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mardi 15 octobre 2024

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Première lecture : « Toi, tu as pitié de ce ricin. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville ? » (Jon 4, 1-11)

Lecture du livre du prophète Jonas

Quand il vit que Dieu pardonnait aux habitants de Ninive,
    Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
    Il fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit
lorsque j’étais encore dans mon pays !
C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis.
Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment.
    Eh bien, Seigneur, prends ma vie ;
mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
    Le Seigneur lui dit :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
    Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville.
Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre,
pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
    Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin,
de pousser au-dessus de Jonas
pour donner de l’ombre à sa tête
et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur.
Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
    Mais le lendemain, à l’aube,
Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin,
et celui-ci se dessécha.
    Au lever du soleil,
Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ;
Jonas fut frappé d’insolation.
Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta :
« Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
    Dieu dit à Jonas :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère
au sujet de ce ricin ? »
Il répondit :
« Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère
jusqu’à souhaiter la mort. »
    Le Seigneur répliqua :
« Toi, tu as pitié de ce ricin,
qui ne t’a coûté aucun travail
et que tu n’as pas fait grandir,
qui a poussé en une nuit,
et en une nuit a disparu.
    Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville,
où, sans compter une foule d’animaux,
il y a plus de cent vingt mille êtres humains
qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »

                    – Parole du Seigneur.