Quelques nouvelles au sujet du décès de Don Gobbi le 29 juin 2011 à 15h.
Je reviens du Cénacle extraordinaire du Mouvement Sacerdotal Marial qui s’est déroulé à Collevalenza (Ombrie) du 26-6 au 2-7-2011 au Sanctuaire de l’Amour Miséricordieux.
Il est « extraordinaire » parce qu’il n’intéresse pas seulement un groupe local ordinaire, mais qu’il est constitué de Prêtres et Evêques venus du monde entier, il est « mondial », mais cette année il a revêtu un caractère en dehors de l’ordinaire.
Dès le soir de notre arrivée, le 26 Juin, nous apprenions que Don Gobbi venait d’entrer à l’hôpital de Milan, que son cœur n’était pas assez fort pour envoyer le sang pour bien irriguer le corps ; le lendemain, qu’il y avait de la fièvre et que les antibiotiques étaient sans effet. Et le mercredi 29 Juin, qui à 15h, heure du Golgotha, son cœur avait cessé de battre. C’était le 29 Juin, Fête de St Pierre et de St Paul, 60ième anniversaire de l’ordination sacerdotale de Benoît XVI.
L’un de nous, qui avait entendu Don Gobbi quelques jours avant, nous rapportait ces mots de Don Stefano : La Sainte Vierge m’a dit : « comme pour Jacinthe de Fatima, je viendrai te prendre à l’hôpital dans peu de jours ».
Il venait de terminer son dernier Cénacle en Italie, à ND de Lorette, et il rentrait pour préparer le Cénacle de Collevalenza, mais la Providence en a disposé autrement.
Ainsi, le Cénacle qui se déroulait normalement, était marqué par l’événement qui se déroulait et le lendemain de sa mort, à 10h, nous recevions sa dépouille mortelle.
Don Stefano se trouvait au milieu de nous : il ne pouvait prévoir un meilleur moment, puisque il était au milieu de ses fils accourus du toutes les parties du monde, y compris de Corée, du Japon, de l’Australie, Inde, Iles de la Sonde, Philippines, Afrique…
Et ce jour-là, nous devions avoir la visite du Cardinal Diaz, membre du Mouvement Sacerdotal Marial, qu’il aimait beaucoup et qui a présidé la Messe du Sacerdoce du Christ, Grand Prêtre, qui s’est terminée par le chant « In paradisum, deducant te Angeli » et le Magnificat, comme Don Gobbi l’avait lui-même demandé dans son testament ci-dessous.
A la fin de la Messe, nous avions tous les larmes aux yeux, prêtres et Evêques, et laïcs, car nous l’aimions bien et nous l’aimons encore car il nous promet de nous aider, du haut du ciel, d’où il verra le triomphe du Cœur Immaculé de Marie.
Lorsque la Sœur infirmière l’a accueilli à l’Hôpital, elle a aussitôt dégagé sa poitrine pour lui mettre toutes sortes d’appareils pour stimuler son cœur : il portait sur sa poitrine, sur son cœur, la Sainte Réserve, ce qui prouve qu’il vivait avec Jésus-Hostie. Cette remarque a été confirmée par l’Abbé Laurent Larroque qui l’avait accompagné tout au long de son voyage-visite en France l’an dernier.
Comme il n’était pas là le premier jour où il devait faire les méditations du matin et du soir, il a été remplacé par Mgr Ercole, Evêque d’Aquila (tremblement de terre) qui a été remarquable. J’espère faire la traduction de tout ce qu’il nous a dit. Vous l’aurez, si Dieu le veut.
Nous ne nous sentons pas orphelins puisqu’il va continuer, du haut du Ciel, à nous accompagner. Mais il ne pourra plus visiter les groupes comme avant, et dans les pays comme le Brésil, l’Argentine, le Liban, l’Afrique où il était accueilli avec chaleur, n’était-il pas le Messager de Marie !
Le Mouvement continue, la mort fait partie du plan de Marie, et doit avoir une signification : La Deuxième Pentecôte aura lieu.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais un peu plus tard, sur les fruits de ce Cénacle.
Don Daniele Maria
A J et B C. le 6-7-11
Testament spirituel de Don Stefano Gobbi
Don Gobbi officiant à l’église de Medjugorje
Milan le 1er janvier 2011
Premier samedi du mois de l’année
J’accueille la mort comme et quand le Seigneur voudra en redisant dans le coeur Immaculé de Marie mon oui à la volonté divine.
Je laisse comme testament spirituel tout ce qui a été écrit dans le livre : « La Vierge à ses Fils de Prédilection », et j’atteste que ces messages, ont été reçus par moi sous forme de locutions intérieures.
En esprit de reconnaissance au Seigneur et à la Sainte Vierge, je demande qu’après la messe de mes obsèques, le Magnificat soit chanté par tous…
Je demande des funérailles très simples : au lieu de fleurs je demande que l’on accomplisse des oeuvres de charité. Je désire être enseveli à Dongo dans le Sanctuaire de Notre Dame des Larmes, au pied de l’autel du crucifix.
Si cela n’était pas possible, je demande une sépulture provisoire dans la chapelle du clergé au cimetière de Dongo.
Comme j’ai consacré tous les moments de ma vie au coeur Immaculé de Marie, ainsi je consacre le moment de mon passage de la terre au Ciel et du temps à l’éternité.
Je rends grâce à tous du bien que j’ai reçu d’eux. Je demande pardon à ceux que j’aurais pu offenser involontairement.
A tous ceux qui appartiennent au M S M je promets une protection spéciale de ma part et une aide particulière au paradis, où j’espère entrer grâce à la Miséricorde du Seigneur et l’aide de vos prières.
Dans l’attente de vous rencontrer tous sous le manteau glorieux de la Reine de tous les Saints, je vous salue et je vous bénis au nom du Père et de Fils et du Saint Esprit. AMEN
Don Stefano GOBBI
Qui est Don Gobbi ?
Père Stefano Gobbi, Milan, Italie, le 8 mai 1972, était en pèlerinage à Fatima. Il priait dans la chapelle des apparitions pour des prêtres qui voulaient organiser une rébellion contre l’autorité de l’Eglise catholique. Une force intérieure aurait poussé le père Gobbi d’avoir confiance. Cette locution interne est un don donné par Dieu pour faire connaître certaines choses à l’humanité. Depuis juillet 1973, le père Gobbi écrit les messages de ses locutions. Il y en a plus de 500 dans son livre « Aux prêtres, les Fils bien aimés de Notre Dame ». Le Père a reçu une dernière locution de la Sainte Vierge le 31 décembre 1997 à Milan.
“A Fatima, j’avais montré le chemin que l’humanité doit prendre pour revenir au Seigneur par la conversion, la prière et la pénitence. J’avais offert mon Cœur Immaculé comme un refuge certain. Tout vous a été révélé. Mon plan vous a été révélé particulièrement en ce qui concerne sa merveilleuse et victorieuse conclusion. Je vous ai annoncé le triomphe de mon Cœur Immaculé dans le monde. Cela arrivera dans le plus grand triomphe de Jésus qui amènera au monde son règne glorieux d’amour de justice et de paix et fera renaître toutes choses. Ce sera la deuxième Pentecôte. »
Confirmation de Medjugorje, 1 juillet 1987.
« Pendant cette année Mariale se produira de grands évènements prédits à Fatima et en secret aux enfants à qui j’apparaît à Medjugorje.»
La Corée, 27 septembre 1987.
« Autour de ce petit pays , qui est une portion privilégiée de mon jardin céleste , s’étend une vaste région où se trouve le Dragon rouge, mon Adversaire qui a construit son royaume sur la rébellion contre Dieu, et a poussé avec force un nombre immense de mes enfants vers l’athéisme et ils marchent dans l’obscurité la plus profonde.
Mais d’ici, ma lumière et ma victoire vont se répandre et couvrir toutes les nations du grand continent d’Asie. »
La grande Apostasie, 11 juin 1988.
« Le jour de fête de mon Cœur Immaculé de cette année mariale qui m’est consacré, mes bien aimés fils, je vous invite à entrer dans le jardin céleste que j’ai construit pour vous, pendant le douloureux et sanglant moments de la purification. L’heure de la grande apostasie est proche. Ce qui a été écrit dans les Ecritures Saintes, dans la Seconde lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens, est sur le point d’arriver. »« Satan, mon adversaire, avec ses pièges et sa séduction subtile a réussi à propager des erreurs partout sous la forme de plus récentes interprétations de la Vérité, et il a conduit beaucoup de personnes à choisir en toute connaissance de cause de vivre dans le péché. Il a laissé croire que c’est n’est plus un péché mais une bonne chose.
Les temps de confusion générale et le grand tumulte des esprits sont arrivés. La confusion est dans les cœurs et la vie de beaucoup de mes enfants. »
« L’Apostasie va se propager même à l’intérieur de l’Eglise Catholique. Des erreurs sont enseignées et font leur chemin pendant que les vérités essentielles de la foi que le Magistère de l’Eglise a toujours enseigné et énergiquement lutté contre les déviations, sont reniés avec impunité. Les épiscopats conservent un étrange silence et ne réagissent plus. Quand mon Pape parle avec courage et affirme avec force les vérité de la foi catholique, on ne l’écoute plus et il est même publiquement critiqué et tourné en dérision.
Il y a une tactique subtile et diabolique tissée en secret par la franc-maçonnerie que l’on utilise de nos jours contre le saint Père pour le ridiculiser de sa personne et de son travail et de neutraliser le Magisterium. Mes enfants qui involontairement se laissent entraîner par ces vagues d’erreurs et de mal sont des victimes de la grande apostasie. Plusieurs évêques, religieux et fidèles sont victimes de la grande Apostasie. En ces temps, dans l’Eglise catholique, il y restera quelques personnes fidèles au Christ, à l’Evangile, à l’entière vérité. Il vont former un groupe protégé au fond de mon Cœur Immaculé. Ce groupe sera composé d’évêques, de prêtres, de religieux et de fidèles qui seront toujours fermement unis au pape, tous rassemblés dans le cénacle de mon Cœur Immaculé, dans une prière incessante d’immolation continue. Ils seront en totale disponibilité pour préparer la voie pénible vers la seconde et glorieuse venue de mon Fils. »
Le père Gobbi avait crée le mouvement marial des prêtres et depuis 1974, il avait organisé un cénacle de prières parmi les prêtres. Le mouvement marial comprend aujourd’hui des cardinaux, des évêques et plus de cent mille prêtres et des millions de fidèles dans le monde.
Les messages ont été publiés sous forme de journal intime en un livre bleu sous le titre « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge ».
Les messages contenus dans ce livre doivent être compris non pas comme des mots prononcés directement par Notre-Dame, mais reçus par Stefano Gobbi sous forme de locutions intérieures. Leur publication est conforme aux directives données par le pape Paul VI, le 14 octobre 1966.