Tisane anti-virus
La Très Sainte Vierge Marie aurait dit au Frère Joseph Francis au Canada en octobre 1986 ; qu’une maladie viendrait ressemblant à la grippe: le cœur et les poumons seront attaqués et beaucoup, beaucoup mourront.
Notre chère Mère donne le conseil suivant à ses enfants :
Écraser 1/2 gousse d’ail frais,
1 cuillère à thé de racine de gingembre (frais ou en poudre – se trouve dans tous les grands magasins)
1 cuillère à soupe de jus de citron,
1 cuillère à thé de miel pour une tasse.
Verser de l’eau bouillante sur le tout et laisser infuser 10 minutes.
Surtout ne pas bouillir !
Prendre une tasse journellement, une heure avant le coucher.
Si quelqu’un a les symptômes, il boira chaque jour 3 tasses.
L’épeautre - Selon sainte Hildegarde de Bingen
S’agissant de la culture de l’épeautre, cette céréale se différencie du blé par sa rusticité, sa robustesse, sa résistance au froid et aux maladies. L’épeautre pousse même à une altitude de plus de 1 000 mètres. Il supporte aussi bien les fortes précipitations que le manque d’eau. L’épeautre ne dégénère pas, ce qui permet de l’exploiter dans des conditions limites de culture et garantit une qualité et des récoltes constantes.
Un vieux manuel d’agriculture déclare à ce sujet :
« Dans les zones montagneuses au climat rude dans lesquelles les variétés les plus résistantes de blé ne poussent pas, l’on s’en tiendra pour l’instant à l’épeautre depuis longtemps habitué à la terre et cultivé comme le blé glabre en tant que variété d’hiver et d’été. L’épeautre ne pousse pas seulement sous les climats les plus rudes ; il ne demande pas non plus une terre profonde, meuble et constamment humide. Il survit à des périodes sèches sur un sol montagneux, peu profond et n’exige pas spécialement de culture «dérobée», il pousse tout aussi bien seul, comme le seigle. »
Jusqu’à ce jour, l’épeautre est l’aliment le plus pur qui soit, car il peut se cultiver sans produits chimiques. Etant donné sa robustesse, il présente de grands avantages écologiques. Il ne demande ni engrais chimique azoté, ni pesticides, ni fongicides si bien que le sol comme les nappes phréatiques sont épargnés par la culture de l’épeautre. L’enveloppe de l’épeautre le protège des retombées radioactives et de la pollution de l’air. Des mesures de la radioactivité faites à Constance ont permis de montrer qu’après la catastrophe de Tchernobyl en avril 1986, l’épeautre n’a été pollué par les déchets radioactifs que dans la proportion de 5 à 7 becquerels (Bq) par kilo, alors que la dose admise est de 600 Bq par kilogramme d’aliment.
Avec la seule alimentation à base d’épeautre, nous pouvons aider tous les malades, quel que soit leur état. Dans le grain d’épeautre se cache toute la sagesse de la doctrine alimentaire de Hildegarde qui se distingue par sa simplicité et ses multiples usages. L’épeautre contient toutes les substances de base nécessaires à la vie dont le corps humain a besoin pour se maintenir en bonne santé : des protéines biologiques de grande valeur, des hydrates de carbone complexes, des minéraux indispensables à la vie, des vitamines protectrices de l’organisme et des oligo-éléments. L’épeautre renferme en outre des substances vitales favorisant la santé et protégeant de la maladie comme du glycoside cyanogène = nitriloside et du rhodanide. L’épeautre contient par ailleurs des viridines (substances vertes), qui jusqu’à présent n’ont pas encore été isolées, ainsi que des facteurs de digestibilité qui contribuent à sa bonne solubilité.
Voilà pourquoi l’épeautre est bon pour l’estomac et l’intestin, et peut être résorbé et véhiculé rapidement dans le sérum sanguin sans que l’organisme ait à fournir un grand travail de digestion. Aujourd’hui, notre expérience de la biodisponibilité nous permet de percer le secret du miracle de l’épeautre. Parce que l’épeautre est hydrosoluble, ses principaux composants sont assimilés par l’organisme aussi rapidement que les aliments liquides et tout l’organisme peut en bénéficier. Il s’ensuit que toutes les cellules du corps, gamètes, cellules nerveuses, osseuses, musculaires et organiques sont nourries et fortifiées au maximum, et capables des meilleures performances. L’épeautre apporte tellement de vitamines et de substances vitales à tout l’organisme que les vaisseaux se dilatent et qu’une bonne digestion peut commencer.
Extrait de L’art de guérir par l´alimentation selon Hildegarde de Bingen du Dr Strehlow Wighard, page 38-39.
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Hildegarde de Bingen (en allemand : Hildegard von Bingen), née le 16 septembre 1098 à Bermersheim vor der Höhe près d’Alzey (Hesse rhénane) et morte le 17 septembre 1179 à Ruppertsberg (près de Bingen), est une religieuse bénédictine mystique, compositrice et femme de lettres franconienne, sainte de l’Église catholique du XIIe siècle. Elle est aussi connue sous le nom de Hildegarde de Ruppertsberg.
Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI étend le culte liturgique de sainte Hildegarde à l’Église universelle, dans un processus connu sous le nom de « canonisation équipollente », ou canonisation équivalente. Le 28 mai 2012, Benoît XVI annonce la proclamation d’Hildegarde de Bingen comme docteur de l’Église, qui a eu lieu le 7 octobre 2012, faisant d’elle la quatrième femme docteur de l’Église après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance est la plus haute de l’Église catholique, affirmant par là-même l’exemplarité de la vie mais aussi des écrits d’Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques.
Vaccins : un monde qui paraît bien inquiétant
Au moment où la Commission à l’Environnement, la Santé publique et à la Sécurité alimentaire du Parlement européen s’apprête à soumettre au vote une résolution sur « les réticences à la vaccination et à la baisse du taux de vaccination en Europe » (Mars 2018), un pavé tombe dans la mare des certitudes des vaccinolâtres. Ce pavé, c’est le rapport officiel d’une Commission d’enquête parlementaire italienne, rendu public le 7 février 2018.
L’objet du rapport : comprendre les raisons de milliers de décès et de maladies graves survenus chez les personnels militaires italiens affectés à des missions à l’étranger.
Les experts ont pris en compte tous les facteurs de risques auxquels ils ont été exposés, au premier rang desquels l’uranium appauvri, présent dans les bombes, ainsi que d’autres agents liés à l’armement. Mais ils ont également analysé d’autres facteurs de risque, notamment pour les soldats jamais partis en mission. L’un d’entre eux retiendra en particulier notre attention en ce moment : LES VACCINS.
Après dix-huit années d’enquête pour déterminer les causes de milliers de décès, cette Commission parlementaire a finalement identifié un risque significatif de développement de cancers et de maladies auto-immunes après l’administration de vaccins combinés et de multiples doses, tels que recommandés dans le calendrier de prévention militaire (p. 156 du rapport). Rappelons ici que les vaccins pour les militaires sont identiques aux vaccins pour les enfants (pp. 156-157).
Les résultats de l’examen de la Commission – dont les intérêts ne sont ni en faveur, ni opposés aux vaccins et qui ne peut être considérée comme « appartenant à des mouvements réticents à la vaccination », – sont un sérieux signal d’alarme dans le contexte actuel de l’extension des obligations vaccinales en Europe. Les éléments qui suivent devraient donc faire réfléchir à deux fois les autorités européennes… sauf si leur logique est inspirée par celle des génocidaires de la Vendée, au XVIIIème siècle, à savoir le Père de la Révolution: Satan – appelé aussi le Grand Architecte.
• La Commission n’a pas pu trouver une seule étude démontrant la sûreté des vaccins combinés (p. 154).
• La Commission a estimé que « la quantité cumulée des différents composants des vaccins dépasse les quantités autorisées pour les autorisations de mise sur le marché des vaccins monovalents ». Cela signifie que dans les vaccins combinés, la somme des adjuvants (par exemple, aluminium ou mercure), conservants et contaminants biologiques – virus, bactéries, mycoplasmes et mycobactéries, ainsi que l’ADN fœtal humain ou d’ADN animal, provenant des tissus organiques de culture pour la fabrication des vaccins – n’a pas été testée.
• « Les vaccins qui ont un nombre important de composants en termes quantitatifs, mais aussi en variété des composants étrangers, déterminent un nombre plus élevé d’effets secondaires. » (p. 139)
• Entre autres, la Commission s’inquiète de l’usage et de la sécurité des vaccins à base d’adjuvants aluminiques (p. 160) (type vaccins polio hexavalents recommandés aussi chez les enfants), des quantités élevées d’ADN humain et animal retrouvées dans certains vaccins (ROR) et de la présence de nanoparticules inflammatoires polluant tous les vaccins. (pp. 157, 159, 165)
(Source : https://www.alternativesante.fr)
Occultisme et politique
Que doit-on alors conclure de l’action de certains gouvernements européens qui se prétendent soucieux de la santé des populations, mais dont la fonction politique est celle d’être des hypocrites en permanence ?
Incompétence, une recherche mercantile de la part de ministres de la Santé impliqués professionnellement avec les laboratoires, ou bien plus grave : une volonté de porter atteinte à toute une génération, condamnée dans le cadre de la politique globaliste du « remplacement » du programme Kalergi ?
A chacun de chercher, de s’instruire pour trouver une réponse… Mais à la lumière des interrogations, il est absolument inadmissible de jouer avec la vie des innocents, quand on sait pertinemment que les vaccins sont dangereux… de l’aveu même de certains technocrates européens.
Rappelons que les gouvernants sont quasiment tous affiliés à des réseaux occultes pratiquant des rituels sacrificiels.
Petit écran... grands maux, neurones en danger
Effets de la télévision sur le psychisme des jeunes enfants
par le docteur Michelle Legrais
Lorsqu’on aborde le problème de la télévision, les seuls points de vue envisagés d’emblée par les familles sont celui du temps passé par les enfants devant le petit écran et celui de l’immoralité des spectacles.
Nous pensons que beaucoup ont déjà résolu ces difficultés ou du moins, qu’ils sont convaincus de la nocivité de la télévision non contrôlée pour la santé morale et physique de leurs enfants.
Nous n’envisagerons donc pas ici la sélection des programmes par les parents. Mais nous traiterons d’un aspect beaucoup plus fondamental, celui des images en elles-mêmes.
En effet, le danger de perversion de l’esprit et de l’imagination, bien que moins spectaculaire que la corruption du sens moral, est beaucoup plus profond. Il est aussi, en général, plus difficile à comprendre.
1 – L’imagination
La télévision s’adresse d’abord à l’imagination. Elle remplit la tête d’images. C’est là que réside son principal danger, danger inévitable puisqu’il est inhérent à la nature même de la télévision.
Un bref rappel de la fonction de l’imagination chez l’être humain nous permettra de mieux comprendre l’effet pervers de la télévision.
L’imagination est un sens interne, une faculté, dont l’organe est le cerveau cognitif1, qui conserve les sensations reçus par les organes des sens et les rappelle par les fantasmes
Elle fait partie de notre sensibilité intérieure comme le sens commun, l’estimative3 et la mémoire auxquels elle est étroitement liée.
Elle est comme située entre les sens externes (vue, ouïe, odorat, tact et goût) et l’intelligence. Elle ne peut rien produire sans perceptions reçues de l’extérieur ; mais, par le jeu de l’intelligence, elle peut ensuite créer de nouveaux fantasmes.
Ces images intérieures sont comme l’empreinte de la vie en nous et forment, par leur accumulation, un immense patrimoine dont les éléments sont unis entre eux par une infinité de liens.
De cette sensibilité intérieure dépendent la vie affective, la vie intellectuelle, l’inspiration créatrice, la construction de notre « moi psychologique ». Une grande partie de cette élaboration se fait à notre insu et c’est probablement l’imagination qui est la partie la plus puissante de notre inconscient.
En résumé, disons que l’imagination nourrit notre affectivité, meut nos passions4 ; elle est pour notre intelligence la source féconde d’objets de connaissance à partir de laquelle vont se former par abstraction les idées, les concepts ; elle nous procure des fantasmes selon un ordre et une habitude dont la synthèse contribue à façonner notre personnalité, notre comportement, notre style…
Ajoutons pour finir que l’imagination conserve la sensation dans la mesure où elle est marquée par elle.
Trois facteurs vont conditionner cette mesure : la répétition de la sensation, l’émotion qui l’accompagne et la disposition du cerveau.
Le premier conditionnement de ce cerveau, c’est l’âge : plus l’imagination est jeune, plus elle est indéterminée et donc malléable.
La vue a bien sûr une grande importance pour l’imagination, elle l’enrichit constamment. L’ouïe influence l’imagination par l’intermédiaire des passions qui sont elles-mêmes sous l’influence primordiale de tout ce qui est sonore (bruits, mots ou musique).
On comprend, par tout ce qui précède, l’importance de l’imagination chez l’être humain. A fortiori chez l’enfant où elle est comme une cire vierge.
On comprend pourquoi les images sont indispensables à la formation des jeunes imaginations – les belles, bonnes et vraies images – puisque c’est grâce à ces images que va se former la réserve mentale des idées, des informations, des références…
2 – Saturation de l’imagination par la télévision
Les images produites par la télévision, même si elles étaient toujours belles, bonnes et vraies, ne peuvent parvenir à cette formation des jeunes imaginations pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il s’agit d’images artificielles caractérisées par un manque de stabilité, une variation rapide de brillance, des images sautillantes, spécialement dans les dessins animés. La structure des images lumineuses intermittentes provoque une hyperstimulation de l’œil et du cerveau qui entraîne une fascination des enfants qui les amène à regarder fixement l’écran. La T.V. ne suscite pas l’attention : elle hypnotise,
Cette fascination est commune à l’homme et à l’animal.
Témoignage de Sébastien, 5 ans : « mon chien, dès qu’il y a un film, il arrête de bouger. Quand c’est fini, il va autre part ». (Cité par Liliane Lurçat, dans Violence à la Télé ; l’enfant fasciné p. 18. Ed. Syros alternatives 1989).
Ce qui entraîne fatigue physique, fatigue visuelle, agitation, altération du sommeil paradoxal5 qui est le meilleur, le plus savoureux, celui du rêve. Ces stimulations finissent par perturber la vigilance diurne et altérer ainsi les capacités d’attention de l’enfant.
Par cette hyperstimulation, la télévision est comparable à une drogue et, comme elle, peut entraîner une dépendance. On a d’ailleurs constaté, chez certains enfants, un véritable comportement compulsionnel6 vis-à-vis de cette stimulation lumineuse.
En second lieu, ces images se succèdent si rapidement et en telle abondance qu’elles provoquent une sorte d’indigestion ne permettant pas une véritable assimilation des connaissances. Il y a trop de choses, trop vite ; c’est le coq-à-l’âne perpétuel. Cette indigestion d’images endort l’attention trop sollicitée, si bien que l’attitude ordinaire du téléspectateur est la passivité. Cette passivité a une conséquence redoutable chez l’enfant : elle amollit la volonté.
On a constaté chez les enfants consommateurs de T.V. une diminution sévère des capacités de mémorisation et une difficulté pour associer images, idées et paroles.
3 – La télévision a, pour l’enfant, un effet destructeur sur la perception du réel
Rappelons que la limite entre le réel et l’imaginaire se constitue peu à peu au cours de l’enfance et qu’elle reste floue jusqu’à l’adolescence.
La T.V. efface progressivement la frontière entre le réel et l’irréel et provoque chez l’enfant un décollement par rapport au monde réel. Même sans violence, la T.V. détache l’enfant de la réalité et le rend inapte à mesurer la conséquence de ses actes. Chez l’enfant de moins de six ans en particulier, il existe une difficulté naturelle à distinguer l’actuel du passé, la fiction de la réalité. Pour l’enfant, l’image projetée est vivante et actuelle et il a beaucoup de mal à se situer à une époque passée ou fictive.
Si on interroge des enfants de maternelle (4 à 6 ans), on s’aperçoit que leurs récits sont tiraillés entre les différents types d’émission (informations, film, dessin animé… ) N’arrivant pas à distinguer la nature des émissions qu’ils regardent de façon répétitive, les enfants les confondent. De sorte que le méchant qui pose une bombe pour tuer des gens (actualité aux informations) n’est, à la limite, pas très différent du géant qui détruit la ville (dessin animé).
C’était sans doute le fait des récits et des contes de notre enfance, mais qui commençaient toujours par cette phrase magique : « il était une fois… » D’autre part, il existait une relation privilégiée entre le parent-conteur et l’enfant, qui n’existe plus avec la T.V.
Ce « flou » entre le réel et l’irréel entretenu par la télévision peut favoriser une instabilité émotionnelle et des difficultés relationnelles.
Fascinés par la télévision, les enfants négligent de plus en plus leur cadre de vie réel au profit du cadre imaginaire de la T.V. La vie excitante et sensationnelle proposée par la T.V. est une tentation permanente d’échapper à la réalité quotidienne.
4 – La télévision remplace leur propre rêve par le rêve organisé
Par la T.V., l’imaginaire enfantin, naturellement si riche, subit une invasion de sons et d’images qui le submerge et l’empêche de créer ses propres images. Quand il joue ou qu’il lit, l’enfant crée lui-même son propre « film » ce qui est indispensable à son développement psychologique. La télévision lui enlève cette possibilité.
De plus, l’ambiance émotionnelle lui est imposée, alors que dans la lecture, elle est seulement proposée par l’auteur et recréée par enfant.
L’enfant croit davantage à la réalité d’une image mobile que dans ses rêveries provoquées par le récit d’un conte. Il vit intensément le conte véhiculé par la T.V. car les messages sont transmis par un triple langage visuel, verbal, non verbal sonore.
L’enfant naturellement très impressionnable, intègre facilement le message que lui apporte le petit écran et s’identifie plus aisément au héros qu’il lui propose.
Le mal que la T.V. fait aux enfants se révèle dans les cauchemars. Il se manifeste aussi plus subtilement dans l’invasion du champ mental par des thèmes dérisoires et violents. L’effet sur les conduites n’est d’ailleurs pas complètement ignoré des enfants, car beaucoup de leurs jeux sont d’inspiration télévisuelle. Nous pouvons d’ailleurs tous constater que beaucoup de jouets actuels sont des reproductions de personnages de feuilletons télévisuels.
L’identification à des héros multiples peut d’ailleurs être source de perturbations. La T.V. présente le plus souvent aux enfants des modèles artificiels et inaccessibles qui produisent frustration et vieillissement psychologique. L’enfant-héros est avant tout une création d’adultes dont l’imaginaire diffère totalement de celui de l’enfant à qui il s’adresse,
Le modèle mythique n’aide pas l’enfant, sinon à projeter ses propres frustrations : il forme alors une image dévalorisée de lui-même, de son milieu familial, de sa condition sociale et culturelle.
Les véritables joies de l’enfance innocente sont ainsi étouffées par la télévision.
5. La télévision contribue au modelage de l’enfant
Nous l’avons rappelé en préambule, l’imagination a un rôle essentiel dans la formation de la personnalité. Or, par sa puissance de suggestion, la télévision va modeler l’enfant selon les stéréotypes qu’elle véhicule.
Dès son plus jeune âge, l’enfant cherche naturellement à imiter (l’imitation reste une grande loi de la psychologie humaine tout au long de l’existence). En adaptant ce qu’il perçoit à sa propre psychologie et à ses conditions physiques en voie d’épanouissement, il reproduit tout : façons d’être, habitudes, vocabulaire, gestes et mêmes expressions de physionomie.
– Les modèles sont d’abord ses parents, puis le reste de son entourage selon le degré de proximité et d’affinité naturelle.- Au fur et mesure qu’il grandit, l’enfant découvre de nouveaux modèles dans son voisinage, à l’école et dans la société en général.
– A l’âge de raison, il sera à même de juger ce qu’il y a de bon et de mauvais dans ces modèles.
Mais l’influence reçue pendant ses toutes premières années pèsera d’une manière décisive. C’est ainsi que le rejet ou l’acceptation de tel ou tel modèle marque profondément les rapports de l’enfant avec la société.
Le rôle primordial dans ce processus, revient bien sûr aux parents. Or la T.V. se substitue aux parents. C’est un véritable bouleversement des rôles.
Bien avant l’école, les enfants disposent d’une autre source qui leur permet d’assimiler des ambiances et des conceptions, de se familiariser avec des adultes différents, d’éprouver des émotions nouvelles. Ils sont pris dans de puissants faisceaux d’influences aux âges sensibles de la formation de la personne.
Au cours de ce processus de formation se constitue un champ de représentations sociales qui vont permettre à l’enfant de comprendre son environnement, de l’interpréter, de communiquer avec ses semblables et de situer lui-même dans la société.
La constitution de ce champ est un mécanisme évolutif dans lequel les premières représentations résultant de l’identification aux parents et la formation de l’image de soi sont des structurations fondamentales.
Dans l’intimité du foyer, la télévision influence considérablement cette structuration en imposant une vision du monde et un mode de vie qui façonnent uniformément adultes et enfants.
Autrefois, lorsqu’il n’y avait ni radio ni T.V., les originaux étaient très nombreux. Chaque homme se formait par son expérience personnelle.
Aujourd’hui, où les nouveaux médias véhiculent une expression des modes de vie et de valeurs (en majorité américains), la standardisation de l’homme est évidente et l’humanité y perd beaucoup.
Cet imaginaire mondialisé nivelle les cultures et installe dans une étrange anonymie la foule humaine ; mais, en même temps, elle la soumet à ses règles, ses normes, sa normalité que lui impose la mode médiatique.
6 – Influence de la télévision sur l’intelligence
Parce qu’elles saturent, qu’elles gavent l’imagination, les images fournies par la télévision perturbent le travail naturel de l’intelligence.
Il est incontestable que la télévision a provoqué un élargissement des connaissances des enfants à un âge plus précoce qu’avant ce moyen d’information, mais il y a eu en même temps uniformisation des connaissances et des thèmes supports de leurs fantasmes.
Des enquêtes ont montré que dans un premier temps, il y a enrichissement, mais qui devient stagnation par la suite.
La passivité qui consiste à recevoir une information déjà façonnée ne permet pas le développement ultérieur d’un esprit critique et de recherche personnelle de la connaissance que donne la lecture des livres.
La T.V. peut donc être excellente pour susciter des intérêts et éveiller des passions, mais ce qui est moteur au début devient un frein dans un second stade.
La T.V. peut-elle donc être un bon outil d’apprentissage ?
L’expérience montre que non. Ceci pour plusieurs raisons :
a) Parce qu’elle va vite, qu’à l’image succède l’image, elle ne laisse pas le temps de réfléchir ; les idées ne s’impriment pas durablement car elle ne permet pas de revenir longuement sur un sujet comme on le fait sur les phrases d’un livre. La conséquence de cette vitesse est qu’il faut qu’elle soit rapidement comprise : elle fonctionne donc à l’aide de stéréotypes qui donnent du monde une vision simplificatrice ; l’enfant va ensuite considérer le monde à travers ces stéréotypes. Il risque de s’y conformer et on peut craindre que la vraisemblance ne lui apparaisse qu’en fonction de la conformité à ces stéréotypes.
b) Les réponses viennent sans que l’enfant n’ait eu le loisir de se poser les questions ; or l’émergence d’une question est le fruit d’une maturation qui est plus utile que la connaissance de la réponse.
La T.V. ne peut pas enseigner à un enfant en particulier, mais à la moyenne des enfants. L’émission ne tient compte ni du degré de connaissance, ni de la maturité, ni du langage, ni de l’expérience individuelle. Elle s’adresse donc soit à la moyenne présumée, soit au niveau le plus bas de l’audience ciblée.
c) La T.V. spectacularise les événements et les idées : c’est le côté spectaculaire ou sympathique qui frappe, plus que la profondeur des idées. Elle s’adresse plus aux sentiments qu’à l’esprit. Elle donne plus des sensibilisations7 que des notions8.
A ce sujet, voici ce qu’écrit le professeur RUFO dans la revue Vie et santé de mars 1991 :
« L’obstacle le plus important est la rupture qui existe entre deux mondes :
– d’une part, celui de l’étude, de la réflexion de la recherche, de la concentration ;
– d’autre part celui de la T.V.
Tout est opposé, d’une manière remarquable. Et l’étudiant connaît, consciemment ou pas, un mal fou à s’adapter au passage d’un univers à l’autre. Pire, la télé exerçant sur lui le pouvoir que l’on sait va le conduire à attendre une vie « télévisuelle » partout où il vivra son quotidien. La télévision est capable de créer de nouveaux réflexes chez un individu, notamment chez un jeune (…)
Le système télévisuel s’articule autour du show, du spectacle (…) L’enfant va attendre qu’autour de lui tout lui soit présenté en terme de spectacle, faute de quoi rien ne l’accrochera, même s’il s’agit de l’essentiel dans sa vie (…)
Le travail de l’examen scolaire se vit sur la base d’un tout autre système, celui de la répétition, celui de la concentration, de l’attention sur un même sujet.
C’est d’ailleurs un fait très actuel, les gens d’aujourd’hui changent de conversation d’une manière étonnante, incapables qu’ils sont devenus de discuter en profondeur sur un sujet, ce qui reste le privilège – pourtant accessible à tous – de peu de personnes. La pensée part dans tous les sens, se ballade, n’arrive pas à se fixer… »
(fin de citation).
La mentalité contemporaine est ainsi devenue une mentalité inversée : les concepts9 sont devenus contingents10 et accessoires. La voie est ainsi ouverte pour toutes les séductions que le filtre familial aura bien du mal à assumer.
d) La télévision n’aide pas non plus à l’acquisition du langage ;
– tout d’abord puisqu’il est inutile de nommer ce que l’on voit,
– ensuite parce que le langage demande le passage du concret à l’abstrait, de l’objet au concept. Les images données toutes faites par la télévision risquent de « fossiliser » les possibilités d’abstraction de l’enfant.
– de plus le langage télévisuel est un langage direct. Il n’y a jamais de phrases en style indirect ; les temps sont simples, on n’emploie presque jamais le subjonctif : l’enfant se bloque dans un langage très simple, signifiant, qui lui permet tout juste de dire à peu près ce qu’il a à dire.
Si nous prêtons l’oreille aux conversations de cours de récréation, nous retrouvons tous les « tics » de langage répandus par les médias : «c’est « vachement bon », c’est « cool’, c’est « sympa », c’est « génial », et les abréviations « foot », « ados », « sécu »… »
Le problème est grave car il semble bien que l’enfant doive acquérir les formes complexes, la structure de son expression future avant l’âge de six ans. On rencontre en effet fréquemment des adultes dont le vocabulaire est extrêmement limité, réduit à environ deux cents mots et quelques onomatopées. De plus, leur langage est hésitant, abrégé, maladroit.
La mémoire, bourrée de représentations devient inapte à retenir les articulations des plus simples raisonnements. Les enfants ont de très grandes difficultés à écrire quelques lignes de leur composition, à comprendre un texte même court, à passer du concret à l’abstrait, de l’objet au concept. On aboutit donc à un analphabétisme fonctionnel : les enfants savent lire et écrire, mais ne savent pas utiliser leurs facultés.
« La télévision entrave tant qu’elle peut le jeu normal de la conceptualisation et du jugement, qui empêche « l’homo sapiens » de se former dans l’enfant et qui ne fait succéder à l’enfance que l’infantilisme. Nos contemporains n’ont pas le sens du vrai, parce que, au fond, ils ne sont jamais devenus des hommes. Ce sont des avortons intellectuels ».(Abbé Berto Notre-Dame de Joie N.E.L p 246).
C’est peut-être là que réside l’effet le plus pervers de la télévision : les images qu’elle accumule, avec force dans l’inconscient mental paralysent l’exercice normal de l’intelligence et empêche de trouver – ou même de chercher – la lumière de la vérité.
Cette analyse très succincte peut paraître sévère et susciter doute ou même refus. Elle s’appuie sur des données sérieuses dont les sources sont indiquées en fin d’article. Mais notre expérience personnelle ne vient-elle pas encore étayer ce qui a été dit ? Que chacun fasse le bilan des centaines d’heures passées devant un récepteur et réfléchisse à ce qu’il acquis dans tel ou tel domaine… Il y a loin de la coupe aux lèvres !
Alors, que faire ? Considérer la télévision comme un spectacle.
Or, l’être humain n’est pas fait pour aller au spectacle tous les jours. On peut donc, si on ne veut pas tout simplement l’éliminer de la maison familiale, la regarder très occasionnellement. Et, pour le jeune enfant, cela doit rester exceptionnel. Il faut alors toujours lui préciser s’il s’agit de fiction ou de réalité.
Si l’on craint un décalage par rapport aux autres enfants, rappelons-nous que plus de 1 200 000 foyers en France n’ont pas la T.V. : 12% des cadres supérieurs et des professions libérales sont dans ce cas.
« Ce que je redouterais le plus pour notre civilisation, de plus en plus fragile ?
– Que cette machine folle ne verse sous la pression des barbares.
– Où sont-ils, ces barbares ?
– Non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur, car c’est nous qui les fabriquons. Ils grandissent sous nos yeux. Il s’agit des petits enfants hypnotisés par la télévision (…) les petits enfants qui n’auront pas appris à maîtriser leurs sens.
Les barbares sont déjà là puisque nos sociétés développées, qui sont des sociétés de vieux, ont peur de leur jeunesse et rejettent le trop plein dans les rues,
« Une société qui ne sait plus éduquer ses propres enfants et les change en barbares est promise à une mort certaine (…). »
1 Cerveau cognitif : cerveau capable de connaître. C’est le « cortex cérébral ».
2 Fantasme (du grec « vision ») : représentation en l’absence de l’objet (à partir d’une image, d’une odeur, d’un son…).
3 Estimative : sens du discernement.
4 Passions : inclination de l’être vers ce qui est bon ; répulsion par rapport à ce qui est mauvais (toutes les passions de l’âme naissent dans l’imagination, mais se terminent dans le corps).
5 Sommeil paradoxal : phase du sommeil qui correspond aux périodes de rêve. Selon certains chercheurs, le sommeil paradoxal a une importance considérable dans les phénomènes de mémorisation.
6 Compulsionnel : irrésistible.
7 Sensibilisation : le fait de rendre sensible, d’émouvoir la sensibilité. Le fait de rester dans le domaine du sensible empêche de parvenir à l’abstraction, à l’idée générale d’une chose.
8 Notion : connaissance élémentaire d’une chose ; abstraction, idée de cette chose.
9 Concept : représentation mentale générale et abstraite d’un objet.
Conceptualisation : abstraction ; passage du concret à l’abstrait. Capacité de se faire une idée générale à partir de la connaissance concrète d’un objet.
10 Contingent : qui peut-être ou ne pas être. Qui n’est pas nécessaire.
Documentation
+ Neuropsychiâtrie de l’enfance. 1981 – 29 n° 3
+ Regards sur l’audiovisuel, in Éducation, culture et télévision Jean Cluzel, de l’Institut.
+ Luce Quenette – Itinéraires n° 160 – 1972.
+ Abbé Berto. Notre Dame de Joie N.E.L.
+ Professeur Rufo. Vie et Santé mars 1991.
Le pain d'épautre, bio et par correspondance, c'est possible grâce à Arnold de Smet
Association Lyme Sans Frontières
Madame, Monsieur,
Je m’appelle Judith Albertat et je suis la présidente de l’Association Lyme Sans Frontières.
Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous lançons un grand appel à nos dirigeants politiques pour qu’ils se préoccupent enfin des millions de patients touchés par la maladie de Lyme souvent sans le savoir, et qui sont aujourd’hui ignorés par la médecine.
Si je m’adresse à vous, c’est parce que nous avons besoin de votre signature pour appuyer nos demandes.
LA MALADIE DE LYME, ÇA VOUS CONCERNE PEUT-ÊTRE
La maladie de Lyme est une maladie grave, qui peut ruiner votre vie. Mais la plupart des personnes touchées ne sont même pas informées de son existence. Elles souffrent de symptômes en tout genre (douleurs, dépression, fatigue…), mais elles n’arrivent pas à les traiter parce qu’elles ne sont pas diagnostiquées.
Ce n’est pas moi qui le dis : des centaines de milliers de patients soutenus par leurs médecins en témoignent partout dans le monde.
LE MONDE ENTIER SE MOBILISE… SAUF LA FRANCE !!
Depuis plusieurs mois, un immense mouvement international porté par des associations de malades, des responsables politiques (aux Etats-Unis, au Canada) s’est créé pour tirer la sonnette d’alarme. En France, trois ministres de la Santé successifs ainsi que des responsables politiques de tous bords ont été informés par courriers recommandés, courriers toujours restés sans réponse, ceci depuis 2007 !
Au Canada, le projet de loi C-422, du 21 juin 2012 considère qu’en 2020, 80% de la population sera exposée à la maladie de Lyme, et demande que soient prises d’urgence des mesures pour informer la population, former les médecins, faire de la recherche, et améliorer les diagnostics. Ce projet de loi, soutenu par différentes pétitions à travers le pays, est toujours en discussion.
Il est absolument crucial de faire de même France, alors qu’on parle encore chez nous de « maladie rare »…
Et pour cause !
Les médecins ne sont pas formés pour reconnaître la maladie de Lyme. Le système médical est dans le déni. Les patients passent de médecin en médecin, sont soumis à toutes sortes d’examens et traitements inefficaces, coûteux, et souvent nuisibles, jusqu’au jour où on leur dit que « tout est dans la tête » et qu’ils devraient prendre des antidépresseurs ou suivre une psychothérapie.
SOUFFREZ-VOUS D’UN DE CES SYMPTÔMES ?
Peut-être êtes-vous vous-même, ou un proche, concerné. Cela pourrait être le cas si vous souffrez de symptômes que la médecine ne parvient pas à guérir, par exemple :
le syndrome de fatigue chronique ;
la fibromyalgie : fatigue, douleurs musculaires, problèmes de sommeil, troubles digestifs ;
des maux de tête permanents et le sentiment d’avoir le « cerveau dans le brouillard » ;
des troubles visuels ; des picotements dans les yeux ;
des acouphènes (bruits dans les oreilles) ;
des crampes et des sueurs nocturnes ;
des troubles cardiaques et respiratoires (apnées du sommeil,…) ;
une paralysie faciale ;
une dépression chronique ;
des douleurs articulaires, notamment dans les genoux, le dos et le cou ;
des maux d’estomac et d’intestin ;
des difficultés d’élocution ;
des difficultés de concentration ou de mémoire ;
des sautes d’humeur chroniques ;
des alternances de diarrhées-constipation ;
des problèmes de peau ;
des troubles neurologiques et/ou psychiatriques : autisme, Parkinson, Alzheimer, …
mais aussi, selon de nombreux médecins de terrain, si vous souffrez de diverses maladie auto immunes : polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, thyroïdite, etc…
Mais si vous allez consulter votre médecin, vous avez toutes les chances qu’il vous dise que vous n’êtes pas touché par la maladie de Lyme, même si vous l’êtes. Ceci est dû aux tests sanguins inefficaces pour détecter les différentes souches de la maladie et le manque de formation des médecins.
ATTENTION AUX FAUX TESTS ET AUX FAUX TRAITEMENTS
Ce problème a été pris à bras le corps aux Etats-Unis dans l’état de Virginie où depuis le 29 Janvier 2013, une législation oblige le médecin à informer le patient sur le peu de fiabilité des sérologies, c’est à dire les tests officiels. Si le médecin oublie de le faire, les patients ont la possibilité de porter plainte contre lui.
Aux Etats Unis encore, dans plus d’une vingtaine d’Etats, les médecins qui soignent la maladie de Lyme hors des protocoles établis sont aujourd’hui protégés dans leurs actions thérapeutiques.
En France, la maladie n’est reconnue que si le patient est piqué par une tique et qu’à la suite de cette piqûre, apparaissent des rougeurs autour de la zone infectée. Pourtant, d’autres voies d’infection existent et que les rougeurs (érythème migrant) n’apparaissent que dans moins de 50% des cas.
Dans ce cas, votre médecin vous prescrira une cure de trois à six semaines d’antibiotiques (Doxycycline ou Rocéphine). Une fois le traitement terminé, il considèrera que vous êtes guéri, qu’il n’y a plus rien à faire pour vous. Et si vous souffrez d’autres symptômes (douleurs, troubles cardiaques et respiratoires, etc.), il vous dira qu’il s’agit uniquement d’une réaction « psychosomatique ». Autrement dit, « c’est dans votre tête que ça se passe » !
C’est pourtant une grave erreur. Il existe aussi une forme chronique de la maladie de Lyme, beaucoup plus insidieuse. La maladie ne commence pas forcément par une rougeur concentrique sur la peau. Elle peut se réveiller des mois, voire des années ou même décennies après la piqûre d’insecte. Et elle peut littéralement détruire votre existence.
LE VRAI MÉCANISME DE LA MALADIE DE LYME
Le mode d’infection est le suivant : l’animal – en général une tique – qui vous pique crache dans votre sang un liquide contenant une bactérie de type Borrélia.
Cette bactérie peut s’infiltrer dans tous les organes, tous les tissus de votre corps, y compris les os. Mais vous ne vous en apercevez pas au début. Elle attaque ainsi tous les systèmes, dont votre système nerveux et votre cerveau, menant, au stade chronique, à des lésions graves très variées qui provoquent douleurs insupportables, paralysies, fatigues chroniques accablantes, troubles neurologiques et psychiatriques…
C’est pourquoi la maladie de Lyme, non diagnostiquée, est facilement confondue avec toutes sortes d’autres maladies, dont les maladies mentales.
Cela explique qu’un grand nombre de patients soient considérés par leurs médecins comme dépressifs, voire psychotiques, ou alors malades d’autre chose, ce qui leur vaut de recevoir des traitements inadaptés et destructeurs.
UNE ÉPIDÉMIE DONT LES VICTIMES SONT IGNORÉES
Cette forme chronique et neurologique de la maladie de Lyme est beaucoup plus grave que l’autre. Et elle prend actuellement des allures d’épidémie en Russie, en Europe Centrale, en Amérique du Nord et en Allemagne. En Allemagne, rien qu’en 2010, 900 000 personnes ont été officiellement reconnues comme atteintes par la maladie chronique de Lyme, et prises en charge par la médecine.
Pourtant, en France, la même année, les autorités ne reconnaissaient que 5000 cas, alors que des centaines de milliers de personnes souffraient des symptômes possibles de la maladie chronique de Lyme. En mars 2012, le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, découvreur du VIH, a pourtant parlé de pandémie en ce qui concerne la maladie de Lyme.
Ces personnes sont ballottées de médecin en médecin, d’hôpitaux en hôpitaux, sans que jamais on ne leur propose un traitement adapté, uniquement parce que les médecins refusent de reconnaître cette maladie (ou l’ignorent !).
LA LOI DU SILENCE FAIT DE NOMBREUSES VICTIMES
Le drame est que la très grande majorité de ces patients n’est même pas informée de l’existence de cette maladie. En effet, aucune information n’est faite à ce jour auprès de la population française – quand elle est sérieusement instaurée dans de nombreux pays, par exemple en Amérique du Nord, Allemagne, Suisse, Suède, Luxembourg. Pendant des années, ils doivent vivre avec des douleurs insupportables, et les traitements qu’on leur propose ne font souvent qu’empirer le mal.
Ceci est aujourd’hui officiellement reconnu par de grands noms de la médecine comme le Professeur Luc Montagnier, en France, ou le Dr Richard Horowitz aux Etats-Unis, spécialiste de la Borréliose de Lyme et membre fondateur de l’ILADS, une institution de recherche sur cette maladie, et bien d’autres…
DES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT
Des associations de patients et de médecins se sont formées pour obtenir des autorités médicales qu’elles reconnaissent l’existence de cette maladie, pour que les médecins français reçoivent eux aussi des instructions claires pour la traiter : Chronimed, Réseau Borréliose (la maladie de Lyme est aussi appelée Borréliose de Lyme), diverses associations françaises dont bien entendu, notre propre association, Lyme Sans Frontières.
Nous avons nous-mêmes demandé et obtenu la création d’une commission ministérielle sur les maladies causées par des parasites (en langage médical, « maladies vectorielles »), dont fait partie la maladie de Lyme.
Pour informer médecins et patients, notre association a lancé les Journées Internationales d’Information sur les Maladies Vectorielles, qui réuniront les plus grands spécialistes internationaux de la maladie de Lyme comme le Dr. Horowitz (Etats-Unis) ou le Dr. Petra Hopf-Seidel (Allemagne) à Strasbourg les 15 et 16 juin 2013.
En attendant, le gouvernement refuse toujours de financer les recherches indispensables pour diagnostiquer et traiter la maladie.
UN NOUVEAU SCANDALE DU SANG CONTAMINÉ EST EN VUE
Ce déni de réalité face à la maladie de Lyme en France est d’autant plus criminel que c’est une maladie qui peut se transmettre par transfusion sanguine, ce qui sous-entend un nouveau scandale du sang contaminé puisqu’aucune précaution n’est prise actuellement. Dans certains pays, les dons de sang ou d’organes sont interdits aux malades atteints par la maladie.
Un tel mépris de notre santé est inacceptable, et nous souhaitons donc en référer directement aux autorités politiques. Et c’est pourquoi je vous demande de signer notre appel au Ministère de la Santé.
AGISSEZ MAINTENANT : C’EST POSSIBLE
Plusieurs mesures simples pourraient être prises pour améliorer la détection et le traitement des personnes touchées par la maladie de Lyme.
La première chose serait de mieux former les médecins et les professionnels de santé, qui reçoivent aujourd’hui une formation complètement obsolète sur la maladie de Lyme;
Il faut ensuite revoir les protocoles de détection et de soin, en utilisant des tests fiables. Les tests officiellement recommandés par les médecins, les tests Elisa et Western Blot, sont notoirement inefficaces ;
Nous demandons la fin du harcèlement et de la répression contre les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, biologistes) qui sont engagés dans la lutte contre cette infection en s’inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves au niveau international et qui ne sont pas validées en France ; il faut savoir que le laboratoire d’analyse médicale de la biologiste Viviane Schaller, qui travaillait avec de nouveaux protocoles de diagnostics a été fermé brutalement le 31 mai 2012 sur l’ordre de l’Autorité Régionale de Santé d’Alsace. Par ailleurs, le laboratoire Nutrivital, du pharmacien Bernard Christophe qui travaillait depuis longtemps sur les traitements alternatifs, a subi le même sort en janvier 2012 pour avoir proposé un traitement alternatif, le Tic-Tox, commercialisé en pharmacies allemandes, entre autres mais interdit maintenant en France. Les dirigeants de ces deux entreprises sont actuellement poursuivis pour « escroquerie », sous prétexte qu’ils n’ont pas respecté les protocoles français, qui pourtant ne sont plus adaptés à la réalité de la maladie. Il en va de même pour certains médecins du Groupe Chronimed, eux aussi inquiétés par les Autorités de Santé. Il est scandaleux qu’au XXIème siècle, des professionnels de santé travaillant au bénéfice des malades soient mis en examen comme des criminels ou escrocs alors que de grands services ont été rendus aux malades et qu’il n’y a pas de plaintes de victimes…
Nous demandons la transparence concernant l’état de l’épidémie, sa diffusion, ainsi qu’une l’étude objective faite de façon indépendante en ce qui concerne la connaissance des transmissions bactériennes, afin de savoir ce qu’il en est des transfusions sanguines ou de la transmission par le placenta, l’allaitement, etc.
Nous demandons également que le ministère de la Santé alloue des fonds à la recherche et à la veille épidémiologique (aujourd’hui, aucun financement n’existe pour une maladie qui touche pourtant des centaines de milliers de personnes.)
Une politique élémentaire de prévention de la maladie de Lyme nous permettrait d’économiser des milliards d’euros chaque année.
En optant pour des tests sérieux, en posant les bons diagnostics, les patients peuvent être pris en charge beaucoup plus tôt avec de meilleurs résultats. Si par ailleurs ils optent pour une alimentation et un mode de vie sains incluant une activité physique régulière, ils pourront peut-être vivre avec la maladie pendant des années sans avoir à subir les effets secondaires des médicaments.
Certains centenaires sont atteints de la maladie de Lyme. Et certains patients se remettent à 80 % dès les premiers mois de traitement.
Soigner Lyme, c’est possible. Vivre normalement avec la maladie, aussi. La meilleure réponse à la maladie reste le renforcement du système immunitaire. En soutenant notre action par votre signature, vous pouvez nous aider à améliorer grandement, voire sauver de nombreuses vies.
Association Lyme Sans Frontières
Un grand merci,
Judith Albertat
Présidente