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mardi 3 décembre 2024

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Sacrements

Le sacrement de pénitence - Vidéo

La pénitence – appelée encore confession – est le sacrement institué par le Christ pour remettre les péchés commis après le baptême. Jésus-Christ l’a établi lorsqu’il a dit à ses apôtres : « ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». (Jn 20, 23)

Trois évêques rappellent la doctrine et la discipline de l’Eglise sur le mariage

Le 31 décembre 2017 – en la fête de la Sainte Famille, selon le nouveau calendrier -, trois prélats du Kazakhstan, Mgr Tomash Peta, archevêque métropolite de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana, Mgr Jan Pawel Lenga, archevêque-évêque de Karaganda, et Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana, ont publié un rappel des vérités immuables sur le mariage, en réponse aux normes pastorales laxistes que certains évêques – en Allemagne, à Malte ou en Argentine… – ont édictées au sujet de la communion donnée aux « divorcés-remariés », à la suite d’Amoris lætitia, avec l’appui du pape. Depuis sa publication, ce document a reçu le soutien de deux prélats italiens Mgr Carlo Maria Vigano, ancien nonce apostolique aux Etats-Unis et ancien secrétaire général du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican, et Mgr Luigi Negri, ancien archevêque de Ferrare. (Corrispondenza Romana du 03/01/18) Dans cette déclaration, les trois évêques du Kazakhstan rappellent avec force : « Les évêques, par leur office pastoral, doivent veiller fidèlement sur la foi catholique reçue des apôtres. Nous sommes conscients de cette grave responsabilité et de notre devoir face aux fidèles qui attendent de nous une profession publique et sans équivoque de la vérité et de la discipline immuable de l’Eglise sur l’indissolubilité du mariage. Pour cette raison, il ne nous est pas permis de nous taire ». Dans le ligne des saints qui donnèrent leur vie pour la doctrine sur l’indissolubilité du mariage : « saint Jean-Baptiste, de saint John Fisher, de saint Thomas More, de la bienheureuse Laura Vicuña et de nombreux confesseurs et martyrs, connus et inconnus », les trois prélats affirment courageusement : « Il n’est pas permis (non licet) de justifier, d’approuver ou de légitimer, ni directement, ni indirectement, le divorce et une relation non-conjugale stable, en admettant les « divorcés-remariés » à la Sainte Communion, puisqu’il s’agit en ce cas d’une discipline étrangère à toute la Tradition de la foi catholique et apostolique. « En faisant cette profession publique devant notre conscience et devant Dieu qui nous jugera, nous sommes sincèrement convaincus d’avoir ainsi rendu un service de charité dans la vérité à l’Eglise de notre temps et au souverain pontife, successeur de Pierre et vicaire du Christ sur la terre ». A plusieurs endroits du document, il est fait référence au concile Vatican II. Les trois auteurs se présentent même comme des « évêques catholiques, suivant l’enseignement du concile Vatican II ». Certes, on se rappelle que Mgr Schneider avait demandé, en 2010, un Syllabus des erreurs d’interprétation du Concile, où figureraient face à face les erreurs condamnées et l’interprétation orthodoxe. Mais en l’absence d’un tel Syllabus, c’est bien au nom d’Amoris lætitia – envisagé comme l’interprète fidèle de l’esprit conciliaire – que des évêques autorisent désormais la communion de « divorcés-remariés ». Communion que condamnent à juste titre les évêques du Kazakhstan. Dès lors, on ne peut que regretter, une fois de plus, que le « débat à ouvrir » sur Vatican II, demandé en 2009 par Mgr Brunero Gherardini, n’ait pas eu lieu, comme il le déplorait dans un ouvrage paru en 2011, et à relire aujourd’hui : Le concile Vatican II : un débat qui n’a pas eu lieu (Ed. Courrier de Rome).