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mardi 15 octobre 2024

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Articles Saint Louis

Saint Louis

Prière des Francs

Encore appelée prière de Saint Louis; Dieu Tout-Puissant et Éternel, Qui avez établi l’empire des Francs pour être dans le monde L’instrument de vos divines volontés, Le glaive et le bouclier de votre sainte Église, Nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière, Les fils suppliants des Francs, Afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser votre règne en ce monde, Et que pour accomplir ce qu’ils ont vu, Ils soient remplis de charité, de force et de persévérance, Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il !

La quarantaine de saint Louis - « Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dissipés ! »

Monsieur Dupont, « le saint homme de Tours » (celui qui retrouva le tombeau de saint Martin à Tours) avait une très grande dévotion à saint Louis, roi de France, il honorait en ce prince le zèle de la justice pour la punition et la réforme des blasphémateurs, et chaque année il se préparait à sa fête par une quarantaine de prières spéciales appelée Quarantaine de saint Louis. Cette quarantaine joua un grand rôle dans la vie de M. Dupont; il la regardait comme la base fondamentale sur laquelle reposait l’œuvre réparatrice. La formule fut envoyée dans les premiers jours de juillet 1843 à la vénérable Mère Deshayes, une des fondatrices du Sacré-Cœur qui résidait alors à Tours. Plusieurs exemplaires arrivèrent par la poste, sans qu’on n’ait jamais su d’où venait cette prière, les recherches faites à cet égard n’ayant eu lieu que deux ans après. Elle avait pour but la glorification du saint nom de Dieu et la réparation du blasphème. L’imprimé qu’on distribuait aux fidèles portait une petite croix entourée d’une grande couronne d’épines entrelacées, avec l’exergue en gros caractères : « Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dissipés ! » A la suite, on lisait : « Union de prières du 16 juillet au 25 août inclusivement, pour les besoins de l’Eglise et de l’Etat » Le lendemain de la fête de saint Louis le 25 août, il se passait au Carmel, un fait surnaturel remarquable, qui devait être le commencement et l’origine de la grande mission réparatrice de M. Dupont. Sœur Marie de Saint Pierre, le 26 août 1643, accourut après la messe se jeter aux pieds de la révérende Mère prieure : « Notre Seigneur, dit-elle, vient de me donner ordre de dire et de faire le plus souvent que je pourrai l’invocation suivante relative au grand crime du blasphème : « Qu’à jamais soit loué, béni, aimé, adoré, glorifié, le très saint, très sacré, très adorable, très inconnu, très inexprimable nom de Dieu, au ciel, sur la terre et dans les enfers par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et par le Sacré Cœur de Jésus au très Saint Sacrement de l’autel ! » Le 25 août, veille de cette ineffable communication était précisément le dernier jour de la quarantaine de saint Louis, laquelle se terminait par cette aspiration que votre Nom, Seigneur, soit connu, béni, en tout temps, et en tous lieux. Prière Trois Pater, trois Ave et trois Gloria Patri. Saint Michel et tous les saints Anges, priez et combattez pour nous ! Saint Pierre et tous les Apôtres, intercédez pour nous ! Saint Ignace, sainte Thérèse et tous les habitants de la céleste Jérusalem, priez pour nous ! Aspirations dans la journée : Que Votre Nom, Seigneur, soit connu, béni, en tout temps, en tous lieux ! Divine Marie, régnez sur nous, vous et votre divin Fils ! Amen ! La prière est très courte… Mais très efficace ! Demandons pardon et réparons avec saint Louis tous les blasphèmes qui se débitent à longueur de journée en France.

Saint Louis, Roi Éternel - Louis-Hubert Remy

Saint Louis, Modèle du roi très chrétien. Conférence de Louis-Hubert Remy, le 17 mai 2014 à Lyon « Oh ! que la Sainte Vierge est bonne ! Elle vient de me consoler grandement en me donnant l’assurance que la France serait sauvée ! » (Pie X à Monseigneur Bisletti, 29 novembre 1911) Il est temps de réveiller l’âme de la France et je profite de cette journée pour vous crier : Français réveillez-vous !

Le testament de Saint Louis (1270)

Le plus grand roi de toute l’histoire de France écrivait ainsi dans son « Testament spirituel à son fils » : Beau Fils, la première chose que je t’enseigne est que tu mettes tout ton cœur à aimer Dieu. Car sans cela nul ne peut se sauver. Garde-toi de faire chose qui à Dieu déplaise, c’est-à-dire mortel péché. Tu devrais même souffrir toutes manières de tourment plutôt que de pécher mortellement. Si Dieu t’envoie adversité, souffre-la en bonne grâce et en bonne patience, et rends-Lui en grâce et pense que tu l’as bien desservi et qu’il tournera tout à ton profit. S’il te donne prospérité, L’en remercie humblement, en sorte que tu n’en sois pas pire ou par orgueil ou par autre manière, de ce dont tu dois mieux valoir. Car l’on ne doit pas Dieu de ses dons guerroyer. Confesse-toi souvent, et élis confesseurs prud’hommes qui te sachent enseigner ce que tu dois faire et de quoi tu dois te garder… Le service de Sainte Eglise écoute dévotement sans bourder et rire, regarder çà et là ; mais prie Dieu de bouche et de cœur en pensant à Lui dévotement et spécialement à la Messe à l’heure que la Consécration est faite. Le cœur aie doux et pitoyable aux pauvres et à ceux qui souffrent de cœur et de corps, et les conforte et leur aide selon ce que tu pourras. Maintiens les bonnes coutumes du royaume et les mauvaises abaisse. Ne convoite pas sur ton peuple, ne le charge pas d’impôts ni de taille, et si ce n’est par trop grand besoin. Si tu as quelque affliction de cœur, dis-la aussitôt à ton confesseur ou à quelque prud’homme. Ainsi tu la porteras plus légèrement. Gardes que tu aies en ta compagnie tous prud’hommes, soit religieux, soit séculiers ; aie souvent parlement avec eux et fuis la compagnie des mauvais. Et écoute volontiers les semons ou publics ou privés ; et recherche volontiers prières et pardons. Aime tout bien et hais tout mal en quoi que ce soit. Nul ne soit si hardi qu’il dise devant toi parole qui attire ou pousse à pécher, ou qu’il médise par détraction. Ne souffre que l’on dise devant toi nulle vilenie de Dieu ni de ses saints, que tu n’en fasses tantôt vengeance. Rends souvent grâces à Dieu de tous les biens qu’Il t’a faits, afin que tu sois digne d’en plus avoir. Pour justice et droiture garder, sois raide et loyal envers tes sujets, sans tourner ni à droite ni à gauche, mais toujours droit. Et si un pauvre a querelle contre un riche, soutiens le pauvre plus que le riche jusques à temps que la vérité soit éclaircie. Si quelqu’un a querelle contre toi, sois toujours pour lui et contre toi jusque l’on sache la vérité. Car ainsi jugeront les conseillers plus hardiment selon droiture et selon vérité. Si tu retiens rien d’autrui, ou par toi ou par tes devanciers, si c’est chose certaine, rends sans tarder. Si c’est chose douteuse, fais enquérir par sages hommes en hâte et diligemment. À cela tu dois mettre toute ton attention que tes gens et tes sujets vivent en paix et en droiture sous toi, mêmement les bonnes villes et les bonnes cités de ton royaume ; et les garde en l’état et en la franchise où tes devanciers les ont gardées. Et s’il y a choses à amender, amende-les et les redresse, et les tiens en faveur et amour. Car par la force et la richesse de tes bonnes villes, les particuliers et étrangers redouteront de se mal conduire envers toi, spécialement les pairs et les barons. Il me souvient de Paris et des bonnes villes de mon royaume, qui m’aidèrent contre les barons quand je fus nouvellement couronné. Honore et aime particulièrement les religieux et toutes personnes de sainte Eglise. L’on raconte du roi Philippe, mon aïeul, qu’une fois un de ses conseillers lui dit que la sainte Eglise lui faisait grands torts et forfaits, en ce que les clercs lui ôtaient de son droit et empiétaient sur sa justice ; que c’était grande merveille qu’il le souffrît. Et le bon roi répondit qu’il le croyait bien. Mais quand il regardait les bontés et les courtoisies que Dieu lui avaient faites, il aimait mieux laisser son droit aller que susciter contestation ou scandale à la Sainte Eglise. À ton père et à ta mère tu dois honneur et révérence porter, et garder leurs commandements. Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement, et tiens leur lieu de père pour les enseigner sur tout bien. Garde-toi que, par amour pour eux, tu te détournes de faire droit et que tu ne fasses à autrui chose que tu ne dois. Donne les bénéfices de sainte Eglise à personnes bonnes et dignes, et sur le conseil de prud’hommes. Et donne à ceux qui n’ont rien de sainte Eglise. Garde-toi d’exciter guerre sans très grande délibération et surtout contre tout homme chrétien. S’il faut la faire, garde sainte Eglise et ceux qui n’ont en rien méfait, de tout dommage. Apaise au plus tôt que tu pourras guerres et conflits soit tiens, soit de tes sujets comme Saint Martin faisait ; car, au temps que par Notre Seigneur il savait qu’il devait mourir, il alla pour mettre la paix entre les clercs de son archevêché ; et lui fut avis que, ce faisant, il faisait bonne fin. Sois diligent d’avoir bons prévôts et bons baillis et enquiers souvent d’eux et de ceux de ta maison, comme ils se conduisent. Cher Fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévot à l’Eglise de Rome et au souverain pontife, notre père, et que tu lui portes révérence et honneur comme tu dois à ton père spirituel. Travaille-toi à empêcher tout péché et principalement vilain sermon et fais détruire les hérésies suivant ton pouvoir. Encore je te requiers que tu reconnaisses les bienfaits de Notre-Seigneur et que tu lui rendes grâces et merci. Prends garde que les dépenses de ton hôtel soient raisonnables et mesurées. Enfin, doux fils, je te conjure et requiers que, si je meurs avant toi, tu fasses secourir mon âme en messes et oraisons, par tout le royaume de France, et que tu m’accordes une part spéciale et plénière dans tout le bien que tu feras. En dernier, cher fils, je te donne toutes bénédictions que bon père et pieux peut donner à son fils, et que benoîte Trinité et tous les saints te gardent et te défendent de tout mal ; et que Dieu te donne sa grâce de faire sa volonté toujours, de sorte qu’il soit honoré par toi. Et que nous puissions après cette mortelle vie être ensemble avec Lui et Le louer sans fin. Amen.