Une question ? Nous vous répondons :
9h30-12h & 14h-17h
0565780195

vendredi 26 avril 2024

Bienheureuse Alde

Articles Fatima

Fatima

Le rôle du « petit troupeau » dans les temps troublés que nous vivons - Mgr Carlo Maria Viganò

Le troisième secret de Fatima et Vatican II.

En avril 2020, Mgr Carlo Maria Viganò accordait un important entretien au site portugais Dies Irae, repris en italien par le blog Stilum Curiae du vaticaniste Marco Tosatti. Il y évoquait le troisième secret de Fatima, le concile Vatican II et le rôle du « petit troupeau » dans les temps troublés que nous vivons. Je vous en propose ci-dessous ma traduction de travail, non-officielle. – J.S.

Dies Irae : Excellence, merci beaucoup de nous avoir accordé cette interview. Nous sommes confrontés à l’épidémie de COVID-19 qui, ces derniers mois, a bouleversé la vie de millions de personnes et a même causé la mort de tant d’autres. Face à cette situation, l’Église, par le biais des conférences épiscopales, a décidé de fermer toutes les églises et de priver les fidèles de l’accès aux sacrements. Le 27 mars dernier, devant une place Saint-Pierre vide, le pape François, agissant de manière clairement médiatique, a présidé une prétendue prière pour l’humanité. La façon dont le Pape a mis en scène ce moment a suscité de nombreuses réactions, dont l’une a cherché à associer la présence solitaire de François au message de Fatima, à savoir le Troisième Secret. Êtes-vous d’accord avec cela ?

Mgr Carlo Maria Viganò : Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que je suis très heureux d’accorder cette interview aux fidèles du Portugal, que la Vierge a promis de préserver dans la Foi , y compris en ces temps de grande épreuve. Vous êtes un peuple qui a une grande responsabilité, car vous serez peut-être bientôt appelé protéger le feu sacré de la religion, alors que les autres nations refusent de reconnaître le Christ comme leur Roi et Marie comme leur Reine.

La troisième partie du message que Notre Dame a confié aux petits bergers de Fatima, pour qu’ils le remettent au Saint-Père, reste un secret jusqu’à aujourd’hui. La Vierge a demandé qu’il soit révélé en 1960, mais le 8 février de cette année-là, Jean XXIII a publié un communiqué indiquant que l’Église « ne veut pas prendre la responsabilité de garantir la véracité des paroles dont les trois petits bergers diront que la Vierge Marie les leur a adressées ». Avec cette mise à l’écart du le message de la Reine du Ciel, une opération de dissimulation a commencé, évidemment parce que le contenu du message allait révéler la terrible conspiration de ses ennemis contre l’Église du Christ. Il y a encore quelques décennies, il semblait incroyable que nous ayons pu en arriver au point de bâillonner la Vierge Marie elle-même, mais ces dernières années, nous avons également été témoins de tentatives de censurer jusqu’à l’Évangile, qui est la Parole de son divin Fils.

En 2000, sous le pontificat de Jean-Paul II, le secrétaire d’État, le cardinal Sodano, a présenté comme troisième secret une version de celui-ci qui, par rapport à certains éléments, semblait clairement incomplète. Il n’est pas étonnant que le nouveau secrétaire d’État, le cardinal Bertone, ait cherché à détourner l’attention pour la faire porter sur un événement passé, afin de faire croire au peuple de Dieu que les paroles de la Vierge n’avaient rien à voir avec la crise de l’Église et la collusion entre modernistes et franc-maçons dans les coulisses de Vatican II. Antonio Socci, qui a mené une enquête approfondie sur le troisième secret, a mis au jour ce comportement malveillant de la part du cardinal Bertone. D’autre part, c’est Bertone lui-même qui a fortement déconsidéré et censuré Notre-Dame des Larmes de Civitavecchia, dont le message concorde parfaitement avec ce qu’elle a dit à Fatima.

N’oublions pas l’appel de la Vierge – appel ignoré – à la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé par le pape et tous les évêques, comme condition pour vaincre le communisme et le matérialisme athée : la consécration non pas du « monde », non pas de « cette nation qu’Elle veut que nous lui consacrions », mais « la Russie ». Était-ce si difficile de le faire ? Oui, bien sûr, pour ceux qui n’ont pas un regard surnaturel. Il était préférable de suivre le chemin de la détente avec le régime soviétique, inaugurée précisément par Roncalli, sans comprendre que sans Dieu, aucune paix n’est possible. Aujourd’hui, avec un président de la Confédération russe qui est certainement chrétien, la demande de la Vierge pourrait être satisfaite, évitant ainsi de nouveaux malheurs pour l’Église et le monde.

Benoît XVI lui-même a confirmé la pertinence du message de la Vierge, même si, selon l’interprétation du Vatican, il doit être considéré comme accompli. Ceux qui ont lu le troisième secret ont clairement déclaré que son contenu concerne l’apostasie de l’Église, qui a commencé précisément au début des années soixante et qui a atteint un stade si évident aujourd’hui qu’il peut être reconnu par les observateurs laïcs. Cette insistance presque obsessionnelle sur des questions que l’Église a toujours condamnées, telles que le relativisme et l’indifférence religieuse, un faux œcuménisme, l’écologisme malthusien, l’homo-hérésie et l’immigration, a trouvé dans la Déclaration d’Abou Dhabi l’accomplissement d’un plan conçu par les sectes secrètes il y a plus de deux siècles.

En pleine Semaine Sainte et à la suite du fatidique Synode sur l’Amazonie, le Pape a décidé de créer une commission pour débattre et étudier le diaconat féminin dans l’Église catholique. Pensez-vous que cela vise à ouvrir la voie à une cléricalisation des femmes ou, en d’autres termes, à une tentative de dénaturer le sacerdoce institué par Notre Seigneur Jésus-Christ le Jeudi saint ?

L’Ordre Sacré ne peut pas et ne pourra jamais être modifié dans son essence. Les attaques contre le sacerdoce ont toujours été au centre de l’action des hérétiques et de leur inspiration, et il est compréhensible qu’il en soit ainsi : atteindre le sacerdoce signifie détruire la Sainte Messe et la Sainte Eucharistie ainsi que tout l’édifice sacramentel. Parmi les ennemis jurés de l’Ordre Sacré, les modernistes n’étaient pas en reste, évidemment, eux qui, depuis le XIXe siècle, ont théorisé une église sans prêtres, ou avec des prêtres et des prêtresses. Ces illusions, anticipées par certains représentants du modernisme en France, ont surgi subtilement au Concile, avec la tentative d’insinuer qu’il existe une certaine équivalence entre le sacerdoce ministériel, issu de l’Ordre Sacré, et le sacerdoce commun des fidèles, issu du baptême. Il est significatif que, précisément en jouant sur ce malentendu recherché, la réforme de la liturgie ait également été affectée par l’erreur doctrinale de Lumen Gentium, réduisant le ministre ordonné à un simple président d’une assemblée de prêtres. Au contraire, le prêtre est un alter Christus, non pas par désignation populaire, mais par configuration ontologique au Grand Prêtre, Jésus Christ, qu’il doit imiter dans la sainteté de vie et le dévouement absolu également représenté par le célibat.

L’étape suivante doit nécessairement être accomplie, sinon par l’élimination du sacerdoce lui-même, du moins en le rendant inefficace, en l’étendant aux femmes, qui ne peuvent être ordonnées : c’est exactement ce qui s’est passé dans les sectes protestantes et anglicanes, qui connaissent aujourd’hui aussi la situation embarrassante d’avoir des évêques lesbiennes dans la soi-disant église d’Angleterre. Mais il est clair que le « prétexte » œcuménique – le fait de se rapprocher des communautés dissidentes et d’en assumer même les erreurs les plus récentes – est fondé sur la haine de Satan pour le sacerdoce et conduirait inévitablement l’Église du Christ à la ruine. Le célibat, d’autre part, est également l’objet de ces mêmes attaques, car il est propre et spécifique à l’Église catholique et constitue une défense précieuse du sacerdoce que la Tradition a gardée avec zèle au cours des siècles.

La tentative d’introduire une forme de ministère ordonné féminin dans l’Église n’est pas récente, malgré les déclarations répétées du Magistère. Même Jean-Paul II a défini sans équivoque et avec toutes les exigences canoniques d’une déclaration ex cathedra infaillible, qu’il est absolument impossible de remettre en cause la doctrine sur cet argument. Mais comme il a été possible d’utiliser le Catéchisme pour déclarer la peine de mort « non conforme à l’Évangile » – ce qui est sans précédent et hérétique – aujourd’hui, on tente ex novo de créer une forme de diaconat féminin, évidemment en préparation d’une future introduction du sacerdoce féminin. La première commission créée par Bergoglio il y a quelques années a donné un avis négatif, confirmant ce qui, d’ailleurs, ne devrait même pas faire l’objet de discussions ; mais si cette commission n’a pas pu obéir aux souhaits de François, cela ne signifie pas qu’une autre commission, dont les membres, choisis par lui, sont plus « dociles » et désinhibés quant à la démolition d’un autre pilier de la foi catholique, ne puisse pas le faire. Je ne doute pas que Bergoglio ait des méthodes persuasives et puisse exercer des formes de pression sur la commission théologique ; mais je suis tout aussi sûr que, dans le cas où cet organe consultatif donnerait un avis favorable, il ne faudrait pas nécessairement arriver à une déclaration officielle du Pape pour voir la prolifération des diaconesses dans les diocèses d’Allemagne ou des Pays-Bas, Rome restant muette. La méthode est bien connue et permet, d’une part, de porter atteinte au sacerdoce et, d’autre part, de donner un alibi confortable à ceux qui, au sein de la structure ecclésiale, peuvent toujours faire appel au fait que « le Pape n’a rien permis de nouveau ». Ils ont fait de même en autorisant les conférences épiscopales à légiférer de manière autonome sur la communion dans la main, qui, imposée par des moyens abusifs, est maintenant devenue une pratique universelle.

Il faut dire que ce désir de promouvoir les femmes dans la hiérarchie trahit le souci de suivre la mentalité moderne, qui a enlevé aux femmes leur rôle de mère et d’épouse afin de désorganiser la famille naturelle.

Rappelons que cette approche des dogmes de l’Église confirme un fait indéniable : Bergoglio a adopté la théologie dite de situation, dont les lieux théologiques sont des faits ou des matières accidentelles : le monde, la nature, la figure féminine, les jeunes… Cette théologie n’a pas pour fondement la vérité immuable et éternelle de Dieu, mais, au contraire, part de la prise de conscience de l’urgence obligatoire des phénomènes pour proposer des réponses conformes aux attentes du monde contemporain.

Excellence, selon des historiens reconnus, le Concile Vatican II a représenté une rupture de l’Eglise avec la Tradition, d’où l’apparition de courants de pensée qui veulent la transformer en une simple « association philanthropique » qui embrasse le monde et son utopie mondialiste. Comment voyez-vous ce grave problème ?

Une église qui se distingue comme nouvelle par rapport à l’Église du Christ n’est tout simplement pas l’Église du Christ ! La religion mosaïque, c’est-à-dire l’« église de l’ancienne loi », voulue par Dieu pour conduire son peuple à la venue du Messie, s’est accomplie dans la Nouvelle Alliance et a été définitivement révoquée, sur le Calvaire, par le sacrifice du Christ : de son côté naît l’Église de la Nouvelle et Éternelle Alliance, qui remplace la Synagogue. Il semble que l’église post-conciliaire, moderniste et maçonnique, aspire elle aussi à transformer, à dépasser l’Église du Christ, en la remplaçant par une « néo-Église », créature déformée et monstrueuse qui ne vient pas de Dieu.

L’objectif de cette néo-Église n’est pas d’amener le peuple élu à reconnaître le Messie, comme pour la Synagogue ; elle n’est pas de convertir et de sauver tous les peuples avant la seconde venue du Christ, comme pour l’Église catholique, mais de se constituer en bras spirituel du Nouvel Ordre Mondial et en défenseur de la Religion Universelle. En ce sens, la révolution conciliaire a dû d’abord démolir l’héritage de l’Église, sa Tradition millénaire, dans laquelle elle a puisé sa propre vitalité et son autorité en tant que Corps Mystique du Christ, pour se débarrasser ensuite des représentants de l’ancienne Hiérarchie, et n’a commencé que récemment à se présenter, sans faux-semblant, telle qu’elle cherche à être.

Ce qu’elle présente comme une utopie est, en réalité, une dystopie, car elle représente la concrétisation du projet de la franc-maçonnerie et la préparation de l’avènement de l’Antéchrist.

Je suis également convaincu que la majorité de mes frères, et plus encore la quasi-totalité des prêtres et des fidèles, ne sont pas absolument conscients de ce plan infernal, et que les événements récents ont ouvert les yeux de beaucoup. Leur foi permettra à Notre Seigneur de rassembler le pusillus grex autour du vrai Pasteur avant l’affrontement final.

Pour restaurer l’ancienne splendeur de l’Église, de nombreux aspects doctrinaux du Concile devront être remis en question. Quels points de Vatican II remettriez-vous en question ?

Je pense que les personnalités éminentes qui ont exprimé les points problématiques du Concile mieux que moi ne manquent pas. Certains pensent qu’il serait moins compliqué et certainement plus intelligent de suivre la pratique de l’Église et des Papes telle qu’elle a été appliquée avec le synode de Pistoie : même là, il y avait quelque chose de bon, mais les erreurs qu’il affirmait étaient considérées comme suffisantes pour le laisser tomber dans l’oubli.

Le présent pontificat représente-t-il l’aboutissement d’un processus qui s’ouvre avec le Concile Vatican II, souhaité dans le cadre du « Pacte des catacombes », ou se trouve-t-il encore dans une phase intermédiaire ?

Comme c’est le cas pour toute révolution, les héros de la première heure finissent souvent par être victimes de leur propre système, comme ce fut le cas pour Robespierre. Celui qui était hier considéré comme le porte-drapeau de l’esprit conciliaire, semble presque devenu aujourd’hui un conservateur : les exemples sont là à la vue de tous. Et il y a déjà ceux qui, dans les cercles intellectuels du progressisme (comme celui fréquenté par un certain Massimo Faggioli, hautain, mais flou jusque dans son nom et prénom), commencent à propager ici et là quelques doutes sur la capacité réelle de Bergoglio à faire des « choix courageux » – par exemple, abolir le célibat, admettre les femmes au sacerdoce, ou encore légitimer la communicatio in sacris avec les hérétiques – en souhaitant presque qu’il se retire pour faire élire un pape encore plus obéissant parmi les élites qui avaient, dans le Pacte des Catacombes et la mafia de Saint-Gall, leurs partisans les moins scrupuleux et les plus déterminés.
Excellence, aujourd’hui, nous catholiques, nous nous sentons souvent isolés par l’Église et presque abandonnés par nos pasteurs. Que pouvez-vous dire aux hiérarchies et aux fidèles qui, malgré la confusion et l’erreur qui se répandent dans l’Église, cherchent à persévérer dans cette dure bataille pour préserver l’intégrité de notre foi ?

Mes paroles seraient certainement insuffisantes. Ce que je fais, c’est répéter les paroles de notre Seigneur, le Verbe éternel du Père : Je serai toujours avec vous, jusqu’à la fin du monde. Nous nous sentons isolés, c’est vrai : mais les apôtres et tous les chrétiens ne ressentaient-ils pas la même chose ? Notre Seigneur lui-même ne s’est-il pas senti abandonné, à Gethsémani ? Ce sont les temps de l’épreuve, peut-être de l’épreuve finale : nous devons boire la coupe amère, et même s’il est humain d’implorer le Seigneur de l’éloigner de nous, nous devons répéter avec confiance : non pas ma volonté, cependant, mais la Tienne. En nous rappelant ses paroles réconfortantes : Dans le monde, vous aurez des afflictions, mais ayez confiance ! J’ai vaincu le monde. Après l’épreuve, aussi dure et douloureuse soit-elle, la récompense éternelle est préparée pour nous, celle que personne ne peut nous enlever. L’Eglise brillera à nouveau de la gloire de son Seigneur après ce terrible et très long Triduum de Pâques.

Mais si la prière est certainement indispensable, nous ne devons pas nous abstenir de mener le bon combat, en nous faisant les témoins d’un militantisme courageux sous l’étendard de la Croix du Christ. Ne nous permettons pas de nous faire remarquer, comme la servante l’a fait avec saint Pierre dans la cour du grand prêtre : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen », pour ensuite renier le Christ. Ne nous laissons pas intimider ! Ne permettons pas qu’on mette le bâillon de la tolérance sur ceux qui veulent proclamer la Vérité ! Demandons à la Vierge Marie que notre langue proclame avec courage le Royaume de Dieu et sa Justice. Que le miracle de Lapa se renouvelle, où Marie a donné la parole à la petite Joana, née muette. Puisse-t-elle aussi donner à nouveau la parole à nous, ses enfants, qui sommes restés muets pendant longtemps.

Notre-Dame de Fatima, Reine des victoires, Ora pro nobis.

Le troisième secret de Fatima révélé par un proche de Padre Pio

Chers amis,

Depuis maintenant près de trois ans et demi, nous essayons d’approfondir le message de Fatima. Les points les plus importants de ce message ont été étudiés : non seulement les faits eux-mêmes qui prouvent l’origine divine et l’importance du message, mais aussi les différents points de doctrine rappelés par l’Ange et Notre-Dame ainsi que les différentes pratiques de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, notamment à travers les méditations sur les paroles de l’Ange en 1916, ou de Notre-Dame en 1917 (voir la préparation à la consécration au Cœur Immaculé de Marie). Enfin, les demandes de la Sainte Vierge ont été, elles aussi, analysées, notamment la consécration de la Russie, avec si possible à chaque fois des propositions d’action.

Toutefois, il reste encore un point qui n’a pas été abordé : c’est ce que l’on appelle communément “le troisième secret de Fatima”, mais qui n’est en réalité que le troisième point d’un unique secret. Certes, ce n’est qu’un point parmi les nombreux éléments du message de Fatima, mais il serait injurieux envers Notre-Dame de le passer sous silence. Il est vrai que, bien souvent, le troisième secret est l’arbre qui cache la forêt : on se focalise sur lui et on oublie le reste. C’est pourquoi, jusqu’à présent, les lettres de liaison de Cap Fatima se sont exclusivement consacrées à étudier les autres points. Mais la moindre parole de Notre-Dame a son importance ; il ne peut donc être question de laisser le troisième secret de côté : il fait partie du message de Fatima, tout autant que le reste.

C’est un point qui, malheureusement, divise les catholiques. En effet, il existe trois opinions à son sujet : si beaucoup pensent que le texte diffusé par le Vatican le 26 juin 2000 est le secret tel qu’il a été écrit par sœur Lucie, nombreux aussi sont ceux qui pensent, avec des arguments sérieux, que ce n’en est qu’une partie ; enfin certains pensent, avec des arguments tout aussi sérieux, que ce texte n’a pas été écrit par sœur Lucie.

Le cadre de cette lettre ne permet pas de trancher entre ces trois opinions, ou même simplement de les présenter. À ceux qui souhaiteraient approfondir cette question, nous leur recommandons la lecture du livre de Joseph de Belfont : Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima. (Il est facile de se le procurer par internet, par exemple sur le site Livres en famille).

Mais récemment, un nouvel élément est venu compléter le dossier : le 25 octobre 2011, Don Gabriel Amorth accorda une longue entrevue au journaliste espagnol José-Maria Zavala, au cours de laquelle il lui révéla certaines choses que le Padre Pio lui avait apprises, en lui demandant de ne rien révéler avant sa mort. Don Amorth étant décédé le 16 septembre 2016, José-Maria Zavala a pu publier ces révélations dans un livre paru en mars 2017 : Le secret le mieux gardé de Fatima. Il a déjà été question de cette entrevue et de ce livre dans la lettre de liaison n° 79, à propos de la consécration de la Russie. Or, cette semaine nous allons fêter un double anniversaire : le 20 septembre, le centenaire de l’apparition des stigmates de saint Padre Pio et trois jours plus tard le cinquantième anniversaire de son entrée dans la vie éternelle. A l’occasion de ce double anniversaire, il paraît approprié de faire connaître ces révélations, même si elles semblent donner tort à ceux qui pensent que le troisième secret a été révélé. Voici un extrait de l’entrevue entre Don Amorth (Don A) et José-Maria Zavala

(JM Z) (pages 229 & 230 de son livre ; les parties entre crochets ont été ajoutées par nous) :

JM Z : Pardonnez-moi d’insister sur le troisième secret de Fatima : le Padre Pio l’a-t-il relié à la perte de la Foi dans l’Église ?
Le Père Gabriele fronce son front et fait un hochement de tête. Il paraît très affecté.

Don A : En effet. Un jour, Padre Pio m’a dit avec tristesse : « Vous savez, Gabriele ? Satan s’est introduit au sein de l’Église et, dans très peu de temps, il arrivera à gouverner une fausse Église. »

JM Z : Oh mon Dieu ! Une sorte d’antéchrist ! Quand a-t-il fait cette prophétie ?

Don A : Cela devait être vers 1960, puisque j’étais déjà prêtre. [Don Amorth a été ordonné le 24 juin 1954, à Rome.]

JM Z : Est-ce pour cela que Jean XXIII fut si effaré à l’idée de publier le troisième secret de Fatima, afin qu’on ne pense pas qu’il était l’antipape ou un équivalent … ?
Un léger sourire de complicité apparaît sur les lèvres du père Amorth.

JM Z : Est-ce que Padre Pio vous a dit quelque chose d’autre sur des catastrophes futures : tremblements de terre, inondations, guerres, épidémies, faim … ? A-t-il fait allusion aux mêmes fléaux que ceux prophétisés dans les Saintes Écritures ?

Don A : Même s’il trouvait tout cela terrifiant, rien de tout cela ne l’intéressait excepté la grande apostasie au sein de l’Église. C’était la question qui le tourmentait vraiment et pour laquelle il priait et offrait une grande partie de sa souffrance, crucifié par amour.

JM Z : C’est-à-dire le troisième secret de Fatima ?

Don A : Exactement.

JM Z : Y a-t-il un moyen d’éviter quelque chose de si terrible, Père Gabriele ?

Don A : Il faut garder l’espérance, mais cela ne servira à rien si nous n’agissons pas. Commençons par consacrer la Russie au Cœur immaculé de Marie ; récitons le Saint Rosaire ; tous, prions et faisons pénitence.

Cette terrible révélation, le Padre Pio la tenait de Jésus Lui-même. En effet, voici ce que Don Amorth confia à José-Maria Zavada dans une autre partie de l’entretien (pages 20 & 21 du livre de JM Z) :

Don A, vociférant et en italien, comme s’il voulait expulser le démon lui-même, retrouvant l’ancienne étincelle de ses vieux yeux fatigués et vitreux : Macellai ! [Bouchers, en italien]

JM Z, murmurant entre les dents : Bouchers !

Don A, avec une expression de stupeur : Dans la tête et le cœur de Padre Pio, résonnait sans cesse ce mot terrible prononcé par Jésus Lui-même contre de hauts mandataires de l’Église et une multitude de prêtres.

JM Z : Cette terrible phrase figure dans une lettre du Padre Pio à son directeur spirituel qui figure dans le premier volume de sa Correspondance (en date du 19 mars 1913, fête de Saint Joseph). [En réalité elle est du 7 avril 1913. On la trouve facilement sur internet, par exemple sur cette page du Forum de l’Arche de Marie.]

Don A : Une lettre prophétique, sans aucun doute. Tellement prophétique que tout n’a pas encore été accompli…

JM Z : Comment ne pas se la rappeler ? Le Padre Pio y racontait que Jésus lui est apparu, le visage défiguré, en lui assurant qu’Il serait maintenu en agonie par toutes ses âmes infidèles favorisées par Lui… jusqu’à la fin du monde ! [Jésus apparut au Padre Pio le 28 mars 1913 : voir la lettre précitée.]

Don A, avec une grimace : Et le pire de tout, c’est que ces malheureux continuent à répondre aujourd’hui encore à son ineffable amour en se jetant dans les bras de la maçonnerie. Jésus a dit encore d’autres choses, mais ce qu’il a dit à Padre Pio, à l’époque Il ne l’a dit à aucune autre créature sur terre.

JM Z : Cela devait être terrible…

Don A, avec un claquement de langue : C’était le troisième secret de Fatima…

JM Z, sans voix : Que me dites-vous ! Padre Pio connaissait les paroles de la Vierge quatre ans avant qu’Elle ne les révèle aux petits bergers de Fatima ? [Jésus étant apparu à Padre Pio le 28 mars 1913, c’était bien quatre ans avant les apparitions de Fatima.]

Don A : Évidemment qu’il les connaissait. Le Seigneur le laissait parfois lire dans ses pensées.[Littéralement : dans son carnet personnel.]

JM Z : Padre Pio en personne vous l’a dit ?

Don A, insistant comme quelqu’un qui déteste le moindre soupçon de méfiance : Bien sûr qu’il me l’a dit ! Il souffrait l’inexprimable du fait de la situation de l’Église et de ses pasteurs, car le démon s’était infiltré dans des fissures de l’Église. Déjà Sa Sainteté Paul VI avait averti, mais très peu l’ont cru alors : « La fumée de Satan s’est infiltrée dans l’Église » avait-il dit. Le même Souverain Pontife qui a prononcé aussi cette phrase : « Une messe de Padre Pio vaut plus que toute une mission ». Croyez-vous que si ce n’était pas la vérité, il y aurait des sectes sataniques, et que des messes noires seraient célébrées au Vatican ?

JM Z : Évidemment. Vous-même avez dit à l’occasion que, parmi les membres des sectes sataniques, il y avait des prêtres, des évêques et des cardinaux et que même le Pape Benoît XVI en avait été informé.

Ces révélations sont terribles et se passent de commentaires. Nombreux sont ceux qui, sans doute, auront du mal à croire à la réalité de ces propos du Padre Pio. Ce sont malgré tout les paroles d’un saint. Certes, Padre Pio les garda une cinquantaine d’années avant de les révéler à Don Amorth, lequel les garda ensuite une cinquantaine d’années avant de les révéler à José-Maria Zavala qui dut attendre encore un peu plus de cinq ans avant de les publier. Mais, saint Padre Pio ne les a sûrement pas inventées, ni Don Amorth qui connut personnellement Padre Pio 26 ans et fut de plus toujours très proche du pape puisqu’il fut exorciste du diocèse de Rome de 1986 à sa mort. Dieu sait choisir ses intermédiaires, afin que ce qu’Il veut dire aux hommes soit transmis exactement. On peut donc accorder foi aux propos rapportés par José-Maria Zavala.

Et il est étonnant que rien de tout cela ne figure dans le dossier diffusé par le Vatican le 26 juin 2000 avec le texte présenté comme le troisième secret. Aussi prions saint Padre Pio avec ferveur les 20 et 23 septembre prochains et demandons-lui de nous éclairer.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

« Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu. » Notre-Dame de Fatima (13 juin 1917)

« Vois mon Cœur entouré d’épines qu’y enfoncent les hommes ingrats, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi
se confesseront,
recevront la sainte communion,
réciteront un chapelet,
me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire,
en esprit de réparation,
je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Apparition à Sœur Lucie à Pontevedra le 10 décembre 1925.

La confession peut être faite dans les huit jours qui précèdent ou suivent chacun des samedis. Le chapelet peut être récité à n’importe quel moment de la journée. On peut méditer plusieurs mystères et pas nécessairement tous les quinze. Il faut cependant une vraie intention réparatrice qui par amour et compassion veut consoler par ces actes son Cœur Immaculé tant offensé aujourd’hui. On peut renouveler autant que l’on veut ces cinq premiers samedis en espérant que les grâces promises seront appliquées à d’autres âmes aussi. Si l’on est dans l’impossibilité de communier le samedi, on peut demander à un prêtre la dispense pour le faire le dimanche qui suit.

Fatima - Prière de l'Ange de la Paix

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime.
Je Vous demande pardon
Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas
Qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux
Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
Présent dans tous les tabernacles de la terre
En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
Par lesquels Il est Lui-même offensé.

Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
Et du Cœur Immaculé de Marie
Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.

Fatima - La dévotion réparatrice des Cinq premiers samedis du mois

Les apparitions de la très Sainte Vierge à Fatima en 1917 restent d’une brûlante actualité.
Nous retiendrons trois aspects très importants de ces messages. Ils sont de nature à nous maintenir dans une grande ferveur.

Le rappel de l’existence de l’enfer où beaucoup d’âmes tombent.
La promesse du salut d’un certain nombre d’âmes par la dévotion au Cœur Immaculé et en particulier par la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois.
L’assurance du salut éternel pour ceux qui pratiqueront cette dévotion avec ferveur.

1 – Beaucoup d’âmes tombent en enfer !

Les hommes ne voient pas ce qui se passe dans l’au-delà. Mais la très Sainte Vierge vient pour nous ôter nos illusions et nous aider à nous ressaisir. Lors de sa quatrième apparition, Notre-Dame dit aux voyants : Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en enfer…

Sœur Lucie écrit à un jeune homme tenté de quitter le séminaire :
« Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l’enfer. C’est une vérité qu’il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu’on l’oublie : c’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer… »
Après la vision de l’enfer, de juillet 1917, Lucie multiplia les prières et les pénitences en disant :
« Il y a tant de monde qui tombe en enfer ! Tant de monde ! »
Jacinthe confie un jour :
« Je pense à la guerre qui va venir. Tant de gens vont mourir, et presque tous vont en enfer ! »
Terminons par le dialogue entre sœur Lucie et le P. Lombardi, le 13 octobre 1953 :
— Ma sœur, croyez-vous vraiment que beaucoup vont en enfer ? J’espère que Dieu en sauve la plus grande partie !
Sœur Lucie de répondre :
— Nombreux sont ceux qui se damnent !
Le Père insiste :
— C’est certain que le monde est une sentine de vices […] Mais il y a toujours un espoir de salut.
— Non, Père, beaucoup se perdront !
Si la très Sainte Vierge est apparue aux enfants de Fatima, c’est aussi et surtout pour nous donner le moyen que Dieu a choisi pour sauver bon nombre d’âmes et en particulier la nôtre. Ce moyen, c’est la dévotion au Cœur Immaculé.

Cette dévotion s’exprime par l’offrande de nos sacrifices en esprit de réparation.

Ô Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé (13 juillet 1917).

La très Sainte Vierge attache également de grandes grâces de miséricorde à une autre pratique.

2 – La dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois : moyen de salut personnel

Le 13 juin 1917, la très Sainte Vierge confie aux enfants :
Jésus veut établir dans le monde, la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu…
Quelques années plus tard, Notre-Dame va préciser ce qu’elle attend de nous. Nous sommes le 10 décembre 1925, Lucie est à Pontevedra en Espagne pour faire son postulat de vie religieuse.

La très Sainte Vierge lui apparaît et lui montre son Cœur douloureux :
Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes.
Toi, du moins, cherche à me consoler, et dis à tous ceux qui, durant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les quinze mystères du rosaire en esprit de réparation,

je promets de les assister à l’heure de la mort,
avec toutes les grâces nécessaires au salut de leur âme.
Quelle promesse ! Quelle grâce !

Quelques mois plus tard, l’Enfant-Jésus apparaît à sœur Lucie et lui précise :
Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel, me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférentes.
Pour faire cette dévotion avec ferveur, il est bien utile de la faire devant le Cœur Immaculé entouré d’épines.

Pourquoi cinq premiers samedis ?

Le confesseur de sœur Lucie lui posa cette question. Le 29 mai 1930, Notre- Seigneur apparaît à la religieuse et lui dit :
Ma fille, la raison en est simple. Il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes qui s’adressent au Cœur Immaculé de Marie.
Les blasphèmes

contre l’immaculée Conception,
contre sa virginité,
contre sa maternité divine,

en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.

Les offenses

de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris, et jusqu’à la haine à l’égard de cette Mère immaculée.
de ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images.

Notons que les trois blasphèmes à réparer vont à l’encontre des dogmes de foi.

3 – La dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois : moyen pour obtenir le salut d’un certain nombre d’âmes

Lors de la troisième apparition, le vendredi 13 juillet 1917, Notre-Dame après avoir montré l’enfer aux enfants leur avait dit :
Vous avez vu l’enfer où vont les pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde, la dévotion à mon Cœur Immaculé ; si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront…Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
C’est donc à Pontevedra, en 1925, que la très Sainte Vierge a précisé ce qu’elle voulait. Quatre ans plus tard, le 13 juin 1929, Notre-Dame insiste :
Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation.
Notre-Seigneur, le 29 mai 1930, parle dans le même sens. Après avoir révélé les cinq espèces de blasphèmes et d’offenses qu’il s’agit de réparer, il ajoute :
Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m’a inspiré de demander cette petite réparation, et en considération de celle-ci, d’émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont le malheur de l’offenser.
Beaucoup de Portugais pratiquent les cinq premiers samedis du mois en faveur de proches éloignés de la voie du salut. Et des conversions se réalisent.

Faisons de même !

Cinq conditions pour bien faire les cinq premiers samedis du mois

> Intention réparatrice
C’est vraiment l’âme de cette dévotion. Les quatre actes qui suivent doivent être faits avec l’intention de réparer et de consoler Notre-Dame. Sœur Lucie le rappelle dans une lettre du 31 mars 1929 :
« Il s’agit d’implorer le pardon et la miséricorde en faveur des âmes qui blasphèment contre Notre-Dame, parce qu’à ces âmes-là, la divine miséricorde ne pardonne pas sans réparation. »
> La confession dans les huit jours
Il faut bien formuler l’intention défaire réparation au Cœur Immaculé. Ceux qui auront oublié pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu’ils auront pour se confesser. Notre-Seigneur à sœur Lucie, le 15 février 1926.
> La communion le premier samedi
C’est l’acte essentiel de la dévotion réparatrice, car c’est s’unir à la réparation que le Sacré-Cœur offre à son Père sur nos autels.
Il est très conseillé de réciter avant et après la communion, la prière de l’ange:
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime.
Je Vous demande pardon
Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas
Qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux

Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
Présent dans tous les tabernacles de la terre
En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
Par lesquels Il est Lui-même offensé.

Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
Et du Cœur Immaculé de Marie
Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs »
Si l’on est dans l’impossibilité d’assister à la messe le premier samedi, l’ensemble de la dévotion peut être reporté au dimanche qui suit, à condition d’en demander la permission à un prêtre (cf N.-S. à sœur Lucie, 29 mai 1930).

> Le chapelet
À chacune des six apparitions de 1917, Notre-Dame a demandé que l’on récite le chapelet tous les jours. Puisqu’il s’agit de réparer les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie, quelle autre prière vocale pourrait lui être plus agréable !

> Tenir compagnie à Notre-Dame pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation.

La méditation peut porter simplement sur quelques mystères ou sur une vertu de tous les mystères.
« Qui ne peut passer quinze minutes dans ces saintes pensées, auprès de la plus tendre des mères ! » Sœur Lucie 1927
NB : Il est très conseillé de faire faire cette dévotion à chacun de ses enfants.
Des images existent pour noter les dates de cette sainte pratique.

Le feuillet de cette dévotion est publié par l’Association Notre-Dame du Pointet B. P. 4 03110 Broût-Vernet.

Tout sur Fatima - Vidéos

Entretiens sur Fatima, avec Rosaire Raymond, responsable de la revue religieuse « En Route ».
Dans un style simple et direct, Rosaire Raymond nous fait découvrir de nombreuses facettes souvent méconnues de ces apparitions mariales, nous amenant ainsi à mieux comprendre leur influence sur le cours de l’Histoire et le salut des âmes.

Dans cette première capsule, on aborde l’importance du Message de Fatima, la vision de Léon XIII et la prière à St Michel, les liens entre Fatima et d’autres apparitions, un signe dans le ciel, et plus encore.
Le groupe vocal familial « Les Messagères de Notre-Dame » y interprète le chant « Ave Maria ouvre ton Cœur ».

Pour mieux comprendre le contenu et la portée du message de Notre-Dame nous vous partageons une oeuvre maintenant presque introuvable, même sur Internet : «La Femme et le Dragon». Dans ce diaporama, version restaurée, les acteurs, leurs dialogues et les décors nous replongent dans le milieu social où vivaient les trois petits bergers choisis par le Ciel. «La Femme et le Dragon» est une œuvre différente des autres films réalisés sur le sujet, car en plus de l’histoire des apparitions, on nous situe dans le contexte social, politique et religieux de l’époque, et on met ces apparitions en lien avec l’Évangile. Dans une trame sonore riche et soutenue par une musique originale qui touche l’âme, Raoul Auclair nous emmène plus loin que les simples faits historiques : il nous aide à plonger au cœur même du Message livré par Marie au monde entier. Le groupe vocal interprète, en fin de capsule, le chant « Marie Splendeur vivante ».

La seconde partie du diaporama « La Femme et le Dragon » s’ouvre sur le Grand Miracle promis par la Vierge Marie pour le 13 octobre.
Découvrez, par la suite, l’impact que les apparitions de Fatima ont eu sur le monde, sur l’Histoire, sur la vie de millions de personnes, en particulier là où s’est fait la consécration au Coeur Immaculé de Marie.
Un diaporama superbement documenté qui nous fait voir au-delà des stricts faits matériels.
A la fin, le groupe vocal familial « Les Messagères de Notre-Dame » interprète le chant « Parle, commande, règne ».

"Je veux … que vous disiez le chapelet tous les jours" (13.06.1917) Notre Dame de Fatima

  1. 1 – Les exhortations au chapelet quotidien de Notre Dame du Rosaire à Fatima. 13 mai 1917 : « Récitez le chapelet tous les jours, afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre ».
    13 juin 1917 : « Je veux … que vous disiez le chapelet tous les jours ».
    13 juillet 1917 : « Je veux … que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule pourra vous secourir».
    19 août 1917 : « Je veux … que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours ».
    13 septembre 1917 : « Continuez à réciter le chapelet afin d’obtenir la fin de la guerre ».
    Commentaire de Sœur Lucie de Fatima sur ces paroles de Notre Dame:
    « Le Message nous demande la persévérance dans la prière, c’est-à-dire de continuer à prier pour obtenir la fin de la guerre. Il est vrai qu’à cette époque-là, le Message parlait de la guerre mondiale qui tourmentait alors l’humanité. Mais cette guerre est aussi le symbole de beaucoup d’autres guerres qui nous entourent et dont nous avons besoin de voir la fin, par notre prière et notre sacrifice. Je pense aux guerres que nous font les ennemis de notre salut éternel : le démon, le monde et notre propre nature charnelle » (Appels du Message de Fatima, 1ère édition française de juillet 2003, chapitre XVI : Appel à la persévérance dans le bien, page 157).
    13 octobre 1917 : « Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours ».
  2. 2 – Paroles de Sœur Lucie de Fatima au Père Fuentes, le 26 décembre 1957

    « Regardez, Père, la très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire, de telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations, il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes. »2 – Paroles de Sœur Lucie de Fatima au Père Fuentes, le 26 décembre 1957

    « Regardez, Père, la très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire, de telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations, il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes. »
  3. 3 – Lettre du 26 nov. 1970, de Sœur Lucie de Fatima au Père Umberto Pasquale, salésien italien

    « La décadence qui existe dans le monde est sans nul doute la conséquence du manque d’esprit de prière. Ce fut en prévision de cette désorientation que la Vierge a recommandé avec tant d’insistance la récitation du chapelet. Et comme le chapelet est, après la sainte liturgie eucharistique, la prière la plus propre à conserver la foi dans les âmes, le démon a déchaîné sa lutte contre lui. Malheureusement, nous voyons les désastres qu’il a causés… Nous devons défendre les âmes contre les erreurs qui peuvent les faire dévier du bon chemin. Je ne puis les aider autrement que par mes pauvres et humbles prières et sacrifices ; mais pour vous, Père Umberto, vous avez un champ d’action beaucoup plus étendu pour développer votre apostolat. Nous ne pouvons et nous ne devons pas nous arrêter, ni laisser, comme dit Notre Seigneur, les fils des ténèbres être plus avisés que les fils de lumière… Le rosaire est l’arme la plus puissante pour nous défendre sur le champ de bataille. »

Lettre du 28 février 1943, de Sœur Lucie à Mgr Garcia y Garcia, archevêque de Valladolid

N’oublions pas, chers fidèles, l’aspect pénitentiel de notre Croisade : Mgr Fellay nous a demandé d’offrir, en même temps que de nombreux chapelets, « une somme équivalemment importante de sacrifices quotidiens que nous aurons soin de puiser avant tout dans l’accomplissement fidèle de notre devoir d’état ». Il s’agit donc, chaque jour, d’offrir pour cette Croisade autant de sacrifices que de chapelets médités : ceux qui méditent le Rosaire entier, soit trois chapelets, doivent donc offrir trois sacrifices à l’intention de la Croisade.
Voici un texte de Sœur Lucie qui explique bien le genre de sacrifices qui plaît le plus à Dieu, dans le malheur des temps actuels. [Abbé Delestre] :

« […] Le bon Dieu va se laisser apaiser, mais il se plaint amèrement et douloureusement du nombre très limité d’âmes en état de grâce, disposées à se renoncer selon ce que l’observance de sa loi exige d’elles.

Voici la pénitence que le bon Dieu demande aujourd’hui : c’est le sacrifice que chacun doit s’imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l’observance de sa loi.

Et il désire que l’on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot « pénitence » le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni forces, ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché.

Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre Seigneur me dit : « Le sacrifice qu’exige de chacun l’accomplissement de son propre devoir et l’observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j’exige maintenant »



Trois lettres in extenso de Sœur Lucie de Fatima, écrites entre 1969 et 1971, ainsi que des extraits d’autres lettres de la voyante, écrites dans les mêmes années, ont été publiées au Portugal en 1973, avec l’imprimatur de Mgr Venancio,l’évêque de Leiria-Fatima. La voyante s’y attache à combattre avec une force toute surnaturelle et un profond esprit de foi la campagne menée par des théologiens progressistes contre le saint Rosaire, dans les années ayant suivi le Concile Vatican II (1962-1965).Cette campagne s’était répandue au Portugal même, si bien que Sœur Lucie en eut parfaitement connaissance et la qualifia, sans aucune hésitation, de « diabolique ».

Lettre de Sœur Lucie, du 4 avril 1970, à l’un de ses neveux qui est prêtre

« Il est nécessaire … de ne pas se laisser entraîner par les doctrines des contestataires désorientés […]. La campagne est diabolique. Nous devons lui faire front, sans nous mettre en conflit. Nous devons dire aux âmes que, maintenant plus que jamais, il faut prier pour nous et pour ceux qui sont contre nous ! Nous devons réciter le chapelet tous les jours. C’est la prière que Notre Dame a le plus recommandée, comme pour nous prémunir, en prévision de ces jours de campagne diabolique ! Le démon sait que nous nous sauverons par la prière. Aussi est-ce contre elle qu’il mène sa campagne pour nous perdre. (…)

Il est faux de dire que cela n’est pas liturgique, car les prières du chapelet font toutes partie de la sainte liturgie ; et si elles ne déplaisent pas à Dieu lorsque nous les récitons en célébrant le Saint Sacrifice, de même, elles ne lui déplaisent pas si nous les récitons en sa présence, lorsqu’il est exposé à notre adoration. Au contraire, c’est la prière qui lui est la plus agréable, car c’est par elle que nous le louons le mieux […].

Pourquoi la prière que Dieu nous a enseignée et tant recommandée serait-elle dépassée ? Il est facile de reconnaître ici la ruse du démon et de ses sectateurs qui veulent éloigner les âmes de Dieu en les éloignant de la prière […]. Ne vous laissez pas tromper. Eclairez les âmes qui vous sont confiées et récitez avec elles le chapelet tous les jours. »



Suite d’extraits de lettres de Sœur Lucie défendant le chapelet contre la campagne de théologiens progressistes :

Lettre de Sœur Lucie, du 12 avril 1970, à Maria Teresa da Cunha, l’une de ses amies, engagée avec zèle dans la défense de la dévotion mariale

« Que l’on récite le chapelet tous les jours. Notre Dame a répété cela dans toutes ses apparitions, comme pour nous prémunir contre ces temps de désorientation diabolique, pour que nous ne nous laissions pas tromper par de fausses doctrines et que, par le moyen de la prière, l’élévation de notre âme vers Dieu ne s’amoindrisse pas. »



Lettre de Sœur Lucie, du 13 avril 1971, au Père José Valinho, salésien, l’un de ses trois neveux prêtres

« Je vois par votre lettre que vous êtes préoccupé par la désorientation de notre temps. Il est triste en effet que tant de personnes se laissent dominer par la vague diabolique qui balaye le monde et qu’elles soient aveuglées au point d’être incapables de voir l’erreur ! Leur faute principale est qu’elles ont abandonné la prière ; elles se sont ainsi éloignées de Dieu, et sans Dieu, tout leur fait défaut : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » […].

Le diable est très rusé et cherche nos points faibles afin de nous attaquer. Si nous ne sommes pas appliqués et attentifs à obtenir de Dieu la force, nous tomberons, car notre temps est très mauvais et nous sommes faibles. Seule la force de Dieu peut nous tenir debout. »



Lettre de Sœur Lucie, de décembre 1971, à Mère Martins, religieuse et l’une de ses amies

« Ainsi les petites feuilles [il s’agit d’un texte sur le chapelet composé par sœur Lucie] s’en vont auprès des âmes, comme un écho de la voix de Notre Dame, pour leur rappeler l’insistance avec laquelle elle nous a tant recommandé la prière du chapelet. C’est qu’elle savait déjà que devaient venir ces temps durant lesquels le démon et ses partisans combattraient tant cette prière pour éloigner les âmes de Dieu. Et sans Dieu, qui se sauvera ?! A cause de cela nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour rapprocher les âmes de Dieu. »



Textes de Sœur Lucie défendant le chapelet contre un faux argument des théologiens progressistes : le chapelet est suranné et monotone.

Lettre de Sœur Lucie, du 29 décembre 1969, à l’un de ses trois neveux prêtres

« […] Ce que quelques désorientés ont répandu contre la récitation du chapelet est faux. La lumière du soleil est plus ancienne que la récitation du chapelet, et ils ne veulent pas cesser de bénéficier de son éclat ; plus anciens sont les psaumes et, eux aussi, comme les prières qui constituent le chapelet, font partie de la liturgie sacrée.

La répétition des Ave Maria, Pater noster et Gloria Patri est la chaîne qui nous élève jusqu’à Dieu et nous attache à lui, nous donnant une participation à sa vie divine, comme la répétition des bouchées de pain dont nous nous nourrissons entretient en nous la vie naturelle, et nous n’appelons pas cela une chose surannée !

Cette désorientation est diabolique ! Ne vous laissez pas tromper. »



Texte extrait du livre : « Appels du Message de Fatima », de Sœur Lucie, 1ère édition française, juillet 2003, 4ème partie : Le Rosaire, chap. 34 p :286-287

« A ceux qui prétendent que le chapelet est une prière dépassée et monotone à cause de la répétition des prières qui la composent, je leur demande s’il est quelque chose qui vive sans que ce soit par la répétition continuelle des mêmes actes.

Dieu a créé tout ce qui existe de façon à le conserver par la répétition continuelle et ininterrompue des mêmes actes. Ainsi, pour conserver la vie naturelle, nous inspirons et expirons toujours de la même façon ; le cœur bat continuellement en suivant toujours le même rythme. Les astres, comme le soleil, la lune, les planètes, la terre, suivent toujours le même parcours que Dieu leur a fixé. Le jour succède à la nuit, année après année, toujours de la même façon. La lumière du soleil nous éclaire et nous réchauffe, toujours de la même façon. Pour beaucoup de plantes, les feuilles apparaissent au printemps, puis elles se couvrent de fleurs, donnent des fruits, et elles perdent à nouveau leurs feuilles en automne ou en hiver.

Ainsi, tout suit la loi que Dieu a fixée, et il n’est encore venu à l’idée de personne de dire que cela est monotone et qu’il faudrait donc s’en passer ! En effet, nous en avons besoin pour vivre ! Eh bien, dans la vie spirituelle, nous avons le même besoin de répéter continuellement les mêmes prières, les mêmes actes de foi, d’espérance et de charité, pour avoir la vie, puisque notre vie est une participation continuelle à la vie de Dieu.

Quand les disciples ont demandé à Jésus-Christ de leur enseigner à prier, il leur a appris (…) la belle formule du « Notre Père », en disant : « Lorsque vous priez, dites : Père… » (Luc XI, 2). Le Seigneur nous a fait prier ainsi, sans nous dire qu’après un certain nombre d’années, nous devrions chercher une nouvelle formule de prière, parce que celle-ci serait devenue dépassée et monotone.

(…) Ce qui manque à ceux qui trouvent la prière du chapelet monotone, c’est l’Amour ; et tout ce qui est fait sans amour est sans valeur. C’est pourquoi le catéchisme nous dit que les dix commandements de la loi de Dieu sont contenus dans un seul, celui d’aimer Dieu par-dessus toute chose et le prochain comme soi-même. »



Texte extrait du livre : « Appels du Message de Fatima », de Sœur Lucie, 1ère édition française, juillet 2003, 2ème partie, chap. 12 : Appel à la prière quotidienne du chapelet, p: 138-139

«Pourquoi Notre Dame nous a-t-elle demandé de réciter le chapelet tous les jours et ne nous a-t-elle pas demandé de participer chaque jour à la Sainte Messe? (…) Au sujet de cette question, je crois que Dieu est Père; et, en tant que Père, il s’adapte aux nécessités et aux possibilités de ses enfants. Or, si Dieu, par l’intermédiaire de Notre Dame, nous avait demandé de participer chaque jour à la Sainte Messe et d’y communier, il est certain que beaucoup auraient dit, avec raison, que cela ne leur est pas possible: les uns, à cause de la distance à parcourir pour aller à l’église la plus proche où l’on célèbre l’Eucharistie; les autres, parce que leurs occupations, leur devoir d’état, leur emploi, leur état de santé, etc., ne le leur permettent pas. Au contraire, la prière du chapelet est accessible à tous, pauvres et riches, savants et ignorants, grands et petits.

Toutes les personnes de bonne volonté peuvent et doivent, chaque jour, réciter le chapelet. Et pourquoi? Pour nous mettre en contact avec Dieu, le remercier de tous ses bienfaits, et lui demander les grâces dont nous avons besoin. C’est cette prière du chapelet qui nous mène à la rencontre familière avec Dieu, comme le fils va trouver son père pour le remercier de tous les bienfaits reçus, pour traiter avec lui de ses affaires particulières, pour recevoir ses conseils, son aide, son appui et sa bénédiction.

Puisque nous sommes tous dans la nécessité de prier, Dieu nous demande comme mesure quotidienne, pourrions-nous dire, une prière qui soit à notre portée: la prière du chapelet, que l’on peut faire aussi bien en commun qu’en particulier, aussi bien à l’église devant le Saint Sacrement qu’à la maison, en famille ou seul, aussi bien en voyageant qu’en nous promenant tranquillement à travers champs. (…) La journée a vingt-quatre heures… Il n’est pas exagéré de réserver un quart d’heure à la vie spirituelle, pour nous entretenir intimement et familièrement avec Dieu! »

Notre-Dame de Fatima priez pour nous !

J’ai ressenti que ce message devait dire la Vérité et mon devoir de croyant en Dieu est de lui assurer la plus large diffusion. Notre Dame de Fatima priez pour nous. Jean-Pierre

La dévotion du premier samedi du mois (ND de Fatima)

Lors de son apparition à Fatima (au Portugal) le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge avait annoncé :

« Pour empêcher la guerre je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé et la Communion réparatrice des Premiers Samedis ».

Le 10 décembre 1925, elle apparaît avec l’Enfant-Jésus à ses côtés à Sœur Lucie, au couvent des sœurs Dorothées de Pontevedra (en Espagne). Elle lui dit alors : « Regarde, ma fille, mon coeur entouré d’épines que les hommes ingrats, à tout moment, lui enfoncent par des blasphèmes et des ingratitudes. Toi, du moins, cherche à me consoler et dis que je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation ».

Le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus apparaît de nouveau à Sœur Lucie. Celle-ci lui expose la difficulté que plusieurs âmes ont de se confesser le samedi et demande que la confession dans les huit jours soit valide. Jésus lui répond alors : « Oui, elle peut remonter à beaucoup plus de jours encore, pourvu qu’en me recevant on soit en état de grâce et qu’on ait l’intention de réparer les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie ».

Lucie en parle aussitôt à la Mère Supérieure du couvent, puis se confesse au prêtre. Celui-ci lui demande de tout écrire et de garder le manuscrit, qui malheureusement a été brûlé en 1927.

Les cinq samedis répondent, selon une révélation de Jésus, aux cinq espèces d’offenses et de blasphèmes contre le Coeur Immaculé de Marie :
– blasphème contre l’Immaculée Conception
– blasphème contre la Virginité de Marie
– blasphème contre Sa Divine Maternité, avec en même temps le refus de La reconnaître comme Mère des hommes
– blasphème de ceux qui cherchent à semer dans le coeur des enfants l’indifférence, le mépris, ou même la haine de cette Mère Immaculée
– offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses Saintes Images

Le 1° novembre 1927, Soeur Lucie écrivait à sa marraine, Dona Maria de Miranda :
« Je ne sais pas si vous connaissez déjà la dévotion de réparation des cinq samedis au Coeur Immaculé de Marie. Comme elle est encore récente, j’aimerais vous inspirer de faire cette pratique, parce que c’est demandé par Notre chère Mère Divine, et Jésus a manifesté un désir qu’elle soit pratiquée. En plus, il me semble que vous seriez fortunée, chère marraine, pas seulement de la connaître et de donner à Jésus la consolation de la pratiquer, mais encore à la faire connaître et enlacer par beaucoup d’autres personnes.
Elle consiste en cela: Pendant cinq mois au premier samedi, de recevoir Jésus dans la communion, de réciter un Rosaire, de garder compagnie avec Notre Dame pendant quinze minutes en méditant sur les mystères du Rosaire, et de faire une confession. La confession peut être faite quelques jours auparavant, et si dans cette confession précédente vous avez oublié l’intention (requise), l’intention suivante peut être offerte, pourvu qu’au premier samedi l’on reçoit la communion sacrée dans un état de grâce, avec l’intention de réparer des offenses contre la Vierge la Plus Sacrée et qui affligent Son Coeur Immaculé.

Il me semble, ma chère marraine, que nous sommes fortunés d’être capables de donner à Notre chère Mère Divine cette preuve d’amour, parce que nous savons qu’Elle la désire. Quant à moi, j’avoue que je ne suis jamais si heureuse qu’à l’arrivée du premier samedi. N’est-il pas vrai que notre bonheur le plus grand, c’est d’appartenir entièrement à Jésus et Marie et de Les aimer uniquement, sans réserve ? Nous voyons cela si clairement dans les vies des saints … Ils étaient heureux parce qu’ils aimaient, et nous, ma chère marraine, nous devons chercher d’aimer comme eux, pas simplement de sentir de la joie en pensant à Jésus, ce qui est le moins important – parce que si nous ne l’aimons pas ici-bas, nous l’aimerons en haut au ciel – mais de donner à Jésus et Marie la consolation pour être aimé … et que dans cet échange d’amour Ils pourraient sauver beaucoup d’âmes. »

Rappelons donc les conditions demandées par la Sainte Vierge pour cette dévotion (pour chaque samedi) :
1. confession dans les huit jours
2. communion réparatrice
3. chapelet
4. méditation de 15 minutes sur les mystères du Rosaire

"Celui qui se confie en moi par le Rosaire, ne périra pas" - Miracle de Notre-Dame de Fatima à Hiroshima

Le 6 août 1945, à 1 h 45, un F 13 A décolle de la base de Tinian pour vérifier les conditions météorologiques au-dessus d’Hirôshima, Kôkura et Nagasaki. A 2 h 45, le B 29 « Enola Gay » décolle de Tinian avec la bombe « Little Boy », recouverte de signatures et d’injures à l’encontre du peuple japonais. 12 hommes dont 4 scientifiques sont à bord de l’avion. A 7 h 52, on annonce que le ciel d’Hirôshima est très dégagé. A 8 h 31, les sirènes hurlent sur Hirôshima, lorsqu’apparaît le B 29 de reconnaissance météo. Mais on ne déclenche pas l’alerte côté japonais, car on pense qu’il s’agit juste d’appareils isolés de reconnaissance. A 9 h 15, le commandant Thomas Ferebee, bombardier de l’Enola Gay, déclenche le largage de la bombe nucléaire. Elle devra exploser à 555 m au dessus-du sol, pour éviter une radioactivité du sol trop importante. Deux autres B 29 largent leurs instruments scientifiques. 51 secondes s’écoulent entre le largage et l’explosion. Au retour, pendant 500 km, les aviateurs verront le champignon géant, qui en 2 minutes atteint 10 000 m d’altitude. Au centre de l’explosion, il fait 300 000 degrés celcius. Au sol, 600 m plus bas, 3 000 degrés celsius. Dans un rayon de 3 km, 10 000 immeubles sont détruits par le souffle de l’explosion, 50 000 par les incendies. Hirôshima est alors coupée du monde, le gouvernement japonais ne sera mis au courant qu’en fin de soirée. Jusqu’à 1 200 m du centre de l’explosion, les victimes meurent instantanément. Au-delà, la peau et les muscles protégèrent temporairement les organes internes. Ce sont les radiations qui finirent le travail, puisque les soldats japonais chargés de ramasser les victimes, moururent en quelques semaines. Pour en revenir au miracle, lors de l’explosion, un groupe de jésuites missionnaires allemands, fervents adeptes de la prière du Rosaire, furent ainsi épargnés de toute contamination radioactive et de toute destruction alors que leur maison était à 100 mètres du centre de l’explosion (ground zero). La maison typiquement japonaise dans laquelle ils se trouvaient, fut elle aussi épargnée. Ils moururent bien des années plus tard (le Père Hubert Schiffer vécut jusqu’à l’âge de 63 ans, il était âgé de 30 ans au moment de l’explosion le 6 août 1945). Bien sûr, quand on essaya de savoir, scientifiquement, comment ils s’en étaient sortis si bien portant, qu’on ne trouva pas pourquoi, et qu’ils expliquèrent que c’était grâce à leur prière quotidienne du Rosaire, les scientifiques ne les croyèrent pas. Le Père Schiffer dira plus tard : « Ils n’ont toujours rien compris. » Ils vécurent longtemps, sans perte d’audition ou de vue quelconque dûes aux radiations à long terme, ou de maladies inhérentes à l’explosion. « Nous pensons que nous avons survécu parce que nous vivions le message de Fatima. Nous avons vécu et prié le Rosaire quotidiennement dans cette maison. Plus de 55 ans plus tard, les scientifiques sont absolument incapables de fournir une explication plausible ». Les Jésuites expliquent, à juste titre, avoir reçu une sorte de « bouclier de protection » de la Sainte Vierge contre les rayonnements et leurs effets sur le court et long terme. Le même cas se produira à Nagasaki, avec le couvent franciscain de Saint Maximilien Kolbe, où les frères priaient là aussi quotidiennement le Rosaire. Ce qui correspond exactement aux paroles de la Vierge Marie à Saint Dominique et Alain de la Roche « Celui qui se confie en moi par le Rosaire, ne périra pas », ou encore « Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités ». Merci à Philomène

Fátima le 13 mai 2011 : Miracle du soleil ou coïncidence?

La télévision portuguaise nous a montré que, lors des célébrations de Fátima le 13 mai dernier, quand une vidéo a commencé à montrer des images de Jean-Paul II, un « halo du soleil  » énorme fit son apparition et a provoqué une commotion chez les célébrants.