Prophétie du Saint Pape Pie X sur la France (1911)
Saint Pie X – Allocution du 29 novembre 1911
Documents pontificaux de S.S. saint Pie X
(Versailles : Courrier de Rome, 1993), Vol.11, pp.396-397.
Que vous dirai-je maintenant, à vous, chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ?
Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se convertira et retournera à sa première vocation. Ses fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais, la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes.
Un jour viendra, et nous espérons qu’il ne sera pas éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une voix lui répéter :
– Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ?
Et à sa réponse :
– Qui êtes-vous, Seigneur ?
La voix répliquera :
– Je suis Jésus que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même.
Et elle, frémissante et étonnée, dira :
– Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?
Et Il dira :
– Lève-toi, lave les souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton cœur tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance et va, fille aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va, comme par le passé, et porte mon nom devant tous les peuples et les rois de la terre.
L'avenir du monde selon les prophéties chrétiennes - par Jean Stiegler (Vidéo)
La France comme l’Église sont plongées dans une crise spirituelle, morale, sociale, économique qui semble empirer d’année en année. Mais depuis le XIXème siècle en particulier, le Christ comme la Sainte Vierge, en apparaissant à des âmes privilégiées, à La Salette, à Châteauneuf-de-Galaure, et bien d’autres lieux, ont transmis des messages sur le déroulement de cette crise, certes tragique, mais aussi sur sa fin, pleine d’espoir, qui sera l’occasion de manifester de manière éclatante la justice et la miséricorde infinie du Créateur. En témoin privilégié, c’est que Jean Stiegler met en évidence.
Pour en savoir plus : http://le-cep.org
Livres de Jean Stiegler – Cliquez ici –
Livres de Martine : Seul l’Amour sauvera le troisième millénaire
Association des cœurs croisés : https://la-nouvelle-france.fr/
Evénement(s) à ne manquer sous aucun prétexte, tellement la découverte de cette sainte femme et la lecture de son œuvre sont inestimables et capitales !
J’invite particulièrement les plus sceptiques d’entre vous 😉 à faire un pas dans cette direction, c’est-à-dire à minima assister à l’une de ces conférences et/ou visionner l’exposé vidéo et son avant-propos dont les liens figurent plus bas dans cet article, et d’user ensuite de votre libre arbitre.
Bruno Perrinet, président de l’Association Maria Valtorta, a entamé depuis le mois de septembre 2019 une tournée d’une centaine de conférences dans tous les départements de France !
L’ensemble des lieux, dates et contacts sont visibles ici :
www.associationmariavaltorta.fr
Bruno est réellement en mission pour le Christ, loué soit-il !
Concernant Maria Valtorta, visionnez d’urgence cet exposé magistral d’Olivier Bonnassies :
Pour rappel, Maria Valtorta est une mystique catholique italienne qui a reçu dans le même temps visions de la Vie de Jésus et Ses dictées, entre 1943 et 1947 (voire jusqu’en 1953), qu’elle a consigné elle-même et dans l’instant de manière manuscrite – sans fautes et sans ratures ! – sur des milliers de pages dans des cahiers, en ne s’appuyant sur aucune documentation.
Son œuvre est un cadeau du Ciel pour notre époque, et c’est en la lisant qu’on le comprend, parfaitement, intimement, spirituellement.
Six décennies après la première parution/édition de cette dernière, quasiment tout de ce qui la compose a été étudié et authentifié, scientifiquement, dans d’innombrables domaines ! (16 000 détails/données vérifiés à ce jour !)
Découvrez et faites découvrir, lisez et faites lire L’Évangile tel qu’il m’a été révélé sans attendre, et votre vie en sera changée à tout jamais, comme le monde entier devrait l’être en s’appuyant sur cet élément majeur et sur d’autres, factuels également, tel le Linceul de Turin (autre démonstration magistrale du même Olivier Bonnassies/46’) !
Cette manne n’ayant de valeur que si elle est partagée, et diffusée.
Car une fois ce trésor connu, c’est un devoir de le faire.
Très belle et lumineuse journée à vous, que Dieu vous garde, et partagez cette info si vous l’estimez intéressante/importante !
Rodolphe
Vierges pèlerines en calèches tirées par des chevaux
Organisation d’un pèlerinage unique par la Confrérie Notre-Dame de France
La Confrérie Notre-Dame de France a besoin d’aide dès maintenant et du 1er mai au 15 août 2020 pour l’organisation de la visite de deux Vierges pèlerines en France.
Le concept du pèlerinage
Le 1er mai 2020, deux calèches tirées par des chevaux, portant chacune une grande statue de Notre-Dame de France, partiront de Lourdes et de La Salette.
Ces deux routes parallèles rejoindront en marchant le sanctuaire de Pellevoisin le 15 août 2020, en passant mi-juillet par Pontmain et par la Rue du Bac.
Elles parcourront ainsi le « M » que la Vierge Marie a discrètement tracé sur la France au travers de ses cinq grandes apparitions du 19e siècle.
En tout, 107 jours de pèlerinage, sur 1500 km, par étapes d’une quinzaine de kilomètres, avec l’accueil de différents groupes, paroisses ou mouvements partenaires pour des veillées de prières nocturnes.
Tous ceux qui le peuvent seront invités accompagner notre Mère et à participer à ce pèlerinage, qui est une occasion exceptionnelle de redécouvrir le lien extraordinaire qui unit Marie et la France.
Aider à l’organisation
Nous avons besoin de votre aide pour organiser cet événement ! Beaucoup reste à faire : vous pouvez dès maintenant donner du temps en rejoignant notre secrétariat parisien et/ou devenir l’un des organisateurs des accueils locaux sur le « M » de Marie.
Pour proposer votre aide, merci de contacter :
Mme Escalle – moniquescalle@hotmail.fr
Mme Casagrande – casagrandemarieanne@gmail.com
La Patrie trahie par la république - Jean Raspail
C’est toujours avec un émerveillement douloureux que nous lisons ce texte fameux de Jean Raspail, écrit en 2004 :
« J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité. D’autant plus qu’en 1973, en publiant Le Camp des saints, j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.
Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié la plus âgée de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme…
Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français et pas nécessairement tous de race blanche qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte je cherche un terme approprié d’une communauté de la pérennité française. Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr…
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’éternelle qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.
Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde.
Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 :
« Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République… »
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure :
« Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse :
« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
Jean Raspail
http://jeanraspail.free.fr/divers18.htm
« Priez beaucoup pour la France, et pour les pêcheurs » - N-D de Plescop (1947)
A Plescop, tout a commencé le 26 Décembre 1947 vers 7 h du soir.
Onze jours après la fin des onze apparitions de L’île Bouchard, la TS Vierge apparut onze fois à Plescop jusqu’au 27 Février 1948.
Ce texte est extrait d’un livret rédigé scrupuleusement en 1948, par une personne qui interrogea longuement les enfants, et nous le remit dans les années 80, en spécifiant bien qu’il ne devait pas être vendu.
L’Église célébrait déjà la Saint Jean, auteur de l’Apocalypse le 26 Décembre au soir. A Dozulé, la 1ère apparition du Christ eut lieu le 27 Décembre 1972, signe de la révélation du Retour Glorieux du Christ, la grande révélation finale de l’Apocalypse.
3 enfants, Thérèse Le Cam, 15 ans, Monique Goasguen la plus jeune, âgée de 10 ans, et Annick Goasguen, 12 ans, étaient entrées dans le champ de Kergroix, à la sortie de Plescop, sur la route de Mériadec. Ce champ est nommé ainsi à cause d’une croix de granit, menhir christianisé du XII e siècle. Il est actuellement entouré de maisons, mais le champ est classé « espace vert » et est resté intact.
Un premier signe, un globe de feu les fit tomber, prises de peur, près d’un chêne. Elles virent une Dame vêtue d’une robe bleu-roi foncé, avec des étoiles brillantes, elle ne portait pas de voile, mais un chapelet dont chaque grain semblait lumineux. Sur sa tête un diadème d’or orné de perles ; elle portait un collier de perles d’or avec un crucifix d’or sur sa poitrine.
« Ne vous effrayez point, je suis la Mère de Jésus, la Vierge. Je suis accompagnée de l’ange Gabriel.
Priez beaucoup pour la France et les pêcheurs.
FAITES BÉNIR PAR LE PRÊTRE UN CHAPELET BLANC, et allez dire aux gens que vous avez vu la Mère de Jésus».
Près de la Dame, les enfants voyaient la main lumineuse de l’ange qui tenait une boule d’or.
Lors de cette 1ère apparition, une grande étoile brillait au-dessus de la Dame et tomba vers l’arbre. L’apparition confia quatre secrets aux trois enfants.
En 1948, les religieuses enseignantes de Plescop, placèrent les enfants dans trois pièces séparées pour leur faire écrire leurs secrets, qui auraient été remis à l’évêché de Vannes, sous enveloppes cachetées. Les enfants déclarèrent ne pouvoir rien écrire, et ne plus se souvenir… En 1985, lors d’une réunion à Sainte Anne d’Auray, l’institutrice de ces enfants nous déclara qu’elle les avait interrogés séparément, et qu’ils donnaient les mêmes détails sans comprendre leur importance. D’après elle, ils étaient trop frustres pour inventer cette histoire sans se contredire.
Le lendemain, 27 Décembre 1947, fête de la Saint Jean, la Dame apparut un peu plus tôt à l’Angélus, les fillettes voyaient la Sainte Vierge, dont les pieds reposaient sur la même branche de chêne.
« Ne craignez pas, priez beaucoup pour la France et les pêcheurs, est-ce que vous avez pris un chapelet ? »
– « Oui »,
« L’avez-vous fait bénir ? »
– « Oui »
Près de Tours, les enfants sont en prière à l’église
« Allez à l’église souvent, et dormez en paix ».
Le curé de Plescop ne voulut pas leur ouvrir l’église ce jour là; il est curieux de remarquer que le même jour, 4 ans plus tard, le 27 Décembre 1951, la foudre tomba sur le clocher qui se mit à brûler. Un couvreur nommé Jean Léveillé, monta dans le clocher et parvint à maîtriser le feu… Une violente tempête, des averses de grêles et des nuages noirs sillonnaient le ciel.
La 3e apparition eut lieu le lundi 29 Décembre 1947.
La Dame rassura à nouveau les enfants et leur demanda une nouvelle fois :
« Ne vous effrayez pas. Priez beaucoup pour la France et pour les pêcheurs. Elle ajouta : vous êtes la sixième famille à qui j’apparais».
Les enfants transmirent sans comprendre.
Le 30 Décembre 4e apparition:
« Priez beaucoup pour la France. Vous vivrez assez longtemps, mais il faut prier beaucoup ».
La Sainte Vierge ne dit aucune prière avec les enfants cours des onze apparitions.
Le 31 Décembre, Jeudi 1er et Vendredi 2 Janvier, les pieds de la Vierge reposaient sur une globe d’or sur lequel était écrit:
« O Marie conçue sans péché, priez pour la France ».
La Sainte Vierge demanda aux enfants de communier le plus souvent possible. A c chaque apparition elle répéta :
« Priez beaucoup pour la France, et pour les pêcheurs ».
Lors de la 8e et 9e apparition, les pieds de la TS Vierge reposaient à nouveau sur la branche de chêne. Les petites demandèrent la guérison d’un aveugle de guerre. La Sainte Vierge ne répondit pas. A la question « Faut-il revenir prier? », Elle répondit :
« OUI LA FRANCE A BESOIN DE PRIÈRES ».
Puis elle disparut.
Le Lundi 19 Janvier 10e apparition de la Dame. Trois étoiles brillaient autour de la Vierge qui souriait.
Le 27 Février, la TS Vierge répète une dernière fois :
« Priez beaucoup pour la France et les pêcheurs ».
Pour la première fois, elle demande de construire une chapelle. Comme les enfants lui demandait si elle était l’Immaculée Conception, la Dame n’a répondu qu’à la 3e fois, comme à Lourdes:
« MAIS OUI, JE SUIS L’IMMACULÉE CONCEPTION »
Elle semblait vouloir signifier que cette question était superflue.
Quand les enfants demandèrent un signe pour le 25 Mars, la Dame répondit :
« Tant que les gens seront méchants, Je ne ferai aucun signe. Notre Seigneur et moi, sommes scandalisés par les gens ».
(Il y avait beaucoup de moqueurs et détracteurs, les pèlerins affluaient, puis les railleries firent tomber dans l’oubli la venue de Notre Bonne Mère)…
En 1948, le Docteur Salomon, médecin légiste et médecin chef de l’hôpital de Lesvellec avait interrogé séparément les trois voyantes, il n’avait relevé aucune contradiction dans leur dire.
Les enfants disent n’avoir jamais entendu la voix de la Dame :
« Ce que la Sainte Vierge voulait nous dire, nous le comprenions dans notre cœur ».
De nombreux témoins virent des signes célestes, boules de feu, la Dame en blanc dans la nuit, des étoiles regroupées, des souffles de vent inexplicables, des bougies s’élevant et s’abaissant sur le champ de Kergroix, et ceci pendant plusieurs années. Beaucoup de railleries s’ensuivaient, comme d’habitude…
Un prêtre était venu le 18 Février 1948 à Plescop, porteur d’une valise renfermant une grande statue de Notre Dame de Fatima, à laquelle était attaché un chapelet donné par Sœur Lucie. Il déposa la statue près du chêne de Kergroix. Le soir après avoir fait baiser la statue aux trois voyantes, il dit à la mère de Thérèse Le Cam :
« Vous pouvez croire que votre fille a vu réellement la Sainte Vierge ».
Comme à L’île Bouchard, il y eut ONZE apparitions.
A trois enfants de Bretagne,
une Dame vêtue de bleu-roi et d’or,
chaussée de blanc,
est apparue pour dire
« PRIEZ BEAUCOUP POUR LA FRANCE ».
Ainsi à ses enfants de Bretagne, la Mère de Jésus confie le salut de la France.
Jean Stiegler
La Nouvelle France
Histoire des Apparitions de Notre-Dame de Kério en Noyal-Muzillac (France)
En septembre 1874 au diocèse de Vannes, au bas d’un vallon, près d’un bosquet, en la paroisse de Noyal-Muzillac, la Vierge est apparue à un jeune homme.
Qui est ce jeune homme ? C’est Jean-Pierre Le Boterff, fils de Jean-Marie Le Boterff, garçon meunier et d’Anne-Noyale Le Borgne, déjà mère de trois enfants, d’un premier mariage. Il est né le 15 octobre 1857 au village du Boisgestin. Très jeune, il a une dévotion particulière à la Sainte Vierge. Il est fort probable, que les soirs d’hiver on récite le chapelet en famille, comme c’était l’usage en nos régions depuis les missions du Père de Montfort et de ses successeurs. Il est certain que, très jeune, il a son chapelet et qu’il aime égrener les Ave à sa Mère du Ciel. Ne dit-on pas en le voyant prier à l’église : “Il prie comme un ange”. On aime sa gentillesse et sa franchise, il est toujours prêt à rendre service.
Il fréquente l’école communale dirigée par un Frère de Ploërmel. Il semble ne pas être très doué pour les études. A douze ans, après sa première communion, il est placé comme garçon de ferme chez Pierre-Marie Boulard qui exploite la ferme de Kério. Il donne toute satisfaction à son maître, courageux au travail, ne se plaignant jamais, toujours content, aimant jouer avec les enfants.
Le jeudi 10 septembre 1874, la femme Boulard, sa tante, veuve Dréno et le jeune valet coupent du mil dans un champ en pente, en dessous du village. Contrairement à son habitude, Jean-Pierre interrompt fréquemment son travail pour regarder dans la direction du vallon, vers un bosquet. Quelque chose l’intrigue, mais il n’ose en parler. Vers les dix heures, cependant, il se décide.
– Oh ! la bourgeoise ! Regardez donc ! Vous ne voyez rien, par-dessus le chêne, là-bas … Une belle Dame tout en or.
– Tu rêves, Jean-Pierre !
Et les deux femmes, ayant levé la tête et ne voyant rien, se mettent à rire. Mais le jeune homme vient à la charge de temps en temps.
– Mais, regardez donc, la voilà.
– Je pense !… Bah !… Tu nous embêtes.
Travaille … Tout le monde va se moquer de toi si tu te mets à raconter de pareilles histoires.
– Venez, nous allons la voir.
On ne lui répond pas. Vers onze heures, les deux femmes s’en vont préparer le repas. Une fois seul, Jean-Pierre se sent poussé par une force invisible. Il met son chapeau sous son bras et court vers le vallon.
La Dame porte une robe bleue semée d’étoiles, une couronne d’argent au bout de la manche droite, un manteau d’or, mais il ne voit ni ses pieds, ni ses mains, ni son visage. La Dame lui parle.
– Viens, mon enfant, n’aie pas peur. Je suis la Mère de Dieu. Prie beaucoup car je ne puis plus soutenir le bras de mon Fils. Dimanche prochain, prends avec toi ton père ou ta mère. Vous irez à Sainte-Anne d’Auray prier pour la Bretagne. Tu réciteras autant de chapelets qu’il y a de grains à ton chapelet. Et ce pèlerinage tu le feras, pieds nus, excepté dans les localités.
– Mais je ne suis pas capable, j’aurai mal aux pieds !
– Non ! je mettrai quelque chose sous tes pieds et tu n’auras pas mal … Je te demande aussi de venir prier ici jusqu’à ce que je te dise le contraire, si tes maîtres ne s’y opposent pas.
Ses maîtres l’attendent. Jean-Marie Boulard demande à sa femme : “Où donc est resté le valet ?”
– Oh ! il est à “foller” dans le vallon. Il dit voir une belle Dame, près du gros chêne.
Jean-Pierre arrive peu après, tout triste et pâle, il dit : “Tout l’après-midi, je marcherai pieds nus, en récitant le chapelet.”
– Pourquoi donc, Jean-Pierre ?
-C’est la Mère de Dieu qui me le demande. Mais qu’est-ce que la Bretagne ?
Comme beaucoup de ses compatriotes, il ignore même le nom de son pays.
Le soir il raconte à sa mère, et à elle seule, ce qui lui est arrivé dans la journée. Il lui demande de l’accompagner à Sainte-Anne d’Auray. “Je n’en parlerai pas à papa, il se moquerait de moi.” Tous les soirs Jean-Pierre se rend au vallon. Il prie pour les pécheurs et les âmes du Purgatoire pour répondre aux désirs de la Mère de Dieu. Les grains du chapelet défilent entre ses doigts. C’est à regret, quand il fait nuit, qu’il rentre à la maison.
Le dimanche soir, après une visite au vallon, au moment où l’Angélus sonne, il prend, en compagnie de sa mère, le chemin de Sainte-Anne d’Auray. Il se déchausse au moulin de Kerdréan. Arrivé au village de Keruel il dit à sa mère:
– Est-ce qu’il n’y a pas une fontaine par ici ?
– La voilà à notre droite, regarde et bois si tu as soif.
Penché sur la fontaine, il voit, et sa mère avec lui une belle clarté qui les éclaire aussi bien qu’une pleine lune. Cette lumière les précède jusqu’à Sainte-Anne. Les pèlerins se remettent en route. Les chapelets défilent les uns après les autres.
Ils prient pour la Bretagne et les âmes du Purgatoire.
Ils arrivent à Sainte-Anne d’Auray, le lundi matin vers quatre heures. Ils assistent à la messe et prient longuement pour toutes les intentions que la Vierge leur a recommandées.
Leurs dévotions terminées, vers sept heures, ils reprennent le chemin du retour. Les gens qui les voient passer manifestent tout haut leur admiration pour ce jeune homme marchant pieds nus, le chapelet à la main. Ils sont de retour à Noyal pour l’Angélus du soir. La mère marche sur ses bas, la semelle de ses chaussures étant complètement usée. Mais, ni l’un ni l’autre n’éprouvent la moindre fatigue, bien qu’ayant parcouru quatre-vingts kilomètres en vingt-quatre heures.
Jean-Pierre termine la journée par une visite au vallon. Il prie aux intentions que la Vierge lui a demandées. Elle ne vient pas remercier son fidèle serviteur. Cependant celui-ci se trouve très heureux. Il a rempli sa mission.
Les jours suivants, dès qu’il a un moment libre, il descend au vallon pour prier et peut-être aussi dans l’espoir de revoir la Vierge Marie. Le mercredi midi il s’y rend, portant dans ses bras le jeune Pierre Boulard, enfant de la ferme qui ne marche pas encore. La Mère de Dieu l’attend. Elle est là, ravissante de beauté pleine de clarté.
Cette fois il voit sa figure et ses mains. L’Apparition est de courte durée. Marie ne lui parle pas. Il semble que l’enfant continue à la voir par les gestes qu’il fait. Il tient son regard fixé sur un point vers lequel, de sa petite main, il veut diriger le regard de Jean-Pierre. De retour à la maison, il fait ses premiers pas. A maintes reprises, il répète : “Maman là !”, en indiquant la direction du vallon, comme pour demander à y retourner.
Le soir, à sept heures, près du gros chêne, Jean-Pierre prie. La Mère de Dieu se montre à lui
“Elle se tient à hauteur d’homme, dit-il, quand elle enlève son voile, mes yeux s’éblouissent devant une telle beauté”. Elle lui parle.
– Je te remercie de ta fidélité à remplir toutes mes recommandations. Tu ne me verras plus ici. Continue à prier et à faire pénitence pour les pécheurs.
– Mais, il faudrait un signe, autrement personne ne voudra me croire. On se moquera de moi.
– Des miracles en seront le signe. De plus, tes détracteurs et les miens seront punis par des pertes et des maladies. Ils ne sauront d’où viendront leurs malheurs.
Malgré son émotion, il pose de nombreuses questions. Marie répond à toutes. Puis elle ajoute :
“Beaucoup de personnes viendront me prier ici. Elles ne me verront pas, mais je serai là, invisible, les écoutant, je ne promets pas de les exaucer toutes, aucune cependant ne s’en ira sans se sentir soulagée.”
Elle lui confie pour son confesseur plusieurs secrets que celui-ci devra transmettre à Monseigneur Bécel, évêque de Vannes. Elle l’exhorte à entrer chez les Frères à Ploërmel, c’est le désir de son Fils. Elle s’incline devant lui pour un au revoir, puis elle disparaît.
Le lendemain matin Jean-Pierre se rend au presbytère pour communiquer à son confesseur, l’abbé Balet, vicaire, le message qu’il devra transmettre à l’Evêque. Dès qu’il commence à parler, le vicaire l’arrête et lui dit : “Tu parles en latin” ?
– Je ne sais pas, je vous dis ce que la Sainte Vierge m’a dit de vous dire pour Monseigneur.
Il continue son récit, puis quand il a terminé l’abbé Balet ajoute : “Répète souvent ce que tu viens de me dire, pour ne pas l’oublier”.
Sa mission achevée, le jeune homme s’en retourne pour se remettre au travail. Le recteur, l’abbé Corne, sans doute un peu fâché de n’avoir pas été choisi comme messager, semble ignorer ce qui vient de se passer dans sa paroisse.
Que penser de ces Apparitions ? Elles ne reposent que sur les déclarations de Jean-Pierre Le Boterff. À la première il signale aux deux femmes qui sont avec lui la présence d’une belle Dame dans le vallon. Elles regardent et ne voient rien. Le mercredi midi son compagnon est trop jeune pour en garder le souvenir. Le mercredi soir, il est seul. Cependant, il semble bien que personne ne met en doute les déclarations du voyant, ni ses parents, ni ses maîtres, ni ceux qui connaissent sa grande dévotion à la Vierge et son horreur du mensonge.
Il est regrettable que le chef de la paroisse n’ait pas demandé une enquête officielle. II faut reconnaître qu’il n’a pas empêché les gens d’aller prier dans le vallon. Il faudra attendre l’arrivée de son successeur, l’abbé Michelot pour trouver dans le cahier paroissial l’histoire des Apparitions et des guérisons obtenues au lieu où la Vierge a daigné se montrer à Jean-Pierre le Boterff.
À ceux qui le plaisantent, le jeune homme répond :
“J’ai vu ici la Mère de Dieu. Elle m’a parlé, je ne mens pas. Je n’ai rien de plus à vous dire. Je sais qu’on se moquera de moi, ça ne me fait pas peur.”
***
Après les apparitions, Jean-Pierre, qui a oublié tout ce qu’il a appris à l’école, réapprend, seul, à lire et à écrire (certainement aidé par sa bonne Mère du Ciel), au grand étonnement de son entourage.
Chaque soir, Jean-Pierre se rend au vallon pour prier. Il n’est pas seul, des personnes du bourg et des environs l’attendent pour réciter le chapelet et chanter des cantiques.
Un soir, la femme Le Bot apporte une statuette de la Vierge, espérant obtenir la guérison de sa fille sourde et muette ; d’autres fois, ce sont des images ou des bougies qu’on apporte.
Jean-Pierre construit un petit abri pour mettre la statuette et les images. On lui donne le nom de GROTTE, nom qui restera dans la suite pour l’oratoire et la chapelle.
Ces rassemblements ne plaisent pas aux esprits forts du pays. Un soir, trois d’entre eux s’en viennent au vallon. Le plus audacieux prend la statuette dans ses mains et se met à lui parler d’un ton gouailleur : “ C’est à moi qu’il fallait apparaître, un homme intelligent et savant et non à un innocent, un fou qui ne sait quoi répondre”. La nuit suivante, il tombe paralysé des deux jambes. Il ne sera guéri que lorsqu’il reviendra demander pardon, quelques semaines plus tard.
Le second, par bravade et moquerie, bourre sa pipe et l’allume à un cierge. Peu de temps après un cancer lui ronge la bouche. Le troisième, outré de l’audace de ses compagnons, les prie de se taire, mais en vain.
***
Jean-Pierre, trouvant trop petit le premier abri, décide d’en faire un autre plus grand. Avec des branches d’arbres et des genêts pliés, il dresse une hutte. On peut y entrer par une petite ouverture. Il y a place pour trois personnes. Il met à l’intérieur la statuette, les images et les cierges. Les pèlerins restent dehors pour la prière.
* Un soir de la Toussaint, Marie Orjebin, domestique chez Mathurin Bily, qui depuis dix-sept ans souffre du bras droit et ne peut s’en servir, vient à la grotte. Elle y pénètre, récite le chapelet, demande à la Vierge sa guérison. Elle en sort, un quart d’heure plus tard, guérie.
* Une nuit, il y a grande tempête et pluie torrentielle. Le matin, la femme Boulard dit à son valet :
“ Va voir ta grotte, elle est par terre”. Il descend au vallon et revient, triomphant, disant :
– Il n’y a rien de cassé. Elle n’est même pas mouillée. Toutes les images sont sèches.
Plusieurs personnes descendent pour constater les faits par elles-mêmes. L’une s’écrie : C’est un vrai miracle !”
La hutte va durer jusqu’en 1876, date à laquelle Jean-Pierre entre chez les Frères à Ploërmel. Il ne prendra donc part, ni à la construction de l’oratoire, ni à celle de la chapelle. Sa mission est terminée, à d’autres de la continuer. Ils ne manqueront pas.
1876 voit la construction de l’oratoire en planches de sapin au même endroit. Il va durer quatre ans. Le nombre des pèlerins ne cesse d’augmenter. Le 21juillet 1881, une personne de Malestroit est incommodée par la chaleur des cierges. On la transporte dehors, oubliant de fermer la porte. Un violent coup de vent renverse les cierges qui mettent le feu aux planches. En quelques instants, l’oratoire est réduit en cendres.
Les amis de Notre Dame de Kério décident de bâtir une chapelle sur l’emplacement de l’oratoire.
Les dons et les offrandes des pèlerins ont permis de payer la construction de la chapelle. Elle est d’une très grande simplicité. Elle possède un bel autel en granit surmonté d’une grande statue de la Vierge. Sur son socle, on peut lire : “Voeu 1890”, puis, entre parenthèses les initiales de la famille de Klausmadeuc donatrice.
Par la suite Mr Morissot, ancien maire de Noyal, devenu propriétaire du terrain des Apparitions, fait élever une Croix de granit à l’endroit où se trouvait la Vierge Marie. Sur le socle, une plaque de marbre porte cette inscription :
Des miracles seront
la preuve que je suis
descendue en ces lieux
en 1874.
* Un Noyalais, voyant que des pèlerins demandent à boire, fait cette prière :
“Bonne Mère, vous voyez bien que vos dévots ont soif, faites jaillir de l’eau pour qu’ils puissent se désaltérer.” Confiant, il creuse un trou en bordure du chemin. L’eau se met à jaillir.
* * *
L’abbé Michelot, succédant à l’abbé Corric comme responsable de la paroisse, se renseigne sur les Apparitions, il en fait un récit sur le cahier de la paroisse. Par la suite, il note les guérisons dont il a connaissance. En voici quelques-unes :
* En 1887, Jeanne Noblet, épouse Drouet, de Malestroit, est atteinte de violentes crises nerveuses. Elle souffre beaucoup. Elle vient prier la Vierge à Kério. Elle s’en retourne guérie. Son mari se brise la cuisse gauche. Il promet de faire un pèlerinage Kério s’il peut reprendre son travail de couvreur. Quelques jours après, la guérison est complète. Il ne lui reste plus qu’à aller remercier sa bienfaitrice.
* Vers 1889, Monsieur François Jagoury de Saint-Martin-sur-Oust vient trouver l’abbé Michelot et lui déclare qu’il était atteint de fréquents saignements de nez, que ni le docteur Clouet, de Rochefort, ni le docteur Boucher, de Carentoir, n’ont pu les faire cesser. Après un pèlerinage à Kério, il est complètement guéri.
* Le 11 juillet 1901, Marie-Joseph Talbourdet, veuve Racouët, de Caden, vient en pèlerinage à Kério. Le docteur de Rochefort qui la soigne a déclaré à ses proches qu’elle est condamnée. Elle souffre du coeur, a de fréquents vomissements de sang et des difficultés pour parler. Elle est conduite à Noyal par Mr Guillouche, maire de Caden, avec quelques amies.
Les pèlerins s’arrêtent au bourg. L’abbé Michelot constate le triste état de la malade. Rendus à a chapelle, ils commencent la récitation du chapelet ; la cinquième dizaine, la femme Racouët répond comme les autres, à leur grande surprise. Elle est complètement guérie.
Mr Guillouche repasse par le presbytère, le recteur constate la parfaite guérison. Comme les autres, elle boit la bolée de cidre offert par M Michelot. Le 17 juillet, le docteur Florency qui l’a vue le 10 du même mois, déclare qu’elle est complètement guérie.
* Madame Vaillant de Malestroit, atteinte d’une aphonie complète depuis plusieurs années, vient en pèlerinage à Kério avec plusieurs de ses enfants. Après quelques prières récitées avec ferveur, elle recouvre complètement la voix. Elle récite le chapelet à haute voix. Elle reviendra dans la suite plusieurs fois pour dire merci.
Anne Plantard, de Caro, a depuis longtemps un bras paralysé. Elle se rend à Kério. Elle est soudainement et complètement guérie.
Le recteur de paroisse ajoute : “C’est ce fait qui m’a fait connaître le pèlerinage de Noyal.”
* Voici le récit que m’a fait Mme R. le F., née en 1903, habitant Péaule, toujours vivante : “Mon mari est mort en 1939, peu de temps avant la guerre. Je continue l’exploitation de la ferme de vingt-huit hectares. Le 18 avril 1957, je tombe dans ma maison, je me casse le tibia. On immobilise ma jambe dans mon lit par un sac de sable.
La guérison se fait attendre. J’entends des plaintes des voisins, mes bêtes vont sur leurs terrains, causent des dégâts. Le 30 mai, jour de l’Ascension, je me décide à aller à Kério demander à la Sainte Vierge de me guérir. Le matin je me rends à l’église, je me confesse, j’assiste à la Messe, je communie. Je dis à la soeur infirmière que je vais à Kério cet après-midi. Me voyant marcher appuyée sur mes deux bâtons, elle me dit que c’est impossible. Je lui réponds : “et pourtant j’irai !”
L’après-midi, accompagnée d’une voisine, je prends le chemin de Kério, appuyée sur mes deux bâtons. Dans la chapelle je prie longtemps la bonne Vierge. Je suis sûre qu’elle m’entend. Je rentre chez moi. Le lendemain matin je me lève, je soigne mes bêtes, je fais la traite. Depuis je n’ai jamais souffert de ma jambe.”
* Voici un fait qui m’a été raconté le Vendredi Saint 1989, dans la chapelle, par Mme Le Th. de Muzillac : “Vers 1920, une petite fille de plus de deux ans refusait de faire ses premiers pas ; dès qu’on la pose à terre, elle se laisse choir.
Quelqu’un conseille de la porter à Kério. Aussitôt le père la prend dans ses bras et part pour la chapelle. Arrivé, il prie avec ferveur, demandant à la Vierge de lui venir en aide. Il essaie de faire marcher l’enfant. Hélas, comme à la maison, elle se laisse choir. Après plusieurs essais, désespéré, il prend le chemin du retour.
Il s’arrête dans une ferme, s’assoit, tenant sa fille sur ses genoux : soudain elle lui glisse le long des jambes et se met à marcher. Vous devinez la joie du père. Il se lève et dit : “Il ne me reste plus qu’une chose à faire, c’est de retourner dire merci.” C’est ce qu’il fait immédiatement.
* Mr K. dirige, à la Roche-Bernard, une petite entreprise de pierres de taille et de monuments funéraires. Il meurt en 1945. Ses deux fils qui travaillent avec lui déclarent à leur mère qu’ils renoncent à continuer l’entreprise. Toute bouleversée, celle-ci va faire part de sa peine à sa meilleure amie, “ma soeur”, qui a passé deux ans à Noyal. Elle lui propose un pèlerinage à Kério. A leur retour, l’un des garçons est là qui dit : “Maman, je continue le travail de papa”. Vous pensez la joie de la mère. Vous direz peut-être simple coïncidence. Mais pas pour Mme K.
Beaucoup plus importantes que les guérisons des corps sont les nombreuses conversions obtenues après des pèlerinages à N.D. de Kério.
Jean-Pierre le Boterff, suivant le conseil de Marie, se présente au postulat des Frères à Ploërmel le 2 juin 1876. Au Frère Amand-Joseph, son directeur, il fait le récit complet des Apparitions de ce que la Vierge lui a demandé et ce qu’il a fait pour exécuter ses désirs. Le Supérieur ne met pas en doute ce qu’il vient d’entendre. Il le transcrit et le garde dans ses archives. Il en fait la lecture chaque année, à son nouveau groupe.
Jean-Pierre, entrant au noviciat, prend le nom de Frère Florien-Marie. Après avoir fait son voeu d’obéissance, il est placé comme aide-infirmier. Il se met tout entier au service de ses Frères malades, toujours à leur disposition, aimant leur rendre tous les services possibles, même leurs caprices de malades.
Il récite le chapelet avec eux. Il leur recommande d’avoir une grande confiance envers la Reine du ciel. Dans tous ses mouvements, il a toujours le chapelet à la main. Quand on lui annonce qu’un de ses malades est à ses derniers instants, il ne le quitte pas. Il le prépare à recevoir les derniers sacrements. Il lui assure la grande Miséricorde de Dieu. Il le confie à celle qui s’est montrée à lui dans le vallon de Kério.
En 1888, Jean-Pierre tombe gravement malade. Il est tout heureux de l’apprendre. Enfin, il pourra revoir sa bonne Mère du Ciel, et cette fois ce sera pour toujours. Il meurt le premier juin 1888. Il est enterré au cimetière de la Communauté. Une statuette de la Vierge et un chapelet placés au-dessus de sa Croix, provoquent souvent cette question : “Pourquoi ce chapelet et cette statuette ? “On répond : C’est la tombe d’un petit Frère à qui la Sainte Vierge est apparue.”
***
En 1903, une loi interdit aux Frères d’enseigner en France et, de plus, confisque leurs biens. Le cimetière reste de nombreuses années à l’abandon. Il ne reste aucun souvenir de l’endroit où il été enterré. De même, lors du déménagement de la maison, le récit transcrit par le Frère Amand-Joseph a été égaré. On ne saura jamais, avec sûreté, tout ce qui concerne les Apparitions. On peut voir une photo de Jean-Pierre, entouré de sa mère et de sa tante, dans le choeur de la chapelle.
Le jeune Pierre Boulard, que Jean-Pierre portait dans ses bras le mercredi 16 septembre 1874, entra chez les Frères le 9 février 1888. Après de sérieuses études, il s’embarque pour Haïti le 17 mai 1892. Durant seize ans, l’institution Saint-Louis de Gonzague de Port-au-Prince bénéficie de ses talents. Il meurt de la fièvre jaune le 29 octobre 1908.
Et maintenant, en 1992, que devient ce centre de pèlerinage ? La chapelle fait sa toilette. En 1988 une toiture neuve remplace l’ancienne plus que centenaire. 1990 voit la réfection du crépi extérieur, en laissant apparentes les pierres des angles et de l’encadrement des fenêtres et des portes. 1992 voit la réfection de la voûte.
* * *
Merci à tous ceux qui m’ont fourni des documents et m’ont permis de composer cet opuscule en l’honneur de Notre Dame de Kério.
Qu’Elle les bénisse tous !
le 8 septembre 1992,
Frère Théodore Volant.
La France a quitté la maison de son Père et son Fiancé pour se donner à des brigands de passage qui l’ont mise sur le trottoir - Réflexion
Prière des Francs
Encore appelée prière de Saint Louis;
Dieu Tout-Puissant et Éternel,
Qui avez établi l’empire des Francs pour être dans le monde
L’instrument de vos divines volontés,
Le glaive et le bouclier de votre sainte Église,
Nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière,
Les fils suppliants des Francs,
Afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser votre règne en ce monde,
Et que pour accomplir ce qu’ils ont vu,
Ils soient remplis de charité, de force et de persévérance,
Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il !
Marche Pour La Vie 2019 : objection de conscience pour tous!
O Marie, ô Mère chérie
O Marie, ô Mère chérie,
Garde au cœur des français la foi des anciens jours !
Entends du haut du Ciel, ce cri de la patrie :
Catholique et Français toujours !
Entends du haut du Ciel, ce cri de la patrie :
Catholique et Français toujours !
Catholique et Français toujours !
1. Aux pieds de ta Mère bénie
Tombe à genoux peuple chrétien!
Et que ta bannière chérie
S’incline en ce lieu trois fois saint.
2. Console-toi, Vierge Marie,
La France revient à son Dieu;
Viens, souris à notre patrie,
D’être chrétienne elle a fait vœu.
3. Elle assiège ton sanctuaire!
Elle accourt dans tes saints parvis!
Pitié, pitié, puissante Mère!
Fléchis le cœur de Dieu ton Fils.
4. Rends la couronne à notre Père,
Confonds les méchants et leurs vœux;
Fais que le successeur de Pierre
Connaisse enfin des jours heureux.
Consécration de la France aux Saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph
Dieu Tout-Puissant, avec Votre sainte Bénédiction, nous Consacrons la France au Cœur Sacré de Jésus, au Cœur Immaculé de la Vierge Marie et au Cœur de saint Joseph.
Merci de délivrer notre Pays, la France, des forces diaboliques qui mettent en péril notre peuple, et par delà toutes les nations.
Que le Saint-Esprit éveille vos enfants et les conduise à la victoire du bien contre le malin.
Jésus Roi de France, Vierge Marie Reine de France, et saint Joseph vice-Roi de France, sauvez la France et sauvez-nous.
Cœurs Unis très Compatissants de la Très Sainte Trinité et du Cœur Immaculé de Marie, merci d’acceptez notre prière.
Inspirez chaque âme afin qu’elle consacre son cœur et sa vie aux Cœurs Unis.
Que s’écoule la grâce de Votre inspiration dans le cœur du monde dans la vérité et dans le Saint Amour selon la Volonté de Dieu.
Nous consacrons la France, Seigneur, à votre Sacré-Cœur » (3 fois),
Nous consacrons la France, Vierge Marie, à votre Cœur Immaculé,
Nous consacrons la France, saint Joseph, à votre paternité,
Saint Michel Archange de votre lumière éclairez-nous, éclairez la France, de vos ailes protégez-nous, protégez la France, de votre épée défendez-nous et défendez la France.
Ainsi soit-il !
Consécration de la France au Sacré-Cœur de Jésus
Prière pour demander l’avènement du Règne du Sacré-Cœur
Au nom du Sacré-Cœur de Jésus et par l’intercession de Marie, Vierge Immaculée, très humblement prosternés devant Votre Majesté, ô Dieu Tout-Puissant, nous Vous supplions de bien vouloir envoyer Saint Michel pour qu’il nous secoure dans notre détresse.
Daignez Vous souvenir, Seigneur, que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, Vous en avez fait l’instrument de vos miséricordes à notre égard. Nous ne saurions l’oublier. C’est pourquoi nous Vous conjurons de conserver à notre patrie, coupable mais si malheureuse, la protection dont Vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur.
C’est à vous que nous avons recours, ô Marie Immaculée, notre douce Médiatrice, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Nous vous en supplions très humblement, daignez encore intercéder pour nous. Demandez à Dieu qu’Il envoie saint Michel et ses Anges pour écarter tous les obstacles qui s’opposent au règne du Sacré-Cœur dans nos âmes, dans nos familles et dans la France entière.
Et vous, ô saint Michel, prince des milices célestes, venez à nous. Nous vous appelons de tous nos vœux ! Vous êtes l’Ange gardien de l’Église et de la France, c’est vous qui avez inspiré et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice. Venez encore à notre secours et sauvez-nous ! Dieu vous a confié les âmes qui, rachetées par le Sauveur, doivent être admises au bonheur du Ciel. Accomplissez donc sur nous la mission sublime dont le Seigneur vous a chargé. Nous plaçons tous nos intérêts spirituels, nos âmes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous votre puissante protection. Nous en avons la ferme espérance, vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié !
Combattez avec nous contre l’enfer déchaîné, et par la vertu divine dont vous êtes revêtu, après avoir donné la victoire à l’Église ici-bas, conduisez nos âmes à l’éternelle Patrie.
Ainsi soit-il !
Composée par Martin Drexler (1902), cette prière a reçu l’imprimatur du Cardinal Richard, Archevêque de Paris. La Sainte Vierge avait déclaré au voyant, qu’avec les prières de Léon XIII après la messe, ces supplications obtiendraient le triomphe de l’Église et le salut de la France.
« Je suis toute miséricorde, lui dit-elle. Je veux sauver la France, mais il faut prier Saint Michel. Si on ne le prie pas, il n’interviendra pas. »