Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
la loi de Moïse
ne présente que l’ébauche des biens à venir,
et non pas l’expression même des réalités.
Elle n’est donc jamais capable,
par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes,
offerts indéfiniment chaque année,
de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part.
Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes,
ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience
et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ?
Mais ceux-ci, au contraire,
comportent chaque année un rappel des péchés.
Il est impossible, en effet,
que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.
Aussi, en entrant dans le monde,
le Christ dit :
Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande,
mais tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes
ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j’ai dit :
Me voici,
je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté,
ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
Le Christ commence donc par dire :
Tu n’as pas voulu ni agréé
les sacrifices et les offrandes,
les holocaustes et les sacrifices pour le péché,
ceux que la Loi prescrit d’offrir.
Puis il déclare :
Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés,
par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps,
une fois pour toutes.
– Parole du Seigneur.