Par un ancien pompier professionnel et volontaire, soldat de la Vie
En janvier 2023, à la gare Montparnasse à Paris, Georgia et sa fille Melaïna ont tout fait pour empêcher un TGV sous lequel leur chat Neko s’était échappé de partir. La SNCF n’a pas voulu retarder le départ et Neko a été écrasé.
IL y a 40 ans et même 30 ans, les sapeurs-pompiers intervenaient pour des centaines de chats coincés, partout en France. Les chats faisaient aussi partie de leurs problèmes opérationnels. Je suis monté à la grande échelle, j’ai pris des risques pour des minous. J’ai en mémoire avoir pris des risques dans un appartement en feu pour sauver un chat à 4 heures du matin, avenue de Choisy à Paris, et un chien à moitié brulé place Jeanne d’Arc dans le 13ème arrondissement. Les soldats du Feu étaient en réalité des soldats de la Vie. De toute vie humaine et animal.
Cette époque est révolue. Un chat réfugié sous les roues d’un train à la gare Montparnasse il y a quelques jours a fait la une. Après plusieurs alertes, et 45 minutes de temps où la possibilité de sauver ce chat était écoulé, le train a coupé le chat en deux. Aucun effort de la part de la SNCF, aucune empathie, aucune réaction du monde politique (Sauf Mr Dupont Aignan). Les professionnels de la SNCF ont dit que » votre chat ce n’est pas notre problème »… C’est celui des sapeurs-pompiers il y a 30 ans !
La vie, inféodée à l'efficacité économique
La vérité est que la notion de Vie s’est inféodée en 30 ans à la notion d’efficacité économique. Le décalage scandaleux c’est que la Vie animale est devenue un vulgaire paramètre de chiffres économiques dérangeants. Mais la fine pointe de cette vérité est bien entendu que la vie humaine elle-même est devenue une matière commerciale dont un invité de marque de Klaus Schwab au forum économique de Davos à déclarer : » L’homme n’est qu’un animal piratable » (Yuval Noha Hariri). Piratable donc abattable. Animal donc dissécable en deux. Cinquante millions d’enfants sont morts l’année dernière, coupé en deux par les lames d’un train train médicale quotidien, dans »les gares des hôpitaux de l’avortement ». Ah ce n’est pas le moment d’en parler aurait récemment déclaré un évêque en sanctionnant un de ses prêtres ayant prêché contre l’avortement ? Qu’il soit anathème ce faux pasteur qui aurait dû soutenir sa brebis.
Alors c’est le moment de se réveiller car le sang qui coule monte du sol vers Dieu. »Qu’as-tu fait de ton frère ? » ( Genèse 3 )
La Société Protectrice des animaux a porté plainte pour sévices contre ce chat. Pour l’avortement, circulez on n’a plus le droit de porter plainte pour la vie d’un gosse enviandé, ni de propagander contre, dans les médias.
IL n’est plus là pour nous le rappeler mais ce décalage évoqué c’est celui de la dictature du relativisme du grand pape Benoit XVI.
Ce chat est un martyr utile pour nous rappeler un scandale silencieusement et délicieusement fourré dans la constitution française, comme une fève dans une galette à la frangipane : » Pour qui cette part » ?
Si tu te tais sur des petites choses, dit Dieu, tu seras broyé par de grands massacres. Si tu te tais sur ces crimes gratuits, tu seras vendu par tes frères. Tu seras coupé en deux par les soldats de Daesh qui crient sur des reportages : » En vérité nous aimons la mort comme vous, vous aimez la vie ».
Si les enfants avortés se taisent, les chats coupés en deux crieront, aurait dit Jésus !
Que Saint François te bénisse au paradis des animaux !