Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
on entend dire partout
qu’il y a chez vous un cas d’inconduite,
une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens :
il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil
au lieu d’en pleurer
et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
Quant à moi,
qui suis absent de corps mais présent d’esprit,
j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent,
l’homme qui agit de la sorte :
au nom du Seigneur Jésus,
lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous,
dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan,
pour la perdition de son être de chair ;
ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers :
ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit
pour que fermente toute la pâte ?
Purifiez-vous donc des vieux ferments,
et vous serez une pâte nouvelle,
vous qui êtes le pain de la Pâque,
celui qui n’a pas fermenté.
Car notre agneau pascal a été immolé :
c’est le Christ.
Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité.
– Parole du Seigneur.