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dimanche 24 novembre 2024

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La Salette – Mélanie Calvat

Les vues du Ciel sur la petite bergère de la Salette

Le message de la Salette est d’une actualité majeure en cette fin des temps. La Sainte Vierge y avait annoncé l’éclipse de l’Eglise et bien des événements déjà survenus et en cours de développement avec la crise romaine, qui atteint un point de chaos jamais rencontré dans toute l’histoire de l’Eglise.

Généralement, Mélanie Calvat est connue comme la petite bergère de la Salette à qui est apparue la Très Sainte Vierge Marie, le 19 septembre 1846.

Par contre, bien peu de gens connaissent son enfance et les terribles souffrances qu’elle a connues. Voici l’extrait d’un vieux livre fort intéressant de ce point de vue. On découvria que les desseins de la divine providence ne laissent rien échapper au hasard et que le Ciel prépare ses voies d’une manière qui déconcerte l’intelligence humaine.

Extrait de La vraie Mélanie de la Salette, de H. Guilhot, 1970.

« Mélanie naquit le 7 novembre 1831, à Corps, chef-lieu du canton de l’Isère. Elle était la troisième de dix enfants (dont six garçons et quatre filles).

Le père, maçon et scieur de long, originaire du même lieu, était un homme sérieux, travailleur et considéré. Sans être dévot, il avait un bon fond de christianisme, avec le louable souci de le léguer à ses enfants. Quand il était auprès d’eux, dans les intervalles de ses longues absences, il leur enseignait la crainte de Dieu, l’honnêteté et l’obéissance. Sans peut-être s’en rendre compte, il fut pour beaucoup dans l’éveil, en la petite Mélanie, du culte passionné pour le Christ en croix. Dès que son intelligence commença à s’éveiller, elle était heureuse d’entendre son père lui parler, un crucifix à la main, de Notre-Seigneur qui, malgré leur ingratitude, a aimé les hommes au point de vouloir mourir pour eux. Et — fait difficilement explicable — non seulement Mélanie aimait ce langage, simple mais bien grave pour une enfant de son âge, mais encore elle voulait y conformer sa vie à peine commençante.

Bien différente de Pierre Calvat était son épouse Julie, née Barnaud, originaire du canton de Vizille. Très gaie, suivant le portrait tracé d’elle par Mélanie, aimant les divertissements, les danses, les comédies, elle était toujours des premières à toutes les fêtes du pays.

Après avoir eu deux garçons, elle désirait vivement une fille et elle se réjouit grandement de la naissance de Mélanie. Sa joie n’allait pas tarder à se changer en déception. Elle avait pensé que sa fille ne contrarierait en rien son goût pour les distractions. C’était compter sans les réactions de Mélanie qui, à peine âgée de cinq ou six mois, manifesta une répugnance invincible à se trouver dans des soirées où il y avait des comédies et autres amusements. Elle criait et se débattait si fort qu’il fallait la ramener à la maison, au grand mécontentement de sa mère. On voulut persuader Mme Calvat que les bizarreries capricieuses de son enfant ne dureraient pas, mais le temps ne put en avoir raison. Et alors, chez Julie Calvat, l’irritation passagère fit place à un incoercible ressentiment. Résolue à briser la résistance de Mélanie, elle prit l’habitude de la maltraiter, la privant de nourriture et de soins, la laissant se coucher et se traîner par terre, passer des journées et des nuits entières sous un lit.

Nous avons déjà parlé dans notre introduction de l’extraordinaire réceptivité montrée dès sa plus tendre enfance par Mélanie à l’égard de tout ce qui touche Dieu et, plus particulièrement, le Christ souffrant.

De telles dispositions auraient réjoui une mère profondément chrétienne. Elles ne pouvaient que surprendre désagréablement et exaspérer à la longue une mère plus attachée aux futilités de ce monde qu’aux choses sérieuses de l’au-delà. Les réactions de Julie Calvat contre la piété précoce de sa fille atteignirent, de fait, un degré de violence à peine croyable. Sans doute le fallait-il pour permettre à Mélanie de faire le dur apprentissage de cette souffrance qu’elle désirait tant.

Un jour qu’elle était seule avec elle, sa mère l’emmena à un spectacle. Mélanie ne s’y comporta pas mieux que les fois précédentes ; elle cria et se démena si fort qu’il fallut la ramener à la maison. Folle de colère, sa mère la couvrit de malédictions, lui dit qu’elle la considérait comme ne faisant plus partie de la famille, qu’elle ne voulait plus être sa mère et lui interdisait de l’appeler maman. Elle lui interdit, en outre, de dire papa à son père. Quant à ses frères et sœurs, ils ne devraient plus la nommer que la Louve, la Sauvage, la Solitaire, la Muette. Pour finir, et sans accepter les caresses que Mélanie, éplorée, voulait lui faire, elle la mit dehors, en lui enjoignant de s’en aller dans les bois avec les loups et de ne plus revenir.

Ainsi chassée et accablée de chagrin, la petite Mélanie prit la direction de la forêt voisine qui lui était déjà un peu familière et vers laquelle l’appelait un mystérieux attrait.

C’est là que, par les soins de la Providence, lui était ménagé, sans qu’elle s’en doutât, un extraordinaire rendez-vous qui allait transformer son âme, essuyer ses larmes, lui rendre une famille, lui faire franchir d’un bond la distance qui sépare la terre du ciel.

Mais laissons-la nous conter elle-même ce prodigieux événement.

Mélanie Calvat raconte

‘‘… Il y avait trois ou quatre jours que j’étais dans le bois sans voir ni entendre personne: ma seule occupation était la pensée de la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; souvent je fondais en larmes en pensant combien le péché déplaît à mon bon Dieu, puisqu’il avait fallu que mon Jésus versât tout son sang pour l’effacer et mettre les hommes dans le paradis.

Je n’avais plus la force de marcher, je tombais et j’étais plongée dans une profonde tristesse en pensant combien on offensait mon Jésus, puis aussi de ce que, comme les autres enfants, je n’avais point de mère pour tout lui dire et pour lui demander des explications sur la vie de mon Jésus au ciel. Tout à coup, je vois venir à moi un tout petit enfant d’une grande beauté, vêtu d’un blanc brillant avec une jolie couronne sur la tête. Dès que ce petit enfant fut près de la sauvage, il lui dit :

— Bonjour, ma sœur, pourquoi pleurez-vous ? Je viens vous consoler.
— Ah ! dit alors la sauvage; mon pauvre petit, parlez bien bas, je n’aime pas le bruit. Je pleure parce que je voudrais savoir tout ce que mon Jésus a fait pour sauver le monde, pour que je fasse comme lui sans rien manquer ; puis ce que le monde a fait pour faire mourir mon Jésus-Christ ; puis je voudrais avoir une maman ; je n’ai personne. J’étais dans une maison avec une femme et des enfants ; cette femme ne me veut plus. Ah! si j’avais une maman !
— Ma sœur, dit alors le petit, dites-moi frère ; je suis votre bon frère, je veille sur vous ; nous avons une maman.
— Une maman ! une maman ! s’écria la sauvage, toujours en pleurant. Ah ! j’ai j’ai donc une maman ! Où est-elle, mon frère, pour que je coure vite la trouver ?
— Notre maman, dit le joli enfant, est partout avec ses enfants ; aimez-la bien cette bonne maman ; elle est toujours avec ceux qui se montrent ses enfants. Bientôt je vous mènerai voir notre maman.
Après cela, le jeune enfant fit connaitre à la Muette, la grandeur de Dieu, sa puissance, sa bonté, enfin toute sa vie publique et surtout sa passion. Mais lorsqu’il en était à la passion, je lui dis :
— Ah ! mon frère, ne m’en dites pas davantage ; je sais combien mon bon Dieu a souffert pour nous mettre dans le ciel. L’homme de la maison où je restais avant que la femme me mit dehors m’avait raconté tout ça et je voudrais moi-même souffrir comme mon bon Dieu. Oh ! je n’oserai jamais entrer dans le paradis si je ne souffre comme le bon Jésus. Puis mon aimable frère me dit :
— Ma sœur, fuyez le bruit du monde, aimez la retraite et le recueillement ; ayez votre cœur à la croix et la croix dans votre cœur ; que Jésus-Christ soit votre seule occupation. Aimez le silence et vous entendrez la voix du Dieu du ciel qui vous parlera au cœur ; ne formez de liaison avec personne et Dieu sera votre tout.
Mon petit frère venait à peu près tous les jours me voir ; quelquefois il restait un jour sans venir, mais souvent il venait plusieurs fois dans le même jour. Nous conversions toujours sur la passion ou sur la vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ…
Je dois dire que mon bien-aimé frère, pendant plus de vingt ans, m’a laissé ignorer qu’il était Jésus, et que moi j’avais tout bonnement et simplement cru qu’il était mon frère, comme lui-même me l’avait assuré…’’


Combien de temps exactement Mélanie demeura-t-elle éloignée de la maison de ses parents ? Elle ne le dit pas et on peut supposer, eu égard à son âge, qu’elle ne s’en rendit pas compte. On peut admettre aussi que sa mère n’en parla à personne.
A défaut de précisions chronologiques dont on ne saurait exagérer l’importance, nous nous bornerons à mentionner, suivant le récit de Mélanie, que, grâce à l’aide mystérieuse et discrète de son petit frère, elle se retrouva, sans savoir comment, devant sa demeure paternelle. Son père, revenu entre-temps de son travail, l’aperçut et l’accueillit affectueusement. Il lui posa quelques questions auxquelles elle ne sut que répondre. Comme il voulait savoir, notamment, si elle avait mangé, elle répondit que son frère y avait pourvu et lui avait donné de bien bonnes choses. Pierre Calvat parait s’être contenté de cette réponse et n’avoir pas cherché à en percer le mystère. »

Le récit intégral, par Mélanie
Concordance des prophéties
Neuvaine à N-D de La Salette

"J'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde."

"Dieu sera servi et glorifié" (19.09.1848) Mélanie de la Salette

Le 19 septembre 1846, à environ trois heures de l’après-midi en plein soleil, sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, deux enfants, une bergère de quinze ans appelée Mélanie Calvat et un jeune berger de onze ans appelé Maximin Giraud, tous les deux très ignorants, virent dans une lumière resplendissante une «belle dame» vêtue d’un costume étrange. 

Parlant alternativement français et patois, elle les chargea d’un message qu’ils devaient «faire connaître à tout son peuple». 

Après s’être plainte de l’impiété des chrétiens et les avoir menacés de châtiments épouvantables s’ils devaient persévérer dans le mal, elle leur promit la clémence divine s’ils s’amendaient.


Avant de disparaître, elle communiqua à chacun des enfants un secret spécial. « Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret; vous pourrez le publier en 1858.

Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté.

Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils!

Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde.

Malheur aux habitants de la terre! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.

– Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.

– Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les famille; on souffrira des peines physiques et morales: Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.

– La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère divine.

– Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l’année 1859; mais qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour; je serai avec lui.

– Qu’il se méfie de Napoléon, son coeur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui; il est cet aigle qui, voulant toujours s’élever, tombera sur l’épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.

– L’Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur; aussi, elle sera livrée à la guerre; le sang coulera de tous les côtés; les églises seront fermées ou profanées.

– Les prêtres, les religieux seront chassés; on les fera mourir, et mourir d’une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand; parmi ces personnes, il se trouvera même des évêques.

– Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.

– En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’Enfer; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu; ils les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces mauvais anges; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d’âmes.

– Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu; ils auront un très grand pouvoir sur la nature; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d’un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l’Évangile, qui est un esprit d’humilité de charité et de zèle pour la gloire de Dieu.

– On fera ressusciter des morts et des justes.

– Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde.

– Malheur aux Princes de l’Église, qui ne seront occupé qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil!

– Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps l’Église sera livrée à de grandes persécutions; ce sera le temps des ténèbres; l’Église aura une crise affreuse.

– La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds; on ne verra qu’homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.

Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice.

– Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours; mais ni lui, ni son successeur …ne verront le triomphe de l’Église de Dieu.

– Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.

Dans l’année 1865, on verra l’abomination dans les lieux saints; dans les couvents, les fleurs de l’Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des coeurs.

Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu’ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l’amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.

LES GRANDS EVENEMENTS à VENIR
(certains sont déjà arrivés …d’autres vont avoir lieu)

La France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre; le sang coulera dans les rues; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien; ensuite, il y aura une guerre (civile) générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l’Italie, parce que l’Evangile de Jésus-Christ n’est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d’épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux.

Paris sera brûlé et Marseille engloutie; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre; on croira que tout est perdu; on ne verra qu’homicide, on n’entendra que bruits d’armes et que blasphèmes.

– Les justes souffriront beaucoup; leurs prières, leur pénitence et leur larmes monteront jusqu’au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.

– Alors, Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort.

– Tout à coup, les persécuteurs de l’Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert.

– Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié; la charité fleurira partout.

– Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ.

– L’Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu’il y aura unité parmi les ouvrier de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.

– Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue; vingt-cinq ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

L’ANTECHRIST

Un avant-coureur de l’antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un dieu.

– La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales); il y aura des guerres jusqu’à la dernière guerre qui sera alors faite par les dix rois de l’antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.

– Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde; on ne pensera qu’à se divertir; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés; mais les enfants de la Sainte Eglise, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs croîtrons dans l’amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères.

– Heureuses les âmes humbles, conduites par l’Esprit-Saint! Je combattrai avec elles jusqu’à ce qu’elles arrivent à la plénitude de l’âge.

– La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d’épouvante dans l’attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.

– Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui, au-dedans, vous adorez vous-même; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d’Asmodée et des siens.

– Ce sera pendant ce temps que naîtra l’antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents; en un mot, ce sera le diable incarné; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés.

– Il aura des frères qui, quoiqu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer.

– Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre; l’eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d’horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc…

– Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist.

– Les démons de l’air avec l’antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus.

– Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté; l’Evangile sera prêché partout; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité!

– J’adresse un pressant appel à la terre; j’appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux; j’appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes; j’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit.

Enfin, j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde.

Il est temps qu’ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs.

Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ.

– Combattez, enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.

– L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l’Esprit de Dieu; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d’âmes seront consolées; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l’antéchrist.

– Malheur aux habitants de la terre! il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses; il y aura des pluies d’une grêle effroyable; des tonnerres qui ébranleront des villes; des tremblements de terre qui engloutiront des pays; on entendra des voix dans les aires; les hommes se battront la tête contre les murailles; ils appelleront la mort et, d’un autre côté, la mort sera leur supplice; le sang coulera de tous côtés.

– Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l’épreuve?

– Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir; Enoch et Elie seront mis à mort; Rome païenne disparaîtra; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes; tout l’univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu’ils n’ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.

– Il est temps; le soleil s’obscurcit; la foi seule vivra.

– Voici le temps; l’abîme s’ouvre.

– Voici le roi des rois des ténèbres.

– Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde.

– Il s’élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu’au Ciel; il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l’enfer.

– Alors, l’eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les oeuvres de l’orgueil de l’homme, et tout sera renouvelé:

« Dieu sera servi et glorifié ».

 

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