En France, l’avortement n’est pas menacé, il est protégé par la loi. En revanche les femmes n’ont pas toujours la liberté d’aller au bout d’une grossesse contraintes par diverses pressions. Les Français interrogés par l’IFOP pour Alliance VITA sont plus préoccupés par la prévention et l’accompagnement que par la constitutionnalisation du sujet.
Le 1er Février 2023, le Sénat a adopté l’inscription du droit à l'avortement dans la Constitution par 166 voix pour et 152 voix contre.
– Cette modification de la constitution française ne résout en rien le drame vécue par celles qui y sont confrontées
Les Français demandent une politique de prévention.
– Cette proposition de loi ne répond pas à la volonté première des Français « la prévention » – sondage de l’IFOP :
A la question « Que pensez-vous de l’avortement ? », Maria Simma répondait « L’avortement est la plus grande guerre et la plus grande horreur de tous les temps. Cette société s’est dégradée au point de permettre à Satan de tuer des innocents par millions comme un essaim de mouches. La réparation en sera énorme ! Je ne veux pas en dire plus.«
La conscience aux oubliettes
Le clientélisme politique actuel surpasse tel un fait d’arme, toutes les entreprises destructives de la présence du Créateur au coeur du monde, afin de promouvoir toujours davantage la culture de mort comme un bienfait pour l’humanité…
Pour nous chrétiens, un monde sans Dieu nous apporte toutes les misères possibles. Jésus dit: « Sans plus aucun souvenir du Ciel, l’homme dont l’âme est morte, devient un animal qui tremble pour sa vie animale. » (p98 tome 10 – l’Évangile tel qu’il m’a été révélé – Valtorta)
La marche pour la vie est la plus grande organisation provie en France
Communiqué 2 février 2023
Proposition de loi pour la constitutionnalisation de l’avortement.
La majorité du Sénat vient d’adopter (166 voix pour et 152 voix contre) un amendement du sénateur Philippe Bas (LR) modifiant l’article unique de la proposition de loi de la députée Mathilde Panot (LFI), sur la constitutionnalisation de l’avortement. Il prévoit ainsi que «la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse ».
En clair la loi pourrait déterminer les conditions dans lesquelles s’exerce « la liberté » de la femme de tuer son enfant. Le garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti a lui-même dénoncé dans son préambule que certains pays avaient rendu obligatoire d’écouter battre le cœur de son enfant avant tout avortement, ce qu’il considère comme de la torture psychologique. Nous vivons une véritable inversion des valeurs. La torture subie est dans le cas d’un avortement pour l’enfant à naître. Cela reste toujours un drame pour la femme qui en porte des séquelles, ce dont personne ne veut parler.
La proposition de loi ainsi amendée va retourner devant l’Assemblée Nationale avec toutes les chances qu’elle soit votée en l’état. Ceci devrait normalement amener à un référendum, sauf si le gouvernement voulait faire de cette proposition, un projet de loi, à soumettre ensuite au Congrès.
Alors que la France est déclassée, menacée et que les Français souffrent, les politiques qui ont voté ce texte choisissent des priorités bien loin des préoccupations des Français.
La constitution du 4 octobre 1958, n’a pas été conçue pour qu’y soient intégrées toutes les déclinaisons des droits et libertés énoncés de manière générale dans son préambule, et dénaturer l’esprit même de notre loi fondamentale. Le seul droit fondamental à défendre en la matière, c’est le droit à la vie, qu’il faut protéger de la conception à la mort naturelle.
C’est pourquoi, nous continuerons à nous mobiliser avec nos concitoyens, pour s’opposer à ce projet de constitutionnalisation de l’avortement.
Des politiques engagés dans l’avenir de notre pays devraient au contraire permettre la prévention de l’avortement. Alors que nous enregistrons en France trois fois plus d’avortements qu’en Italie, il serait nécessaire de déployer des programmes d’accompagnement des femmes enceintes et des familles. Or, nous vivons dans un contexte démographique très fragile, ne permettant pas le renouvellement des générations futures. C’est pourquoi la protection de la vie humaine doit devenir une grande priorité nationale.
Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie
COMMUNIQUE DE PRESSE
02/02/2023
CNIP – Mouvement Conservateur – VIA | la voie du peuple
Basses manœuvres au Sénat : les « sages » votent l’inscription de l’avortement dans la Constitution !
L’Histoire retiendra que c’est à cause d’un sénateur dit de droite, dans « un souci de synthèse et de consensus » salué par les promoteurs de la constitutionnalisation de /IVG, qu’est balayé le principe du respect de la personne humaine.
En contradiction avec l’article 16 du Code civil qui « interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie a, la manceuvre, consistant en une reformulation de l’unique article de la proposition de Loi remplaçant le mot « droit » par celui de « liberté », a entrainé une partie des Sénateurs LR à rentrer dans la logique de l’extrême gauche qui instrumentalise la Constitution en vue de la création sans fin de nouveaux droits individuels. Ensemble, ils ont sacrifié le droit de vivre et bafoué la liberté de conscience du personnel médical alors qu’elle était une condition essentielle de la légalisation de l’avortement.
Nous, présidents des partis conservateurs fidèles à la tradition sociale de droite, condamnons cette manœuvre parlementaire. A quel prix a-t-elle été possible ?
Nous appelons avec gravité les députés qui auront à réexaminer le texte à prendre conscience des graves conséquences que cela entrainera: clause de conscience des médecins bafouée, santé des femmes menacée, natalité fragilisée, mais aussi Constitution dénaturée, Liberté découpée en morceaux, Fraternité ébranlée. Nous les appelons à ne pas se tromper de combat: en France, l’accès à l’avortement n’est pas menacé. En revanche, si les femmes ont la liberté d’avorter, elles n’ont pas toujours celle de poursuivre leur grossesse, en raison de pressions morales, professionnelles ou économiques. C’est aussi de ces femmes qu’il faut se préoccuper.
Bruno North
President du Centre National des indépendants et Paysans
Laurence Trochu
President du Mouvement Conservateur
Jean Frédéric Poisson
Président de VIA | la voie du peuple
30/01/2023 L’IVG n’est pas menacé en France ; la natalité, si ! Aux Sénateurs de France qui vont devoir se prononcer mercredi sur la proposition de loi voulant inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution, je leur ai écrit.
A Rambouillet, le 30 janvier 2023
Madame le Sénateur, Monsieur le Sénateur,
Vous devez vous prononcer mercredi 1er février 2023 sur la proposition de loi visant à inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Cette inscription est à la fois inutile et dangereuse.
En effet, la Constitution n’a comme autre but que de « déterminer la forme du gouvernement d’un pays ». Elle devrait ne servir qu’à fixer les règles de répartition des pouvoirs ainsi que l’étendue possible de leur action. La France a pris depuis longtemps la très mauvaise habitude d’en faire au contraire un programme politique, un catalogue du prêt-à-penser, dont beaucoup des ajouts récents n’ont rien à faire dans un tel texte : la charte de l’environnement et le principe de précaution, notamment. La présente loi irait, hélas, dans le même sens. Jamais la sentence de Montesquieu n’avait été autant d’actualité : « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires ›
Nous vous appelons à ne pas vous tromper de combat. En France, l’accès à l’IVG n’est pas menacé : en revanche, si les femmes ont la liberté d’avorter, elles n’ont pas toujours celle d’aller jusqu’au bout d’une grossesse, notamment quand elles subissent des pressions morales ou économiques.
Nombre d’entre elles se résignent à l’avortement, parce qu’aucun accompagnement ne leur est proposé alors qu’elles souhaitaient aller jusqu’au terme. Il est inacceptable d’entendre encore en France, en 2022, ces terribles paroles : « Je voudrais bien le garder, mais je ne peux pas ».
De plus, contrairement aux affirmations de ses promoteurs, la constitutionnalisation de l’IVG entrainerait des conséquences juridiques désastreuses sur notre société, remettant en cause les sages limites initialement prévues par la loi: l’existence d’un délai légal et la clause de conscience des médecins deviendraient notamment inconstitutionnelles.
Plutôt que de sanctuariser le droit à l’IVG, ne serait-il pas plus opportun, à l’heure où l’hiver démographique nous menace et où il est question de rallonger l’âge légal de départ à la retraite, de privilégier une véritable politique nataliste en France ?
Comme rarement avec une telle densité, ce vote engagera votre responsabilité personnelle de respect des institutions et de protection de chacun des Français. Aussi, nombreux sont-ils à en appeler tout spécialement à votre liberté de penser et de vote. Nombreux sont-ils à espérer que votre réflexion ne vous fasse pas tomber dans le piège du slogan « Mon corps, mon choix » qui réduit l’embryon à l’état de chose. lis attendent que vous défendiez la toute première des libertés fondamentales, celle du droit à vivre
Je vous remercie d’avoir prêté attention à cette requête qui se veut une contribution au débat et à l’exercice de votre discernement de législateur, espérant qu’elle vous renforce dans votre choix de refuser cette constitutionnalisation de IIVG, ou qu’elle vous amène à revoir le soutien que vous comptiez lui apporter.
Je vous prie d’accepter, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, l’expression de mes respectueuses salutations.
Jean-Frédéric Poisson
Président de VIA | la voie du peuple
Maria Simma "Alors ça sera suffisant"
Lorsqu’une femme a admis que son avortement était un péché grave, que doit-elle faire pour être sûre que Jésus a tout effacé ? Pouvez-vous répondre à cette question ou dois-je changer de sujet ?
« Non, ça va, cette femme doit immédiatement aller se confesser à un prêtre et demander à Jésus de lui pardonner. Puis elle doit faire pénitence d’une façon profonde et sincère, et qui lui fait véritablement retrouver la paix. L’enfant doit ensuite recevoir un nom afin d’être accueilli et aimé par la famille à laquelle il appartient véritablement, et pour être inscrit dans le Livre de Vie. Elle doit demander pardon à cet enfant. Et finalement elle devrait le faire baptiser et lui offrir une messe. Si tout cela est accompli, et d’un cœur humble et pénitent, alors ce sera suffisant.«