Le 6 août, à 1 h 45, un F 13 A décolle de la base de Tinian pour vérifier les conditions météorologiques au-dessus d’Hirôshima, Kôkura et Nagasaki. A 2 h 45, le B 29 « Enola Gay » décolle de Tinian avec la bombe « Little Boy », recouverte de signatures et d’injures à l’encontre du peuple japonais.
12 hommes dont 4 scientifiques sont à bord de l’avion. A 7 h 52, on annonce que le ciel d’Hirôshima est très dégagé. A 8 h 31, les sirènes hurlent sur Hirôshima, lorsqu’apparaît le B 29 de reconnaissance météo. Mais on ne déclenche pas l’alerte côté japonais, car on pense qu’il s’agit juste d’appareils isolés de reconnaissance.
A 9 h 15, le commandant Thomas Ferebee, bombardier de l’Enola Gay, déclenche le largage de la bombe nucléaire. Elle devra explosée à 555 m au dessus-du sol, pour éviter une radioactivité du sol trop importante. Deux autres B 29 largent leurs instruments scientifiques. 51 secondes s’écoulent entre le largage et l’explosion. Au retour, pendant 500 km, les aviateurs verront le champignon géant, qui en 2 minutes atteint 10 000 m d’altitude.
Au centre de l’explosion, il fait 300 000 degrés celcius. Au sol, 600 m plus bas, 3 000 degrés celsius. Dans un rayon de 3 km, 10 000 immeubles sont détruits par le souffle de l’explosion, 50 000 par les incendies. Hirôshima est alors coupée du monde, le gouvernement japonais ne sera mis au courant qu’en fin de soirée.
Jusqu’à 1 200 m du centre de l’explosion, les victimes meurent instantanément. Au-delà, la peau et les muscles protégèrent temporairement les organes internes. Ce sont les radiations qui finirent le travail, puisque les soldats japonais chargés de ramasser les victimes, moururent en quelques semaines.
Pour en revenir au miracle, lors de l’explosion, un groupe de jésuites missionnaires allemands, fervents adeptes de la prière du Rosaire, furent ainsi épargnés de toute contamination radioactive et de toute destruction alors que leur maison était à 100 mètres du centre de l’explosion (ground zero). La maison typiquement japonaise dans laquelle ils se trouvaient, fut elle aussi épargnée.
Ils moururent bien des années plus tard (le Père Hubert Schiffer vécut jusqu’à l’âge de 63 ans, il était âgé de 30 ans au moment de l’explosion le 6 août 1945).
Bien sûr, quand on essaya de savoir, scientifiquement, comment ils s’en étaient sortis si bien portant, qu’on ne trouva pas pourquoi, et qu’ils expliquèrent que c’était grâce à leur prière quotidienne du Rosaire, les scientifiques ne les crurent pas. Le Père Schiffer dira plus tard : « Ils n’ont toujours rien compris. »
Ils vécurent longtemps, sans perte d’audition ou de vue quelconque dues aux radiations à long terme, ou de maladies inhérentes à l’explosion. « Nous pensons que nous avons survécu parce que nous vivions le message de Fatima. Nous avons vécu et prié le Rosaire quotidiennement dans cette maison. Plus de 55 ans plus tard, les scientifiques sont absolument incapables de fournir une explication plausible».
Les Jésuites expliquent, à juste titre, avoir reçu une sorte de « bouclier de protection » de la Sainte Vierge contre les rayonnements et leurs effets sur le court et long terme. Le même cas se produira à Nagasaki, avec le couvent franciscain de Saint Maximilien Kolbe, où les frères priaient là aussi quotidiennement le Rosaire. Ce qui correspond exactement aux paroles de la Vierge Marie à Saint Dominique et Alain de la Roche « Celui qui se confie en moi par le Rosaire, ne périra pas» , ou encore « Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités ».