L’État profond et l’Église profonde ont le même programme - Archevêque Carlo Maria Viganò

Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques.

 

Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti.

 

Deutsche wirtschafts nachrichten – Votre Excellence, comment vivez-vous personnellement la crise du coronavirus ?

 

Carlo Maria Viganò – Mon âge, mon statut d’archevêque et mon habitude d’une vie retirée ne sont peut-être pas représentatifs de ce que la majorité des gens doivent endurer; néanmoins, je me suis moi-même trouvé depuis un an dans l’impossibilité de voyager pour rendre visite à des personnes qui ont besoin d’un mot de réconfort.

S’il y avait eu une véritable pandémie, je n’aurais eu aucun problème à accepter de bon gré les décisions des autorités civiles et ecclésiastiques, car j’aurais reconnu en elles la volonté de protéger les personnes contre l’infection. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut d’abord que le virus soit isolé, qu’il soit grave et qu’il ne puisse pas être traité à temps, et que les victimes du virus représentent une grande partie de la population. Nous savons cependant que le Sars-CoV-2 n’a jamais été isolé, mais seulement séquencé; qu’il aurait pu être traité à temps, en utilisant les thérapies disponibles, mais qu’au contraire l’OMS et les autorités sanitaires locales ont boycottées, imposant des protocoles absurdes et des vaccins expérimentaux; que le nombre de décès en 2020 est absolument conforme à la moyenne des années précédentes. Ce sont des faits qui sont maintenant acceptés par la communauté scientifique, dans le silence d’omertà des médias.

Nous avons été témoins d’un plan qui n’a rien de scientifique et qui devrait susciter l’indignation universelle. Nous savons, de l’aveu même des personnes concernées, que cette pseudo-pandémie a été planifiée depuis des années, d’abord en sapant les systèmes de santé nationaux et en limitant les plans de lutte contre la pandémie. Nous savons qu’un scénario très précis a été suivi, conçu pour donner une réponse unique dans tous les États membres et pour standardiser le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement et, surtout, les mesures de confinement et l’information des citoyens au niveau mondial. Un metteur en scène continue de gérer le Covid-19 dans le seul but d’imposer par la force des restrictions aux libertés naturelles, aux droits constitutionnels, à la libre entreprise et au travail.

Le problème n’est pas le Covid lui-même, mais l’utilisation qui en a été faite pour réaliser le Great Reset que le Forum économique mondial avait annoncé il y a quelque temps et qui est maintenant mis en œuvre point par point, avec l’intention de rendre inévitables ces changements sociaux qui autrement auraient été rejetés et condamnés par la majorité de la population. Comme la démocratie, tellement vantée tant qu’elle pouvait être pilotée grâce à l’influence des médias, n’aurait pas permis de mener à bien ce projet d’ingénierie sociale voulu par l’élite mondialiste, il fallait la menace d’une pandémie – présentée comme dévastatrice par le mainstream – pour convaincre la population mondiale de subir des confinements, des lockdowns, c’est-à-dire de véritables assignations à résidence, l’arrêt des activités, la suspension des cours et même l’interdiction de pratiquer un culte; et tout cela a été réalisé avec la complicité de toutes les parties concernées, en particulier les dirigeants, les responsables de la santé et la hiérarchie de l’Église elle-même.

Les dommages qui en ont résulté et qui continuent à en résulter sont énormes et, à bien des égards, irréparables. Je ressens une douleur indescriptible en pensant aux conséquences dévastatrices de la gestion de cette pandémie: des familles détruites, des enfants et des jeunes dont l’équilibre psychophysique a été affecté et qui ont été privés du droit aux relations sociales, des personnes âgées qu’on a laissé mourir seules dans les maisons de retraite, des cancéreux et des personnes souffrant de maladies graves complètement négligées, des entrepreneurs acculés à la faillite, des fidèles privés des sacrements et de l’assistance à la messe… Mais ce sont les effets d’une guerre, et non d’un syndrome de grippe saisonnière qui, s’il est traité à temps, donne un taux de survie de 99,7% chez des sujets non touchés par des maladies antérieures. Et il est significatif que dans cette course folle vers l’abîme, même les principes de base d’une vie saine soient ignorés, juste pour affaiblir notre système immunitaire: nous sommes confinés chez nous, tenus à l’écart de la lumière du soleil et de l’air frais, pour subir passivement le terrorisme médiatique de la télévision.

Avec quelle sévérité seront-ils jugés, ceux qui ont sciemment interdit des traitements et prescrit des protocoles de traitement manifestement erronés afin d’obtenir un nombre de décès qui légitiment l’alarme sociale et des mesures d’endiguement absurdes? Ceux qui ont délibérément créé les conditions d’une crise économique et sociale mondiale, pour détruire les petites et moyennes entreprises et faire croître les multinationales; ceux qui ont boycotté ou interdit les traitements disponibles au profit des entreprises pharmaceutiques; ceux qui ont présenté des sérums génétiques comme des vaccins, soumettant la population à une expérience dont les résultats sont encore inconnus et dont les effets secondaires sont certainement plus graves que les symptômes mêmes du Covid; ceux qui soutiennent le récit apocalyptique dans les sièges des parlements et dans les rédactions des médias, à quelle punition seront-ils soumis? Et comment les sommets de la hiérarchie catholique, qui se sont rendus complices de cette grotesque farce, se justifieront-ils devant Dieu, lorsqu’ils se présenteront devant Lui pour être jugés ?

D. W. – Dans une lettre que vous avez envoyée au président des États-Unis d’alors, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » [/Deep State] – terme qui est devenu très courant – mais aussi à une « Église profonde » [/Deep Church]. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là?

C. M. V. – L’expression « État profond » rend très bien l’idée d’un pouvoir parallèle, dépourvu de légitimité mais opérant néanmoins dans les affaires publiques pour la poursuite d’intérêts particuliers. Au bien commun que l’État a le devoir de promouvoir, l’État profond oppose le profit de l’élite. De façon analogue, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître qu’au cours des dernières décennies, un pouvoir similaire a été consolidé dans la sphère ecclésiale, que j’ai appelée l’Église profonde, et qui fait passer la poursuite de ses propres intérêts avant les fins propres à l’Église du Christ, en premier lieu le salus animarum.

Ainsi, tout comme dans les affaires publiques il existe des pouvoirs occultes qui guident les choix des gouvernements et suivent l’agenda mondialiste, dans l’Église catholique il y a un lobby très puissant qui usurpe l’autorité de la Hiérarchie avec les mêmes objectifs. En substance, l’État et l’Église sont occupés par un pouvoir illégitime qui a pour but ultime leur destruction et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Et il ne s’agit pas de théories de conspiration ou de politique-fiction: ce qui se passe sous nos yeux le prouve au-delà de tout doute raisonnable, au point que le Secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus a été utilisé pour réprimer la dissidence.

D. W. – Dans quelle mesure Deep State et Deep Church se recoupent-ils, au moins dans le monde occidental?

C. M. V. – Le recoupement entre Deep State et Deep Church s’articule sur plusieurs fronts. Le premier est sans aucun doute d’ordre idéologique: la matrice révolutionnaire, anticatholique et fondamentalement maçonnique de la pensée mondialiste est la même, et ne date pas de 2013. Pour être honnête, il suffirait de considérer la concomitance temporelle significative entre la célébration du Concile œcuménique Vatican II et la naissance du mouvement dit étudiant: l’aggiornamento doctrinal et liturgique a représenté pour les nouvelles générations une poussée propulsive qui a eu des répercussions immédiates dans les sphères sociales et politiques.

Le second front réside dans la dynamique interne du Deep State et de la Deep Church: tous deux comptent parmi leurs membres des personnages déviants non seulement intellectuellement et spirituellement, mais aussi moralement. Les scandales sexuels et financiers qui ont impliqué de très hauts représentants à la fois de la politique, des institutions et de la hiérarchie catholique montrent que la corruption et le vice sont d’une part un élément qui les unit, et d’autre part un moyen de dissuasion efficace en raison du chantage commun auquel ils sont tous soumis. Les perversions de politiciens et de prélats connus les obligent à obéir à l’agenda mondialiste même lorsque leur coopération semble déraisonnable, inconsidérée ou contraire aux intérêts des citoyens et des fidèles. C’est pourquoi il y a des dirigeants à la botte de l’élite qui détruisent l’économie et le tissu social de leur pays; c’est pourquoi, symétriquement, il y a des cardinaux et des évêques qui propagent la théorie du gender et un faux œcuménisme au scandale des catholiques: tous deux servent les intérêts de leur maître, trahissant leur mission au service de la nation ou de l’Église.

D’autre part, le projet d’établissement du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas ne pas se donner une religion universelle d’inspiration maçonnique, à la tête de laquelle doit se trouver un leader religieux œcuménique, paupériste, écologiste et progressiste. Qui mieux que Bergoglio pour ce rôle, sous les applaudissements de l’élite et l’enthousiasme insensé des masses endoctrinées dans le culte idolâtre de la pachamama ?

D. W. – Quelles sont les preuves ou les indices ?

C. M. V. – Je pense que la manifestation la plus évidente s’est produite en même temps que la pandémie. L’alignement du sommet de la Hiérarchie sur la gestion insensée de l’urgence Covid – une urgence provoquée à dessein et amplifiée servilement par les médias du monde entier – a été jusqu’à interdire les célébrations liturgiques avant même que l’autorité civile ne le demande; interdire l’administration des Sacrements même aux mourants; de ratifier avec des cérémonies surréalistes la narration mainstream, en répétant ad nauseam tout le lexique du néo-langage: résilience, inclusion, rien ne sera plus jamais pareil, nouvelle Renaissance, build back better, etc.; parrainer comme un « devoir moral » un sérum produit avec du matériel fœtal provenant d’avortements, qui est encore en cours d’essai et dont les effets secondaires à long terme sont inconnus. Et ce n’est pas tout: le Conseil pour un capitalisme inclusif promu par les leaders mondialistes avec la participation du Vatican, donne la ratification officielle au Great Reset du Forum économique mondial, incluant le revenu universel et la transition écologique. À Santa Marta, ils ont même commencé à parler de transhumanisme, ignorant obstinément le caractère anti-chrétien de cette idéologie afin de montrer leur obéissance à la dictature de la pensée unique. Tout cela est horrifiant et on se demande combien de temps encore le Seigneur tolérera un tel affront de la part de ses ministres.

D’autre part, l’insistance obsessionnelle sur l’écologisme malthusien a conduit à la nomination de personnalités notoirement anti-catholiques à l’Académie pontificale pour la vie, partisanes du déclin démographique par la stérilisation, l’avortement et l’euthanasie. Tous, sous la direction d’un prélat à la loyauté bergoglienne avérée, ont complètement déformé les objectifs de l’Académie fondée par Jean-Paul II, en fournissant à l’idéologie dominante un soutien autorisé et prestigieux comme celui de l’homme qui, même s’il l’usurpe, détient toujours l’autorité dans l’Église catholique. Il n’est pas surprenant que la liste des universitaires ait récemment inclus le professeur Walter Ricciardi, un des soi-disant « experts » qui, en Italie, a préconisé jusqu’au bout le lockdown et l’utilisation de masques, en l’absence de toute preuve scientifique de leur efficacité et contre les recommandations mêmes de l’OMS. Hier, il a été rapporté que le médiateur des contrats d’approvisionnement chinois pour l’urgence Covid en Italie, Mario Benotti, a été recommandé par le cardinal Pietro Parolin (…)

Tout cela révèle la connivence de l’État profond et de l’Église profonde, dans une combinaison vile destinée à détruire la souveraineté nationale d’une part et la mission divine de l’Église d’autre part. Des liens inquiétants apparaissent avec la fraude électorale américaine, avec le virus créé dans le laboratoire de Wuhan, et enfin avec les relations commerciales avec la dictature chinoise, principal fournisseur de masques (non conformes aux normes communautaires) à l’Italie et à de nombreux autres pays. Il me semble que nous sommes bien au-delà des simples indices.

D. W. – Une objection de ceux qui rejettent une telle chose comme théorie du complot serait la suivante: comment est-il possible que dans pratiquement tous les pays du monde, presque tous les hommes politiques participent à ce jeu? Qui pourrait avoir tant de pouvoir et d’influence qu’il pourrait mettre la moitié du monde à l’isolement?

C. M. V. – Je vais répondre par un exemple. L’Église est une institution supranationale, présente dans le monde entier avec des diocèses, des paroisses, des communautés, des couvents, des universités, des écoles, des hôpitaux. Tous ces organismes reçoivent leurs ordres du Saint-Siège, et lorsque le Pape ordonne une prière ou un jeûne, tous les catholiques du monde obéissent [il vaudrait mieux dire « doivent obéir », ndt]; si un dicastère de la Curie romaine donne des directives, tous les catholiques du monde les suivent [idem]. Le contrôle est capillaire et immédiat, grâce à une structure hiérarchique efficace. La même chose se produit, limitée aux frontières nationales, également dans les États: lorsque le législateur légifère, les organes responsables exécutent.

De la même façon, l’État profond et l’Église profonde fonctionnent ainsi: tous deux se servent d’une structure fortement hiérarchisée, dans laquelle la composante « démocratique » est pratiquement absente. Les ordres sont donnés d’en haut et celui qui les reçoit les exécute immédiatement, conscient que sa propre désobéissance peut déterminer l’échec professionnel, la condamnation sociale et, dans certains cas, même la mort physique. Cette obéissance découle du chantage: je te promeus, je te donne du pouvoir, je te rends riche et célèbre, mais en échange tu fais ce que je te dis. Si tu obéis et fais preuve de loyauté, ton pouvoir et ta richesse augmentent; si tu désobéis, tu es fini. J’imagine que pour les lecteurs allemands, la référence au Faust de Goethe est spontanée.

Les hommes politiques qui dirigent les nations aujourd’hui font tous, à de rares exceptions près, partie de l’État profond. Si ce n’était pas le cas, ils ne seraient pas là où ils sont. Pensons au cas des élections présidentielles américaines du 3 novembre dernier: le président Trump n’étant pas considéré comme aligné sur la pensée unique, il a été décidé de l’évincer par une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, et contre la volonté même du peuple. Les procès en cours aux États-Unis confirment la fraude et les irrégularités, et dans les mois à venir, je pense que de nouvelles preuves de cette fraude apparaîtront, qui se trouve avoir amené à la Maison Blanche un démocrate, un catholique progressiste, parfaitement en phase avec le programme du Great Reset. A y regarder de plus près, la démission de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio semblent répondre à la même dynamique et obéir au même lobby de pouvoir.

En Allemagne aussi des rapports sont apparus qui montrent que des données ont été falsifiées dans la gestion de la pandémie afin de légitimer la violation des droits des citoyens. Et malgré le nombre alarmant de personnes qui ont souffert d’effets secondaires ou sont décédées à la suite du soi-disant vaccin, le martèlement constant sur la vaccination obligatoire continue, alors qu’il est maintenant clair qu’elle ne garantit pas l’immunité et n’évitera ni la distanciation sociale ni les masques obligatoires.

Il y a des raisons de croire que la gestion de Covid a été organisée sous une seule « régie » et avec un seul scénario. Il y a quelques jours à peine, le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a admis qu’il avait reçu de l’Imperial College de Londres, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates l’instruction d’admettre des personnes âgées dans les RSA [Résidence sanitaire assistancielle (en italien Residenza sanitaria assistenziale) ; sortes d’EPHAD]- des personnes âgées qui sont mortes à la suite de protocoles de traitement erronés, intubées et sous assistance respiratoire -. Et comme par hasard, les parrainages du « philanthrope » américain concernent de nombreuses instances nationales – même gouvernementales – qui dépendent financièrement d’un particulier qui théorise le dépeuplement de la planète par une pandémie.

Vous me demanderez: qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour pouvoir envoyer la moitié du monde dans l’isolement? Ceux qui disposent d’énormes ressources, comme certaines personnalités connues, parmi lesquelles Bill Gates et George Soros, se distinguent; ceux qui sont capables de financer l’OMS elle-même, en dirigeant ses décisions et en réalisant de très gros bénéfices, étant également actionnaires de sociétés pharmaceutiques.

D. W. – Dans votre lettre au président d’alors, Donald Trump, vous parlez d’un affrontement entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si vous regardez maintenant l’année 2020, comment cette confrontation a-t-elle évolué jusqu’à présent ?

C. M. V. – Comme toujours dans les événements terrestres, la guerre entre le bien et le mal, entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, semble toujours pencher en faveur de ces derniers. Satan, qui est princeps hujus mundi, a de nombreux adeptes très organisés et une infinité de serviteurs. A l’inverse, les bons semblent numériquement inférieurs et mal organisés, souvent anonymes et presque toujours dépourvus de tout pouvoir ou de moyens économiques qui leur permettraient d’agir avec la même efficacité que leurs ennemis. Mais il en a toujours été ainsi, car la victoire n’appartient pas au bien, mais au Christ. Ego vici mundum: c’est moi qui ai vaincu le monde, nous avertit Notre Seigneur. Nous donnons notre pauvre contribution, parfois même héroïque, mais sans la grâce de Dieu nous ne pouvons rien: sine me nihil potestis facere.

L’année 2020 nous a obligé à regarder dans les yeux la Méduse mondialiste, nous montrant à quel point il est facile pour l’État profond d’imposer une tyrannie sanitaire à des milliards de personnes. Un virus non isolé, avec un taux de survie très élevé, a été accepté comme instrumentum regni, avec la complicité des dirigeants, des médias, de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. La crise économique déclenchée par les lockdowns doit rendre inévitable l’annulation de la dette et l’établissement d’un revenu universel, en échange de la renonciation à la propriété privée et de l’acceptation du suivi par le passeport santé. Ceux qui refusent le vaccin peuvent être internés dans des camps de détention qui sont déjà prêts dans de nombreux États, dont l’Allemagne. Les violations des droits constitutionnels et religieux seront tolérées par les tribunaux, au nom d’une urgence éternelle qui prépare les masses à la dictature. C’est ce qui nous attend, selon les aveux des auteurs du Great Reset eux-mêmes.

Mais cette succession d’exacerbations, motivées par des raisons désormais risibles et démenties par l’évidence, est en train de fissurer de nombreuses certitudes, auxquelles les masses ont jusqu’à présent donné un assentiment fidéiste souvent proche de la superstition. Les premières accusations de « négationnisme » à l’encontre de ceux qui contestent les absurdités des soi-disant « experts » ont fait comprendre à beaucoup de gens que le Covid se voit présenter les connotations d’une religion précisément pour ne pas être remis en question, car d’un point de vue scientifique il devrait être considéré comme tous les autres coronavirus des années passées. Ces contradictions ouvrent les yeux de nombreuses personnes, même face à la complaisance servile éhontée des médias et à la multiplication de la censure des dissidents sur les réseaux sociaux.

D. W. – Que serait le monde si les forces que vous appelez des ténèbres devaient l’emporter?

C. M. V. – Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti. Hétérosexuels persécutés, familles hommes-femmes interdites, enfants nés par mères porteuses, histoire censurée, religion discréditée, honnêteté et discipline bafouées, honneur pointé du doigt comme un concept fasciste, virilité condamnée comme « toxique », maternité déplorée comme « non durable », vieillesse forcée à l’euthanasie, maladie considérée uniquement comme une opportunité de profit, santé considérée avec suspicion. Et il nous faudra aussi voir répudier, après deux siècles d’endoctrinement, la fameuse démocratie au nom de laquelle ceux qui nous gouverneront le feront sans élections, au nom de la santé publique.

Ce n’est que dans le royaume du Christ qu’il peut y avoir la paix et la vraie concorde; dans la tyrannie de Satan, il y a la terreur, la répression, la guerre contre le bien et la licence des vices les plus infâmes.

D. W. – Selon vous, que peut-on faire pour éviter une telle évolution ?

C. M. V. – Nous devons veiller à ce que ce qui s’est passé jusqu’à présent ne puisse pas atteindre son but final. Nous pouvons et devons dénoncer les tromperies et les mensonges dont nous sommes nourris chaque jour par ceux qui nous considèrent comme des serviteurs stupides et pensent qu’ils peuvent nous soumettre sans aucune réaction de notre part. S’il existe des lois qui protègent les droits naturels des citoyens, nous devons tous élever la voix et protester avec courage, en exigeant du pouvoir judiciaire que les responsables de ce coup d’État mondial soient jugés et condamnés.

Nous ne pouvons pas permettre, sous la menace d’une pandémie fabriquée, que les nations soient prostrées par une crise économique et sociale induite, ni que les peuples soient soumis à des restrictions de leurs libertés en violation de la loi et du bon sens lui-même. Si nous pouvons rester fermes et ne pas reculer face à ces répétitions générales de la dictature, l’État profond se retirera et attendra des temps plus propices, et nous aurons le temps d’éviter l’instauration de la tyrannie. Si nous le laissons faire, nous rendrons ce plan infernal irréversible.

N’oublions pas, en tant que catholiques, que nous avons une très grande responsabilité, tant envers nos pasteurs qu’envers nos dirigeants. Notre obéissance peut et doit échouer lorsqu’on nous demande d’obéir à des lois injustes ou contraires au Magistère immuable de l’Église. Si notre opposition est aussi ferme et courageuse qu’au temps des Martyrs, nous aurons fait notre part pour obtenir du Ciel ces grâces qui peuvent changer la destinée de l’humanité et retarder la persécution des derniers temps.

C’est pourquoi nous prions avec confiance la Sainte Vierge, Reine des victoires et Secours des chrétiens, afin qu’elle soit notre chef de file dans cette bataille historique. Que le glorieux Archange Michel soit à ses côtés, chassant Satan et les autres mauvais esprits en enfer, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo.

 

Le rôle du « petit troupeau » dans les temps troublés que nous vivons - Mgr Carlo Maria Viganò

En avril 2020, Mgr Carlo Maria Viganò accordait un important entretien au site portugais Dies Irae, repris en italien par le blog Stilum Curiae du vaticaniste Marco Tosatti. Il y évoquait le troisième secret de Fatima, le concile Vatican II et le rôle du « petit troupeau » dans les temps troublés que nous vivons. Je vous en propose ci-dessous ma traduction de travail, non-officielle. – J.S. Dies Irae : Excellence, merci beaucoup de nous avoir accordé cette interview. Nous sommes confrontés à l’épidémie de COVID-19 qui, ces derniers mois, a bouleversé la vie de millions de personnes et a même causé la mort de tant d’autres. Face à cette situation, l’Église, par le biais des conférences épiscopales, a décidé de fermer toutes les églises et de priver les fidèles de l’accès aux sacrements. Le 27 mars dernier, devant une place Saint-Pierre vide, le pape François, agissant de manière clairement médiatique, a présidé une prétendue prière pour l’humanité. La façon dont le Pape a mis en scène ce moment a suscité de nombreuses réactions, dont l’une a cherché à associer la présence solitaire de François au message de Fatima, à savoir le Troisième Secret. Êtes-vous d’accord avec cela ? Mgr Carlo Maria Viganò : Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que je suis très heureux d’accorder cette interview aux fidèles du Portugal, que la Vierge a promis de préserver dans la Foi , y compris en ces temps de grande épreuve. Vous êtes un peuple qui a une grande responsabilité, car vous serez peut-être bientôt appelé protéger le feu sacré de la religion, alors que les autres nations refusent de reconnaître le Christ comme leur Roi et Marie comme leur Reine. La troisième partie du message que Notre Dame a confié aux petits bergers de Fatima, pour qu’ils le remettent au Saint-Père, reste un secret jusqu’à aujourd’hui. La Vierge a demandé qu’il soit révélé en 1960, mais le 8 février de cette année-là, Jean XXIII a publié un communiqué indiquant que l’Église « ne veut pas prendre la responsabilité de garantir la véracité des paroles dont les trois petits bergers diront que la Vierge Marie les leur a adressées ». Avec cette mise à l’écart du le message de la Reine du Ciel, une opération de dissimulation a commencé, évidemment parce que le contenu du message allait révéler la terrible conspiration de ses ennemis contre l’Église du Christ. Il y a encore quelques décennies, il semblait incroyable que nous ayons pu en arriver au point de bâillonner la Vierge Marie elle-même, mais ces dernières années, nous avons également été témoins de tentatives de censurer jusqu’à l’Évangile, qui est la Parole de son divin Fils. En 2000, sous le pontificat de Jean-Paul II, le secrétaire d’État, le cardinal Sodano, a présenté comme troisième secret une version de celui-ci qui, par rapport à certains éléments, semblait clairement incomplète. Il n’est pas étonnant que le nouveau secrétaire d’État, le cardinal Bertone, ait cherché à détourner l’attention pour la faire porter sur un événement passé, afin de faire croire au peuple de Dieu que les paroles de la Vierge n’avaient rien à voir avec la crise de l’Église et la collusion entre modernistes et franc-maçons dans les coulisses de Vatican II. Antonio Socci, qui a mené une enquête approfondie sur le troisième secret, a mis au jour ce comportement malveillant de la part du cardinal Bertone. D’autre part, c’est Bertone lui-même qui a fortement déconsidéré et censuré Notre-Dame des Larmes de Civitavecchia, dont le message concorde parfaitement avec ce qu’elle a dit à Fatima. N’oublions pas l’appel de la Vierge – appel ignoré – à la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé par le pape et tous les évêques, comme condition pour vaincre le communisme et le matérialisme athée : la consécration non pas du « monde », non pas de « cette nation qu’Elle veut que nous lui consacrions », mais « la Russie ». Était-ce si difficile de le faire ? Oui, bien sûr, pour ceux qui n’ont pas un regard surnaturel. Il était préférable de suivre le chemin de la détente avec le régime soviétique, inaugurée précisément par Roncalli, sans comprendre que sans Dieu, aucune paix n’est possible. Aujourd’hui, avec un président de la Confédération russe qui est certainement chrétien, la demande de la Vierge pourrait être satisfaite, évitant ainsi de nouveaux malheurs pour l’Église et le monde. Benoît XVI lui-même a confirmé la pertinence du message de la Vierge, même si, selon l’interprétation du Vatican, il doit être considéré comme accompli. Ceux qui ont lu le troisième secret ont clairement déclaré que son contenu concerne l’apostasie de l’Église, qui a commencé précisément au début des années soixante et qui a atteint un stade si évident aujourd’hui qu’il peut être reconnu par les observateurs laïcs. Cette insistance presque obsessionnelle sur des questions que l’Église a toujours condamnées, telles que le relativisme et l’indifférence religieuse, un faux œcuménisme, l’écologisme malthusien, l’homo-hérésie et l’immigration, a trouvé dans la Déclaration d’Abou Dhabi l’accomplissement d’un plan conçu par les sectes secrètes il y a plus de deux siècles. En pleine Semaine Sainte et à la suite du fatidique Synode sur l’Amazonie, le Pape a décidé de créer une commission pour débattre et étudier le diaconat féminin dans l’Église catholique. Pensez-vous que cela vise à ouvrir la voie à une cléricalisation des femmes ou, en d’autres termes, à une tentative de dénaturer le sacerdoce institué par Notre Seigneur Jésus-Christ le Jeudi saint ? L’Ordre Sacré ne peut pas et ne pourra jamais être modifié dans son essence. Les attaques contre le sacerdoce ont toujours été au centre de l’action des hérétiques et de leur inspiration, et il est compréhensible qu’il en soit ainsi : atteindre le sacerdoce signifie détruire la Sainte Messe et la Sainte Eucharistie ainsi que tout l’édifice sacramentel. Parmi les ennemis jurés de l’Ordre Sacré, les modernistes n’étaient pas en reste, évidemment, eux qui, depuis le XIXe siècle, ont théorisé une église sans prêtres, ou avec des prêtres et des prêtresses. Ces illusions, anticipées par certains représentants du modernisme en France, ont surgi subtilement au Concile, avec la tentative d’insinuer qu’il existe une certaine équivalence entre le sacerdoce ministériel, issu de l’Ordre Sacré, et le sacerdoce commun des fidèles, issu du baptême. Il est significatif que, précisément en jouant sur ce malentendu recherché, la réforme de la liturgie ait également été affectée par l’erreur doctrinale de Lumen Gentium, réduisant le ministre ordonné à un simple président d’une assemblée de prêtres. Au contraire, le prêtre est un alter Christus, non pas par désignation populaire, mais par configuration ontologique au Grand Prêtre, Jésus Christ, qu’il doit imiter dans la sainteté de vie et le dévouement absolu également représenté par le célibat. L’étape suivante doit nécessairement être accomplie, sinon par l’élimination du sacerdoce lui-même, du moins en le rendant inefficace, en l’étendant aux femmes, qui ne peuvent être ordonnées : c’est exactement ce qui s’est passé dans les sectes protestantes et anglicanes, qui connaissent aujourd’hui aussi la situation embarrassante d’avoir des évêques lesbiennes dans la soi-disant église d’Angleterre. Mais il est clair que le « prétexte » œcuménique – le fait de se rapprocher des communautés dissidentes et d’en assumer même les erreurs les plus récentes – est fondé sur la haine de Satan pour le sacerdoce et conduirait inévitablement l’Église du Christ à la ruine. Le célibat, d’autre part, est également l’objet de ces mêmes attaques, car il est propre et spécifique à l’Église catholique et constitue une défense précieuse du sacerdoce que la Tradition a gardée avec zèle au cours des siècles. La tentative d’introduire une forme de ministère ordonné féminin dans l’Église n’est pas récente, malgré les déclarations répétées du Magistère. Même Jean-Paul II a défini sans équivoque et avec toutes les exigences canoniques d’une déclaration ex cathedra infaillible, qu’il est absolument impossible de remettre en cause la doctrine sur cet argument. Mais comme il a été possible d’utiliser le Catéchisme pour déclarer la peine de mort « non conforme à l’Évangile » – ce qui est sans précédent et hérétique – aujourd’hui, on tente ex novo de créer une forme de diaconat féminin, évidemment en préparation d’une future introduction du sacerdoce féminin. La première commission créée par Bergoglio il y a quelques années a donné un avis négatif, confirmant ce qui, d’ailleurs, ne devrait même pas faire l’objet de discussions ; mais si cette commission n’a pas pu obéir aux souhaits de François, cela ne signifie pas qu’une autre commission, dont les membres, choisis par lui, sont plus « dociles » et désinhibés quant à la démolition d’un autre pilier de la foi catholique, ne puisse pas le faire. Je ne doute pas que Bergoglio ait des méthodes persuasives et puisse exercer des formes de pression sur la commission théologique ; mais je suis tout aussi sûr que, dans le cas où cet organe consultatif donnerait un avis favorable, il ne faudrait pas nécessairement arriver à une déclaration officielle du Pape pour voir la prolifération des diaconesses dans les diocèses d’Allemagne ou des Pays-Bas, Rome restant muette. La méthode est bien connue et permet, d’une part, de porter atteinte au sacerdoce et, d’autre part, de donner un alibi confortable à ceux qui, au sein de la structure ecclésiale, peuvent toujours faire appel au fait que « le Pape n’a rien permis de nouveau ». Ils ont fait de même en autorisant les conférences épiscopales à légiférer de manière autonome sur la communion dans la main, qui, imposée par des moyens abusifs, est maintenant devenue une pratique universelle. Il faut dire que ce désir de promouvoir les femmes dans la hiérarchie trahit le souci de suivre la mentalité moderne, qui a enlevé aux femmes leur rôle de mère et d’épouse afin de désorganiser la famille naturelle. Rappelons que cette approche des dogmes de l’Église confirme un fait indéniable : Bergoglio a adopté la théologie dite de situation, dont les lieux théologiques sont des faits ou des matières accidentelles : le monde, la nature, la figure féminine, les jeunes… Cette théologie n’a pas pour fondement la vérité immuable et éternelle de Dieu, mais, au contraire, part de la prise de conscience de l’urgence obligatoire des phénomènes pour proposer des réponses conformes aux attentes du monde contemporain. Excellence, selon des historiens reconnus, le Concile Vatican II a représenté une rupture de l’Eglise avec la Tradition, d’où l’apparition de courants de pensée qui veulent la transformer en une simple « association philanthropique » qui embrasse le monde et son utopie mondialiste. Comment voyez-vous ce grave problème ? Une église qui se distingue comme nouvelle par rapport à l’Église du Christ n’est tout simplement pas l’Église du Christ ! La religion mosaïque, c’est-à-dire l’« église de l’ancienne loi », voulue par Dieu pour conduire son peuple à la venue du Messie, s’est accomplie dans la Nouvelle Alliance et a été définitivement révoquée, sur le Calvaire, par le sacrifice du Christ : de son côté naît l’Église de la Nouvelle et Éternelle Alliance, qui remplace la Synagogue. Il semble que l’église post-conciliaire, moderniste et maçonnique, aspire elle aussi à transformer, à dépasser l’Église du Christ, en la remplaçant par une « néo-Église », créature déformée et monstrueuse qui ne vient pas de Dieu. L’objectif de cette néo-Église n’est pas d’amener le peuple élu à reconnaître le Messie, comme pour la Synagogue ; elle n’est pas de convertir et de sauver tous les peuples avant la seconde venue du Christ, comme pour l’Église catholique, mais de se constituer en bras spirituel du Nouvel Ordre Mondial et en défenseur de la Religion Universelle. En ce sens, la révolution conciliaire a dû d’abord démolir l’héritage de l’Église, sa Tradition millénaire, dans laquelle elle a puisé sa propre vitalité et son autorité en tant que Corps Mystique du Christ, pour se débarrasser ensuite des représentants de l’ancienne Hiérarchie, et n’a commencé que récemment à se présenter, sans faux-semblant, telle qu’elle cherche à être. Ce qu’elle présente comme une utopie est, en réalité, une dystopie, car elle représente la concrétisation du projet de la franc-maçonnerie et la préparation de l’avènement de l’Antéchrist. Je suis également convaincu que la majorité de mes frères, et plus encore la quasi-totalité des prêtres et des fidèles, ne sont pas absolument conscients de ce plan infernal, et que les événements récents ont ouvert les yeux de beaucoup. Leur foi permettra à Notre Seigneur de rassembler le pusillus grex autour du vrai Pasteur avant l’affrontement final. Pour restaurer l’ancienne splendeur de l’Église, de nombreux aspects doctrinaux du Concile devront être remis en question. Quels points de Vatican II remettriez-vous en question ? Je pense que les personnalités éminentes qui ont exprimé les points problématiques du Concile mieux que moi ne manquent pas. Certains pensent qu’il serait moins compliqué et certainement plus intelligent de suivre la pratique de l’Église et des Papes telle qu’elle a été appliquée avec le synode de Pistoie : même là, il y avait quelque chose de bon, mais les erreurs qu’il affirmait étaient considérées comme suffisantes pour le laisser tomber dans l’oubli. Le présent pontificat représente-t-il l’aboutissement d’un processus qui s’ouvre avec le Concile Vatican II, souhaité dans le cadre du « Pacte des catacombes », ou se trouve-t-il encore dans une phase intermédiaire ? Comme c’est le cas pour toute révolution, les héros de la première heure finissent souvent par être victimes de leur propre système, comme ce fut le cas pour Robespierre. Celui qui était hier considéré comme le porte-drapeau de l’esprit conciliaire, semble presque devenu aujourd’hui un conservateur : les exemples sont là à la vue de tous. Et il y a déjà ceux qui, dans les cercles intellectuels du progressisme (comme celui fréquenté par un certain Massimo Faggioli, hautain, mais flou jusque dans son nom et prénom), commencent à propager ici et là quelques doutes sur la capacité réelle de Bergoglio à faire des « choix courageux » – par exemple, abolir le célibat, admettre les femmes au sacerdoce, ou encore légitimer la communicatio in sacris avec les hérétiques – en souhaitant presque qu’il se retire pour faire élire un pape encore plus obéissant parmi les élites qui avaient, dans le Pacte des Catacombes et la mafia de Saint-Gall, leurs partisans les moins scrupuleux et les plus déterminés. Excellence, aujourd’hui, nous catholiques, nous nous sentons souvent isolés par l’Église et presque abandonnés par nos pasteurs. Que pouvez-vous dire aux hiérarchies et aux fidèles qui, malgré la confusion et l’erreur qui se répandent dans l’Église, cherchent à persévérer dans cette dure bataille pour préserver l’intégrité de notre foi ? Mes paroles seraient certainement insuffisantes. Ce que je fais, c’est répéter les paroles de notre Seigneur, le Verbe éternel du Père : Je serai toujours avec vous, jusqu’à la fin du monde. Nous nous sentons isolés, c’est vrai : mais les apôtres et tous les chrétiens ne ressentaient-ils pas la même chose ? Notre Seigneur lui-même ne s’est-il pas senti abandonné, à Gethsémani ? Ce sont les temps de l’épreuve, peut-être de l’épreuve finale : nous devons boire la coupe amère, et même s’il est humain d’implorer le Seigneur de l’éloigner de nous, nous devons répéter avec confiance : non pas ma volonté, cependant, mais la Tienne. En nous rappelant ses paroles réconfortantes : Dans le monde, vous aurez des afflictions, mais ayez confiance ! J’ai vaincu le monde. Après l’épreuve, aussi dure et douloureuse soit-elle, la récompense éternelle est préparée pour nous, celle que personne ne peut nous enlever. L’Eglise brillera à nouveau de la gloire de son Seigneur après ce terrible et très long Triduum de Pâques. Mais si la prière est certainement indispensable, nous ne devons pas nous abstenir de mener le bon combat, en nous faisant les témoins d’un militantisme courageux sous l’étendard de la Croix du Christ. Ne nous permettons pas de nous faire remarquer, comme la servante l’a fait avec saint Pierre dans la cour du grand prêtre : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen », pour ensuite renier le Christ. Ne nous laissons pas intimider ! Ne permettons pas qu’on mette le bâillon de la tolérance sur ceux qui veulent proclamer la Vérité ! Demandons à la Vierge Marie que notre langue proclame avec courage le Royaume de Dieu et sa Justice. Que le miracle de Lapa se renouvelle, où Marie a donné la parole à la petite Joana, née muette. Puisse-t-elle aussi donner à nouveau la parole à nous, ses enfants, qui sommes restés muets pendant longtemps. Notre-Dame de Fatima, Reine des victoires, Ora pro nobis.

Monseigneur Carlo Maria Viganò s'adresse au monde entier pour informer que l'Antéchrist à infiltré le Vatican - Vidéo

Monseigneur Carlo Maria Viganò est italien, né au début de 1941, sous Pie XII, pendant la guerre, il a grandi dans l’avant-concile, puis a découvert au sein du système toutes les perversions avant de réagir pleinement… Il a un frère Jésuite. Il est ordonné Prêtre en 1968, sous Paul VI après le concile Vatican d’eux. Il est docteur en Droit canon au Service diplomatique du Vatican en 1973. Envoyé spécial et observateur permanent du Vatican auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg en 1989. Il est nommé archevêque titulaire et nonce apostolique au Nigéria par le pape avant d’être sacré évêque en 1992 par le même Jean-Paul II. À son retour d’Afrique, il devient chef du personnel de la Curie romaine, puis secrétaire général du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican en 2009. À ce titre, il mit de l’ordre dans les finances suspectes du Vatican, faisant passer en un an d’un déficit de plus de 10 millions de dollars à un excédent de 44 millions ! En 2010 il proposa la sortie de l’Euro pour la Cité du Vatican. Il lutta contre la corruption et le népotisme, jusqu’à remettre en cause le cardinal Tarcisio Bertone, alors secrétaire d’État. C’est le Vatileaks. Avec les conflits concernant la supervision de la banque du Vatican et des affaires de corruption. Muté en 2011 comme Nonce apostolique à Washington. À 75 ans, en 2016, il présente sa démission, acceptée par le pape François. Déjà, le New York Times déclarait que la lettre de Monseigneur Vigano de 2018 dénonçant après bien d’autres le cardinal américain Mc Carrick pour ses abus immoraux, contenait « des allégations non fondées et des attaques personnelles ». Toute cette presse continue à dénoncer les « propos sans preuves » même du Président actuel des États-Unis d’Amérique concernant les élections présidentielles. Monseigneur Jean-François Lantheaume, qui avait été premier conseiller à la nonciature de Washington, a déclaré que « Monseigneur Viganò dit la vérité ». En 2020, dans deux lettres ouvertes adressées à Donald Trump, il dénonce le « great reset des mondialistes contre qui il (Donald Trump) est un rempart » (lettres publiées par Chrétiens Magazine).