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mardi 15 octobre 2024

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Prophéties de Sainte Mariam de Nazareth

Dans ses visions, la France est le rosier et l’Église est l’Olivier.

« Le rosier est malade, mais il n’est point mort.

Le Jardinier s’apprête à l’émonder vigoureusement pour lui communiquer une vie nouvelle, et elle voyait déjà le rosier s’épanouir en une multitude de belles roses parfumées… »

Mariam Baouardy prendra le nom religieux de Sœur Marie de Jésus Crucifié. Elle sera généralement connue sous le nom de Mariam de Nazareth, rappelant le nom de la ville près de laquelle elle vécu, et “la petite Arabe de Jésus”.

"Consolez-vous, viendra un temps à venir, c’est loin d’ici, où la France deviendra reine. Mais avant, il faut qu’elle subisse beaucoup d’humiliations, plus encore qu’elle n’en a jamais eu. Après le Seigneur triomphera et sera à la tête du royaume."

Les citations ci-dessous sont retranscrites dans l’ordre telles qu’elles sont mentionnées dans le livre intitulé  « A la recherche du Roy perdu, paru en 2023. 

LA VISION DU 26 MAI 1873 :

« l’ai vu la France comme un champ arrosé par la pluie, éclairé et échauffé par le soleil.

Mais la terre était couverte de mauvaise herbe, parmi lesquelles, pourtant, il y en avait quelques-unes de bonnes.

J’ai dit à Jésus « Seigneur, pourquoi faites-vous ces mauvaises herbes ? »

«Je les laisse, m’a répondu le divin Maître, parce que les bonnes sont encore trop faibles. Elles ont leurs racines liées avec les mauvaises. Si J’arrache les mauvaises, les bonnes seront endommagées et elles se flétriront. 

Quand les bonnes seront plus fortes, J’arracherai tout ce qu’il y a de mauvais. (…) 
Maintenant, c’est la paix bâtie sur le sable.

Plus tard, J’établirai la paix bâtie sur le rocher ferme et rien ne pourra l’ébranler. La France est le centre de mon Cœur.»

LE 16 FÉVRIER 1874 :

« Hier, Je me sentais devant Dieu, et je priais pour notre Mère la Sainte Église et pour la France. »

Mariam entend

« Oui, Je ferai mes délices dans le sein de la France; elle sera encore la reine de tous les royaumes.
Mais avant, il faut que la France soit tout à fait rien, que Je sois à la tête des armées, afin que toutes les nations disent entre elles, de génération en génération : « Vraiment, c’est le Très Haut qui est à la tête de la France ».

Toutes les nations le crieront d’une même bouche, d’une même voix, sur le même ton, même les impies. »

Toutes ses prophéties se développent sur une même ligne: d’abord l’épreuve par des guerres sanglantes, puis la victoire et les suites du triomphe.

Mariam fat le témoin de guerres épouvantables qui bouleversaient tous les États; et elle disait que lorsque les guerres seraient terminées et après les trois jours de ténèbres, ténèbres pestilentielles durant lesquelles les hommes adonnés au vice mourront, de sorte qu’il ne restera debout que le quart des hommes, les autres ayant péri dans la lutte.

« elle sera encore la reine de tous les royaumes.

Mais avant, il faut que la France soit tout à fait rien, que Je sois à la tête des armées, afin que toutes les nations disent entre elles, de génération en génération : « Vraiment, c’est le Très Haut qui est à la tête de la France ».

Toutes les nations le crieront d’une même bouche, d’une même voix, sur le même ton, même les impies. »

Toutes ses prophéties se développent sur une même ligne: d’abord l’épreuve par des guerres sanglantes, puis la victoire et les suites du triomphe.

Mariam fat le témoin de guerres épouvantables qui bouleversaient tous les États; et elle disait que lorsque les guerres seraient terminées et après les trois jours de ténèbres, ténèbres pestilentielles durant lesquelles les hommes adonnés au vice mourront, de sorte qu’il ne restera debout que le quart des hommes, les autres ayant péri dans la lutte.

« Petits agneaux, n’ayez pas peur de Dieu.
Il va frapper la terre, il y aura des tremblements de terre; ne craignez rien; recourez à Dieu seul, restez en lui, confiez-vous en Lui et ne craignez rien; sa miséricorde est immense.
Il voudra la répandre sur les hommes mais la justice bouche la miséricorde… »

À plusieurs reprises, depuis 1873, elle annonça une guerte qui ferait verser des fleuves de sang : « Elle demandait dans une extase du mois de mai 1873 : « Quand finira cette guerre ? »

Après un temps de silence, elle transmettait la terrible réponse

« Ah ! Elle sera longue, parce qu’il faut que tout le monde y passe, petits et grands : nous sommes tous corrompus !»

Cette extase particulièrement douloureuse semblait lui mettr sous les yeux les efforts de deux armées immenses s’acharnant l’un contre l’autre.

Elle voyait deux citernes, l’une déjà remplie de sang, l’autre encore vide, mais si grande que le sang des trois quarts des homme ne paraissait pas pouvoir la remplir, et la voix lui disait : « Vous voyez, il faut que cette citerne soit remplie pour calmer la justice de Dieu…»

LE 14 AOÛT 1874:

« Ce sera un massacre terrible. On marchera dans le sang jusqu’aux genoux.

Je pense que, dans cette grande guerre qui va venir, on prendra tous les prêtres pour combattre…

Je ne sais si c’est de cette manière que les prêtres périront, car il doit en rester très peu après

‘Épreuve, et il me semble qu’on les mettra devant, au plus gros du danger. »

En 1878, Mariam dit au père Prosper Chirou :

«Il y aura un mauvais gouvernement en France. Les religieux seront chassés.
Il faudra faire des lieues pour se confesser.
Les Allemands reviendront en France, mais ils seront écrasés.
On sera forcé de dire « le doigt de Dieu est là.
Oui, Oui, bientôt la France triomphera, bientôt, elle sera la reine des royaumes.
Elle a fait trop de bien dans les missions pour que Dieu l’abandonne. »

LE 16 TUILLET 1876 :

« Ô cher rosier, tu fais la joie de mon cœur ! On y bâtira un grand salon pour le Maître, et le Seigneur dit: «Je viendrai y habiter avec ma lumière, avec le soleil en plein jour » ; mais avant, on brûlera les épines ; Oh ! Qu’il est beau le rosier !

On sème sur la terre du rosier beaucoup d’épines, parce qu’il y a beaucoup de petits vers qui mangent le suc des bonnes plantes.

Et le Seigneur nous a dit: « S’il y a de bonnes plantes, mettez-les dans un trou et cachez-les.

Plantez des arbres épineux; comme il y a beaucoup de moucherons, ils viendront se cacher dans les épines.

Alors on y mettra le feu, et les voilà tous brûlés.

Et le cher beau rosier qui semblait sur le point de mourir! Attendez encore un peu, et vous verrez comme il sera beau !

*Mais ce sera long: il faut encore un peu de temps…»

LE 4 JUILLET 1875 :

«Consolez-vous, viendra un temps à venir, c’est loin d’ici, où la France deviendra reine.

Mais avant, il faut qu’elle subisse beaucoup d’humiliations, plus encore qu’elle n’en a jamais eu.
Après le Seigneur triomphera et sera à la tête du royaume.
Viendra un temps, qui paraît loin, très loin aux yeux de l’homme, mais aux yeux de Dieu ce n’est pas loin, où la France sera Reine aussi.
Elle gouvernera la Syrie… »

LE 5 JUILLET, JOYEUSE, MARIAM DIT:

«Oh ce qui réjouit mon cœur, c’est que la Syrie appartiendra à la France. » cet événement ne doit avoir lieu que lorsque « la France sera Reine.»

LE 31 AOÛT 1876

«Je vis des nuages, des tempêtes, des pluies de toutes choses, tomber sur la terre, et rien n’arrivait à cette maison. »

« Toutes les nations seront secouées par la guerre et la révolution.

Au cours des ténèbres, durant trois jours, les disciples du mal seront annihilés, si bien qu’un quart de l’humanité seulement survivra.

À cette époque, le clergé sera bien diminué, car la plupart des prêtres seront morts pour la défense de la foi ou pour leur patrie.

La cause des terribles désastres qui vont fondre sur la France, la voici : on commettra des péchés et des outrages envers le Saint Sacrement, et l’Incarnation sera considérée comme une fable ».

« La puissance de l’ennemi ne durera pas toujours.

L’Église revivra et fleurira éternellement. » « Heureux l’homme qui persévère malgré tout ! Et malheur à celui qui faiblit au premier obstacle! »

« Petit troupeau, ne craignez rien, soyez petits. Ne craignez ni le tonnerre, ni la pluie, ni les montagnes, rien ne pourra toucher aux élus du Seigneur !

Marchez sous terre. Si vous voulez être grands, soyez petits.

Ne cherchez pas la grandeur de la créature; celui qui vous élève aujourd’hui vous abaissera demain. »

LE 2 DÉCEMBRE 1877 :

«Le Seigneur m’a montré tout ! J’ai vu la colombe de feu! Adressez-vous à la colombe de feu, à l’Esprit-Saint qui inspire tout.

On m’a dit : « Suis-moi ». J’ai vu tous les arbres et les montagnes tressaillir. La paix est mon partage.

La paix et la croix sont mon partage, mais la croix et le découragement sont le partage de l’ennemi et de ceux qui écoutent l’ennemi ».

Discours du pape Jean-Paul II
aux pèlerins venus pour la béatification
de s
œur marie de jésus crucifié

Lundi, 14 novembre 1983


Chers Frères et Sœurs,

1. La béatification de Sœur Marie de Jésus Crucifié, qui vous a réunis à Rome de tous les pays du Proche-Orient, a sûrement été pour vous tous un grand moment de joie, une source de réconfort, une invitation au courage. Ce n’est pas une jubilation passagère: c’est une source de grâces qui demeure ouverte. L’Eglise qui est à Rome a participé à cette joie et, j’ose dire, l’Eglise universelle, en regardant avec émotion cette petite fleur de la Terre Sainte parvenue en peu de temps à l’épanouissement mystique, à la sainteté. Je suis heureux de me retrouver ce matin au milieu de vous, pour vous saluer encore avec toute mon affection, pour converser avec vous, comme en famille, tout en méditant encore sur le sens de cette béatification, pour en recueillir les fruits.

La vie et les vertus de Mariam Baouardy vous sont maintenant suffisamment connues et je les ai évoquées dans la solennelle liturgie d’hier. Mais il est bon de nous redire ce matin à quel point cette “petite Arabe” a été un témoin privilégié de Jésus, de l’amour de l’Eglise, de l’action pour la paix. Et vous comprendrez mieux encore le prix que l’Eglise attache à la vie de vos communautés chrétiennes en Terre Sainte et autour de la Terre Sainte.

2. Mariam est le fruit de cette Terre Sainte. En elle, tout nous parle de Jésus. Et d’abord les lieux où elle a vécu: Nazareth, près de laquelle elle est née, Bethléem où elle a consommé son sacrifice, le Mont Carmel, symbole de la vie de prière solitaire qui a fourni le cadre de sa vie religieuse. Mais surtout, elle nous rend proches du Calvaire, puisqu’elle n’a cessé de porter dans sa vie la croix de Jésus, tout en choisissant son nom de crucifié. Les béatitudes trouvent en elle leur accomplissement. A la voir, on croit entendre Jésus nous dire: bienheureux les pauvres, bienheureux les humbles, bienheureux ceux qui ne cherchent qu’à servir, bienheureux les doux, bienheureux ceux qui font la paix, bienheureux ceux qui sont persécutés. Toute sa vie traduit une familiarité inouïe avec Dieu, l’amour fraternel des autres, la joie, qui sont les signes évangéliques par excellence.

3. Sœur Marie de Jésus Crucifié se montre en même temps une fille hors pair de l’Eglise. Elle reflète les différents visages de l’Eglise: l’Eglise grecque-melkite dans laquelle elle a été baptisée et élevée, l’Eglise latine où elle a été initiée à la vie carmélitaine. En dehors de son pays natal, elle s’est insérée dans les communautés chrétiennes du Liban, de l’Egypte, de la France, de l’Inde. Elle a partagé l’ardeur missionnaire de l’Eglise, sa soif d’unité, l’attachement à ses Pasteurs et notamment au Pontife romain Pie IX.

Car l’Eglise doit être une dans la diversité et dans la richesse des langues, des cultures et des rites.

4. Enfin, elle qui a été souvent malmenée par les événements et par les gens, elle n’a cessé de semer la paix, de rapprocher les cœurs. Elle se voulait “la petite sœur de tous”. Comme son exemple est précieux dans notre monde déchiré, divisé, qui sombre si facilement dans l’injustice et la haine, sans tenir compte des droits des autres à une existence digne et paisible!

5. Voilà, chers amis, celle qui intercède maintenant pour nous auprès de Jésus. Aujourd’hui dans les divers pays du Proche Orient, vous vivez dans un état de paix très fragile, et parfois même de guerre. C’est une grande détresse pour tous les habitants de cette région, et le monde entier s’inquiète de leur sort, sans parvenir à les aider efficacement en respectant leur liberté. Je ne veux pas aborder ce matin les aspects politiques du problème. Mais à vous, catholiques grecs-melkites, latins ou d’autres rites qui partagez les épreuves de tous vos compatriotes, chrétiens, juifs ou musulmans, je veux redire la sollicitude du Saint-Siège, et ses fervents encouragements. Comme au temps où saint Paul plaidait pour les “saints de Jérusalem”, l’Eglise entière doit vous soutenir. C’est un devoir d’amour fraternel envers vous. C’est une nécessité pour la vie, le témoignage et l’honneur de l’ensemble des chrétiens. Car, si importants que soient en Terre Sainte les vestiges de l’époque de Jésus, les souvenirs historiques, les monuments de l’art sacré que les communautés chrétiennes ont édifiés ou reconstruits au cours des siècles, ce qui importe le plus, c’est qu’y resplendisse l’Eglise vivante, le Temple qui est fait des membres du Corps du Christ témoignant aujourd’hui même de la foi, de la prière et de l’amour, selon le message de Jésus de Nazareth, ou plutôt assurant par là même la présence du Christ Jésus, mort et ressuscité.

6. C’est là votre honneur. Et je vous encourage à garder et à manifester votre attachement indestructible à cette terre qui est vôtre, où vous avez vos racines, comme Mariam Baouardy qui y est revenue pour fonder un Carmel à Bethléem et en projeter un autre à Nazareth. Cela entraîne une exigence particulière, évangélique. Vous devez être au premier rang des artisans de paix, animés des sentiments d’ouverture, d’estime, d’amour, de pardon, de réconciliation envers tous les hommes qui sont liés eux aussi à cette terre, chrétiens, juifs et musulmans. En ce pays, ne l’oubliez jamais, vous représentez Jésus et son amour universel.

Que la bienheureuse Marie de Jésus Crucifié vous accompagne sur ce chemin difficile! Que la très sainte Vierge Marie, mère de Jésus, vous aide à devenir chaque jour davantage des disciples de son divin Fils! Et que Dieu Tout-Puissant vous bénisse, Père, Fils et Saint-Esprit, qu’Il vous garde dans la paix, qu’Il permette à chacune de vos patries de trouver le chemin de la véritable paix, et qu’Il aide chacune de vos communautés chrétiennes, grecque-melkite et latine – dont je salue avec joie les Patriarches et les Evêques – à épanouir le don de Dieu qui leur a été confié!

Ce jour là – 17 mai 2015 – il y avait 5 canonisations à Rome. Voilà le passage de l’homélie du pape François qui concerne Mariam :

« Un aspect essentiel du témoignage à rendre au Seigneur ressuscité est l’unité entre nous, ses disciples, à l’image de celle qui subsiste entre Lui et le Père. Et la prière de Jésus à la veille de sa passion résonne encore aujourd’hui dans l’Évangile : « Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11). De cet amour éternel entre le Père et le Fils, qui se répand sur nous par l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 5), notre mission et notre communion fraternelle prennent de la force ; de là jaillit toujours nouvelle la joie de suivre le Seigneur sur la voie de sa pauvreté, de sa virginité et de son obéissance ; et ce même amour appelle à cultiver la prière contemplative. Sœur Marie Baouardy l’a expérimentée de manière très élevée, qui humble et illettrée, a su donner des conseils et des explications théologiques avec une grande clarté, fruit du dialogue continuel avec le Saint Esprit. La docilité à l’Esprit Saint l’a rendue aussi instrument de rencontre et de communion avec le monde musulman. De même aussi sœur Marie Alphonsine Danil Ghattas a bien compris ce que signifie irradier l’amour de Dieu dans l’apostolat, en devenant témoin de douceur et d’unité. Elle nous offre un exemple clair de l’importance de nous rendre responsables les uns des autres, de vivre l’un au service de l’autre. »

Qui est Mariam de Nazareth ?

MARIE DE JÉSUS CRUCIFIÉ BAOUARDY est née à Abellin (Nazareth) le 5 janvier 1846 d’une famille grecque-catholique. Elle est baptisée avec le nom de Mariam. Orpheline à l’âge de deux ans, elle fut adoptée par un oncle avec lequel, en 1854, elle se rendit à Alexandrie d’Égypte. Fiancée à son insu à l’âge de douze ans, elle se coupa les cheveux pour annuler les noces, provoquant la colère des oncles qui la reléguèrent en esclavage. Elle protesta immédiatement à un ancien domestique qui, sachant les brimades qu’elle subissait de la part de ses proches, l’invitait à renoncer à la foi : « Je suis fille de l’Église catholique, apostolique, romaine ». La réaction fut un coup de cimeterre à la gorge. Puis, enveloppée inanimée dans un drap, elle fut abandonnée dans la rue. Elle se réveilla dans une grotte, assistée par une religieuse vêtue de bleu azur – Mariam disait que c’était la Sainte Vierge – qui prophétisa sur son avenir. Guérie, elle alla successivement comme domestique à Alexandrie, Jérusalem et Beyrouth.

En 1863, avec la famille Naggiar, elle arriva à Marseille où elle entendit l’appel à la vie consacrée. En 1865, elle entra chez les Sœurs de Saint Joseph de l’Apparition, qui ne l’admirent cependant pas à la profession, épouvantées par les phénomènes extraordinaires que Mariam pensait être une maladie : rapts, visions et, à partir du 29 mars 1867, les stigmates. Le 14 juin 1867, elle entra au Carmel de Pau où elle prit l’habit le 27 juillet avec le nom de Marie de Jésus Crucifié. En 1870, elle partit à Mangalore pour la fondation d’un monastère, mais elle revint à Pau deux années plus tard, à cause d’incompréhensions qui, avec une douloureuse possession diabo-lique, constituèrent sa grande purification.

En 1872, Sœur Marie confia aux Supérieurs que le Seigneur voulait un Carmel à Bethléem : elle s y rendit le 11 septembre 1875 grâce à la collaboration généreuse de Berthe Dartigaux. Architecte et directrice des travaux, elle fit une chute le 22 août 1878, se fracturant un bras qui se gangréna. Elle mourut saintement le 26 août. Elle a été béatifiée par saint Jean-Paul II le 13 novembre 1983, et canonisée par le pape François le 17 mai 2015.

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