Vision sur la France d’après les colloques de Marcel Van Page 78
Le 15 Novembre 1945
Marcel Van : Pendant la bénédiction du Très saint sacrement, j’ai vu Jésus assis me prendre sur ses genoux ( j’avais alors la taille d’un petit enfant ) et m’étreindre dans ses bras. Je ne cessais de le regarder et lui, de son coté, me regardais aussi puis, approchant son visage du mien, il me donna un baiser. Ensuite, me faisant signe de regarder devant moi, il me dit à l’oreille:
« Regarde la France, regarde la France ».
Je tournai donc la tête et portai mon regard dans la direction qu’il m’indiquait de la main; j’aperçus un drapeau noir qui était planté là.
Quand à ma soeur Thèrése, de son bras gauche, elle m’entourait l’épaule gauche et de ne cessait de me regardait en souriant comme si elle n’avait pas remarqué le drapeau planté devant elle…
Un instant après, Jésus regarda ma soeur Thèrèse et dit:
» Pauvre France ! Une fois libéré du communisme, elle aura affaire à une société secrète plus perverse encore : la Franc-maçonnerie ».
Puis il me dit :
» Mon enfant, prie pour la France, sinon malheur à elle »
En disant ces paroles, il avait l’air plus triste qu’auparavant, mais je n’ai pas vu pleurer.J’ai constaté seulement qu’il fixait du regard le drapeau noir qui se trouvait là; puis me regardant de nouveau, il sourit et me recommanda de vous communiquer ces choses…
Durant la méditation qui suivit je revis ma soeur Thèrése. Elle avait d’abord les yeux fixés sur le drapeau puis elle me regarda de nouveau, ne cessant de sourire. Mais au moment où elle leva une seconde fois les yeux vers le drapeau noir, les larmes inondaient son visage. le regard fixé sur le drapeau, elle ne cessait de verser d’abondantes larmes. J’en fus tellement ému que je me mis moi même à pleurer.
Thérèse pleurait toujours. C’était la première fois que je la voyais pleurer ainsi. Maintenant encore, quand j’y pense, je ne peux retenir mes larmes.
Ma soeur leva ensuite les yeux sur Jésus qui, lui ne pleurait pas, se contentant de regarder le drapeau. j’ai entendu alors ma soeur thérèse, toujours en pleurs, parler à Jésus en français. je n’ai retenu que quelques mois que, d’ailleurs, je ne peux écrire correctement….Elle disait:
» O mon Jésus…Jésus..Embrasse toi…La France…. »
C’est tout ce que j’ai retenu et je n’y comprends rien. Ma soeur Thérèse me regarda de nouveau, ses larmes avaient cessé de couler et elle me dit
« Mon cher petit frère, qu’est-ce que tu penses de cela ? »
Je me contentai de lui répondre:
« Tout ce que je peux faire c’est de prier »
Elle ajouta:
» Oui, mon petit frère, prie, ne cesse de prier »
Vers la fin de l’oraison, je vis que le drapeau noir était brisé et qu’il gisait par terre. Alors, Jésus se pencha de nouveau sur moi..Comme au début..Thèrése fit de même et je ne vis plus rien, si ce n’est mes larmes qui coulaient en présence d’un si grand amour….
Quand je me voyais assis sur les genoux de Jésus, je tenais en main du papier et une plume et j’étais très beau, n’ayant pas la taille que j’ai maintenant mais celle d’un enfant de 4 ans..
Ma soeur Thérèse était, elle aussi très belle. Cette fois, je l’ai vue plus distinctement; son visage frais et souriant venait encore ajouter à ma beauté.