L’Éducation Nationale et au-delà, le pays entier, est sous le choc: Mercredi 22 février 2023, en fin de matinée, une professeure d’espagnol poignardée à mort par un élève de 16 ans au milieu de son cours, dans le collège-lycée privé Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques. La victime, âgée de 52 ans, a succombé à ses blessures avant l’arrivée des secours.

France, pays des grands experts ! France fille ainée de l'Eglise experte en humanité ! Qu'as-tu fait des dons de ton baptême ?

L’actualité en France n’est-elle pas remplie par le bruit assourdissant des cris d’une jeunesse victime et tyrannique à la fois. La France n’a comme bilan de sa jeunesse, qu’une triste bulle de déserteurs du bonheur, de liste d’attente en consultation d’âmes malades. 
 
La France jouit de la réputation historique d’avoir été un nid d’experts scientifiques et médicaux. Elle a été lumière pour beaucoup de nations. Aujourd’hui sa tension artérielle est basse, inquiétante et déconcertante. 

La psychiatrie infantile est débordée. Et pour cause, un enfant sur cinq souffre d’avoir été abusé sexuellement, un enfant sur six est en trouble psychiatrique. La France regroupe les scores de dévoreurs d’antidépresseurs. Mais plus malade que les malades : son système de santé mentale, d’après les médecins.

Il ne possède que 35 professeurs en pédo psychiatrie pour la totalité de sa population. « Avant le confinement on écopait, maintenant on coule », déclare un infirmier. SOS AMITIE déclare une augmentation de 30% des demandes et un nombre nouveau et surprenant d’adolescents qui appellent. En 6 ans, nous sommes passé de 4% de syndromes dépressifs chez les mineurs à 22%.
 
 

Si les experts de la pysché ne voient pas le malaise de la jeunesse

C’est dans ce contexte que le jeune a assassiné sa professeure d’espagnol.  IL imaginait probablement souvent qu’il puisse la détruire. Il fantasmait certainement sur la lame qui allait s’enfoncer comme dans du beurre. 

En face à face, une pédo psychiatre de l’hôpital Necker déclare face à tant de détresses : « Je n’imaginais pas qu’il était possible d’aller si mal à cet âge-là« . Elle, professionnelle de la santé mentale n’imaginait pas ?… Alors, que dire du commun des mortels.
 
Finalement que peut-on imaginer pour le futur, si les experts de la psyché ne savent plus quoi imaginer ? Imagine-t-on actuellement les monstres que notre société wok fabrique ? Le cardinal Lustiger parlait des  » barbares que prépare sournoisement un monde addict à la télévision « 
 
Mais voilà, heureusement, à  défaut d’experts prévoyants de la santé publique, il reste l’expertise de l’Eglise.
 Non c’est une blague !
 
  • A-t-on entendu les experts de l’âme humaine, les serviteurs de l’Eglise  » experte en humanité  » (Vatican II) élever le débat au niveau de l’expertise de l’évangile ?
  •  A-t-on souvenir d’avoir entendu apôtres, docteurs, pasteurs nous donner l’ouverture à la lumière du Christ expert en démonologie ?

Vous savez, le Christ, celui qui guérissait tous les gens  » démonisés  ». Le Christ, vous savez, c’est ce patient dont le peuple a rendu l’expertise psychiatrique suivante : «  Il a perdu la tête  » (Marc 3,20). Celui dont les docteurs du Temple ont rendu l’expertise spirituelle suivante :  » Maintenant, nous le savons, tu as un démon » (Jean 8,52). Ce Christ déclaré malade psy et possédé est le même HIER, AUJOURD’HUI et DEMAIN.  A l’époque au moins, à défaut de bien expertiser, on tenait compte de toutes les dimensions de la personne humaine.

 

En 2023 l'athéisme d'état a mis toutes les lumières sous le boisseau, a fait taire les voix d'en haut. 

Le mineur meurtrier de saint Jean de Luz a donné lui-même des indices, tant il avait peine de la pauvreté de notre discernement.
Indices entendus ? Etouffés ? Moqués ?
 
Et les experts de la spiritualité, les yeux enduits de fiente comme Tobie, n’ont rien vu. Ou rien dit. Ce qui serait pire. L’élève de saint jean de Luz a eu la même confession que beaucoup de mineurs de 14 à 18 ans qui ont commis les plus atroces meurtres de masses aux USA. Cette confession c’est de s’être ouverts au monde des ténèbres, en pensée, en parole ou par action, de différentes façons désespérées.
 
Dans ce pays de la  » Liberté  » il y a plus de fusillades de masses que de jours dans une année. Après l’attentat tuant 21 jeunes au Connecticut en 2012, les étudiants catholiques de cette université avaient répondu à ceux qui demandaient où était Dieu pendant la tuerie, en fabriquant des T-shirt avec la réponse : »vous m’avez chassé de vos université – signé Dieu ».
 
 

Alors cet indice, quel est-il ?

 Il est simple. Il consiste en cet aveu : « Je me suis senti comme possédé« . Et puis ce deuxième : « j’ai entendu des voix qui me disait de la tuer »
 
En dehors de rares paroles, la dimension surnaturelle de cette affaire, ayant été totalement occultée par les dits ‘experts’, il semble indéniable que notre nation a sombré dans la pire des horreurs : un monde sans-Dieu, fier d’être sans-Dieu.
Le ministre Israélien des affaires étrangères au moment de l’affaire Mohamed Merah avait donné la plus vraie des expertises :  »Il n’y a que le démon qui peut inspirer un acte pareil  ».
 
Aucun évêque n’a eu publiquement le courage pastoral de dire ce genre d’expertise. A moins que les médias, prophètes de bien des demi mensonges et demi vérité ne les ai étouffés. Ils réagissent souvent comme les frères de Joseph :  » Voilà l’homme aux songes (aux charismes), tuons-le, jetons le dans une citerne » ( Gen 37,18).
Le grand expert théologien de notre monde, nous a laissé son diagnostic : « La culture de mort qui se met en place«  (Saint Jean-Paul II).
 
A force de jeter dans les citernes les prophètes, les embryons, les vieillards et les trisomiques, les esprits de morts, anges déchus comme des voleurs dans le temple, grouilleront davantage dans les âmes de nos enfants.
 
Quant aux mauvais pasteurs qui ont la responsabilité d’éclairer le monde et de le délivrer des ténèbres, Jésus aurait dit d’eux :  » Faites comme ils disent mais ne faites pas comme ils font  » (Math 23,1). Car en vérité, ils savent mais se taisent. Ils prêchent l’aliénation par Satan mais ne le chassent pas. 
 
Prions qu’ils ne soient pas sous le coup de l’expertise de la prophétie d’Amos : » Malheur à ceux qui braillent au son de la harpe, se gavent des meilleurs agneaux de l’étable, se frottent avec des parfums de luxe, boivent dans des coupes en or, sur leur lit en ivoire, vautrés sur leur divan… sans se soucier de la misère du peuple… » (Amos 6).