Le Miracle de Saint-Christ désigne l’ensemble des faits surnaturels qui se sont déroulés entre le 21 juin et le 17 juillet 1979, dans une maison ayant appartenu à un prêtre, à Saint-Christ, petit village d’une province de France.

Ce Miracle affecte une statue du Sacré-Coeur provenant du sanctuaire du « Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître des nations ». Ce sanctuaire, édifié rue Tournefort à Paris par les bénédictines du Saint-Sacrement, entre 1935 et 1940, fut démoli en 1977.

Le jeudi 21 juin, jour octave de la Fête-Dieu, une Hostie d’origine inconnue apparaît sur la poitrine de la statue du Sacré-Coeur. Le vendredi 22 juin, fête du Sacré-Coeur, un coeur sanglant se forme au centre de l’Hostie.

Le Révérend Père Paul Guigon (15 juillet 1913 – 4 février 2001, prédicateur de retraites de Saint Ignace), présent sur les lieux au moment des faits, a suivi et consigné jour après jour les différentes phases du Miracle, à la demande du Chanoine Dominique Ridolfi (17 février 1918 – 22 novembre 1987, curé doyen de huit paroisses de Corse, auteur de l’ouvrage « Simon Pierre, rocher biblique », Apostolat des Editions, Arpajon, 1965), avec lequel il correspondait. L’Hostie apparait légèrement déformée sur la plupart des photographies, ceci étant la conséquence des aspersions d’eau bénite effectuées par le Père Guigon, conformément au Rituel Romain.

La chronologie qui suit est un résumé succinct rédigé par le Chanoine Ridolfi à partir du rapport détaillé du Père Guigon. Les illustrations qui l’accompagnent sont des reproductions de photographies prises par des témoins du miracle en 1979.

La chapelle du « Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître des nations » à Paris, d’où provenait la statue du Miracle de Saint-Christ.

Ce sanctuaire dédié au Christ-Roi s’élevait au 16 rue Tournefort, sur le terrain du monastère des dames bénédictines du Saint-Sacrement. Sa construction fut lancée en 1935 par le cardinal Verdier, archevêque de Paris, et les supérieures du monastère, suite aux apparitions du Christ à l’une des religieuses, Olive Danzé, en religion Soeur Marie du Christ-Roi (*). Notre-Seigneur lui avait fait connaître son désir d’avoir un trône dressé sur la montagne Sainte-Geneviève, sous la forme d’une chapelle consacrée au triple vocable :

« Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître des nations ».

Les dons affluèrent et le sanctuaire fut achevé vers 1940. Mais curieusement, l’année suivante, un ordre émanant de Rome força Soeur Olive à quitter le monastère de la rue Tournefort. Malgré la bienveillance du Pape Pie XII à son égard (il lui accordera une audience en 1953),

Soeur Olive ne put jamais réintégrer son monastère parisien et mourut en 1968 à Plogoff, dans sa Bretagne natale. Pendant ce temps, le monastère de la rue Tournefort se vidait et menaçait de fermer. Alors que les promoteurs immobiliers se présentaient, quelques catholiques tentèrent de sauver le sanctuaire du Christ-Roi. Mais les autorités religieuses ne s’impliquèrent pas, et les bâtiments du monastère de la rue Tournefort furent vendus.

Le sanctuaire du Christ-Roi fut démoli en février 1977, puis remplacée par un immeuble résidentiel. Les statues du sanctuaire, dont celle du Sacré-Coeur, furent recueillies par des particuliers et placées dans des oratoires privés.

 Chronologie concise du Chanoine Ridolfi tirée du rapport du Père Guigon

 

« Jeudi 21 juin 1979. Une hostie de petite dimension d’origine inconnue apparait sur la poitrine du Sacré-Coeur.

Vendredi 22 juin. Fête du Sacré-Coeur.
– 8h30 : Une tache rouge en forme de coeur se dessine au centre de l’Hostie.

Il est intéressant de comparer ces faits avec les visions de Soeur Marie du Christ-Roi, dite Soeur Olive. Extraits tirés de « La Colombe de France – La vie et la mission de soeur Marie du Christ-Roi », ROUSSOT J-B, Editions Résiac, Montsûrs, septembre 2001, pages 49 et 58-59 :

Le jeudi 3 février 1927 : « le matin, vers six heures, Soeur Olive vit au-dessous du ciel de lit, vers le pied, une Hostie lumineuse, avec un coeur rouge au centre, des gouttes de sang en découlant. D’une croix, également dans l’Hostie, sortaient des rayons. Soeur Olive appela sa petite soeur infirmière, disant :  » Soeur Marie-Cécile, l’Hostie !… « . Après un moment de recherche, la jeune Soeur, approchant du lit, vit aussi l’Hostie miraculeuse. Vite, elle courut chercher la Mère Maîtresse, mais pendant ce temps, l’Hostie disparut,  » comme une étoile filante  » ajouta Soeur Olive. »

Le jeudi 3 mars 1927 : « lorsqu’à six heures du matin, l’infirmière Soeur Marie-Cécile entra dans la cellule de Soeur Olive, elle vit au-dessous du ciel de lit une Hostie entourée de rayons lumineux ayant un coeur au centre. Soeur Olive, qui voyait l’Hostie depuis une heure du matin, et était restée en adoration devant Elle, demanda aussitôt à Soeur Cécile un mouchoir propre. 

En effet, l’Hostie lumineuse à son apparition avait d’abord au centre le Visage de Notre-Seigneur. Puis cette douce image s’effaça et laissa place à un Coeur d’où coulait une Goutte de Sang. Dès le début de la Vision, Soeur Olive étendit les bras et resta en perpétuelle adoration, mais elle s’inquiétait de la goutte de sang, craignant de La voir tomber sans pouvoir la recueillir.
Soeur Marie-Cécile lui donna un mouchoir blanc : à peine était-il étendu sur le lit que la petite Goutte de Sang tomba. Après avoir adoré elle-aussi pendant quelque temps la Sainte Hostie et le Précieux Sang, la petite Soeur infirmière alla chercher la Mère Maîtresse.
Mais pendant ce temps, comme la première fois, l’Hostie Miraculeuse disparut. Il en était tombé des parcelles, de toutes petites parcelles dont les une étaient presque pulvérisées, les autres tâchées de sang, mêlées à une petite poussière brillante. »

Du samedi 23 juin, 17h30, au jeudi 28 juin, 14h10.
L’Hostie vient se placer au coeur d’une rose rouge déposée dans un vase devant la statue.

Nuit du samedi 23 juin au dimanche 24 juin.
– 02h00 du matin : Un sang vif perle sur la plaie de la main droite.

Mercredi 27 juin.
Le sang coule du côté gauche du coeur.
Les corporaux placés sous la statue présentent des taches rouges.

Vendredi 29 juin.
-09h30 : La main gauche saigne.
Le sang s’écoule en plusieurs filets et se coagule.

Samedi 30 juin.
-15h00 : Des larmes de sang apparaissent au niveau des yeux et coulent jusqu’aux fossettes en touchant l’aile du nez.
-21h00 : Le sang apparait sur le front à l’emplacement de la Couronne d’Epines, à la naissance des cheveux.

Lundi 09 juillet.
-10h30 : L’Hostie a un rayonnement intense et discret.
-11h45 : La barbe du Christ est tachée de sang et des gouttes s’échappent de la commissure des lèvres qui apparaissent tuméfiées.
Les joues saignent à leur tour.
Mercredi 11 juillet.
Traces de sang autour du cou, filets de sang qui s’écoulent des tempes, arcade sourcilière droite portant deux meurtrissures, paupières supérieures enflées, visage tuméfié et violacé, couleur cendrée.
Le front est barré de plaies rouges.
C’est l’ « ECCE HOMO » dans son attitude sacrificielle de Prêtre et de Victime.

Jeudi 12 juillet.
Les deux poignets portent la trace de cordes et saignent.
L’oeil gauche est particulièrement tuméfié.
Le front saigne davantage.
Le nez sur toute sa longueur est marqué d’un filet de sang et porte un petit hématome.
La croix du coeur a de nouveau un sang vif à gauche.

Vendredi 13 juillet.
Le sang coule de nouveau sur le cou et se coagule peu à peu.

Lundi 16 juillet.
Fête de Notre-Dame du Mont Carmel.
Le sang apparaît à la base du creux du cou.
C’est le dernier écoulement. »

 

KERIZINEN

En méditant sur le Miracle de Saint-Christ, le Chanoine Ridolfi fut saisi par la correspondance des faits avec les Messages de Notre-Seigneur à Kérizinen. Ceux-ci avaient été donnés à Jeanne-Louise Ramonet, paysanne bretonne favorisée par des apparitions du Christ et de la Sainte Vierge. Nous citons ici quelques-uns de ces Messages (*) :

Jeudi 21 juin 1962. – (Apparition du Sacré-Coeur : durant toute cette semaine le Sacré-Coeur apparaîtra non plus vêtu de brun, mais de blanc).

A travers les âges, J’ai révélé Mon Amour Eucharistique. Je ne Me lasse pas de Le répéter. Tu noteras chaque jour Mes paroles, au cours de cette semaine eucharistique. Ne fais point d’effort pour les retenir, comme par le passé. Je serai ta mémoire pour les écrire.

Comprenez-vous assez que J’ai créé l’Hostie par amour, pour être la Vie de votre vie ?

Pour vous faire monter, Je descends, Je M’anéantis, Je Me fais votre esclave. La communion, c’est la force qui s’unit à la faiblesse, la sainteté à la misère. J’entre dans vos âmes en leur apportant un torrent de grâces. Je leur donne Mes richesses selon le degré d’amour qu’elles possèdent. J’aime à demeurer en elles pour que, de pauvres et misérables, elles deviennent saintes.

Voyez comme Je suis Bon, combien l’Amour que Je porte à Mes créatures est Grand ! Et pourtant, Je suis si peu aimé. Beaucoup Me considèrent comme un obstacle à leur bonheur.

Vendredi 22 juin 1962. – De vos jours, plus que jamais, les hommes sont avides de voir des miracles, d’entendre des nouveautés. Et le plus beau de tous les miracles passe inaperçu pour un grand nombre : c’est Mon Eucharistie.

Beaucoup désireraient même Me voir extérieurement ; mais toutes ces faveurs extérieures que J’accorde ne valent pas une seule communion : elle vous donne l’Auteur de tout bien. Venez souvent au pied de Mes autels ; vous entendrez les battements de Mon Coeur Eucharistique, qui sont des battements d’Amour. Mon Coeur vivant dans l’Hostie est un miracle constant, perpétuel. Que vous faut-il de plus ? »

 

« Jeudi 28 juin 1962. 

– Je frappe à toutes les portes, peu Me répondent. Venez communier, âmes généreuses, pour Me dédommager des froideurs et des oublis de tant de chrétiens indifférents et ingrats, pour réparer les outrages de toutes sortes dont Je suis la Silencieuse Victime dans le Sacrement de Mon Amour. Quelle douce pensée de pouvoir vous dire : « Par cette communion, je rends à Jésus la Gloire que Lui ravissent les pécheurs et les sacrilèges ».

Car Mon Tabernacle Eucharistique devient trop souvent le véritable cachot du Jeudi Saint ! Tout ce torrent d’insultes, d’opprobres et de blasphèmes de cette nuit, n’est rien en face de ce torrent qui, depuis vingt siècles, envahit Ma Pieuse Demeure Eucharistique.

Les trahisons, les sacrilèges, l’abandon, souillent Ma Figure Adorable et transpercent Mon Coeur. J’ai faim et soif d’amour. Je vous tends les bras comme Je le ferais à Ma Mère. Je vous appelle dans un geste d’Amour. Aidez-Moi ! Aimez-Moi !

Vendredi 29 juin 1962. – Venez auprès de Mes tabernacles, amis de Mon Coeur. Je veux vous révéler une Plaie toujours vive, comme la Plaie saignante qu’une de vos fautes a faite à Mon Côté, Blessure cruelle entre toutes, comme les pleurs que M’arrachent, hélas, les bons qui se disent Mes amis.

Cette Plaie accuse la tiédeur des justes, des Miens. Oh, comme ils Me blessent le Coeur en Me mesurant leur amour !

Il y a des milliers d’âmes qui seraient déjà saintes si elles s’étaient plongées généreusement dans l’abîme de Mon Coeur où elles naquirent à la vie spirituelle. Toutes ces âmes M’appartiennent de droit ; mais la tiédeur les arrête et paralyse l’élan de leur coeur. Ce sont de belles âmes, mais qui ne vibrent pas pour l’intérêt de Ma Gloire. Elles Me voient enchaîné, et seul, dans Ma prison eucharistique ; mais Ma solitude ne leur parle pas au coeur. Elle les fatigue au contraire.

Oh, comme elles sont malheureuses, ces pauvres âmes ! Un froid glacial les tue et Me blesse en même temps. Ne sachant que Me dire, à Moi, leur prisonnier d’amour, elles partent et Me laissent, comme les apôtres, aux prises avec Mes angoisses. Mais vous, âmes généreuses, qui avez soif de Mes larmes si amères, réparez, aujourd’hui, la Blessure cruelle faite à Mon Coeur par le manque de délicatesse et de générosité d’un si grand nombre des Miens.

Pour dissiper la tristesse qu’ils provoquent en Moi, faites des communions réparatrices, chantez-Moi des cantiques d’amour ardent, d’amour réparateur. Chantez Ma Gloire dans le triomphe de Mon Coeur, et J’oublierai toutes leurs offenses, à cause de vous. Regardez, encore une fois, cette large et profonde Blessure : elle M’a été faite par ceux de Mon propre foyer.

Vous qui brûlez d’une flamme céleste de charité, ayez pitié de Moi ! Je cherche partout des âmes fidèles, des apôtres, à qui Je puisse faire des confidences. Mais J’en trouve si peu ! Parce que Je prêche, Je rachète et sanctifie les âmes sur la Croix. Or, cette Croix, la plupart de Mes amis l’ont en horreur.

Mais vous, qui M’aimez sincèrement, offrez-Moi votre amour, vos sacrifices, vos désirs de sainteté. Offrez-Moi souvent vos communions réparatrices. Soyez des apôtres de feu. Gagnez-Moi des âmes. Contemplez Mon Coeur qui a tant aimé les hommes. Contemplez-Le, rassasié d’opprobres dans l’Hostie Divine.

Entendez les palpitations de Son Amour. Regardez les flammes de Charité qui Le dévorent. Petites âmes, hosties simples et bien oublieuses de vous-mêmes, voici Mon Coeur : Je vous Le donne en échange du vôtre, chétif et ingrat. L’acceptez-vous ? Alors tendez-Moi vos mains, ouvrez-Moi vos âmes pour recevoir le don suprême de Ma Miséricorde Rédemptrice. Gardez les yeux fixés sur la Blessure de Mon Coeur et contemplez, à travers cette Plaie Divine, ce Coeur qui vous a tant aimé : Le voici tout vôtre dans le buisson ardent du Saint Autel, dans la Sainte Eucharistie.

Hélas, non, Mon Amour, Mon Grand Amour n’est pas aimé ! Et Je ressens les angoisses de l’Agonie ! Ames réparatrices, arrachez, aujourd’hui, les épines qui encerclent Mon Coeur ! Heure de bonheur pour vous, mais surtout heure de Gloire pour Moi, Dieu captif, qui vous offre Mon Amour, mais qui attends le vôtre en retour.

Soyez Mes anges consolateurs. Soutenez-Moi dans Mon Agonie Mystique. Venez ! Voici Mon Coeur qui n’a jamais cessé de vous aimer. Accourez avec empressement, car Je veux vous Le confier comme un Gage de Résurrection.

Venez ! Et en échange de Mon Coeur, donnez-Moi le vôtre. Consacrez-Moi vos âmes et votre vie entière, avec ses joies et ses souffrances. Soyez à Moi : Je ne demande que votre amour. Aimez-Moi ! Gagnez-Moi des âmes. Offrez-vous en holocauste pour l’extension de Mon Règne d’Amour ! Car si vous saviez la soif d’Amour, d’immense Amour, qui Me dévore au Sacrement de l’Autel !

Ces Messages, Je vous les donne comme si Je vous parlais du fond de Mes tabernacles. Et lorsque Je Me communique à une âme, Je Me communique à toutes. »

Message d’Amour et de Miséricorde

OEuvre de Rédemption.

Le Chanoine Ridolfi écrivait en 1979 au sujet du Miracle de Saint-Christ : « La tempête se prépare et le Tout Puissant a donné au Message d’Amour et de Miséricorde (…) sa marque indélébile – son sceau d’authenticité (…) »(Le Chanoine Ridolfi étant le père spirituel de l’âme privilégiée du Message d’Amour et de Miséricorde). Nous donnons ici quelques-uns des Messages de cette révélation privée, (Extraits du livret « Message d’Amour et de Miséricorde – OEuvre de Rédemption », Centre Marial, 1973).

« Ma Passion Mystique.

27 octobre 1972. – Voici venu le moment où Je vais renouveler pour vous cette mort qui vous a valu le Pardon de votre Dieu. Voici l’heure, et Je vous demande de bien comprendre que c’est par vos fautes que Je subis de nouveau cette douloureuse Passion Mystique.

Oui Je désire que vous compreniez la grandeur et la gravité des évènements que vous vivez, et que vous sachiez que Je vous ai choisis de toute éternité afin de vous avoir auprès de Moi, vous qui savez aimer.

9 novembre 1972. – Soyez auprès de Moi au moment où J’offrirai à Mon Père le Sacrifice de Ma Mort Mystique. Je prie pour que vous sachiez demeurer à Mes Côtés en ces moments où tous M’abandonnent.

16 novembre 1972. – Je suis à l’Agonie.
Que vous compreniez que la mesure est comble et que Je ne Me ferai plus connaître qu’à ceux qui désirent Me trouver et M’aimer, -car voici l’heure – et Je vous offre de nouveau ce Sacrifice afin que le Monde soit sauvé.

23 novembre 1972. – Vous devez comprendre dans quel état de délaissement et d’abandon est laissé le Fils de l’Homme… Je suis arrivé à la limite de ce que Je peux endurer de votre part car, ouvertement, le Monde a crucifié de nouveau le Fils de Dieu fait Homme par Amour – crucifié de nouveau par la haine de ceux qui ne veulent pas Le reconnaître – et crucifié plus encore par l’indifférence de ceux qui Le connaissent et qui Le trahissent.

4 décembre 1972. – Voici l’heure de ma Passion Mystique et ce sont ceux qui devraient être auprès de Moi qui M’abandonnent. C’est l’heure du reniement car les meilleurs Me quittent et préfèrent se mettre du côté de Mes bourreaux.

7 décembre 1972. – Je suis Mort par Amour. Dans très peu de temps Je renouvellerai ce Sacrifice et Je désire que ceux qui savent aimer soient à Mon Grand Bonheur présents à Mon Chevet – et que ceux qui ont su Me demeurer fidèles aient part à Ma Gloire.

8 décembre 1972. – Devenez ces donnés à Mon Père afin que Celui-ci vous place auprès de Moi en ces heures de grande affliction, et que vous sachiez vous montrer dignes de ce que, dans Mon Amour, J’attends de chacun d’entre vous. Alors vous aurez su donner à votre Dieu à l’Agonie ce témoignage de votre amour, et vous demeurerez en Ma Présence dans ce drame qui se prépare, où beaucoup se donneront à Satan pour avoir négligé de se fortifier en ayant recours à Moi qui suis donné en Sacrifice.

2 janvier 1973. – … Aucun de ceux que Je Lui confie (Mon Père) et qui auront su participer à Ma Mort Mystique ne verront leur sacrifice demeurer donné à son OEuvre de Rachat sans en recevoir le centuple…
Que vous sachiez vous en souvenir dans les moments que vous allez connaître car cela sera pour vous d’un grand réconfort.

7 janvier 1973. – Voici que Je meurs de nouveau afin de pouvoir sauver le plus grand nombre.

13 janvier 1973. – Vous êtes ceux que Mon Père Me donne pour Me consoler en ces heures où tous Me donnent dans leur vie des marques d’indifférence, de doute et d’abandon – car vous savez que ceux qui Me crucifient de nouveau sont ceux qui, M’ayant connu et aimé, Me rejettent dans un pur geste d’orgueil.

18 janvier 1973. – Ce sont les péchés contre l’Esprit qui Me donnent de douloureux élancements à ce Coeur qui vous aime d’un Amour infini.

18 janvier 1973. – Vous allez recevoir Mon Sacrifice aussi donnez-Moi ce que vous êtes afin que Je puisse vous présenter à Mon Père qui saura vous donner à Moi. Ainsi dans Mon Agonie, vous êtes ces doux anges de consolation donnés à Celui qui donne de nouveau Sa Vie pour vous sauver et qui meurt dans des conditions beaucoup plus douloureuses car – dans celles-ci – ceux qui Me mettent à mort savent ce qu’ils font… et vous êtes là pour Me donner votre amour comme ceux qui se tenaient au pied de la Croix avec Ma Très Sainte Mère – aussi vous en serez éternellement récompensés.

18 janvier 1973. – Sous peu Je serai Mort. Vous devez vous tourner vers Ma Très Sainte Mère qui vous gardera en Sa Protection toute spéciale.

19 janvier 1973. – Voici que Je meurs d’avoir été mal aimé de ceux qui auraient dû Me donner dans leurs douloureux problèmes tout l’amour et tout le respect qui Me sont dûs – alors J’aurais pu venir à leur aide.