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vendredi 29 mars 2024

Sainte Gladys

Première lecture : « Mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? » (2 S 18, 9-10.14b.24-25a.30 – 19, 4)

Lecture du deuxième livre de Samuel

En ces jours-là, dans sa fuite,
    Absalom se retrouva par hasard en face des serviteurs de David.
Il montait un mulet,
et le mulet s’engagea sous la ramure d’un grand térébinthe.
La tête d’Absalom se prit dans les branches,
et il resta entre ciel et terre,
tandis que le mulet qui était sous lui continuait d’avancer.
    Quelqu’un l’aperçut et avertit Joab :
« Je viens de voir Absalom suspendu dans un térébinthe. »
    Joab se saisit de trois épieux
qu’il planta dans le cœur d’Absalom,

    David était assis à l’intérieur de la double porte de la ville.
Un guetteur allait et venait sur la terrasse de la porte,
au-dessus du rempart ;
comme il regardait au loin,
il aperçut un homme seul qui courait.
    Le guetteur cria pour avertir le roi,
et le roi dit :
« S’il est seul,
c’est qu’il a une bonne nouvelle à nous annoncer. »
    Le roi lui dit :
« Écarte-toi et tiens-toi là. »
Il s’écarta et attendit.
    Alors arriva l’Éthiopien, qui déclara :
« Bonne nouvelle pour mon seigneur le roi !
Le Seigneur t’a rendu justice aujourd’hui,
en t’arrachant aux mains
de tous ceux qui se dressaient contre toi. »
    Le roi demanda :
« Le jeune Absalom est-il en bonne santé ? »
Et l’Éthiopien répondit :
« Qu’ils aient le sort de ce jeune homme,
les ennemis de mon seigneur le roi,
et tous ceux qui se sont dressés contre toi pour le mal ! »

    Alors le roi fut bouleversé,
il monta dans la salle au-dessus de la porte,
et il se mit à pleurer.
Tout en marchant, il disait :
« Mon fils Absalom ! mon fils !
mon fils Absalom !
Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ?
Absalom, mon fils ! mon fils ! »
    On alla prévenir Joab :
« Voici que le roi pleure : il est en deuil d’Absalom. »
    La victoire, ce jour-là, se changea en deuil pour toute l’armée,
car elle apprit ce jour-là
que le roi était dans l’affliction à cause de son fils.
    Et ce jour-là, l’armée rentra dans la ville à la dérobée,
comme se dérobe une armée qui s’est couverte de honte
en fuyant durant la bataille.

            – Parole du Seigneur.