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mardi 15 octobre 2024

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Articles Mère Térésa de Calcutta

Mère Térésa de Calcutta

Ce manque de respect, vis-à-vis de la personne de Jésus- Christ...

A la question d’un journaliste en 1997 : « Mère Térésa, quel est le plus grand malheur du monde actuel ? » La réponse de Mère Térésa fut : « Ce n’est pas la misère ou la famine, dont sont victimes tant de pauvres, ce ne sont pas les guerres, et les catastrophes de toutes sortes, c’est la Communion dans la main qui est ce manque de respect, vis-à-vis de la personne de Jésus- Christ » . Lors de la Messe de la Fête-Dieu, le 22 mai 2008, Benoît XVI a dit : « S’agenouiller devant l’Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s’incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu’en lui nous savons et nous croyons qu’est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l’a tant aimé au point de lui donner son Fils unique. La communion à genoux est une tradition ancienne qui existe depuis des siècles, et, d’autre part, elle est un geste particulièrement expressif d’adoration, tout à fait approprié à manifester la vraie présence réelle et substantielle de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans les espèces consacrées ». Dans son exhortation apostolique Sacramentum Caritatis du 22 février 2007 au numéro 65, le pape Benoît XVI a écrit : « … Je pense, d’une manière générale, à l’importance des gestes et des postures, comme le fait de s’agenouiller pendant les moments centraux de la prière eucharistique » Le Pape Benoît XVI, au sanctuaire de Fatima le 13 mai 2009, avait fait savoir que lui-même ne distribuerait la Communion que sur la langue.

Père Elie chante Sainte Mère Térésa - Vidéo

Un très beau clip de père Elie Raubert produit à l’occasion de la canonisation de Mère Térésa de Calcutta.

La vie de Mère Térésa de Calcutta - film

En Inde à la fin des années 40, la guerre civile fait rage entre les hindous et les musulmans, et particulièrement à Calcutta où règne la misère et le désespoir. Mais au cœur de cette pauvreté se dresse une religieuse : Mère Térésa. Elle défiera l’autorité de l’Eglise pour créer son propre Ordre de missionnaires, afin d’aider les plus pauvres et répandre son message d’amour et de charité…

Idéologie du Genre et féminisme : la fermeté de Mère Térésa

Recherchant un texte de la bienheureuse mère des pauvres, je tombe sur celui-ci, tranchant comme un couperet. Comme quoi, il ne faut pas confondre douceur d’un visage et bonté divine avec tiédeur des sentiments et mievrété de la pensée. Bien au contraire la profondeur de la Foi et de l’Amour s’accompagnent toujours de la Force qui leur est nécessaire : « La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier, aux hommes comme aux femmes. Et pourtant ce don de la maternité, nous pouvons le détruire, et d’une façon toute spéciale par le mal de l’avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu’il y a d’autres choses plus importantes que celle d’aimer, que celle de se donner au service des autres: la carrière, par exemple, le travail à l’extérieur du foyer. Aucun travail , aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de « liberté » peut remplacer l’amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes, celui d’aimer en tant que femme. Dieu nous a dit: « Aimez votre prochain comme vous-mêmes. » De sorte que je dois d’abord m’aimer moi-même, comme il se doit, et ensuite aimer mon prochain de la même manière. Mais comment puis-je m’aimer moi-même si je ne m’accepte pas telle que Dieu m’a, faite? Ceux qui nient la beauté des différences entre l’homme et la femme ne s’acceptent pas tels que Dieu les a faits, et ne peuvent donc pas aimer leur prochain. Ils ne peuvent apporter avec eux que division et malheur et détruire la paix du monde. Par exemple, comme je l’ai souvent affirmé, l’avortement est ce qui détruit le plus la paix du monde aujourd’hui. Et ceux qui veulent absolument que la femme et l’homme soient la même chose sont tous en faveur de l’avortement ».

Le testament de mère Térésa

Les Ecrits secrets de mère Térésa, lettres à ses guides spirituels, carnets intimes qu’elle souhaitait détruire viennent d’être publiés en anglais puis en français (mars 2008), par Brian Kolodiejchek (Viens, sois ma lumière en est le titre français) aux éditions Lethielleux (Paris). C’est un appel tragique, car depuis 1949 ou 1950, un demi-siècle avant sa mort, mère Térésa traversait la plus profonde des nuits spirituelles. Celle qui unit les plus grands mystiques au Christ en Croix. Moment où l’excès de ses souffrances arrachait à son humanité les paroles de détresse : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnée?» C’est donc du fond de sa détresse que mère Térésa a fait cet appel, elle qui avait tout quitté : après son engagement religieux dans un pensionnat confortable de haut niveau, elle se transféra chez les plus déshérités, à Calcutta. Elle y recueillit enfants et vieillards, qui mouraient sur les trottoirs, en suscitant d’immenses concours indiens et internationaux, en personnels et en argent. Cette Albanaise de naissance venait apporter la lumière aux déshérités. Elle note au fil des ans les « ténèbres ». Dans une lettre à l’un de ses directeurs spirituels, elle écrit : « Maintenant père, depuis 1949 ou 1950, cette terrible sensation de perte, ces ténèbres indicibles, cette solitude, ce désir continuel de Dieu m’accablent jusqu’au fond de mon cœur. Ces ténèbres sont telles que je ne vis vraiment pas, ni avec mon esprit ni avec ma raison. La place de Dieu dans mon âme est vide. Il n’y a pas de Dieu en moi. Quand la douleur du désir est si grande, je ne fais que désirer Dieu encore et encore. […] Parfois, j’entends juste mon cœur crier : “Mon Dieu” et rien d’autre ne vient. Cette torture et cette douleur, je ne peux les expliquer.» De courts extraits suffisent pour donner une idée de la densité des ténèbres où elle s’est trouvée: « Il y a tellement de contradictions dans mon âme, un désir ardent de Dieu, profond au point de faire mal : une souffrance permanente, et en même temps, le sentiment de ne pas être aimée de Dieu, d’être repoussée, vide, sans foi, sans amour, sans zèle… Le ciel ne signifie rien pour moi, il m’apparaît comme un lieu vide. » Une presse hâtive s’est étonnée : n’est-il pas scandaleux de publier ces constats d’échec à l’heure de la béatification glorieuse à Saint-Pierre de Rome ? En matière de foi et d’expérience religieuse, il y aura toujours des gens qui ne comprennent rien à rien. Une telle nuit spirituelle, au contraire, place mère Térésa dans les rangs des plus grands mystiques du christianisme : les plus éprouvés, les plus généreux, les plus désintéressés à l’heure où ils donnent tout, et il n’y a plus rien pour eux. Le Christ a vécu ces ténèbres dans son humanité car il l’assuma authentiquement, sans privilège, bien au contraire. Il a épousé le pire du malheur humain pour nous sauver par un plus radical amour dans l’abandon et les douleurs de la croix. Il a demandé le même dépouillement héroïque à sa mère au pied de la croix et à tant de saints, de l’apôtre Paul à sainte Bernadette, à Thérèse de Lisieux et à bien des inconnus que je rencontre aujourd’hui. J’évoque leur longue histoire dans mon livre Marie Deluil-Martiny, une religieuse assassinée (Fayard). Le Christ a permis que mère Térésa partage les ténèbres de ceux à qui elle venait apporter la lumière, comme Il l’a fait le premier. Au plus profond de sa détresse, elle disait encore : « Si jamais je deviens sainte, je serai certainement une sainte des “ténèbres”. Je serai continuellement absente du Ciel, pour allumer la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres sur terre.» Elle parle comme Thérèse de Lisieux qui disait : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre », ce qui s’est vérifié, de tant de manières spirituelles puis matérielles par les voyages internationaux de sa châsse. Après son offrande comme victime « à l’amour miséricordieux » Thérèse de Lisieux avait connu non seulement les ténèbres de sa longue tuberculose depuis le premier crachement de sang qu’elle avait salué comme un bonheur, mais aussi cette nuit mystique d’action de grâce qui s’était continuée par la nuit tragique et souffrante de ses derniers mois. Dieu lui paraissait absent, ou même inexistant. Elle était obsédée des tentations des athées, mais la souffrance physique épaississait encore ses ténèbres afin qu’elle partage de l’intérieur l’épreuve des ennemis de Dieu pour lesquels elle priait dans cet état. Quand nous perdons le sens de Dieu, dans l’asphyxie d’un monde matérialisé ou par tentation, retenons ces exemples héroïques. Nos épreuves quotidiennes ne sont rien à côté de celles de mère Térésa. Comprenons bien qu’alors il ne faut pas abandonner Dieu qui permet l’épreuve, ni se fâcher avec Lui, mais plonger au contraire à l’aveuglette dans une humble confiance en implorant la lumière, bien sûr, mais surtout, si la lumière ne vient pas, n’abandonnons pas Dieu qui semble nous abandonner, abandonnons-nous à Lui à la suite du Christ ; car après avoir exprimé sa plainte, à la suite du psalmiste (Ps 22) : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?» (Marc 16, 53), Il a ajouté : «Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23, 46). Après cela, comme mère Térésa, même si lumière et inspiration nous lâchent, nous recevrons comme elle dans notre détresse même ces motions qui la firent persévérer avec son sourire de paix et son rayonnement cachés à ses yeux qui inspiraient et éclairaient les autres. C’est la leçon fondamentale et finale de la croix : centre de l’Evangile et du message du Christ au seuil persévérant du dévoilement final.