messie, qu’il revenait bientôt, après le décès d’Ariel Sharon (multiples témoins dont son fils et publication sur son site Internet).
– Il a, peu de temps avant sa mort, laissé une note dans laquelle était révélé le nom du Messie et qu’il fallait l’ouvrir un an après sa mort (confirmé par ses disciples).
– Une note a donc été ouverte et révélée un an après sa mort et elle contient le nom de Jésus comme étant le Messie.
Ces informations sont parues sur le site même du Rabbin (www.kaduri.net)
Toutefois, bien que d’autres reconnaissent que la note est authentique, son fils, Rabbi David Kadouri, atteste que la note est un faux.
Quand les disciples de Rabbi Kaduri ont dit à son fils que le site officiel de son père (www.kaduri.net) mentionnait la note du Messie, il se serait écrié :
« Oh non ! C’est un blasphème. Les gens pourraient comprendre que mon père a dit que le Messie est celui des chrétiens. »
David Kaduri a confirmé que dans sa dernière année, son père avait parlé et rêvé presque exclusivement sur le Messie et sa venue :
« Mon père a rencontré le Messie dans une vision, dit-il, et nous a dit qu’il viendrait bientôt. »
Cependant, il est intéressant de se poser la question : Pourquoi des Juifs iraient falsifier la note de Itzhak Kadouri pour y mettre le nom du Messie Catholique ?
La loi sur la « fin de vie » est elle une bonne loi ?
Prier à Lourdes pour ...la conversion des musulmans
En 778, Charlemagne, lassé par la résistance opiniâtre du Seigneur sarrasin Mirât occupant la citadelle de Mirambelle (forteresse médiévale du pays de Bigorre, ancêtre du château de Lourdes : voir photo ci-dessus) s’apprête à lever le siège lorsque Turpin, évêque du Puy-en-Velay, compagnon de Charlemagne, a une inspiration et obtient l’autorisation d’aller parlementer avec l’assiégé.
Il propose à Mirât de se rendre, non pas au souverain, mais à la Reine des cieux. La proposition plaît au chef Maure qui dépose ses armes aux pieds de la Vierge noire du Puy et se fait baptiser. Le jour de son baptême, Mirât prend le nom de Lorus qui, transmis à la ville, devint plus tard Lourdes.
Lors de la reddition il est écrit que Mirât :
« ne connaît aucun mortel au-dessus de lui et préfère la mort à la honte de la capitulation ; qu’il rend les armes au serviteur de Notre-Dame, et est prêt à recevoir le baptême, à condition que son comté ne relève jamais, soit pour lui soit pour ses descendants que d’Elle seule.»
Charlemagne signe l’accord.
Le 11 février 1858, Notre Dame apparaît à Sainte Bernadette et demande à être vénérée à Lourdes. (1)
« Du 11 février au 16 juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite. Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907. » (diocèse de Tarbes et Lourdes)
Chaque année, le 11 février, nous fêtons Notre Dame de Lourdes : prions pour la conversion des musulmans et le salut de la France, fille aînée de l’Église.
Voir la grotte de Lourdes en vidéo (direct)
(1) Tiré de La Vierge Marie dans l’histoire de France du Marquis de la Franquerie.