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vendredi 13 décembre 2024

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"Votre Messe ne sera plus jamais la même"

Catalina Rivas

Visions de Catalina pendant la Sainte Messe

La Grande Croisade d’Amour et de Miséricorde des messages de grande profondeur venant de Jésus à la stigmatisée Catalina (Katya) Rivas de Cochabamba, Bolivie, a été rapportée lors d’une émission de deux heures sur la chaîne FOX TV Network broadcast « Les Signes de Dieu – La science met la foi à l’épreuve ». L’Archevêque de Cochabamba a donné son Imprimatur.
Catalina Rivas vit avec son mari à Cochabamba, en Bolivie. Elle se convertit à 47 ans en octobre 1993. Par la suite, elle commença à recevoir des messages d’amour et de miséricorde de Notre Seigneur en locutions intérieures. En octobre 1994, Catalina vit une lumière soudaine et forte autour du Crucifix et ressentit le besoin d’offrir sa propre vie au Seigneur. Elle vit des faisceaux de lumière sortir des mains, des pieds et du côté de Jésus crucifié, qui pénétrèrent ses mains, ses pieds et son coeur comme la foudre. La douleur fut intense. Deux jours plus tard, Jésus lui indique que les stigmates sont un cadeau qui permet de partager avec Lui la douleur de sa Croix et qu’ils étaient donnés seulement à ceux qui sont capables de L’aimer comme Il souhaite être aimé.
Depuis, Catalina porte sur elle les stigmates du Seigneur qui apparaissent le jeudi soir, se manifestent le vendredi avec grande douleur, et disparaissent le samedi. Les autorités de l’Église les ont constatés.
Tous les messages dictés par Jésus à Catalina ont été rassemblés en huit livres qui ont reçu, le 2 avril 1998, l’Imprimatur de l’archevêque de Cochabamba Mons. René Fernández Apaza. Dans ce document l’archevêque affirme :
 » Nous avons lu les livres de Catalina et nous sommes sûrs que leur seul objet est de conduire sur la voie d’une spiritualité authentique, dont la source est l’Evangile du Christ [… ] Pour cela, j’autorise leur impression et diffusion, les recommandant comme supports de méditation et de direction spirituelle, dans le but d’obtenir beaucoup de fruits pour le Seigneur qui nous appelle à sauver des âmes, leur montrant que c’est un Dieu vivant, plein d’amour et de miséricorde « .
Dans une merveilleuse catéchèse, le Seigneur et la Vierge Marie nous ont instruits tout d’abord sur la façon de prier le Rosaire en le faisant avec notre cœur, en méditant et en prenant plaisir à ces moments où nous rencontrons Dieu et notre Sainte Mère. Ils nous ont aussi instruits sur la façon de se bien confesser et dans ce document, un enseignement sur ce qui arrive pendant la Sainte Messe et comment le vivre avec nos cœurs.
Voici les raisons pour lesquelles je dois et veux donner ce témoignage au monde entier : en tout premier lieu, pour la plus grande Gloire de Dieu et pour le salut de tous ceux qui veulent ouvrir leur cœur à Dieu.
Ensuite ce témoignage est donné pour que de nombreuses âmes consacrées à Dieu puissent rallumer le feu de leur amour pour le Christ. Certaines de ces âmes sont les propriétaires des mains qui ont le pouvoir d’amener le Christ dans notre monde, Lui permettant de devenir notre nourriture.
Ces pages sont données pour permettre à d’autres âmes de briser « la routine » de la façon avec laquelle elles reçoivent le Christ et pour qu’elles puissent revivre l’émerveillement de leur rencontre de chaque jour avec Amour. Finalement, elles sont données pour que mes frères et sœurs laïques du monde entier puissent vivre le plus grand des Miracles avec leur cœur : la célébration de l’Eucharistie.
Nous étions à la Vigile de l’Annonciation et les membres de notre groupe étaient allés au Sacrement de la Réconciliation. Quelques dames de notre groupe de prière n’avaient pu se joindre à nous alors elles remirent leur réconciliation au lendemain avant la messe.
Le lendemain, lorsque j’arrivai à l’Église, un peu en retard, l’Archevêque et les prêtres avaient déjà commencé à sortir de la sacristie. La Vierge Marie dit de sa voix douce et féminine qui adoucit notre âme :
« Aujourd’hui sera pour toi une journée pour apprendre et je veux que tu sois très attentive à ce dont tu seras témoin. Tu devras partager avec toute l’humanité cette expérience que tu feras aujourd’hui. »
J’étais profondément émue sans comprendre pourquoi, mais j’ai essayé d’être très attentive.

RITE PÉNITENTIEL
La première chose que j’ai remarquée, fut une chorale de voix merveilleuses qui chantait comme si elle était au loin. Durant quelques instants la musique se rapprocha et puis elle s’éloigna tout comme le son du vent.
L’Archevêque commença la célébration de la Messe et quand il arriva au rite pénitentiel, la Sainte Vierge me dit : « Du fond de ton Cœur demande au Seigneur de pardonner tes fautes qui L’ont offensé. De cette façon, tu seras en mesure de participer dignement au privilège d’assister à la Sainte Messe. »
En une fraction de seconde, j’ai pensé : « Bien sûr que je suis en état de grâce avec Dieu car je me suis confessée hier soir. »
Elle répondit : « Penses-tu que depuis hier soir tu n’as pas offensé le Seigneur ? Laisse-moi te rappeler certaines choses. Quand tu es partie pour venir ici, la fille qui t’aide s’est approchée de toi pour te demander quelque chose et puisque tu étais en retard et pressée, tu n’as pas été très délicate dans ta façon de lui répondre. Il y avait manque de charité de ta part et tu dis que tu n’as pas offensé Dieu… »
« Alors que tu étais en route pour venir ici, un autobus a empiété sur ta ligne et t’a presque frappée. Tu t’es exprimée d’une façon peu recommandable contre ce pauvre homme plutôt que de dire tes prières et te préparer pour la messe. Tu as manqué de charité et tu as perdu ta paix et ta patience. Et tu dis que tu n’as pas offensé le Seigneur ? Tu arrives à la dernière minute quand la procession du célébrant est déjà en route pour célébrer la messe… et tu vas participer sans t’être préparée… »
J’ai répondu : « Très bien, ma Mère, ne dis plus rien.
Tu n’as pas à me rappeler autre chose car je mourrais de chagrin et de honte. La Sainte Vierge continue :
« Pourquoi devez-vous tous arriver à la dernière minute : Tu aurais dû arriver plus tôt pour être capable de prier et de demander au Seigneur d’envoyer son Esprit Saint pour qu’Il t’accorde un esprit de paix et te purifie de l’esprit du monde, de tes préoccupations, tes problèmes et tes distractions afin de te permettre de vivre ce moment si sacré. Pourtant, tu arrives presqu’au moment où la célébration est sur le point de commencer et tu participes comme s’il s’agissait d’un événement ordinaire, sans aucune préparation spirituelle. Pourquoi ? C’est ici le plus grand des Miracles. Tu vas vivre le moment où le Dieu Très Haut donne son plus grand cadeau et tu ne sais pas comment l’apprécier. »
Cela suffisait. Je me sentais tellement perturbée que j’en savais suffisamment pour demander pardon à Dieu.
Ce n’était pas seulement pour les offenses de ce jour, mais aussi pour toutes les fois où, comme tant d’autres personnes, j’avais attendu que le prêtre termine son homélie avant d’entrer dans l’église. C’était aussi pour les fois où je ne savais pas ou bien j’avais refusé de comprendre ce que cela voulait dire d’être là et pour les fois où, peut-être, mon âme était pleine de fautes plus importantes et où j’ai osé participer à la Sainte Messe.

GLOIRE A DIEU
C’était jour de fête et on allait réciter le Gloria.
Notre Dame dit : « Glorifie et bénis avec tout ton amour la Très Sainte Trinité en reconnaissant que tu es une de ses créatures. » Combien différent fut le Gloria ! Soudain je me vis sur une place lointaine remplie de lumière, devant la majestueuse Présence du Trône de Dieu. Avec tant d’amour, je Le remerciais tandis que je répétais : « Pour ton immense Gloire, nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te rendons grâce, nous Te remercions, Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père tout-puissant. » Et je me suis rappelée le tendre visage paternel du Père : « Seigneur Jésus-Christ, Fils unique du Père, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Tu enlèves les péchés du monde… » Et Jésus était devant moi, avec un visage plein de tendresse et de miséricorde… « car Toi seul es Saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très Haut : Jésus-Christ, avec le Saint-Esprit… » le Dieu du bel Amour. Lui, qui à ce moment, me fit trembler de tout mon être… et je demandai : « Seigneur, délivre-moi de tous les mauvais esprits. Mon cœur T’appartient. Mon Seigneur, envoie-moi Ta paix afin que je puisse obtenir les meilleures grâces de l’Eucharistie pour que ma vie puisse produire les meilleurs fruits. Esprit Saint de Dieu, transforme-moi, agis en moi et guide-moi. Ô Dieu, donnes-moi les grâces dont j’ai besoin pour mieux Te servir ! »

LITURGIE DE LA PAROLE
Le moment de la Liturgie de la Parole est arrivé et la Vierge Marie me fit répéter : « Seigneur, aujourd’hui je veux écouter Ta Parole et produire d’abondants fruits. Que ton Esprit Saint nettoie l’intérieur de mon cœur pour que Ta Parole puisse y grandir et se développer, purifiant mon cœur pour qu’il soit mieux disposé. »
Notre Dame dit : « Je veux que tu portes attention aux Lectures et à toute l’homélie du prêtre. Souviens-toi que la Bible dit que la Parole de Dieu ne revient pas sans avoir porté fruit. Si tu portes attention, quelque chose de tout ce que tu as entendu restera en toi. Tout au long du jour, tu devrais essayer de te rappeler ces mots qui t’auraient particulièrement frappée. Parfois, ce peut être deux versets. D’autres fois la lecture de tout l’Évangile ou peut-être seulement un mot. Savoure-les tout au long de la journée et ils feront ainsi partie de toi, car c’est ainsi que l’on arrive à changer sa vie, en permettant à la Parole de Dieu de te transformer.
Maintenant, dis au Seigneur que tu es ici pour écouter, que tu veux qu’Il parle à ton cœur aujourd’hui. »
Je remerciai Dieu encore une fois de me donner l’opportunité d’entendre sa Parole. Et je Lui ai demandé pardon d’avoir eu un cœur si dur pendant tant d’années et d’avoir enseigné à mes enfants qu’ils devaient aller à l’église parce que l’Église le commandait et non pas par amour et pour le besoin d’être remplis de Dieu. J’avais assisté à tant de célébrations eucharistiques, surtout par obligation et à cause de cela, je me croyais sauvée. Mais je ne la vivais pas et encore moins, je portais attention aux Lectures ou à l’homélie du prêtre !
Quelle douleur je ressentis pour tant d’années perdues inutilement, à cause de mon ignorance ! Combien superficielle est notre participation à la Messe quand nous y allons seulement lorsque quelqu’un se marie ou pour des funérailles ou pour être vus de la foule ! Que d’ignorance au sujet de notre Église et de ses sacrements ! Quelle perte en essayant de nous instruire et de nous informer sur des choses du monde, qui dans un moment peuvent disparaître, nous laissant avec rien et, à la fin de notre vie, ne serviront aucunement à prolonger d’un seul instant notre existence.
Par contre, nous ne savons rien de ce qui pourrait nous donner un peu de ciel sur la terre et après, la vie éternelle. Et nous nous appelons des hommes et des femmes cultivés !

OFFERTOIRE
Un moment plus tard, ce fut le début de l’Offertoire et la Sainte Vierge me dit :
Prie ainsi : (et je répétai après elle) «Seigneur, je T’offre tout ce que je suis, tout ce que j’ai et tout ce que je peux. Je remets tout entre Tes mains. Edifie-toi, Seigneur, du peu que je suis. Par les mérites de ton Fils, transforme-moi, Dieu Tout-Puissant. J’intercède auprès de Toi pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de ton Apostolat, pour tous ceux qui se battent contre nous, pour tous ceux qui se recommandent à mes prières. Apprends-moi à avoir un cœur accueillant pour eux, pour que leur marche soit moins pénible. C’est ainsi que les saints priaient et c’est ainsi que je voudrais que chacun de vous le fasse. » Ainsi, c’est de cette façon que Jésus nous demande de prier, comme si nous présentions, pour ainsi dire, notre Cœur ouvert devant eux, afin qu’ils ne ressentent pas sa sévérité mais que nous soulagions plutôt la souffrance de leurs pas.
Des années plus tard, je lus un livre de prières d’un saint que j’aimais beaucoup, José Maria Escrivá de Balaguer et dans ce livre j’y trouvai une prière semblable à celle que la Vierge Marie m’avait apprise. Peut-être que ce saint à qui je me recommande, a plu à la Vierge Marie avec ces prières.
Soudain, quelques personnages que je n’avais pas vus, commencèrent à se lever. C’était comme si, à côté de chaque personne qui était présente dans la Cathédrale, une autre personne émergeait et bientôt la Cathédrale était remplie de très belles et jeunes personnes. Ils étaient vêtus de robes blanches et ils commencèrent à se déplacer vers l’allée centrale et puis vers l’autel. Notre Mère dit : « Observe. Ce sont les Anges gardiens de chaque personne présente dans l’assemblée. C’est le moment où vos Anges gardiens transportent vos offrandes et vos supplications devant l’Autel du Seigneur. »
À ce moment, je fus complètement abasourdie, car les êtres avaient un visage tellement radieux et d’une beauté telle, qu’il est impossible à quelqu’un de l’imaginer. Ils avaient une très belle apparence avec un visage presque féminin. Toutefois, la vue de leur corps, de leurs mains et leur grandeur était masculine. Leurs pieds nus ne touchaient pas le plancher mais ils se déplaçaient comme s’ils glissaient. Cette procession fut très belle. Certains transportaient ce qui ressemblait un peu à un bol doré avec quelque chose qui brillait beaucoup, d’une lumière dorée blanche. La Vierge Marie dit : « Ce sont les Anges gardiens des personnes qui offrent cette messe pour plusieurs intentions, ceux qui sont conscients de la signification de cette célébration. Ils ont quelque chose à offrir au Seigneur. »
« Offrez-vous à ce moment-là… offrez vos peines, vos douleurs, vos espoirs, vos tristesses, vos joies, vos supplications. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie. Alors soyez généreux en offrandes et en demandes. »
Derrière les premiers Anges, d’autres vinrent qui n’avaient rien dans leurs mains, ils s’avançaient les mains vides. La Vierge Marie dit : « Ceux-ci sont les anges des personnes qui sont ici mais n’offrent jamais rien. Ils n’ont aucun intérêt à vivre chaque étape liturgique de la Messe et ils n’ont aucun présent à apporter devant l’Autel du Seigneur. »
À la fin de la procession vinrent d’autres anges qui paraissaient plutôt tristes et avaient leurs mains jointes en prière mais avec les yeux baissés.
« Ceux-ci sont les Anges gardiens des personnes qui sont ici mais qui ne veulent pas l’être, c’est-à-dire des personnes qui ont été forcées de venir ici, qui sont venues par obligation mais sans aucun désir de participer à la Sainte Messe. Les anges avancent avec tristesse parce qu’ils n’ont rien à apporter à l’autel, excepté leurs propres prières. »
« Ne contristez pas votre Ange gardien. Demandez beaucoup ! Demandez pour la conversion des pécheurs, pour la paix dans le monde, pour vos familles, pour vos voisins, pour ceux qui se recommandent à vos prières. Demandez, demandez pour beaucoup de choses mais pas seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour tous les autres. Rappelez-vous que l’offrande qui plaît le plus au Seigneur est celle où vous vous offrez comme holocauste pour que Jésus puisse, lors de sa descente, vous transformer par ses propres mérites. Qu’avez-vous à offrir au Père par vous-même ? Néant et péché. Mais l’offrande de soi-même unie aux mérites de Jésus, voilà l’offrande qui plaît au Père. »
La vision de cette procession était d’une telle beauté qu’il me serait difficile de la comparer à quelque autre chose. Toutes ces créatures célestes se courbant devant l’autel, les unes déposant leurs offrandes sur le plancher, d’autres se prosternant à genoux avec leur front touchant presque le plancher. Et dès qu’ils arrivaient à l’Autel, ils disparaissaient de ma vue.

SANCTUS
La fin de la Préface arriva et quand l’assemblée répondit :
« Saint ! Saint ! Saint ! », soudain, tout ce qui se trouvait derrière le célébrant disparu.
Derrière le côté gauche du célébrant, des milliers d’anges apparurent en ligne diagonale, des anges petits, des anges grands, des anges avec des ailes immenses, des anges avec de petites ailes, des anges sans ailes. Tout comme les précédents, ils étaient tous vêtus d’une tunique qui ressemblait à l’aube des prêtres ou des servants de messe.
Tous s’agenouillèrent, leurs mains jointes pour la prière et leur tête inclinée en signe de révérence. On entendait une merveilleuse musique comme si plusieurs chorales de voix mixtes chantaient à l’unisson avec l’assemblée : Saint ! Saint ! Saint !

CONSÉCRATION
Lors de la Consécration, le moment du plus merveilleux des miracles arriva. Derrière le côté droit de l’Archevêque apparut une multitude de personnes placées aussi en diagonale. Elles étaient revêtues de la même tunique mais de couleurs pastels : de rose, vert, bleu pâle, lilas, jaune, bref, de couleurs différentes et très douces. Leurs visages aussi étaient brillants et pleins de joie. Elles semblaient toutes avoir le même âge. Vous pouviez remarquer (je ne peux dire pourquoi) qu’il y avait des personnes d’âges différents mais leurs visages étaient tous semblables, sans rides et heureux. Elles s’agenouillèrent toutes, aussi, lors du chant : « Saint ! Saint ! Saint ! le Seigneur… » Notre-Dame dit : « Ce sont tous les Saints et Bienheureux du Ciel et parmi eux se trouvent les âmes de tes parents qui jouissent déjà de la Présence de Dieu ».
Puis j’ai vu Notre-Dame, exactement à la droite de l’Archevêque, un pas derrière le célébrant. Elle était comme suspendue un peu au-dessus du plancher, s’agenouillant sur ce qui semblait être un tissu très fin et transparent mais en même temps lumineux, qui ressemblait à de l’eau cristalline. La Sainte Vierge, les mains jointes, regardait le célébrant avec beaucoup de respect et d’attention. Elle me parla de cet endroit, mais en silence, directement de son cœur, sans me regarder : « Cela te surprend de me voir me tenir un peu derrière Monseigneur (l’Archevêque), n’est-ce pas : Il doit en être ainsi… Avec tout l’Amour que me donne mon Fils, Il ne m’a pas conféré la dignité qu’Il a donnée aux prêtres d’être capables d’opérer chaque jour avec mes mains le Miracle comme le font les prêtres. À cause de cela, je ressens un profond respect pour les prêtres et pour le miracle que Dieu opère par leur entremise, ce qui me porte à m’agenouiller derrière eux. »
Mon Dieu, quelle dignité et quelle grâce le Seigneur accorde aux âmes des prêtres et ni nous, ni même plusieurs d’entre eux en sont conscients.
Devant l’Autel, apparurent comme des ombres de personnes en gris avec les mains élevées. La Sainte Vierge dit :
« Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui attendent vos prières pour les rafraîchir. N’arrêtez pas de prier pour elles. Elles prient pour vous mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes. C’est à vous de prier pour elles afin de les aider à sortir pour qu’elles puissent rejoindre Dieu et en jouir éternellement. »
« Maintenant, tu le vois que je suis toujours ici. Les gens vont en pèlerinage, recherchant des endroits où je suis apparue. Cela est bon à cause de toutes les grâces qu’ils y reçoivent. Mais en aucune apparition, en aucun autre endroit, je suis aussi présente que durant la Sainte Messe. Vous me trouverez toujours au pied de l’Autel où on célèbre l’Eucharistie. Egalement au pied du Tabernacle, j’y reste avec les anges car je suis toujours auprès de Lui. »
L’apparence si belle de la Mère au moment où furent dits les mots « Saint ! Saint ! Saint ! » ainsi que tous les autres avec leurs visages radieux, leurs mains jointes, attendant le miracle qui se répète continuellement, étaient comme se retrouver au Ciel même. Et dire que des personnes peuvent être distraites par des conversations à ce moment ! Cela me peine de vous dire que plusieurs hommes et femmes, se tiennent debout, les bras croisés, comme s’ils rendaient hommage au Seigneur comme étant égal à eux. La Vierge Marie dit :
« Dis aux gens qu’un homme n’est jamais autant homme que lorsqu’il s’agenouille devant Dieu. »
Le célébrant prononça les paroles de la Consécration. C’était une personne de grandeur normale mais soudain, il se mit à grandir, devenant rempli de lumière, une lumière surnaturelle entre le blanc et l’or qui l’enveloppa et devint très dense autour de son visage. A cause de cela, je ne pouvais plus voir ses traits.
Lorsqu’il éleva l’Hostie, j’ai vu ses mains et le dos de ses mains. Il avait des marques desquelles émanait une grande lumière. C’était Jésus ! C’était Lui qui enveloppait le célébrant de son Corps comme s’Il enveloppait amoureusement les mains de l’Archevêque. A ce moment l’Hostie commença à grandir et devint énorme et dessus apparut le visage merveilleux de Jésus qui regardait son peuple.
D’instinct, j’ai voulu incliner la tête mais Notre-Dame me dit :
« N’abaisse pas tes yeux. Regarde pour Le voir et Le contempler. Echange ton regard avec le Sien et répète la prière de Fatima : Mon Dieu, je crois, j’adore, j’ai confiance et je T’aime. Je Te demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’ont pas confiance et qui ne T’aiment pas. Pardon et miséricorde… Maintenant, dis-Lui combien tu L’aimes et rends hommage au Roi des rois ».
Je le Lui ai dit et il semblait que j’étais la seule qu’Il regardait de cette énorme Hostie. Mais j’ai appris que c’est ainsi qu’Il regardait chaque personne avec amour, en plénitude. Puis-je baisser la tête jusqu’à ce que mon front touche le sol, comme l’avaient fait tous les anges et les bienheureux du Ciel ? Peut-être que, pour une fraction de seconde, je me suis demandée comment Jésus pouvait prendre le corps du célébrant et en même temps être à l’intérieur de l’Hostie : et tandis qu’il rebaissait l’Hostie, elle reprit sa grosseur normale.
Des larmes coulaient le long de mes joues ; j’étais incapable de sortir de mon émerveillement. Immédiatement, Monseigneur (l’Archevêque) dit les paroles de la Consécration du vin et tandis qu’il prononçait les mots, des éclairs apparurent dans les cieux et dans l’arrière-plan. Les murs et le plafond de l’église avaient disparu. Tout était noir à l’exception d’une brillante lumière qui venait de l’Autel. Soudain, suspendu dans l’air, j’ai vu Jésus crucifié. Je L’ai vu de la tête jusqu’au bas du torse. Le bras horizontal de la croix était soutenu par des mains larges et fortes. De l’intérieur de cette brillante lumière, une petite lumière, comme une très brillante et toute petite colombe émergea et survola rapidement toute l’église. Elle vint se reposer sur l’épaule gauche de l’Archevêque, qui continuait d’apparaître comme Jésus car je ne pouvais distinguer que ses longs cheveux, ses blessures lumineuses et son corps élancé, mais je ne pouvais pas voir son Visage.
Au-dessus se trouvait Jésus crucifié, sa tête retombant sur son épaule droite. Je pouvais contempler son visage, ses bras meurtris et sa chair déchirée. Du côté droit de son thorax, Il avait une blessure et du sang en surgissait allant vers le côté gauche et vers le côté droit, ce qui ressemblait à de l’eau mais était très brillant. Ils ressemblaient plus à des jets de lumière qui se dirigeaient vers les fidèles, se déplaçant de droite à gauche. J’étais ébahie de voir la quantité de sang qui coulait vers le calice. Je croyais qu’il allait déborder et qu’il tacherait l’Autel, mais pas une seule goutte ne se renversa. À ce moment, la Vierge Marie dit : « Ceci est le miracle des miracles. Je t’avais dit auparavant que le Seigneur n’est pas contraint par le temps et l’espace. Au moment de la Consécration, toute l’assemblée est transportée au pied du Calvaire, à l’instant de la crucifixion de Jésus. »
Quelqu’un peut-il imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous là à l’instant même où ils crucifient Jésus. Et Il demande pardon à son Père, non seulement pour ceux qui L’ont tué, mais aussi pour chacune de nos fautes : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Depuis ce jour, je m’en fiche si le monde peut penser que je suis folle, mais je demande à tous de s’agenouiller et d’essayer de vivre, avec leur cœur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables, d’éprouver ce privilège que Jésus nous accorde.

NOTRE PÈRE
Au moment où nous allions prier le Notre Père, le Seigneur parla pour la première fois depuis le début de la célébration et dit :
Attends ! Je veux que tu pries avec la plus grande profondeur que tu puisses ressentir. À ce moment, rappelle-toi la personne ou les personnes qui t’ont fait le plus de tort durant ta vie pour que tu puisses les enlacer, les prenant sur ton cœur et que tu leur dises de tout ton cœur : « Au Nom de Jésus, je te (vous) pardonne et te (vous) souhaite la paix. Au Nom de Jésus, je te (vous) demande pardon et souhaite ma paix. » Si la personne est digne de cette paix, alors la personne la recevra et s’en sentira mieux. Si la personne est incapable de s’ouvrir à cette paix, alors la paix retournera à ton (votre) cœur. Mais Je ne veux pas que tu reçoives ni que tu offres la paix si tu n’es pas capable de pardonner et de ressentir cette paix dans ton cœur en premier. » « Faites attention à ce que vous faites », poursuit le Seigneur, « vous répétez dans le Notre Père : pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous êtes capables de pardonner mais pas d’oublier comme le disent certaines personnes, vous posez des conditions sur le pardon de Dieu. Vous dites : Pardonne-moi seulement dans la mesure où je suis capable de pardonner mais pas plus. »

COMMUNION
Le temps pour la Communion des célébrants arriva. Là je remarquai encore une fois la présence de tous les prêtres près de l’Archevêque. Lorsqu’il communia, la Vierge Marie me dit : « Voici arrivé le temps où nous devons prier pour le célébrant et pour les prêtres qui l’accompagnent. Répète après Moi : Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les, prends soin d’eux et supporte-les de ton Amour. Souviens-toi de tous les prêtres du monde, prie pour toutes les âmes consacrées. »
Chers frères et sœurs, c’est à ce moment que nous devrions prier pour eux, car ils sont l’Église tout comme nous les laïcs le sommes. Tant de fois, nous les laïcs, demandons tant des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour eux, de comprendre qu’ils sont humains et de pouvoir apprécier la solitude qui, bien des fois, peut les entourer. Nous devrions comprendre que les prêtres sont tous des personnes comme nous et qu’ils ont besoin d’être compris et soutenus par nous. Ils ont besoin d’affection et d’attention de notre part, car ils consacrent leur vie pour chacun de nous, tout comme Jésus, en Lui étant consacrés.
Le Seigneur veut que les gens du troupeau que Dieu Lui a confié, prient pour la sanctification de leur pasteur et lui soient une aide. Un jour, lorsque nous serons de l’autre côté, nous comprendrons les merveilles que le Seigneur a faites, nous donnant des prêtres qui nous aident à sauver nos âmes.
Les gens commencèrent à quitter leurs bancs pour se diriger à l’endroit de la Communion. Le grand moment de la rencontre était arrivé. Le Seigneur me dit : « Attends une minute ! Je veux te faire remarquer quelque chose… » Une motion intérieure me fit lever les yeux vers la personne qui allait recevoir la Communion sur la langue, de la main du prêtre. Je devrais préciser que cette personne était une des dames de notre groupe, qui n’avait pu se confesser le soir précédent, mais avait pu le faire avant la sainte Messe, ce matin. Lorsque le prêtre plaça l’hostie sacrée sur sa langue, un flash de lumière, comme une lumière blanche très dorée passa au travers de cette personne, d’abord de son dos, puis l’entourant à partir du dos, autour des épaules et ensuite la tête. Le Seigneur dit : « C’est ainsi que Je me réjouis d’enlacer une âme qui vient Me recevoir avec une âme propre. »
Le ton de voix de Jésus était celui d’une personne heureuse. J’étais étonnée de voir mon amie retourner à son banc entourée de lumière, enlacée par le Seigneur. Je pensais à la merveille que nous manquons tant de fois en allant recevoir Jésus avec nos offenses petites ou grandes alors que cela devrait être une fête. Plusieurs fois nous disons qu’il n’y a pas de prêtre vers qui nous pourrions aller nous confesser à n’importe quel moment. Mais le problème n’est pas d’aller nous confesser à chaque instant, il réside dans notre facilité à tomber encore dans le mal. Par contre, de la même façon où nous faisons un effort pour rechercher un salon de beauté ou pour les hommes un barbier, quand nous avons une fête, nous devons aussi faire l’effort de chercher un prêtre pour enlever tout ce qui nous souille. Nous ne devons pas avoir l’audace de recevoir Jésus, en aucun temps, avec nos cœurs remplis de choses laides.
Lorsque je suis allée recevoir la Communion, Jésus me dit : « Le Dernier Repas fut le moment de la plus grande intimité avec les miens. Pendant cette heure d’Amour, J’ai réalisé ce qui pourrait être considéré, aux yeux des hommes, comme le plus grand acte de folie, celui de Me faire prisonnier d’Amour. J’ai institué l’Eucharistie. Je voulais demeurer avec vous jusqu’à la fin des siècles, car mon amour ne pouvait supporter de vous laisser orphelins, vous que J’aimais plus que ma propre Vie. »
J’ai reçu cette Hostie qui avait une saveur différente. C’était un mélange de sang et d’encens qui m’inondait entièrement. Je ressentais tellement d’amour que des larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse les retenir. Quand je suis retournée à ma place, alors que je m’agenouillais, le Seigneur me dit : « Écoute… ». Un instant plus tard, je commençai à entendre les prières de la dame qui était assise devant moi et qui venait de recevoir la communion. Ce qu’elle dit sans ouvrir la bouche ressemblait à ceci : « Seigneur, souviens-Toi que nous sommes à la fin du mois et que je n’ai pas d’argent pour payer le loyer, les paiements pour la voiture ou l’école des enfants. Il faut que Tu fasses quelque chose pour m’aider… Je T’en prie, fais que mon mari arrête de tant boire. Je ne peux plus supporter son intoxication si fréquente et mon plus jeune garçon va recommencer son année encore, si Tu ne viens pas à son aide. Il a des examens cette semaine… Et n’oublie pas notre voisin qui doit déménager. Fais que cela se fasse tout de suite. Je ne peux plus le supporter… etc. » Puis l’Archevêque dit : « Prions ». Évidemment toute la communauté se leva pour une dernière prière. Jésus me dit d’un ton triste : « As-tu remarqué sa prière ? Elle ne m’a pas remercié une seule fois. Pas une seule fois, elle M’a dit qu’elle M’aimait pour le cadeau que je venais de lui faire en abaissant ma divinité jusqu’à sa pauvre humanité pour pouvoir l’élever jusqu’à Moi. Pas une seule fois elle a dit : « Merci Seigneur ». C’était une litanie de requêtes… et ainsi font presque tous ceux qui viennent me recevoir. Je suis mort par amour et Je suis ressuscité, par amour J’attends chacun de vous et par amour Je reste avec vous… Mais vous ne réalisez pas que J’ai besoin de votre amour. Rappelez-vous que Je suis le Mendiant d’Amour dans cette heure sublime pour l’âme. »
Réalisez-vous que Lui, l’Amour, mendie notre amour et nous ne le Lui donnons pas : et qui plus est, nous évitons d’aller à cette rencontre avec l’Amour des amours, avec le seul Amour qui se donne Lui-même dans une oblation permanente ?

CONCLUSION
Lorsque le célébrant allait donner la bénédiction, la Sainte Vierge dit : « Fais attention ! Écoute bien ! Vous faites n’importe quel signe plutôt que le Signe de la Croix. Souvenez-vous que cette bénédiction pourrait être la dernière que vous receviez des mains d’un prêtre. Vous ne savez pas si vous aurez encore l’opportunité de recevoir une bénédiction d’un autre prêtre. Ces mains consacrées vous donnent une bénédiction au Nom de la Sainte Trinité. Ainsi, faites le Signe de Croix avec respect, comme s’il allait être le dernier que vous alliez faire pour le reste de votre vie. »
Combien nous perdons, en ne comprenant pas et en ne participant pas chaque jour, à la Sainte Messe ! Pourquoi ne pas faire l’effort de commencer notre journée une demi-heure plus tôt et courir à la Sainte Messe et recevoir toutes les bénédictions que le Seigneur veut verser sur nous ?
Je suis consciente qu’à cause de leurs obligations, ce n’est pas tout le monde qui peut aller à la Messe tous les jours, mais au moins deux ou trois fois par semaine. Tant de personnes manquent la Messe le dimanche pour les moindres excuses : ils ont un enfant, ou deux ou dix et alors ils ne peuvent assister à la Messe. Comment les personnes s’organisent-elles quand elles ont d’autres engagements importants : elles amènent tous leurs enfants ou y vont chacun leur tour et le mari va à une heure et son épouse à une autre. Ainsi accomplissent-ils leur devoir envers Dieu. Nous avons du temps pour étudier, pour travailler, pour recevoir, pour se reposer mais nous n’avons pas le temps au moins le dimanche pour aller à la sainte Messe. Jésus me demanda de rester avec Lui quelques minutes de plus après la fin de la Messe. Il dit : « Ne vous hâtez pas de partir lorsque la Messe est terminée. Restez quelques instants en ma compagnie, profitez-en et laissez-moi profiter de la vôtre. »
Lorsque j’étais enfant quelqu’un m’avait dit que le Seigneur restait avec nous cinq ou dix minutes après la communion. Je Lui ai demandé à ce moment-là : « Seigneur, dites-moi vraiment, combien de temps restez-vous avec nous après la communion ? » Je suppose que le Seigneur doit avoir ri de mon étourderie car Il me répondit : « Tout le temps que tu veux avoir avec Moi. Si tu Me parles tout au long du jour, Me disant quelques paroles alors que tu vaques à tes occupations, Je t’écouterai. Je suis toujours avec toi. C’est toi qui Me quittes. Vous quittez la Messe et votre journée d’obligation est terminée. Vous avez gardé le Jour du Seigneur et c’en est fini pour vous. Vous ne pensez pas que Je pourrais aimer, partager votre vie de famille, au moins cette journée :
« Dans vos demeures, vous avez une place pour chaque chose et une pièce pour chaque activité : une chambre pour dormir, une autre pour la cuisine, une autre pour manger, etc. Quelle place avez-vous préparée pour Moi ? Ce ne devrait pas être un endroit où vous avez seulement placé une image qui ramasse toujours la poussière, mais un endroit où au moins cinq minutes par jour, la famille se rencontre pour remercier pour la journée et pour le don de la vie, pour demander pour les besoins du jour, pour demander des bénédictions, de la protection, de la santé.
« Tout a sa place dans vos maisons, tout, sauf Moi. Les hommes planifient leur journée, leur semaine, leur semestre, leurs vacances, etc. Ils savent quelle journée ils se reposeront, quelle journée ils iront voir un film ou iront à une soirée, ou bien visiter la grand-maman ou les petits-enfants, les enfants, leurs amis et leurs divertissements. Combien de familles diront au moins une fois par mois : « C’est aujourd’hui notre journée pour aller visiter Jésus dans le Tabernacle », et toute la famille vient pour me parler ? Combien viennent s’asseoir devant Moi et ont une conversation avec Moi, me disant comment ça s’est passé depuis leur dernière visite, me racontant leurs problèmes, les difficultés qu’ils ont, me demandant ce dont ils ont besoin… me faisant participer à toutes ces choses ? Combien de fois ? Je sais tout. Je lis même les plus profonds secrets de vos cœurs et de vos pensées. Pourtant, il Me fait grand plaisir de vous entendre Me raconter votre vie, me laissant participer comme un membre de la famille, comme votre ami le plus intime. Oh combien de grâces l’homme perd en ne Me donnant pas une place dans sa vie ! »
Quand je suis restée avec Lui, cette journée-là et durant plusieurs autres journées, Il continua à nous donner des enseignements. Aujourd’hui je veux partager avec vous cette mission que le Seigneur m’a confiée. Jésus dit : « Je voulais sauver ma créature car le moment où devait s’ouvrir la porte des Cieux, elle était trop imprégnée de souffrance…
Souvenez-vous qu’il n’y a pas une seule mère qui ait nourri son enfant de sa propre chair. Je suis allé à ce point extrême de l’Amour pour communiquer mes mérites à chacun d’entre vous.
La Sainte Messe est le prolongement de ma Vie et de mon Sacrifice sur la Croix parmi vous. Sans les mérites de ma Vie et de mon Sang, qu’avez-vous pour vous présenter devant mon Père ? Rien, sinon la misère et le péché…
Vous devriez dépasser en vertus les anges et les archanges, parce qu’ils n’ont pas la joie de Me recevoir en nourriture comme c’est le cas pour vous. Ils boivent une goutte de la source, mais vous qui avez la grâce de Me recevoir, vous avez tout l’océan pour boire. »
L’autre sujet abordé par le Seigneur, avec beaucoup de douleur, concernait les personnes qui venaient le rencontrer par habitude, ceux qui ont perdu leur émerveillement dans chacune des rencontres avec Lui. Cette routine refroidit tellement ces personnes, qu’elles n’ont plus rien de neuf à dire à Jésus quand elles Le reçoivent. Il a dit qu’il y avait aussi tellement d’âmes consacrées qui perdent leur enthousiasme de tomber en amour avec le Seigneur, qu’elles ont fait une occupation de leur vocation, une profession à laquelle ils n’apportent rien sauf ce qui leur est exigé, mais sans intérêt.
Puis le Seigneur m’a parlé des fruits qui viennent de chaque communion que nous faisons. Il arrive parfois que des personnes reçoivent le Seigneur tous les jours, mais leur vie ne change pas. Ils passent des heures en prière et font beaucoup de travaux, etc. mais leur vie ne va pas en se transformant et une vie qui ne se transforme pas ne peut pas porter de vrais fruits venant du Seigneur. Les mérites que nous recevons dans l’Eucharistie devraient porter des fruits de conversion en nous et des fruits de charité envers nos frères et nos sœurs.
Nous les laïcs, avons un rôle très important à jouer dans notre Église. Nous n’avons pas le droit de rester silencieux car le Seigneur nous a envoyés, comme tous les baptisés, pour aller annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n’avons pas le droit de garder toute cette connaissance et ne pas la partager avec les autres et laisser nos frères mourir de faim quand nous avons tant de pain dans nos mains. Nous ne pouvons regarder notre Église s’effondrer alors que nous demeurons confortablement dans nos paroisses et dans nos maisons, recevant et recevant tant du Seigneur : sa Parole, les homélies des prêtres, les pèlerinages, la Miséricorde de Dieu dans le sacrement de Réconciliation, la merveilleuse union avec la nourriture de la communion, les conférences des prédicateurs. En d’autres mots, nous recevons tant et nous n’avons pas le courage de quitter notre zone de confort et aller en prison ou dans une maison de correction, pour parler aux plus démunis. Aller leur dire de ne pas désespérer, qu’ils sont nés catholiques et que leur Église a besoin d’eux là où ils sont souffrants, parce que leur souffrance servira à en sauver d’autres car ce sacrifice leur gagnera la vie éternelle. Nous pouvons aller rencontrer les patients en phase terminale dans les hôpitaux et réciter le chapelet de la Divine miséricorde.
Nous les aidons de nos prières pendant ce temps de lutte entre le bien et le mal, pour les libérer des embûches et des tentations du démon. Chaque personne mourante a des peurs. Seulement prendre leur main et leur parler de l’amour de Dieu et des merveilles qui les attendent au ciel auprès de Jésus et de Marie et près de leurs chers disparus, les réconfortera. L’époque dans laquelle nous vivons ne nous permet pas d’être indifférents.
Nous devons être une extension des mains de nos prêtres et aller là où ils ne peuvent pas pénétrer. Mais pour faire cela, il nous faut du courage. Nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus, nous nourrir de Jésus. Nous avons peur de nous engager un peu plus et quand le Seigneur dit : « Cherchez d’abord le Royaume des Cieux et le reste vous sera donné par surcroît », Il dit tout, frères et sœurs. Cela veut dire de chercher le Royaume de Dieu de toutes les façons possibles et avec tous les moyens possibles, d’ouvrir vos mains afin de TOUT recevoir en surcroît. Tout cela parce qu’Il est le Maître qui paie le mieux, le seul qui est attentif à nos moindres besoins. Frères et sœurs, merci de m’avoir permis de poursuivre la mission qui m’a été confiée, celle de vous faire parvenir ces pages…
La prochaine fois que vous assisterez à la Messe, vivez-la. Je sais que le Seigneur accomplira sa promesse que  » votre Messe ne sera plus jamais la même. » Et quand vous Le recevrez, aimez-Le ! Faites l’expérience de la douceur de vous sentir reposer dans les plis de son côté, transpercé pour vous afin de vous laisser son Église et sa Mère et pour vous ouvrir les portes de la Maison de son Père. Faites-en l’expérience afin de pouvoir ressentir pour vous-mêmes son Amour miséricordieux par l’entremise de ce témoignage et essayez de le Lui rendre par votre amour d’enfant. Puisse le Seigneur vous bénir !

Votre sœur en Jésus-le-Vivant,Catalina
Missionnaire laïque du Cœur eucharistique de Jésus