Voici l’enregistrement d’une conférence de Bernard Faÿ (décédé en 1978), ancien Directeur de la Bibliothèque Nationale sous Pétain :
Des règles du jeûne - Saint Bernard de Clairvaux
La loi du jeûne oblige tous les fidèles non excusés ou dispensés, dont l’âge se situe entre les 21 ans révolus et les 60 ans également révolus. Celle de l’abstinence de la viande oblige dès l’âge de 7 ans.
Le jeûne consiste à faire un seul repas pas jour, mais deux petites collations, que les théologiens limitent à 60 grammes le matin et 250 grammes le soir, sont tolérées.
Les jours de pénitence sont les suivants :
I – De la seule abstinence de la viande
Tous les vendredis sauf ceux dans lesquels tombe une fête de precepte (fête d’obligation).
II – De l’abstinence et du jeûne
1) le mercredi des Cendres
2) chaque vendredi et samedi de Carême
3) les mercredi, vendredi et samedi des Quatre-Temps, ou des quatre saisons, c’est à dire :
a) – du printemps, dans la première semaine de Carême
b) – de l’été, dans la semaine de Pentecôte
c) – de l’automne, dans la troisième semaine de septembre
d) de l’hiver, dans la troisième semaine de l’Avent
4) les vigiles :
a) de Noël, le 24 décembre
b) de la Pentecôte
c) de l’Immaculée Conception (7 décembre)
d) de la Toussaint (31 octobre)
III – Du jeûne seul
Tous les autres jours de férie du Carême
En ce début de Carême, que chacun de nous examine à quel degré il se trouve, et efforçons-nous de faire tous les jours de nouveaux progrès, car ce n’est qu’en nous avançant de vertu en vertu que nous verrons le Dieu des dieux, dans la céleste Sion.
Mais c’est surtout pendant ce temps que nous devons nous appliquer à vivre en toute pureté, pendant ce saint temps, dis-je, où il a été accordé un nombre de jours certains mais courts, à la fragilité humaine, pour qu’elle ne désespère point.
Car s’il nous est dit en tout temps : veillez à mener une vie toute de pureté, qui ne désespérerait point d’y réussir ? Or, nous sommes invités à cette époque de courte durée à réparer les négligences du reste de l’année, et à vivre de manière que, le reste du temps, on voie briller, dans notre conduite, des traces de cette sainte quarantaine.
Efforçons-nous donc, mes frères, de passer ce saint temps dans les exercices d’une entière piété, et de travailler, en ce moment, à remettre en état nos armes spirituelles. En effet, à cette époque de l’année, il semble que l’univers entier marche en bataille rangée, contre le diable, sous la conduite du Sauveur.
Heureux ceux qui auront vaillamment combattu sous un tel chef !
Saint Bernard de Clairvaux – Extrait du 7ème Sermon pour le Carême – Source
Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent […]. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.
Matthieu VI, 16-18
Le message ci-dessous à été publié le 16 avril 2010 sur le site de bénédicte
Mes enfants bien-aimés,
Je ne vous demande pas l’impossible.
L’impossible est impossible quand on sait combien Je réponds aux appels du cœur. Quand on agit pour l’Amour et par amour, on va son chemin dans la confiance de l’enfant qui se sait aimé et compris par son père et qui peut tout attendre de lui.
Je communique à Mes enfants les plus faibles, une grande force, à condition qu’ils soient conscients de leur petitesse et qu’ils sachent que Mon Amour ne les oubliera jamais et les aidera à accomplir de grandes choses, pour l’extension de Mon règne.
Appelez-Moi dès le matin et toutes vos journées seront ensoleillées. Appelez-Moi quand le jour s’achève et votre repos ressemblera à celui de l’enfant s’endormant dans les bras de sa mère.
Je place en vos mains une palette et Je vous demande de choisir les couleurs. La liberté, c’est cela! On a à sa disposition des outils: libre à chacun de les utiliser comme il l’entend, pour la beauté ou la laideur, pour la nuit ou la lumière, pour se perdre ou se sauver !
Ô mes tout-petits, ne négligez aucun de Mes dons, aucun de Mes rayons, aucune de Mes paroles.
Donnez-Moi votre souffle et il deviendra vent violent pour secouer les branches mortes et permettre, à la sève nouvelle, de leur redonner la vie.
Donnez-Moi votre cœur et Je ferai couler, en vos veines, le sang précieux de la Rédemption.
Donnez-Moi votre vie tout entière et Je vous plongerai dans un océan d’amour vrai.
Donnez-Moi tout et vous direz: « Ce n’est plus Moi qui vis, c’est le Seigneur qui vit en moi ».
JE SUIS