Un archéologue aurait retrouvé l'Arche d'Alliance - Vidéo
La découverte de l'arche de Noé - Vidéo
Voici une vidéo très intéressante sur la découverte de l’Arche de Noé : On y apprend notamment que la « Main de Dieu » a grandement facilité le travail des archéologues, grâce à un tremblement de terre providentiel qui dégagea clairement l’Arche. On y parle également des ancres en Pierres découvertes sur le lieu, gravées de croix chrétiennes symbolisant la famille de Noé, attestant sur ce lieu d’un culte de l’Arche datant de l’époque byzantine. La preuve finale vient des détecteurs de métaux, des sondes radar et des études chimiques qui permirent de montrer la structure artificielle de la coque, prouvant ainsi qu’il s’agit bien d’un bateau gigantesque aux dimensions identique à celui décrit dans la Bible.
Le gouvernement Turc se montra très coopératif en offrant une protection militaire aux explorateurs dans cette région en état de guerre. Cette protection se révéla très utile et quelques combattants kurdes entreprenants et imprudents eurent le privilège d’être les dernières victimes (indirectes) du déluge. Ce film clos le dossier de la découverte de l’Arche de Noé.
Enregistrement de l’émission « les archives oubliés » :
Extrait des révélations d’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824)
Les mystères de l’Ancienne Alliance – Texte intégral recueilli par Clémens Brentano – LIBRAIRIE PIERRE TÉQUI 82, Rue Bonaparte, 75006 PARIS
Noé et sa descendance
Les fondateurs de lignées Hom et Djemschid
J’ai vu Noé, petit vieillard candide habillé d’un long vêtement blanc, qui se promenait dans un verger et ébranchait les arbres avec un couteau recourbé. une nuée apparut devant lui, dans laquelle se tenait une silhouette humaine. Noé se prosterna, et, comme je le vis. il apprit que Dieu voulait tout exterminer et que lui, Noé, devait bâtir une arche. Je le vis afflige par cette révélation et priant pour obtenir miséricorde. Il n’entreprit pas tout de suite son travail, et Dieu lui apparut encore deux fois pour lui ordonner de se mettre à l’oeuvre’ sans quoi il serait lui aussi anéanti.
Je le vis alors quitter son pays et se rendre avec sa famille dans la contrée où vécut plus tard Zoroastre, l’étoile étincelante.
Zoroastre, ou Zarathustra, était un prophète de la Perse antique l’époque de son existence et les dates de sa vie sont inconnues. Il fut réputé comme législateur et vécut dans une région élevée, très boisée et isolée, au milieu d’un peuple de nomades qui dormaient sous la tente. Il avait également fait édifier un autel devant lequel il présentait l’offrande.
Noé et sa famille ne bâtirent pas de maison de pierre car ils croyaient en l’annonce du Déluge mais le peuple païen qui les entourait avait déjà des bâtiments ceints de remparts. des fondations d’épaisses murailles et toutes sortes de constructions bâties pour durer et résister.
C’était l’époque d’une effroyable dépravation sur la terre : les hommes se livraient à tous les vices, en particulier les plus monstrueux.
Chacun volait et pillait ce qu’il convoitait, ils se détruisaient mutuellement maisons et champs, enlevaient femmes et jeunes filles.
Plus les hommes apparentés à Noé par leur commune origine s’étaient multipliés, plus ils étaient devenus pervers et méchants, et ils le pillaient et s’en prenaient à lui aussi.
Pourtant, les hommes n’avaient pas sombré dans ces coutumes néfastes parce qu’ils étaient frustes ou sauvages. mais par goét du vice : en effet, ils vivaient très confortablement. avec beaucoup d’organisation. Mais ils se livraient à la plus scandaleuse idolâtrie. chacun se faisant une idole de ce qui lui plaisait le plus. Ils cherchèrent. par des procédés diaboliques. à dépraver les enfants de Noé.
C’est ainsi qu’ils débauchèrent Mosoch. fils de Japhet et petit-fils de Noé, en lui faisant boire le jus d’une plante qui l’enivra. alors qu’il travaillait aux champs.
Ce n était pas du vin. mais le suc d’une plante. qu’ils absorbaient en petite quantité au cours de leurs travaux. et dont ils mastiquaient aussi les feuilles et les fruits. Et Mosoch devint père d’un fils que l’on nomma Hom.
Lorsque l’enfant fut né, Mosoch demanda à son frère Thubal de le prendre comme le sien, afin que sa faute restât cachée. Et Thubal accepta, par affection pour son frère. La mère déposa l’enfant devant la tente de Thubal, avec une tige bourgeonnante de la plante hom.
Sa mère espérait ainsi obtenir un droit sur son héritage mais le Déluge vint peu après, et la femme y mourut.
Thubal recueillit l’enfant et le fit élever dans sa maison, sans trahir son origine :
c’est ainsi que cet enfant entra dans l’Arche.
Thubal lui donna le nom de la plante hom, parce que c’était le seul signe qu’il trouva auprès de l’enfant. Celui-ci fut nourri de cette plante, et non de lait. Lorsque cette plante pousse, elle atteint bien la hauteur d’un homme mais si on la fait ramper, elle se développe par pousses aux bourgeons tendres, comme des asperges, et la souche est dure.
Elle sert de nourriture et remplace le lait. Elle germe à partir d’un bulbe ou d’un oignon, avec une petite couronne de quelques feuilles brunes au ras du sol. Sa tige devient passablement grosse, et on utilise sa moelle comme farine : on la cuit en bouillie, on la hache finement, on peut en faire du pain.
Dans les endroits où sa culture prospère, elle foisonne sur des lieues à la ronde. J’ai vu cette plante dans l’Arche.
Il y eut un temps bien long jusqu’à ce que la construction de l’Arche fût achevée. Noé interrompait souvent son travail pendant plusieurs années, et Dieu revint trois fois l’avertir de nouveau alors Noé reprenait des aides, puis laissait le travail se ralentir toujours plus. dans l’espérance que Dieu ferait miséricorde mais finalement il mena l’oeuvre à terme.
J’ai vu que pour l’Arche, comme pour la Croix, quatre sortes de bois furent utilisées : du palmier, de l’olivier, du cèdre et du cyprès. Je les voyais abattre les arbres et les tailler sur place Noé lui-mème portait les planches sur ses épaules jusqu’au chantier, comme Jésus porta sa Croix.
Le chantier était une colline entourée d’une vallée. D’abord, on assembla les éléments de la quille. en bas : l’Arche était arrondie en arrière, la quille avait la forme d’une auge et était enduite de poix. l’Arche avait deux ponts, les mats étaient disposés par deux, l’un au-dessus de l’autre. Ils étaient creux : ce n’étaient pas des troncs d’arbres ronds, ils avaient une section quelque peu ovale et renfermaient une moelle blanche qui devenait fibreuse. formant des couches concentriques à partir du coeur. Ces troncs avaient comme des cannelures ou des écailles. les grandes feuilles poussaient tout autour directement. sans branches, comme des joncs (c’était vraisemblablement une espèce de palmier). Je vis que les ouvriers faisaient couler la sève à l’aide d’un poinçon ils coupaient tout le reste en fines planches.
Lorsque Noé eut tout transporté sur le chantier et tout disposé, ils commencèrent à construire : la quille fut assemblée et enduite de poix, puis la première rangée de mâts fut dressée et on boucha avec de la poix les trous dans lesquels ils étaient plantés. Ensuite vint le premier pont, avec une nouvelle rangée de mâts, puis le second pont et le toit. Les espaces entre les mâts furent délimités par de fines cloisons de bois brunâtre et jaunâtre disposées en croix. et toutes les fentes et fissures furent colmatées avec des fibres végétales et une mousse blanche qui poussait en abondance autour de certains arbres : puis tout fut enduit de poix. à l’intérieur comme à l’extérieur.
L’Arche était également arrondie sur le dessus : au milieu du flanc du bâtiment, au-dessus de la mi-hauteur. il y avait la porte avec une fenêtre de chaque côté et une ouverture carrée au milieu du toit. Lorsque l’Arche fut complètement enduite de poix elle brilla comme un miroir sous le soleil.
Puis Noé travailla encore longtemps tout seul à l’intérieur pour aménager les compartiments réservés aux animaux : et chaque espèce eut un espace délimité comme une stalle séparé des autres. Il y avait deux allées qui coupaient l’Arche au milieu. Dans la partie arrière arrondie. il y avait un autel de bois dont la table avait la forme d’un demi-cercle. avec tout autour des tentures qui l’isolaient. Devant l’autel, il y avait un récipient de charbon comme combustible. Il y avait aussi à droite et à gauche des cloisons délimitant les couchettes. Noé et les siens porèent toutes sortes d’ustensiles et de caisses dans l’Arche. Ainsi que diverses semences. des pousses de plantes et des arbustes dans des pots de terre disposés le long des parois de l’Arche. qui en devinrent toutes verdoyantes. Je les ai vu aussi introduire de la vigne dans l’Arche. avec de lourdes grappes dorées aussi longues que le bras.
On ne peut dire combien Noé. pendant toute la construction de l’Arche. eut à souffrir de la méchanceté et de la malice des ouvriers, qu’il rémunérait en bétail. Ils le méprisaient. se moquant de lui de mille façons et le traitant de vieux fou ils travaillaient contre un bon salaire. et pourtant ne cessaient de critiquer. Personne ne savait pour qui Noé construisait cette Arche. si bien qu’il dut subir mille railleries à cause de cela. Je l’ai vu rendre grâce.
Lorsque tout fut achevé : Dieu lui apparut alors et lui dit d’appeler les animaux des quatre coins de l’horizon en soufflant dans une fléte pour les rassembler.
Plus le jour du jugement approchait, plus le ciel s’assombrissait d’une effroyable terreur gagnait toute la terre : le soleil ne brillait plus et de terribles roulements de tonnerre ébranlaient sans relâche le ciel.
Je vis Noé faire quelques pas en direction de chacune des quatre régions du monde, tirant quelques notes d’un pipeau : et je vis alors les animaux arriver par couples. mâle et femelle, et pénétrer en ordre dans l’Arche par une passerelle appuyée à la porte, que l’on retira ensuite : les gros animaux. éléphants blancs et chameaux. venaient les premiers.
Toutes les pauvres bêtes étaient terrorisées comme à l’approche d’un orage : elles défilèrent pendant plusieurs jours avant d’être toutes entrées dans l’Arche. Les oiseaux entraient en volant par la lucarne du toit. mais les oiseaux aquatiques prirent place dans la quille du vaisseau : les mammifères étaient au premier pont et les oiseaux sous le toit. perchés sur des baguettes ou nichés dans des cages. Il y avait toujours sept couples de chaque espèce de bétail.
Lorsqu’on voyait de loin l’Arche terminée reposer sur la colline. elle était étincelante et bleuâtre, comme si elle était venue des nuages. Je vis que le temps du Déluge était proche.
Noé l’avait déjà annoncé aux siens : il prit avec lui Sem. Cham et Japhet. avec leurs femmes et leur descendance les petits-enfants avaient déjà de cinquante à quatre-vingts ans, et leurs propres enfants, petits et grands, se trouvaient également dans l’Arche.
Tous ceux qui avaient travaillé à la construction de l’Arche. en restant bons et éloignés de l’idolâtrie. entrèrent dans l’Arche. Il y avait plus de cent personnes. ce qui était bien nécessaire à cause des nombreux animaux qu’il fallait nourrir chaque jour et dont on devait nettoyer les stalles.
Je ne peux pas dire autre chose que ce que je vois constamment. c’est-à-dire qu’il y avait aussi les enfants de Sem. Cham et Japhet dans l’Arche : je vois beaucoup de jeunes filles et de jeunes garçons, tous les descendants de Noé qui étaient bons.
Dans l’Ecriture on ne parle pas non plus d’enfants d’Adam en dehors de Caïn, Abel et Seth, et pourtant j’en ai vu bien d’autres, toujours par deux, fille et garçon.
De même, dans la première épître de saint Pierre, 3, 20, il n’est fait mention que de huit personnes qui se seraient trouvées dans l`Arche. c’est-à-dire les quatre couples qui devaient repeupler la terre après le Déluge. Je vis également Hom dans l’Arche. Cet enfant était couché dans un berceau d`écorce et recouvert d’une peau qui l’y maintenait. J ai vu beaucoup d’enfants déposés ainsi dans des nacelles d écorce qui flottaient sur les eaux du Déluge.
Lorsque l’Arche commença à s’élever sur l’eau, Noé et les siens étaient déjà à l’intérieur beaucoup d hommes gémissaient aux alentours, s’étant réfugiés au sommet des montagnes et dans de grands arbres. Les eaux se mirent à charrier des cadavres et des troncs. même lorsque Noé fut entré dans l’Arche avec son épouse. ses trois fils et leurs femmes, il supplia encore Dieu de faire miséricorde. Ils retirèrent la passerelle derrière eux et fermèrent les ouvertures. Il abandonna tout, même de proches parents et leurs petits enfants. qui s’étaient éloignés de lui pendant la construction de l’Arche.
Un effroyable orage éclata, les éclairs frappaient la terre comme des colonnes de feu et les trombes d’eau étaient aussi denses que des ruisseaux. La colline sur laquelle était l’Arche devint bien vite une île. La détresse était si grande que j’espère que beaucoup d’hommes se seront convertis à ce moment. Je vis un démon noir d’apparence hideuse, avec une gueule pointue et une longue queue, qui volait dans l’orage et cherchait à pousser les hommes au désespoir. Des crapauds et des serpents venaient se réfugier clandestinement dans l’Arche. Je n’ai vu ni mouches ni vermine : ces bestioles ont été suscitées plus tard, comme châtiment pour les hommes.
Dans l’Arche, je vis Noé faire des offrandes d’encens son autel était recouvert de motifs blancs sur fond rouge. Il avait dans une cassette arrondie plusieurs ossements d’Adam, qu’il posait sur l’autel pendant la prière et les sacrifices. Je vis aussi au-dessus de l’autel le Calice de la Cène, qui avait été apporté à Noé pendant la construction de l’Arche par trois personnages vêtus de longues robes blanches, semblables aux trois hommes qui vinrent voir Abraham pour lui annoncer la naissance d’un fils. Ils venaient d’une ville qui fut détruite par le Déluge et dirent à Noé qu’il était un homme si glorieux qu’ils voulaient lui confier cet objet mystérieux, afin qu’il ne disparét pas au cours du Déluge.
Dans le Calice étaient un grain de froment aussi gros qu’un pépin de tournesol, s et un surgeon de vigne. Noé piqua ces deux germes dans une pomme jaune qu’il déposa dans le Calice celui-ci n’avait pas de couvercle. Le surgeon de vigne devait pousser. Après la dispersion de la tour de Babel, j’ai vu ce Calice chez un descendant de Sem qui fut l’ancêtre des Samanes, dans le pays de Sémiramis les Samanes furent établis en Canaan par Melchisedech et y emporèent ce Calice.
J’ai vu l’Arche flotter, entourée de nombreux cadavres à la dérive. Elle s’échoua sur une haute montagne vers l’orient, plus bas que la Syrie. Elle resta longtemps sur cette montagne isolée et très découpée. Je voyais déjà des terres émerger, recouvertes de boue, avec de la verdure comparable à de la moisissure.
Après le déluge
Dans les premiers temps après le Déluge, Noé et les siens mangèrent des poissons et des coquillages puis ensuite du pain, et des oiseaux lorsque ceux-ci se furent suffisamment reproduits. Ils aménagèrent des jardins, et le sol était si fécond que le blé qu’ils plantaient avait des épis aussi vigoureux que ceux du mais ils cultivèrent également la plante haoma.
La tente de Noé, comme plus tard celle d’Abraham, était dressée dans la plaine, avec toutes les tentes de ses fils autour dans la région.
Je vis la malédiction de Cham mais Sem et Japhet reçurent la bénédiction de Noé, agenouillés devant lui, comme je vis plus tard Isaac la recevoir d’Abraham Quant à la malédiction prononcée par Noé sur Cham, Je la vis comme une nuée noire qui descendit sur le malheureux et l’enveloppa de ténèbres.
(…)
Il m’est impossible d’exprimer comment je vis les peuples se multiplier et croître de toutes sortes de façons et sombrer toujours plus dans l’obscurcissement. et comment il y avait au milieu d’eux quelques lignées plus lumineuses qui aspiraient à la lumière
Lorsque Thubal, le fils de Japhet, se fit attribuer par Noé la contrée où il devait s’établir avec ses enfants et ceux de son frère Mosoch, le groupe comptait quinze tribus.
Les enfants de Noé vivaient tout alentour et assez loin, et les familles de Thubal et de Mosoch étaient fort éloignées de Noé. Mais lorsque la descendance de Noé s’accrut et se dispersa, Thubal voulut se retirer encore plus loin, afin de se séparer des enfants de Cham, qui pensaient déjà à la construction de la Tour de Babel Lorsque Thubal et les siens furent conviés à participer à l’édification de cette Tour, ils refusèrent de répondre, tout comme les descendants de Sem
Thubal se rendit donc avec toute sa descendance devant la tente de Noé, afin que celui-ci leur désignât un territoire Noé habitait sur une montagne entre le Liban et le Caucase Il pleura, car il aimait cette famille, la meilleure et la plus pieuse de toutes. Il leur attribua une région vers le nord-est, et leur recommanda d’observer la loi de Dieu et les rites d’offrande, puis leur fit promettre qu’ils préserveraient la pureté de leur origine et éviteraient toute union avec les descendants de Cham.
Il leur remit des ceintures et des scapulaires qu’il avait conservés dans l’Arche, afin que les chefs de dans les revêtissent lors du service divin et à l’occasion des mariages, afin d’être préservés de tout malheurs et d’une postérité perverse. Le service divin institué par Noé pour le sacrifice me faisait penser au saint sacrifice de la messe il consistait en versets et répons Noé évoluait autour de l’autel et s’inclinait parfois.
Il leur confia également un sac de cuir renfermant un coffret d’écorce dans lequel se trouvait un récipient d’or en forme d’oeuf ce récipient contenait lui-mème trois petits vases. Ils reçurent également les tubercules ou bulbes de la plante haôma, ainsi que des rouleaux d’écorce ou de parchemin couverts d’écriture, et des bâtons arrondis sur lesquels étaient gravés des signes.
Ces gens-là étaient très beaux, avec le teint lumineux et de couleur jaune-ocre. Ils portaient des vêtements de peaux de bêtes et de toisons de montons, retenus par des ceintures seuls leurs bras étaient découverts. Je vis qu’ils revêtaient ces peaux aussitôt après en avoir dépouillé les animaux, alors qu’elles étaient encore toutes sanglantes, et ils les portaient si ajustées que je crus tout d’abord que c’était une race velue. Lorsqu’ils émigrèrent vers les hautes terres du nord-est, ils n’avaient pas beaucoup de bagages avec eux, hormis des graines Je n’ai pas vu de chameaux dans leurs troupeaux, mais des chevaux, des ânes, et des animaux aux longues cornes semblables à des cerfs.
Djemschid
Ils s’établirent près d’une haute montagne, vivant en communautés dans de longues cabanes basses, construites comme des tonnelles à flanc de sommet. Tout autour de leurs maisons, ils creusaient, plantaient et aménageaient de grandes rangées d’arbres. L’autre versant était glacial, et, par la suite, le climat se refroidit dans toute la région, si bien qu’un petit-fils de Thubal nommé Djemschid, chef de la tribu, fit émigrer celle-ci vers le sud-ouest.
Au moment de cette migration, tous ceux qui avaient connu Noé et avaient pris congé de lui étaient morts dans cette région montagneuse, et tous ceux qui suivirent Djemschid y étaient nés, sauf quelques vieillards, rares survivants contemporains de Noé, qu’ils emmenèrent avec eux, les portant avec beaucoup de soins dans de grands couffins.
Lorsque Thubal quitta Noé avec sa famille, je vis dans le groupe ce fils de Mosoch nommé Hom, qui avait été recueilli dans l’Arche. C’était déjà un adulte. Je l’ai vu par la suite, très différent des autres, d’une taille gigantesque, très farouche et grave il portait un long manteau et ressemblait à un prêtre mais il vivait en retrait et passait de nombreuses nuits entières seul au sommet des montagnes : il observait les étoiles et s’adonnait à la magie le diable lui inspirait des visions dont il tira une doctrine codifiée qui dénatura l’enseignement d’Hénoch. Les mauvais instincts de sa mère se mêlaient en lui à la pure hérédité d’Hénoch et de Noé, et à l’influence de leurs enseignements, auxquels les enfants de Thubal restaient fidèles. Mais par ses visions et ses révélations, Hom introduisit dans l’antique vérité de fausses notions et des interprétations erronées. Il raisonnait subtilement et étudiait. observait les étoiles et avait des visions qui lui révélaient des interprétations de la vérité falsifiées par le démon et qui, par leur ressemblance avec la vérité firent de son enseignement et de son idolâtrie la source de toutes les hérésies.
Note : 9. Djemschid : ancêtre et chef des Indo-iraniens. (NdT)
Thubal était un homme bon : les pratiques et l’enseignement de Hom lui déplurent, et il éprouva une grande douleur à voir un de ses fils, le père de Djemschid. se convertir aux doctrines de Hom.
J’ai entendu Thuhal se lamenter « Mes enfants sont désunis, je désirais et aurais dé rester auprès de Noé ! »
Hom capta deux sources dans la montagne prés de laquelle ils vivaient il les canalisa et les réunit en un seul cours d’eau qui devint bientôt un fleuve assez large (le Gange): j’ai vu les descendants de Thubal franchir ce fleuve lorsqu’ils émigrèrent sous la conduite de Djemschid.
Hom fut bientôt vénéré comme une divinité il leur enseignait que Dieu se trouvait dans le feu il faisait également une large place à l’eau et surtout à la racine de la plante haôma, dans sa doctrine pernicieuse il organisa la culture de cette planté dont il tirait son nom, et la distribuait solennellement comme une nourriture sacrée et un remède, si bien que cela donna naissance à un commerce religieux il portait sur lui le suc ou la pulpe de cette plante, dans un récipient brun semblable à un mortier.
Les piquets de tente de la tribu étaient faits du même métal que le récipient et forgés par les membres d’une autre peuplade qui s’était établie assez loin d’eux, dans une région montagneuse, et qui avait basé son industrie sur l’art du feu je les ai vus prés de monts qui, tantôt d’un côté et tantôt d’un autre, crachaient du feu et je pense que le récipient porté par Hom avait été fabriqué avec du métal ou de la lave en fusion qu’ils avaient coulé dans un moule.
Hom ne se maria point et ne vécut pas très vieux. Il publia beaucoup de révélations sur sa mort, comme plus tard Derketô. Lui-mème et ses fidèles attachaient foi à ces élucubrations, mais je le vis mourir d’une façon si effroyable qu’il ne resta rien de lui. car l’Adversaire (le diable) l’emporta avec lui. Aussi ses sectateurs crurent-ils qu’il avait été comme Hénoch. enlevé dans un endroit sacré. Il avait désigné le père de Djemschid comme son successeur et lui avait légué son esprit, afin qu’il poursuivit son enseignement. Djemschid lui-mème devint, grâce à sa sagesse, le chef de la tribu, qui c’était rapidement accrue et qui formait un véritable peuple lorsque Djemschid la conduisit vers le sud.
Il avait reçu une éducation fort soignée et l’enseignement de Hom. D’un dynamisme et d’une rapidité remarquables, il était bien meilleur et plus actif que Hom, celui-ci étant très hautain et sombre. C’est lui qui fixa définitivement la religion et l’enseignement de Hom, en y ajoutant divers détails : il s’adonnait également à l’astrologie. Le peuple dont il était le chef possédait déjà le feu sacré et pratiquait le tatouage, usant d’un signe qui lui était propre. Les hommes se tenaient alors à l’écart les uns des autres, regroupés suivant les tribus, et n’avaient pas de relations les uns avec les autres comme aujourd’hui.
Djemschid veilla tout particulièrement à la pureté et à l’intégrité des tribus : il mariait ou séparait selon les normes qui lui paraissaient les meilleures. Les hommes étaient tout à fait libres, et pourtant fort soumis à des lois strictes.
Les races primitives, que je vois encore à présent dans des pays lointains et des îles, ne peuvent en rien être comparées, pour la beauté, la noblesse, la simplicité et la force, à ces premiers peuples issus de Noé. Elles sont loin d’en avoir l’habileté, la vigueur et l’adresse.
Au cours de ses pérégrinations, Djemschid construisit de longues routes de pierre, établit les fondations de cités et de campements qu’il entoura de champs. et installa en divers endroits de nombreuses familles, avec leurs troupeaux, leurs plantes et leurs arbres. il parcourait à cheval de grandes étendues de territoire et fichait l’instrument qu’il tenait toujours en main dans un point précis du sol où ses sujets se regroupaient et se mettaient aussitôt à creuser et à bâtir. à défricher et à élever des enceintes. Il était d’une sévérité et d’une inflexibilité étonnantes.
Je l’ai vu comme un grand vieillard maigre, à la peau ocrée, chevauchant un étonnant animal au pelage rayé de noir et de jaune, qui ressemblait à un âne aux pattes grêles et qui était très rapide. Il délimitait les territoires en les parcourant au galop, comme les pauvres gens de chez nous, sur la lande, qui font le tour des champs pendant la nuit pour rechercher des endroits propices à la construction. à des endroits précis, il faisait halte silencieusement et enfonçait son sceptre ou une perche dans la terre c’est là que l’on s’établissait. L’instrument qu’il utilisait et que l’on nomma plus tard le soc d’or de Djemschid, ressemblait à une croix latine aux longues branches, garnie d’une lame lorsque la lame était sortie, l’ensemble formait une équerre. Il traçait un sillon dans la terre avec la lame.
Il portait également un signe représentant cet instrument sur le côté de son vêtement, à l’endroit où il y a d’habitude la poche. Cela ressemblait à l’insigne que Joseph et Aseneth portaient toujours sur eux, en Egypte et avec lequel ils délimitaient également les territoires mais leur instrument ressemblait davantage à une croix, garnie au sommet d’un anneau dans lequel elle pouvait être repliée.
Djemschid portait un grand manteau rejeté en arrière de la ceinture aux genoux pendaient quatre pièces de cuir, deux devant et deux derrière, qui étaient cousues sur les côtés et entre les genoux 15. Les pieds étaient chaussés de cuir et entourés de lacets. Il portait une cuirasse d’or sur le torse il avait de nombreuses cuirasses de ce genre, qu’il changeait suivant les occasions et les fêtes. Sa couronne était un cercle d’or garni de pointes, avec cependant une sorte d’éperon plus haut à l’avant, comme une corne, au bout duquel il y avait comme un petit drapeau.
Il parlait beaucoup d’Hénoch et savait qu’il avait été enlevé de la terre et n’était pas mort. Il enseignait qu’Hénoch avait révélé à Noé toute vérité et tout bien et appelait ce dernier le père et le dispensateur de tout bien. Djemschid conservait Précieusement un récipient d’or en forme d’oeuf dans lequel il gardait, disait-il, le bien que Noé avait emporté avec lui dans l’Arche et qu’il lui avait légué. A l’endroit où sa troupe faisait halte, le récipient était fixé au sommet d’une colonne abritée par une tente semblable à un petit temple, dont les piquets étaient finement ciselés et représentaient toutes sortes de figures.
Ce récipient avait comme couvercle une couronne évidée, et lorsque Djemschid faisait du feu, il en prenait quelque chose qu’il jetait dans les flammes. Ce récipient avait effectivement servi à Noé à conserver le feu, lorsqu’il était dans l’Arche. Il était devenu l’idole de Djemschid et de son peuple.
Lorsqu’on l’exposait, on allumait des feux tout autour, et le peuple adorait le feu et offrait des sacrifices d’animaux. Djemschid enseignait que le dieu suprème se trouvait dans le feu et dans la lumière, et qu’il était servi par des divinités inférieures et des esprits.
Tout le peuple se soumit à lui il établissait ça et là des hommes et des femmes avec leurs troupeaux, et leur donnait ordre de construire et de cultiver la terre. Ils n’avaient pas le droit de se marier selon leurs désirs, il les traitait comme du bétail et accordait à chaque homme les femmes qu’il lui choisissait. Lui-mème avait plusieurs épouses, notamment une très belle jeune fille de la meilleure tribu, qui lui donna un fils, son successeur. Il fit bâtir aussi de grandes tours rondes que l’on gravissait grâce à des marches et qui servaient à observer les astres. Les femmes, qui vivaient à l’écart et étaient totalement soumises aux hommes, portaient des jupes courtes et des corsets de courroies tressées sur la poitrine et les épaules en arrière pendait une sorte de pièce d’étoffe, et une écharpe aux extrémités arrondies entourait leur cou et descendait jusqu’aux genoux elle était décorée, sur les épaules et la poitrine, de toutes sortes de signes ou de lettres. Djemschid ordonna de tracer des routes directes, à partir de chaque pays qu’il avait fondé, jusqu’à Babel.
Il n’y avait encore personne dans les territoires où il s’établit il n’eut pas à déloger de peuples, tout se fit de façon pacifique : ce fut un établissement et un peuplement’ et non une conquête.
Sa race était rouge-jaunâtre de peau, avec un teint lumineux comme l’ocre c’était un beau spécimen de l’humanité.
Toutes les tribus furent tatouées, de façon à ce que l’on reconnét les souches pures et les familles de sang mêlé. Djemschid réussit à escalader avec son peuple une haute montagne couverte de glaciers je ne sais comment ils y arrivèrent, avec assez de chance mais beaucoup moururent au cours de cette entreprise. Ils avaient des chevaux ou des ânes, mais Djemschid montait un animal au pelage raye, de petite taille. un changement de climat les contraignit à quitter leur territoire, car il y faisait trop froid actuellement, le climat s’est réchauffé, la -bas. Il rencontra au cours de ses pérégrinations plusieurs tribus livrées à elles-mèmes, soit qu’elles se fussent soustraites à la tyrannie d’un chef, soit qu’elles eussent été frappées par le malheur elles recherchaient un chef et se soumirent volontiers à lui, car il était doux et leur procurait de la nourriture et des bénédictions. Il y avait aussi de pauvres fugitifs qui avaient été chassés de leurs terres après avoir été, comme Job, dépouillés de leurs biens et persécutés. J’en vis qui se trouvaient sans feu et devaient faire cuire leur pain sur des pierres exposées au soleil. Djemschid rencontra également une tribu qui pratiquait les sacrifices d’enfants, lorsque ceux-ci ne leur paraissaient pas assez beaux ou avaient un défaut. Il fit abolir cette pratique, confia ces enfants aux soins des femmes et les fit élever dans un campement plus tard, il en fit ses serviteurs.
Djemschid s’était tout d’abord dirigé vers le sud-ouest la montagne des prophètes se trouvait sur la gauche. au sud par la suite, il poussa plus avant vers le sud, et la montagne se trouva Dès lors vers l’Orient. Je crois qu’il a franchi plus tard le Caucase. à cette époque, tandis que dans ces régions l’humanité s’étendait et commençait ses activités, il n’y avait dans nos pays que des régions désertiques, des forêts et des tourbières vers l’est, ça et là , un tout petit groupe s’égarait parfois.
L’Etoile resplendissante (Zoroastre), qui vint bien plus tard à cette époque, était un descendant d’un fils de Djemschid dont il rénova la doctrine. Djemschid écrivit toutes sortes de commandements sur des tablettes de pierre ou d’écorce une seule lettre allongée signifiait parfois toute une phrase. Cette langue fait partie des langues originelles, elle a des relations avec la nôtre. Djemschid vivait au temps de Derketô, et de sa fille Sémiramis. Mais il ne vint jamais à Babel.
J’ai vu l’histoire d’Hom et de Djemschid lorsque Jésus enseignait devant les philosophes païens de Lanifa, dans l’île de Chypre ceux-ci avaient parlé de Djemschid devant Jésus, le représentant comme un très ancien roi d’une grande sagesse, qui se serait établi loin au-delà de l’Inde, vers le nord, et qui aurait délimité de nombreux pays, à l’aide d’un poignard d’or que Dieu lui aurait donné, pour les peupler et y répandre partout la bénédiction. Ils posèrent à Jésus toutes sortes de questions sur lui et sur les miracles que lui attribuait la légende.
Jésus leur dit que Djemschid était un homme naturellement habile et d’une grande sagesse, qu’il avait dirigé des peuples, qu’il avait pris la tête d’une tribu à la suite de la confusion de la Tour de Babel et l’avait conduite dans des régions qu’ils avaient peuplées successivement il dit également qu’il y avait eu d’autres chefs comparables à lui. mais qu’ils avaient conduit des entreprises plus mauvaises que les siennes, parce que sa race à lui n’était pas aussi dépravée que la leur.
Mais il leur montra aussi combien de fables avaient été écrites à partir de lui, et comment il apparaissait comme une caricature médiocre du Prêtre et Roi Melchisedech. Il leur dit de porter leur intérêt plutôt sur Melchisédech et sur la race d’Abraham car lorsque les peuples commencèrent à se disperser, Dieu avait envoyé Melchisedech aux familles les plus pieuses, afin qu’il les guidât et les unit, et qu’il leur préparât des territoires et des endroits où ils pussent s’établir et devenir, suivant leurs oeuvres et leur pureté, de plus en plus dignes de la grâce du Salut. Il leur dit qu’ils devaient chercher à savoir qui était Melchisedech, car il était bien vrai qu’il était la préfiguration de la grâce de la Promesse, désormais si proche de son accomplissement’ et que son offrande du pain et du vin devait à présent s’épanouir pleinement et s’achever pour demeurer jusqu’à la fin du monde.
Moïse & la traversée de la mer rouge - Ron Wyatt
Livre de l’Exode, chapitres 14 et 15 :
14.1 L’Éternel parla à Moïse, et dit:
14.2 Parle aux enfants d’Israël; qu’ils se détournent, et qu’ils campent devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon; c’est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer.
14.3 Pharaon dira des enfants d’Israël: Ils sont égarés dans le pays; le désert les enferme.
14.4 J’endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel. Et les enfants d’Israël firent ainsi.
14.5 On annonça au roi d’Égypte que le peuple avait pris la fuite. Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l’égard du peuple. Ils dirent: Qu’avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n’aurons plus les services?
14.6 Et Pharaon attela son char, et il prit son peuple avec lui.
14.7 Il prit six cent chars d’élite, et tous les chars de l’Égypte; il y avait sur tous des combattants.
14.8 L’Éternel endurcit le coeur de Pharaon, roi d’Égypte, et Pharaon poursuivit les enfants d’Israël. Les enfants d’Israël étaient sortis la main levée.
14.9 Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, vers Pi Hahiroth, vis-à-vis de Baal Tsephon.
14.10 Pharaon approchait. Les enfants d’Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d’Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l’Éternel.
14.11 Ils dirent à Moïse: N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte?
14.12 N’est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert?
14.13 Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais.
14.14 L’Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence.
14.15 L’Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils marchent.
14.16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec.
14.17 Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu’ils y entrent après eux: et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire.
14.18 Et les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire.
14.19 L’ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux.
14.20 Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était ténébreuse d’un côté, et de l’autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n’approchèrent point l’un de l’autre pendant toute la nuit.
14.21 Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Éternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
14.22 Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.14.23 Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer.
14.24 A la veille du matin, l’Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens.
14.25 Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour lui contre les Égyptiens.
14.26 L’Éternel dit à Moïse: Étends ta main sur la mer; et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.
14.27 Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s’enfuirent à son approche; mais l’Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer.
14.28 Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d’Israël; et il n’en échappa pas un seul.
14.29 Mais les enfants d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.
14.30 En ce jour, l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts.
14.31 Israël vit la main puissante que l’Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l’Éternel, et il crut en l’Éternel et en Moïse, son serviteur.
Les inscriptions en lettres phéniciennes (ancien hébreu) contiennent les mots suivants: Mitsraïm (Egypte); Salomon; Edom; mort; Pharaon; Moïse; et le nom divin, indiquant que le roi Salomon avait érigé ces colonnes en souvenir du miracle de la traversée de la mer rouge.
Les autorités saoudiennes ne tolèrant pas les touristes et craignant peut-être des visiteurs non autorisés, ont depuis retiré cette colonne et l’ont remplacé par une stèle à l’endoit où elle se trouvait.
Suite du livre de l'Exode : 15.1 Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Éternel. Ils dirent: Je chanterai à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
15.2 L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu: je le célébrerai; Il est le Dieu de mon père: je l’exalterai.
15.3 L’Éternel est un vaillant guerrier; L’Éternel est son nom.
15.4 Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge.
15.5 Les flots les ont couverts: Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
15.6 Ta droite, ô Éternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Éternel! a écrasé l’ennemi.
15.7 Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.
15.5 Les flots les ont couverts: Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
15.6 Ta droite, ô Éternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Éternel! a écrasé l’ennemi.
15.7 Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.
15.9 L’ennemi disait: Je poursuivrai, j’atteindrai, Je partagerai le butin; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l’épée, ma main les détruira.
15.10 Tu as soufflé de ton haleine: La mer les a couverts; Ils se sont enfoncés comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.
15.11
Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ?
Qui est comme toi magnifique en sainteté,
Digne de louanges,
Opérant des prodiges ?