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samedi 27 juillet 2024

Sainte Nathalie et ses compagnons

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Garges-lès-Gonesse

Une icône "pleure" des larmes d'huile en banlieue parisienne

https://gloria.tv/video/EybK5AQDUwr Des dizaines de personnes, en majorité membres d’églises chrétiennes orientales, se pressent dans une maison de Garges-lès-Gonesse où, selon ses propriétaires, une icône de la Vierge à l’enfant suinte de façon inexplicable de l’huile odorante. Les visiteurs convaincus du « miracle » prient et essuient pieusement des gouttes d’huile avec des morceaux de coton.

Miracle de la Vierge Marie en banlieue de Paris

Curieux et croyants défilent depuis février 2010 dans un pavillon de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) pour admirer une icône orthodoxe de la Vierge Marie dont les propriétaires jurent qu’elle « pleure » des larmes d’huile.
« Cela a commencé le vendredi précédant le Carême, le 12 février. Jusqu’à hier (samedi 6 mars 2010), la Vierge n’a pas arrêté de pleurer ». Son propriétaire, Esat Altindagoglu. explique qu’un prêtre libanais a offert cette icône à sa femme, Sevim, pour son anniversaire en 2006. Depuis qu’il en a parlé à son entourage, cet agent commercial, de 46 ans, d’origines turque et libanaise, affirme recevoir quotidiennement entre cinquante et soixante personnes en moyenne chez lui. Des gens qui viennent de toute la France, mais aussi de Belgique et d’Allemagne. Les visiteurs apportent souvent des morceaux de coton qu’ils imbibent de l’huile répandue sur l’icône, espérant un effet thaumaturgique. « Une femme est venue à la mi-février en m’expliquant qu’elle ne parvenait pas à avoir d’enfant. Elle a pris un peu d’huile sur un mouchoir qu’elle a placé sur son ventre. Il y a deux jours, elle m’a rappelé pour me dire que, d’après son médecin, elle peut désormais avoir un enfant », affirme Mme Altindagoglu. Ferveur dans le couloir Mais c’est dans le couloir, entre la chambre et la salle de bains, que se tapit l’icône, entourée de fleurs et de bougies. Les pèlerins se signent, s’agenouillent, prient. Et récupèrent les cotons imbibés que Marie, l’une des filles Altindagoglu, tamponne sur le tableau huileux. «C’est pour cela que l’on ne se rend pas compte que l’huile sort des yeux de la Vierge», précise-t-elle. Selon Esat, Mrg Jean, évêque du patriarchat d’Antioche, a constaté le miracle sur place. Dimanche, il s’est inquiété des dégradations provoqués par les chapelets des fidèles. «Je vais acheter un cadre vitré pour la protéger», rassure Esat, qui ne s’explique pas «pourquoi Dieu s’est manifesté» chez lui, fils de prêtre turc. Didier, catholique de 60 ans, s’agenouille de longues minutes. «J’ai dit à la Vierge Marie que je désirais lui ouvrir mon cœur pour qu’elle me conduise vers Dieu», confie-t-il, ému. Alors que les visites prennent fin, une mère, venue exprès de Marseille, est autorisée à entrer avec ses deux filles dont l’une est malade. «Je pleure, je tremble. La sensation est inexprimable.» Pendant ce temps, Adja, «musulmane» de 44 ans, attend dans la rue: «Je reviendrai tous les jours jusqu’à ce que je la voie. J’y crois.»