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samedi 20 avril 2024

Bienheureuse Odette

Articles Jésus

Jésus

Le Sauveur est né !

Que la joie de Noël chasse tous vos soucis présents, et vous apporte sérénité, quiétude et bien-être Saint Noël à vous.

Le Sauveur est né !

Un moine du désert photographia le très Saint Sacrement alors qu’il était exposé. Une fois le cliché développé, apparut cette tendre et touchante image de l’Enfant-Jésus. Quelque temps plus tard, le moine entendit l’Enfant-Jésus lui faire cette promesse :
« Je promets que dans chaque maison où mon image trouve accueil, elle apportera bénédiction et paix. »

Prière à l’enfant Jésus

Divin Enfant-Jésus, nous voici prosternés à vos pieds pour vous rendre nos hommages et nous consacrer à vous pour toujours. Vrai Fils de Dieu et de Marie, soyez remercié de tous les bienfaits dont votre naissance a été la source pour nous. Éclairez notre esprit, enseignez-nous à devenir comme des enfants pour entrer dans le royaume des cieux. Fortifiez notre volonté, attachez-la invinciblement à la vôtre, aidez-nous à purifier toutes nos intentions par le souvenir des exemples que vous nous avez donnés.

Divin Enfant, étendez vos bras et répandez vos bénédictions sur la sainte Église notre Mère, sur notre Saint Père le Pape, sur les évêques, les prêtres et les religieux. Protégez nos familles, nos bienfaiteurs, nos amis et nos ennemis. Veillez sur tous les enfants de l’univers, gardez le berceau des nouveau-nés, l’école des adolescents, la vocation des jeunes gens ; soyez l’appui des enfants pauvres et des orphelins.

Faites éprouver à nos associés la toute puissance cachée dans votre petitesse. Convertissez les pécheurs. Secourez les âmes du Purgatoire et accordez-nous la grâce de vous posséder éternellement dans le ciel. Ainsi soit-il.

Acte de Réparation à Jésus-Hostie

O Jésus-Hostie, que vingt siècles de froideur, d’indifférence, de mépris et de sacrilège, où les hommes ingrats vous délaissent dans vos tabernacles !
Nous venons aujourd’hui offrir à votre Cœur adorable, une solennelle réparation pour toutes les indignités que vous avez à subir dans le Sacrement de votre amour.
Cœur de Jésus, daignez agréer nos désirs de réparation et entendre les accents de notre amour et de notre douleur.
Cœur de Jésus, affligé par la communion sacrilège de Judas, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par toutes les communions indignes de tant de mauvais chrétiens, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les froideurs criminelles et l’indifférence des cœurs qui devraient le plus vous aimer, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les communions tièdes, sans préparation, sans foi et sans amour, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les communions faites par routine, par ostentation ou hypocrisie, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les actions de grâces négligées ou faites sans amour et remplies de distractions, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par toutes les messes mal célébrées et mal entendues, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par toutes les messes, communions ou visites omises par paresse et tiédeur, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les entrées bruyantes dans les églises, par les sorties brusques et précipités et avant la fin des divins offices, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les allées et venues, les tenues sans respect et le sans-gêne de nos manières en votre sainte présence, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par le peu de retenue de nos regards, les égarements de notre esprit et notre tiédeur pendant les saints mystères, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par tous les péchés commis dans les maisons que vous sanctifiez par votre présence réelle, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par l’abandon où l’on vous laisse dans tant d’églises, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les blasphèmes des juifs, des hérétiques et des impies qui nient votre présence réelle, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par les profanations sans nombre de tant d’hostie foulées aux pieds et livrées aux plus vils usages, Pardon et amende honorable !
Cœur de Jésus, affligé par la violation de vos tabernacles et le vol horrible des saints ciboires, Pardon et amende honorable !

Cœur Sacré de notre aimable Sauveur, nous voudrions pouvoir embrasser dans un acte d’amour réparateur, tous les instants de votre vie sacramentelle, et couvrir de nos amendes honorables tous les endroits du monde où vous avez été outragé. Pour suppléer à notre impuissance, agréez divin Jésus, l’offrande que nous vous faisons de tous les actes d’amour de votre Mère Immaculée, et en sa considération, ô Cœur de Jésus, faites-vous de plus en plus connaître et aimer. Ainsi soit-il.

Cette photo est-elle authentique ?

En Argentine, dans la ville de San Salvador de Jujuy, une femme a pris une photo du soleil perçant les nuages. Les utilisateurs y ont aperçu la figure du Christ en tunique blanche et une couronne d’épines créée par la lumière.

Les internautes l’ont comparée à une image habituellement trouvée dans les œuvres d’art de la Renaissance. D’autres y ont vu une ressemblance avec la célèbre statue du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, au Brésil.

Le vrai, le parfait bonheur, les hommes ne le trouveront que dans la vie éternelle à laquelle ils sont destinés - Le Christ Roi

Le 11 décembre 1925, par la lettre encyclique Quas primas, le Souverain Pontife Pie XI annonçait au monde catholique l’institution d’une fête nouvelle en l’honneur du divin Sauveur, la fête du Christ- Roi.
“ En attirant nos yeux sur la dignité royale du Christ, dignité reconnue de tout temps, chantée déjà par les Prophètes, célébrée dès les origines du christianisme à la fête de l’Épiphanie, mais conjointement avec d’autres mystères et sans être suffisamment mise en relief, l’Église marque que cette fonction royale du Fils de Dieu porte en elle les remèdes que réclame le mal profond des temps modernes. A la racine du malaise dont souffre le monde où nous vivons, il faut placer, comme l’enseigne le Souverain Pontife, l’athéisme; les hommes, par un égarement inouï, s’acharnent à nier l’existence de Celui qui les a créés, ou du moins à vivre comme s’il n’existait pas. Ils veulent à tout prix bannir Dieu de leur vie sociale, de leur intelligence, de leur cœur. Mais par ce triple reniement, ils se vouent eux- mêmes à une triple ruine; ils condamnent leur société à des luttes perpétuelles, car la paix entre les hommes est impossible sans la charité, et la charité ne saurait exister en dehors de Dieu; ils enchaînent leur intelligence dans les ténèbres et les angoisses d’un doute perpétuel, car la Vérité ne fait qu’un avec Dieu; ils se privent du seul bonheur capable de les satisfaire, du Bien absolu, et se jettent éperdument vers les plaisirs des sens où ils ne peuvent trouver que la honte, la misère et la dégradation.”
Le vrai, le parfait bonheur, les hommes ne le trouveront que dans la vie éternelle à laquelle ils sont destinés. Là seulement ils connaîtront la paix véritable, la paix souveraine qui les délivrera de toute souffrance et les pénétrera d’une joie qu’aucune langue humaine ne peut exprimer. Là tous seront « rois et seigneurs » parce qu’ils deviendront membres de la famille de Dieu, sans que rien puisse jamais les troubler: et Notre-Seigneur qui régnera alors au milieu d’eux est appelé pour cette raison, « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

Mais dès ici-bas, dans cette terre d’exil, dans cette vallée de larmes, l’homme peut trouver un bonheur très réel, encore qu’imparfait: il le peut, s’il consent à se soumettre au joug du Christ et à respecter ses lois. De cela, tous les saints rendent un formel témoignage: car ils sont unanimes à affirmer les ineffables délices qu’ils ont connues dès cette vie à servir et aimer Dieu.

Or nul ne peut servir et aimer Dieu, qu’en aimant chaque jour davantage à aimer et à faire aimer Jésus-Christ.

Les Juifs sont-ils «déicides» ?

Jésus a été condamné à mort, injustement, lui le saint et l’innocent. De plus, Jésus était Dieu : de même que la mise à mort d’un parent est techniquement un « parricide », que l’assassinat d’un roi est un « régicide », de même la condamnation et l’exécution injuste de celui qui est Dieu s’appelle un « déicide ».

Nous pouvons donc nous poser la question : qui est responsable de ce
« déicide » ? Et parce que, au cours de l’histoire, de façon populaire, on a quelquefois accusé « les Juifs », plus ou moins indistinctement, d’être les responsables de la mort du Christ, on se demande si réellement les Juifs sont « déicides », et de quelle manière.

Pour répondre convenablement à cette question, il convient de faire un certain nombre de distinctions.

Ceux que nous voyons, dans l’Évangile, agir contre Jésus

Les Évangélistes sont très clairs. Si la plupart des auditeurs de Jésus sont transportés d’enthousiasme par sa prédication, ses miracles et le rayonnement qui émane de sa personne, un certain nombre de contemporains lui deviennent progressivement de plus en plus hostiles, désirant d’abord son élimination, ensuite sa mort, puis complotant en vue de cette mort, enfin faisant procéder à son arrestation et réclamant voire exigeant du Procurateur romain son exécution.

En ce qui concerne spécifiquement le complot pour le faire mourir (avec son aboutissement fatal), et non pas simplement l’hostilité doctrinale, pour saint Matthieu, il s’agit des princes des prêtres et des anciens du peuple (Mt 26, 3) ; pour saint Marc, des princes des prêtres et des scribes (Mc 14, 1), ou encore des grands prêtres, des scribes et des anciens (Mc 14, 43) ; pour saint Luc, des princes des prêtres et des scribes (Lc 22, 2), ou encore des princes des prêtres, des magistrats du Temple et des anciens (Lc 22, 52) ; pour saint Jean, il s’agit des princes des prêtres et des pharisiens (Jn 11, 47). Tous signalent par ailleurs que Jésus comparut devant le Sanhédrin (la plus haute autorité judiciaire juive) et fut condamné par ce tribunal, même si la condamnation « exécutive » fut celle de l’autorité romaine.

Il s’agit là, nettement, des « autorités » de la nation juive : autorités religieuses, politiques et intellectuelles, les trois dimensions étant d’ailleurs intimement mêlées dans cette « nation-religion ».

Ce ne sont pas tous les Juifs

Toutefois, il est clair que ce ne sont pas tous les membres de ces catégories (princes des prêtres, anciens du peuple, scribe, magistrats du Temple, pharisiens) qui sont impliqués dans ce complot, mais seulement quelques-uns : même si ceux-là furent spécialement actifs.

Les trois premiers Évangélistes signalent ainsi qu’un chef de synagogue demanda un miracle à Jésus (Mt 9, 18 ; Mc 5, 22 ; Lc 8, 41). Saint Jean nous parle de Nicodème, « pharisien et un des premiers des Juifs » (Jn 3, 1) qui était disciple de Jésus. Il témoigne qu’il y avait division entre les pharisiens à propos de Jésus (Jn 9, 16). Il souligne que « même parmi les chefs » du peuple juif, un certain nombre crurent à Jésus (Jn 12, 42). Les Actes des Apôtres affirment qu’une « foule considérable de prêtres » vint à la foi chrétienne après la Pentecôte (Ac 6, 7).

Concernant spécifiquement le Sanhédrin, saint Jean signale une intervention de Nicodème en faveur de la régularité d’un éventuel procès (Jn 7, 50-51). Saint Luc parle de Joseph d’Arimathie, « qui n’avait pas consenti aux décisions des autres » membres du Sanhédrin (Lc 23, 50-51). Les Actes des Apôtre affirment que Gamaliel, « pharisien, docteur de la Loi et honoré de tout le peuple » (Ac 5, 34), donna au Sanhédrin des conseils de modération à propos des Apôtres.

De façon plus générale, saint Jean souligne que même parmi « les Juifs » (dans le sens spécifique qu’il emploie et que nous avons déjà expliqué), il y avait une forte division à propos de Jésus (Jn 10, 19-21).

Ceux-là sont coupables de « déicide »

En tout, les membres du complot homicide contre Jésus doivent représenter quelques dizaines de personnes, peut-être quelques centaines. Et comme ils avaient vu tous ses miracles, d’origine certainement divine, ils avaient le devoir de mener une enquête religieuse extrêmement sérieuse pour vérifier les titres de crédibilité de Jésus, et recevoir son enseignement s’il s’avérait venir de Dieu lui-même.

En refusant de le faire, contre toute évidence et toute justice, ces hommes ont pris la responsabilité de « guerroyer Dieu de ses dons » et, au moins dans la cause (quelle que soit leur perception exacte du statut de Jésus), ils sont réellement coupables de déicide.

Les assistants du Vendredi saint à Jérusalem

On peut joindre à ce groupe militant contre Jésus, si l’on veut, les quelques centaines ou milliers de personnes rassemblées le jour du Vendredi saint devant la forteresse Antonia et qui, par entraînement, ignorance, peur, etc., ont fini par réclamer à Pilate la mort de Jésus, sans forcément comprendre ce qui était en jeu.

Toutefois, même s’ils n’ont pas parfaitement perçu de ce qui était en train de se passer, ils ont au moins demandé la mise à mort d’un homme innocent et visiblement béni de Dieu, ce qui les rend coupables d’un grave péché, lequel est, en fait et matériellement, un déicide.

Les Juifs de la Palestine et de la diaspora de l’époque, en général

En dehors de ces deux groupes (les participants du complot et les personnes présentes devant la forteresse Antonia), les Juifs qui résidaient alors en Palestine n’ont rien su de ce qui s’est passé le matin du Vendredi saint, n’ont rien demandé, n’ont rien fait dans un sens ou dans un autre.

La chose est évidemment encore plus vraie pour les Juifs de la diaspora, qui résidaient à des milliers de kilomètres de Jérusalem, et qui n’étaient guère informés des événements de la Palestine. De cet éloignement et de cette ignorance témoignent, par exemple, les Juifs de Rome accueillant saint Paul prisonnier : « Nous n’avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n’est venu aucun de nos frères qui nous ait avertis et qui ait dit du mal de toi. Mais nous demandons à apprendre de toi ce que tu en penses ; car au sujet de cette secte [l’Église chrétienne], nous savons qu’on la contredit partout » (Ac 28, 21-22).

Ces hommes qui n’ont pris aucune part personnelle à la mort de Jésus, qui en ont d’ailleurs tout ignoré, n’en sont évidemment pas responsables personnellement.

Une « responsabilité » historique et culturelle

Tout au plus peut-on dire, étant donné que ceux qui ont poussé à la mort de Jésus étaient en bonne partie les chefs du peuple juif, et le représentaient en quelque manière, que les Juifs de l’époque sont englobés « politiquement » dans cette responsabilité, comme n’importe quel peuple est englobé dans les décisions de ses dirigeants.

Lorsque nous disons : « Les Français ont déclaré la guerre aux Allemands en 1939 », nous savons bien que les Français de base n’en ont rien fait : ce sont les responsables politiques qui ont pris cette décision, mais statutairement ils représentaient le pays. D’ailleurs, tous les Français, même ceux qui ne voulaient pas la guerre, en ont subi les conséquences (les morts, l’Occupation, les restrictions, etc.). Il s’agit donc là d’une responsabilité non pas morale et personnelle, mais simplement politique et collective, « culturelle » si l’on peut dire, dans la mesure où chaque citoyen subit les conséquences (bonnes ou mauvaises) des agissements des chefs du pays.

Les Juifs d’aujourd’hui, en général

Un long temps s’est désormais écoulé depuis la mort de Jésus, et le statut du peuple juif a considérablement évolué durant cette période. Qu’en est-il donc aujourd’hui de la mort de Jésus ?

Les Juifs d’aujourd’hui n’ont évidemment pas demandé personnellement la mort de Jésus : ils ne peuvent donc en être tenus pour personnellement responsables. Par ailleurs, l’entité politique qui représentait le judaïsme à l’époque ayant été entièrement détruite, ils ne peuvent pas non plus être englobés dans la responsabilité « politique » des Juifs qui vivaient à l’époque : pas plus que les Italiens actuels ne peuvent être englobés dans la responsabilité « politique » de l’Empire romain.

Toutefois, dans la mesure où le judaïsme actuel revendique l’héritage du judaïsme ancien, de l’histoire du peuple d’Israël à travers le temps et l’espace, ce judaïsme actuel en assume naturellement les gloires et les hontes, sur un plan culturel. Il s’attriste ainsi de la ruine de Jérusalem en l’an 70, aussi bien qu’il se glorifie de la bataille de Massada, mais seulement sur un plan culturel, sans en être réellement partie prenante : comme nous, Français, nous assumons dans notre histoire la victoire de Rocroi ou la défaite de Pavie, sans évidemment nous en sentir responsables.

C’est seulement au regard de cet héritage culturel (à certains égards largement mythique, d’ailleurs) que le judaïsme actuel peut, dans une faible mesure, être tenu pour solidaire de ce que certains Juifs ont fait à Jésus il y a plus de deux mille ans.

Les Juifs religieux aujourd’hui

La plupart de ceux qui se proclament juifs actuellement n’ont guère de lien avec la religion juive, sauf quelques lambeaux de tradition, comme nos contemporains offrent des cadeaux à Noël et mangent des œufs en chocolat à Pâques sans comprendre réellement le sens de ces actions.
Il en va différemment des Juifs actuels qui pratiquent le judaïsme, lequel est en réalité le judaïsme moderne, post-christique, ou encore talmudique. Ce judaïsme, ré-élaboré dans la période qui a suivi la vie de Jésus par cette portion des Juifs qui avait refusé de reconnaître Jésus comme le Messie, se construit sur ce refus d’admettre la messianité de Jésus.

Or, il est clair pour tout lecteur des Évangiles que Jésus a été condamné par le Sanhédrin pour un motif religieux : le blasphème. Un homme qui se présente comme Messie et Fils de Dieu sans l’être réellement est, selon la Loi juive elle-même, un blasphémateur digne de mort. Donc, il est clair que le judaïsme talmudique, qui récuse la messianité de Jésus, accepte dans son principe la condamnation religieuse de Jésus, quoi qu’il en soit des circonstances concrètes de son procès (qui peuvent être très contestables juridiquement), ou de la sentence prononcée.

Le Juif religieux actuel adhère, évidemment, à ce qu’est le judaïsme talmudique, adhère en fait (qu’il connaisse sa propre religion, ou n’en ait qu’une idée vague) à cette assertion que la condamnation de Jésus pour blasphème est religieusement justifiée. Le Juif religieux actuel se trouve donc logiquement et dans le principe solidaire des chefs religieux juifs qui condamnèrent le Christ Jésus, même si en fait et personnellement, lui-même n’a aucune intention de souscrire à cette condamnation, encore moins à ses conditions concrètes (injustices, mise à mort, etc.).

La Sainte Coiffe : la relique oubliée

Une relique insigne ayant servi à envelopper le Christ après sa crucifixion, sera bientôt exposée à Cahors, dans le cadre du 900e anniversaire de la cathédrale quercinoise.

Tout a été écrit – ou presque – sur le Saint-Suaire, mais combien de lecteurs connaissent l’existence de la Sainte Coiffe ? Cette dernière est un linge mortuaire traditionnellement considéré comme ayant servi à envelopper le visage de Notre-Seigneur après sa descente de la Croix.

La Sainte Coiffe est conservée dans son reliquaire, pièce maîtresse du trésor de la cathédrale Saint-Gausbert, depuis 900 ans. Elle a traversé sans dommage les épisodes les plus dramatiques de l’histoire de France, ce qui est déjà en soi un petit miracle.

Qu’en est-il de l’authenticité de cette insigne relique ? La tradition rapporte qu’elle fut acquise par Charlemagne qui en fit présent à Ayma, l’évêque de la ville de Cahors, en 803.

Une autre source situe plus tard l’arrivée de la relique à Cahors où elle aurait été installée par l’évêque Géraud de Cardaillac, lors de son retour de Terre sainte, au XIIe siècle.

La communauté scientifique s’est penchée sur ce linge rituel. Le célèbre égyptologue Jean-François Champollion l’examina en 1844. Il put conclure que le tissu, fait de lin d’Égypte, était caractéristique des premiers siècles du christianisme.

De nos jours, Isabelle Rooryck, conservateur du Patrimoine, explique que les traces de sang retrouvées sur le tissu sont à rapprocher de celles présentes sur le linceul de Turin. Des concordances étonnantes sont observées et laissent penser que les deux linges ont été au contact d’un seul et même corps.
« Une grande tache de sang est en effet visible à l’intérieur de la Coiffe et perce à l’extérieur au niveau du bas de la joue droite, correspondant à l’arrachement de la barbe visible sur le Linceul de Turin. Une blessure est également visible au niveau de l’arcade sourcilière gauche en correspondance possible avec la blessure sur le Linceul. Plusieurs autres empreintes de sang plus petites représenteraient les blessures infligées par une couronne d’épines », précise la spécialiste.
Il ne faut pas s’étonner du nombre de reliques que la tradition associe à l’ensevelissement du Christ : saint Jean, témoin du tombeau vide au matin de Pâques, écrit dans son Évangile :
« Simon-Pierre vit les linges posés à terre et le suaire qui couvrait la tête de Jésus, non pas posé avec les linges mais roulé dans un autre endroit. » (Jn 20, 6-7)
Souvent exposée à Cahors pour les cérémonies d’ordinations – devenues rares en notre temps de déchristianisation – la Sainte Coiffe sera exceptionnellement portée en procession le samedi de Pâques, 27 avril 2019, dans son reliquaire neuf de bronze doré. Il sera surmonté d’un dôme décoré d’anges où figurent saint Didier, un des évêques de Cahors, Charlemagne et le pape Calixte II.

Jésus est bien le Messie attendu par Israël, selon les prophéties bibliques (Vidéo)

L’attente du Messie fut le fait d’une longue série d’hommes, qui ont prophétisé, sur plusieurs siècles, et au travers de très nombreuses paroles et figures, inspirées ou révélées, la venue d’un roi Messie issu d’Israël, qui allait changer le cours de l’Histoire du monde, en évoquant aussi sa naissance, sa vie, sa mort, sa postérité, sa mission et même la date de sa venue.

Les chrétiens ont reconnu en Jésus ce Messie annoncé, mais les juifs disent que non.
Qui a raison ? Peut-on trouver des raisons objectives de le déterminer ?

L’examen de 30 prophéties bibliques lors d’une présentation à l’aumônerie d’une grand Ecole de la région parisienne permet de conclure que Jésus est bien le Messie attendu par Israël même si trois objections valables des juifs doivent trouver leur accomplissement dans la venue glorieuse du Christ qui établira sur terre son règne pour un temps annoncé par l’Ancien comme par le Nouveau Testament.

D’après le site http://30propheties.com

Plan de la vidéo

00:00 : Importance du sujet des prophéties
01:07 : Une attente unique au monde, historiquement incontestable
01:40 : Jésus, signe de contradiction, pose question
02:04 : La mauvaise méthode et la bonne méthode pour trancher la question
03:56 : L’histoire du judaïsme fait comprendre comment retrouver la vraie tradition
07:48 : PLAN de la vidéo
08:20 : Un homme divin & aussi une femme
08:40 : L’ancienne Synagogue avait une connaissance du concept de la Trinité
09:34 : L’exemple du « Shema Israël » : « DIEU, DIEU, DIEU, UN » (Ehad)
12:00 : Le Messie attendu comme un être divin & une Femme aussi attendue
12:25 : La promesse faite aux Patriarches : Abraham, Isaac, Jacob et Joseph
16:39 : La promesse faite à Moïse
18:10 : La promesse faite à David
19:38 : 5 prophéties sur la date de la venue du Messie : Jacob, Aggée, 2 Daniel et Prince de la Paix
24:50 : La venue du Messie par une Vierge, Arche de la Nouvelle Alliance, Fille de Sion, à Bethléem
27:20 : Le Précurseur annoncé
27:57 : Le Fils de Dieu oint par le Père de l’Esprit Saint est Messie de toute éternité
29:14 : La nouvelle prédication du Fils qui dévoile le Père – VIDÉO
30:45 : La nouvelle Alliance annoncée, le Serviteur souffrant, la compassion de la Mère et la croix
33:09 : La mort/résurrection accomplit le Sabbat, vainc la mort et sauve le monde
34:33 : La promesse d’un Empire éternel, de l’envoi de l’Esprit, d’un nouveau Peuple de Dieu
35:50 : Le Christ devait être « Lumière des nations » et il l’a été une fois pour toutes
36:36 : Les 3 objections valables des juifs, qui concernent un accomplissement terrestre
38:20 : L’attente de la venue glorieuse du Christ – tous les signes sont là
40:28 : Comment expliquer que des juifs n’aient pas reconnu le Christ ?
43:12 : Trois rappels démontrant que Jésus était forcément le Messie d’Israël
———– Questions :
44:50 : Le Messie de David et le Messie de Joseph sont-ils deux personnages ?
45:19 : Qu’est-ce que le Fils de l’Homme ?
45:33 : Jésus est-il bien l’Agneau de Dieu ?
46:17 : Jésus a-t-il aboli la Loi alors qu’il a dit qu’il venait l’accomplir ?
48:44 : Qu’est-ce que la grande apostasie ?
49:57 : Les prophéties réalisées du Christ sur Jérusalem et l’échec de Julien l’Apostat
51:41 : Les prophéties réalisées d’Isaïe et Jérémie qui ont maudit Babylone

Pas de plus grande Joie

 » Retirez-vous dans le calme que procure l’union avec Moi. Reposez-vous, reposez-vous dans cette ambiance de calme et de paix. La vie n’offre pas de plus grande joie que celle que vous connaîtrez en dialogue en Ma compagnie. Vous êtes Miens. Quand l’âme trouve en Moi son havre de repos, c’est alors que commence sa vraie vie. Dans Mon Royaume, on ne compte pas en années, comme fait l’homme. On ne compte qu’à partir de la seconde naissance, cette nouvelle naissance dont J’ai parlé à Nicodème, quand J’ai dis « Tu dois naître de nouveau ». On ne connais d’autre vie que la Vie Éternelle et quand un homme y accède, c’est alors qu’il vit. Et c’est Vie Éternelle, que connaître Dieu, Mon Père et Moi, le Fils qu’Il a envoyé. Combien immature, puérile et vide de sens tout ce qu’on appelle vivre, avant cela. Je déverse l’Amour sur vous. Propagez l’Amour. N’ayez pas peur. Avoir peur est aussi insensé que si un petit enfant avec une petite pièce de monnaie, mais un papa riche, s’inquiétait de savoir comment seraient payés le loyer et les impôts et ce que lui ou elle ferait. Est-ce cela Mon travail ou pas ? Il faut que vous me fassiez confiance en tout.  » « Ce qu’un homme appelle conversion est souvent juste la découverte du Grand Ami. Ce qu’un homme appelle religion est la connaissance du Grand Ami. Ce qu’un homme appelle sainteté est l’imitation du Grand Ami. » DIEU APPELLE présente la sagesse de la Chrétienté à travers l’ouïe, puis les voix de Deux Confidentes. Pour chaque jour, tous les jours, toutes les époques, voici, éprouvées par le temps, les paroles de conseil, réconfort, encouragement et sagesse qui ont inspiré des milliers de personnes à travers les années. Dans DIEU APPELLE, une présence quotidienne est amenée par les paroles de ce Grand Ami. Celles-ci sont à la portée de tous, pour alléger et atténuer le chaos et la souffrance de notre monde secoué de tension. Le pouvoir de l’amour et la joie, qui restaure la foi et la sérénité dans notre monde agité. Un journal intime de dévotion. Complet et intégral.

Chant de céleste amour en l'honneur du Cœur de Jésus - Poésie de Sainte Marguerite-Marie

O Jésus !

La terre roule dans l’espace,
Au souffle du Dieu Créateur…
Seigneur, de ce monde qui passe,
Moi, je m’élance vers ton Cœur !…

Les Cieux racontent la puissance
Et la gloire de leur Auteur,
Et moi, je n’ai de jouissance,
O Jésus, qu’à chanter ton Cœur !

La mer voit son Dieu qui limite
Son rivage et sa profondeur…
Pour moi, pas l’ombre de limite,
Dans le domaine de ton Cœur

Le papillon, dans le parterre,
Folâtre et baise chaque fleur…
Mais, déprise de cette terre,
Moi, je ne baise que ton Cœur !

L’abeille s’envole et butine;
Petit insecte voltigeur,
Elle se loge en l’églantine,
Moi, je n’habite que ton Cœur…

L’oiseau chante en son nid de mousse,
Mais il peut craindre l’Oiseleur…
Et moi, de ma voix la plus douce,
Mon Dieu, je chante dans ton Cœur !

L’aigle veut fixer la Lumière,
De ses feux il cherche l’ardeur…
Moi, je ne lève la paupière
Qu’en face de ton divin Cœur !

Le poisson dans le vaste abîme
En jouit comme possesseur…
Et moi, j’ai l’assurance intime
De posséder ton divin Cœur !

Cherchant une retraite sûre,
La biche fuit loin du chasseur…
Et moi j’entre par ta blessure,
Jusque dans le fond de ton Cœur !

Le cerf après une eau limpide
S’élance et court avec ardeur…
Et moi, je veux, d’une âme avide,
Boire le sang du divin Cœur.

Le vent gémit dans la ramure,
Ou fredonne un air enchanteur…
Moi, tout heureuse, je murmure,
Les chants dédiés à ton Cœur !

Le brin d’herbe veut la rosée,
C’est son désir et sa douceur…
Et moi, par ta grâce arrosée,
Je me rafraîchis dans ton Cœur !

La plante pour grandir et croître
Veut du soleil, de la chaleur…
Moi, ta vierge, au fond de mon cloître,
Je vis de l’Amour de ton Cœur !

La fleur recherche la lumière
Qui lui donne vie et couleur,
Moi, je veux être l’héritière
D’un rayon de ton divin Cœur !

Le fleuve et ses eaux qu’il entraîne
Sont moins bouillants, dans leur ardeur,
Que mon âme… car rien n’enchaîne
Sa course vers ton divin Cœur !

Le ruisseau court à la rivière…
Mais moi je verse ma sueur,
Mes larmes d’amour, ma prière,
Dans le réservoir de ton Cœur !…

Dans l’azur, l’étoile argentée
Projette sa douce lueur…
Mais l’œil de mon âme enchantée
Ne voit d’étoile que ton Cœur !

Le beau soleil, sur notre monde,
Verse à flots lumière et chaleur…
Mais plus que le soleil, m’inonde
Le feu d’amour du Sacré-Cœur !

Quelquefois la lune, à Matines,
Éclaire mollement le chœur…
Mais l’astre des clartés divines
C’est Toi seul, adorable Cœur !

Tout enfant appelle sa mère,
Sous l’étreinte de la douleur…
Pour moi, quand vient l’épreuve amère,
Je cours me cacher dans ton Cœur !

Celui que le danger menace,
Cherche quelque appui protecteur…
Et mon âme en péril s’enlace
Plus étroitement à ton Cœur !

La jeune fille se couronne
Des roses du parterre en fleur…
Mais moi je ne veux pour couronne
Que les épines de ton Cœur !

Les mondains recherchent la joie
Et le plaisir souvent trompeur…
Moi, je ne cherche d’autre voie
Que celle qui mène à ton Cœur !

L’ambitieux trouve sa gloire
Dans l’éclat, le faste et l’honneur…
Moi je ne trouve de victoire
Qu’à m’anéantir dans ton Cœur !

L’avare garde sa fortune,
Et sourit à l’or en vainqueur…
Moi, je ne veux richesse aucune
Hormis le trésor de ton Cœur !

Le soldat, sur le champ de guerre,
Fait des prodiges de valeur…
Et moi, dans l’ombre, je préfère
Prendre d’assaut ton divin Cœur !

Le marin, sur la mer immense,
A son aimant pour conducteur…
Moi, je vogue avec confiance,
Sans autre guide que ton Cœur !…

Le repos, ses paisibles charmes,
Font le désir du travailleur…
Moi, je croirais digne de larmes
Tout repos pris hors de ton Cœur !

Tout affligé dans la souffrance
Veut un ami consolateur…
Moi, j’ai la céleste assurance
De l’avoir en ton divin Cœur !

Le malade appelle à son aide,
Le médecin, comme un sauveur…
Mais pour moi l’unique remède
Je le trouve en ton divin Cœur !

L’homme ici-bas veut en partage
La félicité… le bonheur…
Et moi déjà pour héritage,
J’en jouis au sein de ton Cœur !

L’ange aux pieds de l’Etre suprême
Peut se baigner dans la splendeur …
Mon Ciel à moi, mais c’est Toi-même,
Toi, mon asile, ô divin Cœur !

Histoire poétique de Sainte Marguerite Marie 1930, p.181-185

Les douze promesses du Sacré-Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie (1675)

Notre Seigneur a fait les douze promesses suivantes à sainte Marguerite-Marie afin d’encourager la vraie dévotion au Sacré-Cœur de Jésus qui est également la dévotion au Saint-Sacrement. Ces promesses sont octroyées à ceux qui vivent une heure avec Jésus dans le Saint-Sacrement régulièrement dans l’Adoration… 1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état. 2. Je mettrai la paix dans leur famille. 3. Je les consolerai dans toutes leurs peines. 4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort. 5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises. 6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. 7. Les âmes tièdes deviendront ferventes. 8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection. 9. Je bénirai même les maisons où l’image de mon Cœur sera exposée et honorée. 10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis. 11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé. 12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière. * * * Marguerite-Marie Alacoque est née en 1645 à Leuthe-court, la paroisse de Verosvres-en-Charollais. A l’âge de vingt-six ans, elle entre chez les Visitandines de Paray-le-Monial où elle demeurera jusqu’à sa mort. Le 27 décembre 1673, comme elle est en adoration devant le Saint-Sacrement, Jésus l’invite à prendre sur son cœur la place de saint Jean à la Cène et lui dit : «Mon cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen.» Il la nomme «Héritière des trésors de son Cœur» et lui demande la communion réparatrice du 1er vendredi du mois à cause du rejet de son amour et de l’indifférence des hommes et l’heure sainte du jeudi soir pour l’accompagner dans son agonie. Son père spirituel, le Père Claude La Colombière, supérieur des Jésuites de Paray-le-Monial à qui elle s’ouvre de ces révélations, se porte garant de la sincérité de Marguerite-Marie et de la véracité de ses dires. Nommée maîtresse des novices, Marguerite-Marie forme les jeunes religieuses à la dévotion au Sacré-Cœur. Le 21 juin 1686 est célébrée pour la première fois à la Visitation la fête du Cœur Sacré. Une chapelle en son honneur est bénie en 1688. C’est en cette année 1688, que Jésus dit à Marguerite-Marie à propos du roi Louis XIV : «Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Église». Le désir de Jésus ne sera pas exaucé, mais pendant la Révolution les Vendéens adopteront l’emblème du Sacré-Cœur. En 1873, des députés décrètent d’utilité publique la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Marguerite-Marie meurt le 17 octobre 1690 et elle est aussitôt vénérée comme une sainte. Des miracles ont lieu sur son tombeau et elle est déclarée bienheureuse par Pie IX en 1864 avant d’être canonisée par Benoît XV en 1920. Jean-Paul II s’est rendu dans la chapelle des Visitandines de Paray-le-Monial le 6 octobre 1986. Association des Bannières 2000 Les promesses de Jésus liées à la dévotion du Sacré-Cœur J’invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Coeur de Jésus, en l’adaptant à notre temps, pour qu’ils ne cessent d’accueillir ses insondables richesses, qu’ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. (cf. Litanies du Sacré-Cœur). » Jean-Paul II, extrait de la Lettre adressée aux pèlerins de Paray-le-Monial et envoyée aux évêques de France, 4 juin 1999.

L’incoyable révèlation du Rabbin Itzhak Kadouri concernant le retour de Jésus

Le 4 novembre 2003 Itzhak Kadouri a eu une apparition, dit-il, du Messie, qui lui aurait dit qu’il allait bientôt revenir…

Ceci fut confirmé par son fils :
« Mon père a rencontré le Messie lors d’une vision, et nous a dit qu’il viendrait bientôt. »
Toujours selon les dires du Rabbin Itzhak Kadouri, le Messie lui a dit que sa venue interviendrait peu après le décès d’Ariel Sharon (l’ancien Premier ministre est décédé le 11 janvier 2014). Kadouri a laissé une note manuscrite à ses disciples qu’il leur a chargé d’ouvrir et de révéler un an après sa mort, indiquant qu’elle contenait le nom du Messie. Cette période de temps étant écoulée, la note a été ouverte et il était écrit : ירים העם ויוכיח שדברו (שדברי) ותורתו עומדים « Yarim Ha’Am Veyokhiakh Shedvaro (ou Shedvari) Vetorato Omdim », soit en français :
« Il va élever le peuple et confirmer que sa parole et sa loi sont valides »
ce qui donne en acrostiche le nom de יהושוע Yehoshua qui signifie « Yahvé » (le sauveur), soit en français Josué ou Jésus (il s’agit du même prénom, le premier dérivant de l’hébreu ancien et le second de l’hébreu plus tardif et de l’araméen). Cette révélation plus que surprenante, et déroutante même pour ses disciples, a suscité des réactions hostiles dans certains milieux juifs orthodoxes, qui ne veulent pas entendre parler d’un Messie nommé Jésus, et prétendent que cette note est un faux.

– Le Rabbin Itzhak Kadouri a bien dit qu’il avait vu le Messie, qu’il revenait bientôt, après le décès d’Ariel Sharon (multiples témoins dont son fils et publication sur son site Internet). – Il a, peu de temps avant sa mort, laissé une note dans laquelle était révélé le nom du Messie et qu’il fallait l’ouvrir un an après sa mort (confirmé par ses disciples). – Une note a donc été ouverte et révélée un an après sa mort et elle contient le nom de Jésus comme étant le Messie. Ces informations sont parues sur le site même du Rabbin (www.kaduri.net) ainsi que sur le site Israélien d’un journal très connu : http://www.israeltoday.co.il/NewsItem/tabid/178/nid/23877/Default.aspx Toutefois, bien que d’autres reconnaissent que la note est authentique, son fils, Rabbi David Kadouri, atteste que la note est un faux. Quand les disciples de Rabbi Kaduri ont dit à son fils que le site officiel de son père (www.kaduri.net) mentionnait la note du Messie, il se serait écrié : « Oh non ! C’est un blasphème. Les gens pourraient comprendre que mon père a dit que le Messie est celui des chrétiens. » David Kaduri a confirmé que dans sa dernière année, son père avait parlé et rêvé presque exclusivement sur ​​le Messie et sa venue : « Mon père a rencontré le Messie dans une vision, dit-il, et nous a dit qu’il viendrait bientôt. » Cependant, il est intéressant de se poser la question : Pourquoi des Juifs iraient falsifier la note de Itzhak Kadouri pour y mettre le nom du Messie Catholique ?

Peut-on croire en l’Évangile et refuser la divinité du Christ ? - Vidéo

Plusieurs groupes dans l’Histoire ont dit accepter l’Évangile sans croire en la divinité du Christ en prétendant notamment que quelques parties de l’Évangile auraient été mal traduites ou falsifiées. Mais en réalité, ce ne sont pas seulement quelques versets qui témoignent en faveur de la divinité du Christ : c’est l’ensemble du Nouveau Testament dans toutes ses parties qui révèle son mystère de manière constante et forte. Dieu s’est révélé dans la Première Alliance avec Israël pendant des siècles et le Nouveau Testament va utiliser cette culture et cette grammaire pour expliciter le mystère du Christ, qui est le cœur de l’Évangile. En définitive, tout ce qui était réservé à Dieu dans l’Ancienne Alliance sera systématiquement attribué au Christ par le Nouveau Testament. Et dès l’origine, les premières communautés chrétiennes ont rendu au Christ un culte d’adoration qui était réservé à Dieu seul. Dès lors, comment on pourrait accepter l’Évangile et nier la divinité du Christ ?

La fête du Sacré-Cœur de Jésus

L’institution de la fête du Sacré-Cœur répond au protestantisme et au jansénisme qui cherchèrent à défigurer l’un des dogmes essentiels du christianisme, l’amour de Dieu envers tous les hommes.

Saint Jean Eudes composa en 1670 un office et une messe du Sacré-Cœur pour la Congrégation de Jésus et Marie qu’il avait fondée en 1643. Cinq ans plus tard, sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine de Paray-le-Monial, se voyait gratifiée des apparitions du Sacré-Cœur lui-même. Le 16 juin 1675, Notre-Seigneur lui demanda de faire établir une fête en son honneur le vendredi qui suit l’octave de la Fête-Dieu.

Le pape Clément XIII approuva la fête et l’office du Sacré-Cœur en 1765, tandis que Pie IX l’étendit à l’Eglise universelle en 1856.

Comme l’observe Dom Gaspard Lefebvre, c’est dans le culte catholique – cette règle si sûre de notre foi – que l’Epouse du Christ manifeste et fait croître l’amour de Dieu envers les hommes.

C’est cet amour qui a fait que Jésus est descendu sur terre par son Incarnation, est monté sur la Croix pour notre Rédemption (Evangile de cette fête) et revient chaque jour sur nos autels par la Transsubstantiation, afin de nous y appliquer les fruits de sa mort sur le Golgotha.

Depuis la Pentecôte, remarque Dom Guéranger, « l’Esprit Paraclet descendu sur le monde poursuit ses enseignements dans la Liturgie sacrée ». Après la Sainte Trinité que l’Esprit de Vérité révèle à la terre, après l’Hostie sainte au pied de laquelle il nous a laissés prosternés, c’est aujourd’hui le Cœur sacré du Verbe fait chair qu’il propose à nos adorations.

Pourquoi suis-je sauvé par la mort d'un homme il y a 2000 ans ? - Vidéo

L’expérience montre que, même parmi les chrétiens, beaucoup ne sont pas très au clair avec cette question assez centrale : le but de cette petite vidéo est donc d’essayer d’expliciter autant que possible comment, par l’Alliance nouvelle et par la Croix, s’opèrent la Rédemption et l’Adoption filiale de toute l’humanité en Dieu.

En résumé, il y est dit que la Rédemption est le plan d’amour d’un Dieu qui est Justice et Miséricorde : Dieu s’est révélé à Moïse et a donné la Loi qui donne la Vie (Dt 30,16), mais Saint Paul constate que « tous ont péché » (Rm 3,9) et que personne ne réussit à se sauver par cette Loi. Jésus est le Dieu fait homme qui peut pardonner les péchés et accomplir la Loi parfaitement pour lui-même et pour les multitudes, à qui il s’unit, à la Cène, le soir du Jeudi saint. Par ce Pacte d’alliance avec nous, Jésus scelle son destin au nôtre : il prend sur lui nos péchés et devient « le Rédempteur ». Le Christ devient « malédiction » (Ga 3,13) pour nous et c’est comme si Dieu, qui n’a « rien de commun avec le péché » (2 Co 6,15), se retirait, le laissant seul : c’est l’heure des ténèbres (Lc 22,35) précédant la victoire du Christ sur la Croix qui manifeste que son amour a infiniment dépassé le poids de tous les péchés du monde. En sa personne, il a tué la haine (Eph 2,15) et c’est ainsi qu’il nous rachète au prix de son sang. Car après la mort du Christ, Dieu peut juger, en toute justice, que le Christ total, tête et corps réuni, mérite la Résurrection. Il n’y a donc qu’un seul Ressuscité : le Christ, et nous ne sommes sauvés qu’en étant incorporés à Lui, sous son manteau, en « revêtant le Christ » (Ga 3,27) par le Baptême. C’est pour cela que « si nous choisissons la circoncision, le Christ ne nous sert plus à rien» (Ga 5,2) et qu’il faudrait alors respecter toute la Loi. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’autre Chemin que Jésus (Jn 14,6) et ceux qu’il a rachetés doivent maintenant vivre avec Lui, unis à Lui, en hommes nouveaux (2 Co 5,17) : la Messe est le rappel et la ratification de cette Alliance qui nous unit au Christ (Mt 26,26) et qui nous sauve en son sang, pour la vie éternelle (Jn 6,54).

Prophétie de Confucius sur la venue de Jésus-Christ

« J’ai appris que dans les pays d’Occident il naîtra un homme saint qui, sans exercer aucune charge de gouvernement, empêchera les discordes. Sans parler, il attirera une confiance universelle ; sans opérer de bouleversements, il produira un océan d’actions. Personne ne peut dire son nom, mais j’ai entendu dire de celui-là qu’il sera le véritable Saint. » Confucius (551 – 479 av. J-C), cité par Cesare Cantu dans son « Histoire Universelle » (1847). __________________________________________ « Le confucéisme, dont les normes de vie morale sont si bienfaisantes, trouve dans la révélation chrétienne le complément de lumière qui résout les problèmes devant lesquels nos sages ont eu l’humilité de s’arrêter. » Lu Zengqiang, catholique chinois.

La Passion du Christ, film de Mel Gibson (2004)

Titre original : The Passion of The Christ. Interdit aux moins de 12 ans. Date de sortie : 31 Mars 2004. Réalisé par Mel Gibson. Film entièrement tourné en araméen et en latin. Sous-titrage en Français. Avec Jim Caviezel, Christo Jivkov, Monica Bellucci, Maia Morgenstern, Luca Lionello, Hristo Naumov Shopov, Rosalinda Celentano, Claudia Gerini, Sergio Rubini, Toni Bertorelli, Roberto Bestazzoni, Francesco Cabras, Giovanni Capalbo, Mattia Sbragia, Jarreth J. Merz, Francesco De Vito, Matt Patresi, Giacinto Ferro, Pedro Sarubbi.

Le Saint Enfant Jésus de Prague

Pour comprendre l’histoire du Petit Jésus de Prague, il nous faut remonter jusqu’à l’Espagne du 16e siècle, l’Espagne au sommet de sa splendeur, libérée des occupants arabes, ruisselante sous l’or du Nouveau Monde, l’Espagne qui prend l’habitude d’honorer le Fils de Dieu, non plus comme un nouveau-né pauvre et nu, couché dans la crèche (1), mais comme un enfant debout, richement vêtu, portant le monde dans la main gauche et bénissant de la main droite.

Sous l’impulsion de sainte Thérèse d’Avila (la « grande »), réformatrice des carmels, cette dévotion commence à se répandre d’un couvent à l’autre, en Espagne d’abord, puis dans toute l’Europe catholique si bien qu’elle arrive à Prague où vit une petite communauté de carmes déchaussés (2). Nous sommes au début du 17e siècle et la capitale de la Bohême vit en pleine guerre de religion (3). En effet, les protestants tchèques, héritiers de Jan Huss, appuyés par les Allemands, ne supportent pas la mainmise autoritaire des Habsbourg d’Autriche, défenseurs acharnés du catholicisme. Justement, ceux-ci viennent de remporter une victoire éclatante près de Prague au lieu dit « La Montagne Blanche » (1621) et ce, grâce entre autres à la collaboration très active du supérieur général des carmes déchaussés. En gage de reconnaissance, l’empereur Ferdinand II établit plusieurs monastères de carmes en Bohême, dont à Prague, en 1624, un temple confisqué aux protestants, temple qui sera aussitôt baptisé église Notre-Dame-de-la-Victoire avec une chapelle dédiée à Notre-Dame des Victoires.

Le monarque pourvoyait également avec générosité aux besoins de cette communauté, mais après son départ, les religieux connurent un cruel dénuement que leur inaltérable confiance en la divine providence allait récompenser.

UN CADEAU PRINCIER

Il y avait à Prague, à cette époque, la pieuse princesse Polyxène de Lobkowitz qui, émue de leur détresse, leur offrit en 1628 une statuette de l’Enfant Jésus:
« Mon père, dit-elle au supérieur des carmes, je vous confie ce que j’ai de plus précieux ici-bas. Vénérez bien l’Enfant Jésus et rien désormais ne vous manquera. »
Il s’agissait d’une ravissante statuette de l’Enfant Jésus, haute de 48 cm, vêtue d’un splendide manteau brodé, un riche diadème d’or enrichi de pierreries sur la tête, la main droite levée en signe de bénédiction, l’index et le majeur réunis par une seule bague symbolisant ainsi l’alliance de l’Ancien et du Nouveau Testament. La main gauche portait le globe terrestre surmonté de la croix.

La princesse Polyxène avait reçu, à l’occasion de son mariage, cette statuette offert par sa mère, Marie Manriquez de Lara qui, en réalité s’appelait Marie Manriquez de Pignatelli dont la famille italienne vénérait depuis longtemps la petite statue que l’on tenait pour miraculeuse ; c’était probablement la reproduction par un artiste espagnol, d’une statuette rapportée de Terre Sainte par une dame anglaise, Marguerite Kemp, qui en 1414, avait rapporté une figurine de l’Enfant Jésus de Behtléem. Cette représentation était restée en Italie et installée à l’Aracoeli (basilique de Rome). Sa ressemblance avec le Petit Roi de Gloire du carmel de Beaune (France) est frappante.

Quoiqu’il en soit, le don de la princesse fut accueilli avec reconnaissance par les religieux, qui tout heureux placent ce généreux cadeau sur l’autel de l’église Notre-Dame-de-la-Victoire, où il est honoré avec ferveur. Une grande abondance de grâces spirituelles et temporelles y répondit dès lors. Le révérend père Cyrille de la Mère de Dieu était l’un des plus fervents apôtres de cette dévotion à l’Enfant Jésus de Prague, qui se répandit comme un ouragan de gloire, débordant les frontières.

Mais les temps sont peu sûrs et la paix, fragile. Trois ans plus tard, l’armée protestante est à nouveau aux portes de Prague.

En 1630 la Bohême redevenait le théâtre de guerres, obligeant les carmes à se transporter à Munich. Les religieux sont dispersés, les églises et les couvents saccagés ou pillés.
Dans la précipitation du départ, les religieux oublièrent d’emporter la précieuse statuette dont la dévotion se perdit pour le plus grand malheur des religieux, atteints de toutes sortes d’épreuves successives. Pendant ce temps, l’ennemi sacrilège détruisait églises et monastères; la petite statue l’Enfant Jésus, arraché de son socle, les deux mains tranchées, est jetée sous les décombres de l’église, derrière l’autel, dans les décombres. L’année suivante, l’empereur ayant repris Prague, les Carmes purent réintégrer leur couvent, mais, chose étrange, nul ne se soucia de la statuette et la communauté retomba dans une extrême pauvreté.

En 1634, une nouvelle occupation de Prague, par les suédois cette fois, provoqua encore le départ des religieux. Leur retour définitif se situa en 1635 mais accompagné de la misère chez ces carmes oublieux, la décadence du couvent s’accentuant de jour en jour. Vers la Pentecôte 1637, le père Cyrille rentrait à Prague, à nouveau menacée par les hérétiques. Le danger remit en mémoire la protection obtenue par l’Enfant Jésus et le père Cyrille demanda au supérieur d’effectuer des recherches pour retrouver leur précieux trésor. Ce fut lui-même qui le découvrit dans les plâtras, derrière l’autel. Ce dévot religieux s’empressa de l’exposer dans le chœur de la chapelle, à la vénération de tous. Peu après, tout danger disparaissait.

Un jour qu’il était agenouillé devant le divin enfant, le père Cyrille qui priait de toute son âme, entendit ceci :
« Aie pitié de moi et j’aurai pitié de toi. Rends-moi mes mains et je te rendrai la paix. Plus tu m’honoreras, plus je te favoriserai ».
Aussitôt, le père Cyrille supplia le supérieur de faire réparer la statuette dont les mains avaient été brisées, mais prétextant l’extrême pauvreté du couvent, la demande fut rejetée. Le père Cyrille eût recours à la prière et 3 jours plus tard, un don de 100 florins était fait pour le culte de l’Enfant Jésus ; mais cette fois encore, le prieur choisit d’acheter une nouvelle statue. Or, le jour même de son exposition, un lourd chandelier fixé au mur s’en détacha et vint la briser alors que ce même prieur tombait malade et devait abandonner sa charge.

Le bon père Cyrille renouvela ses intentions auprès du nouveau supérieur, mais le manque d’argent faisait toujours remettre la réparation à plus tard ; les offrandes qui parvenait recevaient une autre affectation alors que la maladie et la mort frappaient rudement la congrégation, n’épargnant pas le supérieur qui finit par comprendre son erreur. La statuette attendait dans l’ombre la réparation réclamée et le père Cyrille en exprimait maintes fois son regret au Petit Roi qui lui dit un jour :
« Place-moi à l’entrée de la sacristie ; quelqu’un viendra et me prendra en pitié. »
En effet, peu après, un homme du nom de Daniel Wolf, se présenta et dit au père :
« Confiez-moi la statue, je la ferai réparer à mes frais ».
Ce qu’il fit à la plus grande joie de tous. Ce Daniel Wolf était sous le coup d’un grave procès or, dès qu’il se fut chargé de la réparation, tout s’arrangea pour lui de façon inespérée. Dès ce moment et grâce aux couvents des pères carmes et aux franciscains, la dévotion à l’Enfant-Jésus de Prague se répandit rapidement en Europe et au-delà. On ne compte pas les miracles et faveurs obtenus par son intervention.

LE PREMIER MIRACLE

Les principaux lieux de pèlerinage sont à Prague, Tarragone (Espagne), Arezzano (Italie), Beaune (France), Bruxelles et Tongres qui, en Belgique, était devenu objet et centre des divines prédilections de l’Enfant Jésus de Prague. Le premier grand miracle de guérison que l’on peut lui attribuer eut lieu en 1639, au bénéfice de la Comtesse Liebsteinky, descendante des Lobkowitz qui avaient offert la divine statuette aux carmes. Abandonnée par les médecins, son pieux époux pria le père Cyrille de lui porter la statue miraculeuse qui fut placée au chevet de la mourante. Or, à peine le religieux l’avait-il déposée qu’on vint le prévenir de la parfaite guérison de la comtesse. De très nombreux miracles aussi éclatants ont été consignés dans tous les sanctuaires ; il en est certainement d’aussi nombreux sur le plan spirituel que l’on ignore.

Implorant la protection de l’Enfant Jésus, les pèlerins commencent à affluer de toutes parts les offrandes également. Si bien qu’en 1655, la petite statue miraculeuse est solennellement déposée en l’église N.D. de la Victoire, dans un tout nouvel écrin d’or au centre du grand autel baroque où, aujourd’hui encore, nous pouvons l’admirer. C’est l’évêque de Prague lui-même qui est venu placer une couronne d’or sur la tête du petit roi (4). Désormais la dévotion à l’Enfant Jésus de Prague est pleinement affirmée. Elle se répand dans les pays catholiques d’Europe mais aussi en Amérique latine, au Canada, en Inde, aux Philippines. Chez nous, rares sont les églises qui ne possèdent (ou ne possédaient) pas leur « Petit Jésus de Prague ».

Près de trois siècles ont passé. La Tchécoslovaquie subit l’occupation nazie avant de passer pour quarante années sous le joug soviétique.

ET AUJOURD’HUI

A cette époque, derrière le redoutable rideau de fer communiste, un prêtre hongrois résidant dans une petite localité au milieu des sans-Dieu dont le but essentiel était d’éradiquer la foi catholique, spécialement chez les enfants, nous en rapporte un, tout à fait merveilleux : dans une classe de fillettes, l’une d’elles, Angèle, 10 ans, particulièrement intelligente et appliquée à son travail, était élevée dans la religion catholique, comme ses compagnes, malgré les interdits. L’institutrice, Mlle Gertrude, avait comme souci premier de détruire leur foi alors qu’Angèle, dans sa profonde piété avait obtenu du prêtre l’autorisation de communier chaque matin, sachant cependant la haine et toutes les vexations que déclencherait cette démarche. En effet, malgré sa conduite irréprochable, l’institutrice s’acharnait après la fillette et contre cette foi qu’elle sentait inébranlable.

Elle décida de détruire chez ces enfants et surtout chez Angèle toute trace de religion selon un processus diabolique tendant à démontrer qu’un Dieu invisible n’existait pas et au bout de ses raisonnements, leur dit :
« Appelez donc l’Enfant Jésus et vous verrez bien s’il vient. »
Angèle, habituellement douce et timide, fit soudain face avec calme et assurance :
« Eh bien ! Nous l’appellerons toutes ensembles. »
Et galvanisées par Angèle, debout, toute cette classe d’enfants, les mains jointes, s’écria :
« Viens, Enfant Jésus » !
L’institutrice ne s’attendait pas à cette réaction. Après un lourd silence, on entendit la voix pure d’Angèle dire :
« Encore » !
De nouveau, elles appellent l’Enfant Jésus ! Et alors, la porte de la classe s’ouvrit sans bruit. Toute la lumière du jour s’en fut vers la porte, grandissant jusqu’à devenir comme un globe de feu. Elles n’eurent pas le temps de crier leur peur, que le globe s’entrouvrait pour livrer à la vue un enfant ravissant comme elles n’en avaient jamais vu, qui souriait sans dire une parole. De sa présence émanait une immense douceur ; elles n’avaient plus peur et ne ressentaient que de la joie.
Combien dura cette apparition ? Le temps n’avait plus sa durée habituelle et personne ne pourra le dire. L’enfant était vêtu de blanc et ressemblait à un petit soleil car la lumière émanait de lui et l’éclat du jour semblait noir à côté. Il ne dit rien, ne faisant que sourire, puis il disparut dans le globe de lumière qui se fondit peu à peu. La porte se referma doucement, toute seule. Le cœur inondé de joie, les fillettes ne pouvaient proférer un mot. Soudain, un cri strident déchira le silence. Hagarde, Mlle Gertrude hurlait :
« Il est venu ! Il est venu » !
Puis elle s’enfuit en claquant la porte. Sagement, les petites filles s’agenouillèrent, récitèrent un Pater, un Ave et un Gloria, puis sortirent de la classe car l’heure de la récréation venait de sonner.
Mlle Gertrude a dû être placée dans un asile psychiatrique car elle ne cessait de crier :
« Il est venu ! Il est venu ! »
Les profanateurs de nos églises finissent presque toujours fous, dit le prêtre. Puis il ajouta tristement :
« Des récits de ce genre, il y en a beaucoup dans ces peuples opprimés. Mais en Occident, qui va croire ce qui n’est pas « matériellement » crédible ? Les occidentaux rationalistes ressemblent aux communistes sur ce point : le miracle les choque… ».
En 1989, le mur de Berlin tombe et s’ouvrent enfin les portes de la liberté. Souhaitant rétablir la présence des carmes et la dévotion à l’Enfant Jésus dans l’église N.D. de la Victoire, le cardinal Vlk, nouvel archevêque de Prague, fait appel au carmel italien d’Arenzano (5) et, le 15 janvier 1994, deux jeunes carmes reprennent la garde du sanctuaire où ils sont bientôt rejoints par des frères tchèques puis par de jeunes carmélites polonaises dont la congrégation est directement liée à l’Enfant Jésus. C’est cette équipe polyglotte qui accueille aujourd’hui les visiteurs étrangers mais aussi les Tchèques qui viennent de plus en plus nombreux; simples touristes mais aussi pèlerins fervents venant s’agenouiller dans l’espoir de recevoir une grâce ou même un miracle puisque, paraît-il, il s’en produit régulièrement.

Comme toutes les dévotions populaires, la dévotion à l’Enfant Jésus (qu’il soit de Prague ou d’ailleurs) est difficile à comprendre pour les intellectuels. C’est une voie de pauvreté, d’humilité. Ce fut la voie choisie par deux docteurs de l’Eglise. Thérèse d’Avila et plus tard Thérèse de Lisieux qui préconisait de se tenir simplement devant Lui; « Je suis là. Que dois-je donc faire ? »

Plus près de nous

L’Enfant Jésus de Prague continue à étonner plus d’un cf. l’article ci dessous de Noël 2009 et voyez comment le « petit Infant » ne s’est point laissé détrôner à Prague par le commercial «père noël»

A Prague, l’Enfant Jésus bat le Père Noël, agent étranger
Par Martin Danes | Journaliste et écrivain tchèque | 14/12/2009

Si vous vous déplacez ces jours-ci dans la capitale tchèque, vous serez peut-être surpris de ne pas trouver dans les magasins la capuche rouge du Père Noël.
Santa Claus l’Américain n’a pas la cote à Prague.

Dans la guerre de tranchées qu’il mène contre « l’Enfant Jésus », variante locale du livreur des cadeaux de Noël aux enfants, c’est le second qui a emporté la dernière bataille.

Pourquoi les commerçants tchèques désireux d’attirer le chaland de Noël n’affichent pas l’image du vainqueur ? Parce qu’à la différence du vieux barbu, l’Enfant Jésus livreur des cadeaux est invisible. Invisible et même, paraît-il, complètement nu ! Les pères mettent en garde leur progéniture, le 24 décembre au soir :
« N’ouvrez pas la porte de votre chambre pendant que l’Enfant Jésus vient y déposer ses cadeaux ; si vous ne le voyiez que d’un coin de l’œil il prendrait peur, s’envolerait et… plus de cadeaux ! »
Personne ne sait à quoi cet être mystérieux ressemble.

Après la chute du communisme, au début des années 1990, les chaînes commerciales, prêtes à profiter de la vague de fascination des Tchèques pour l’Occident, notamment pour les Etats-Unis, déployaient tous les ans, avant Noël, des campagnes essayant d’imposer dans les têtes des consommateurs locaux un nouveau personnage : Santa Claus.

Des films hollywoodiens pour enfants mettant en scène le gaillard robuste aux couleurs de Coca-Cola apportaient leur concours discret. Au bout de plusieurs années, les commerciaux y ont renoncé, constatant l’échec de leur message : les familles tchèques sont restées fermées au bouffon vêtu de fourrure, s’obstinant, le jour de Noël, à inviter chez eux l’Enfant Jésus, dans le secret.

« Papy Hiver », grand frère de l’Est, renvoyé en Sibérie
Certains étaient allés jusqu’à s’insurger publiquement contre ces tentatives d’imposer à leurs compatriotes un héros, Santa Claus, aussi étranger aux coutumes locales. Une réminiscence jouait beaucoup en sa défaveur : le Père Noël occidental ressemble comme deux gouttes d’eau au « Papy Hiver » russe, que l’on avait déjà essayé d’importer dans le pays, avec les moyens de propagande de l’Etat, après l’inféodation de la Tchécoslovaquie à Moscou, en 1948.

En décembre 1952, s’adressant aux enfants dans un discours radiodiffusé de Noël, Antonin Zapotocky, le Premier ministre communiste de l’époque, avait officiellement décrété la fin du règne de l’Enfant Jésus durant ces fêtes :
« Les temps ont changé. Les enfants des travailleurs ne naissent plus dans des étables. De nombreuses transformations sont intervenues. L’Enfant Jésus a grandi et vieilli, il lui a poussé une barbe et lui-même s’est mué en Papy Hiver. Il ne marche plus nu et déguenillé, il est bien vêtu de chapeau et de manteau de fourrure. Ni nos travailleurs ni leurs enfants ne sont plus nus ou vêtus de loques. »
Le Père Noël russe, arpentant les rues des villes tchèques dans les années 1950, s’était fait bouder par la population, entrée sur ce champ d’intérêt précis en résistance passive contre le communisme. Quarante années plus tard, elle a refait le geste en tournant le dos à Santa Claus, symbole de la consommation capitaliste, tout en accélérant le volume de ses dépenses de la fin de l’année… au nom du pauvre Enfant Jésus.

(1) Comme on le sait, c’est Saint François d’Assise qui fit pour la première fois représenter la crèche dans l’église. C’était à Greccio, en 1223.
(2) Carmes déchaussés ou déchaux: qui suivent la réforme de Ste Thérèse d’Avila.
(3) Il s’agit de la guerre de trente ans (1618-1648) qui fut aussi féroce que toutes les guerres de religion.
4) Chaque année, le jour de l’Ascension, une cérémonie solennelle commémore cet évènement.
5) Arenzano. Le culte du Bambino di Praga est particulièrement florissant dans cette petite station balnéaire de Ligurie (Gênes) où fut construite au début du siècle passé et à l’instigation du carmel du lieu, une véritable basilique dédiée au Bambino.