Journées Mondiales de la Jeunesse du 1er au 6 août 2023. Thème des JMJ - « Marie se leva et partit en hâte » Lc 1.39. Plus de 400.00 jeunes participeront aux JMJ de Lisbonne.
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01-06 Août Lisbonne 2023
Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont précédées par les « Journées en diocèses ». Un moyen de se préparer à l’expérience des Journées mondiales de la jeunesse de Lisbonne, qui auront lieu du 1er au 6 août 2023 et qui permettront aux jeunes du monde entier de rencontrer le pape.
Thèmes des JMJ : « Marie se leva et partit en hâte »
« Lève-toi : car je t’établis témoin des choses que tu as vues ! » (cf. Ac 26,16)
Chers jeunes !
Je voudrais vous prendre une fois encore par la main afin de poursuivre ensemble le pèlerinage spirituel qui nous conduit vers la Journée Mondiale de la Jeunesse de Lisbonne en 2023.
L’année dernière, peu avant la propagation de la pandémie, j’avais signé le message dont le thème était “Jeune, je te le dis, lève-toi” (cf Lc 7, 14). Dans sa providence, le Seigneur voulait déjà nous préparer pour le défi très dur que nous étions sur le point de vivre.
Dans le monde entier, il a fallu affronter la souffrance de la perte de tant de personnes chères et de l’isolement social. La crise sanitaire a empêché, vous aussi les jeunes – projetés par nature vers l’extérieur –, de sortir pour aller à l’école, à l’université, au travail, de vous rencontrer… Vous vous êtes retrouvés dans des situations difficiles que vous n’aviez pas l’habitude de gérer. Ceux qui étaient moins préparés et sans soutien se sont sentis désorientés. Dans de nombreux cas des problèmes familiaux sont apparus, ainsi que le chômage, la dépression, la solitude et les dépendances. Sans parler du stress accumulé, des tensions et des explosions de colère, de l’augmentation de la violence.
Mais Dieu merci, ceci n’est pas l’unique face de la médaille. Si l’épreuve nous a montré nos fragilités, elle a aussi fait ressortir nos vertus parmi lesquelles la prédisposition à la solidarité. Partout dans le monde nous avons vu de nombreuses personnes, y compris de nombreux jeunes, lutter pour la vie, semer l’espérance, défendre la liberté et la justice, être artisans de paix et bâtisseurs de ponts.
Quand un jeune tombe, c’est, en un certain sens, l’humanité qui tombe. Mais il est aussi vrai que quand un jeune se relève, c’est comme si le monde entier se relevait. Chers jeunes, quel grand potentiel se trouve entre vos mains ! Quelle force vous portez dans vos cœurs !
Ainsi, aujourd’hui encore, Dieu dit à chacun de vous : “Lève-toi !”. J’espère de tout mon cœur que ce message puisse nous aider à nous préparer à des temps nouveaux, à une nouvelle page dans l’histoire de l’humanité. Mais il n’est pas possible de recommencer sans vous, chers jeunes. Pour se relever, le monde a besoin de votre force, de votre enthousiasme, de votre passion. C’est en ce sens que je voudrais méditer avec vous sur le passage des Actes des Apôtres dans lequel Jésus dit à Paul “ Lève-toi ! Je te rends témoin de ce que tu as vu” (cf. Ac 26, 16).
Paul témoin devant le roi
Le verset dont s’inspire le thème de la Journée Mondiale de la Jeunesse 2021 est tiré du témoignage de Paul devant le roi Agrippa, alors qu’il se trouve en prison. Lui qui jadis était un ennemi et un persécuteur des chrétiens, est maintenant jugé précisément pour sa foi en Christ. Environ vingt-cinq ans plus tard, l’Apôtre raconte son histoire et l’épisode fondamental de sa rencontre avec le Christ.
Paul confesse que, dans le passé, il avait persécuté les chrétiens, jusqu’à ce qu’un jour, alors qu’il allait à Damas pour en arrêter quelques-uns, une lumière “plus resplendissante que le soleil” l’entoura lui et ses compagnons de voyage (cf. Ac 26, 13), mais lui seul entendit “une voix” : Jésus lui adressa la parole et l’appela par son nom.
“Saul, Saul !”
Approfondissons ensemble cet évènement. En l’appelant par son nom, le Seigneur fait comprendre à Saul qu’il le connaît personnellement. C’est comme s’il lui disait : “Je sais qui tu es, je sais ce que tu manigances, mais néanmoins je m’adresse à toi”. Il l’appelle à deux reprises, en signe d’une vocation spéciale et très importante, comme il l’avait fait avec Moïse (cf. Ex 3, 4) et avec Samuel (cf. 1 Sam 3, 10). En tombant à terre, Saul reconnaît être témoin d’une manifestation divine, d’une révélation puissante qui le bouleverse mais ne l’anéantit pas, au contraire, qui l’interpelle par son nom.
En effet, seule une rencontre personnelle, non anonyme avec le Christ change la vie. Jésus montre qu’il connaît bien Saul, “qu’il le connaît de l’intérieur”. Même si Saul est un persécuteur, même si dans son cœur il y a de la haine pour les chrétiens, Jésus sait que cela est dû à l’ignorance et il veut démontrer en lui sa miséricorde. Cette grâce, cet amour immérité et inconditionné, sera précisément la lumière qui transformera radicalement la vie de Saul.
“Qui es-tu, Seigneur ?”
Face à cette présence mystérieuse qui l’appelle par son nom, Saul demande : « Qui es-tu, Seigneur ? » (Ac 26, 15). Cette question est extrêmement importante et dans la vie, tôt ou tard, nous devons tous la poser. Il ne suffit pas d’avoir entendu parler du Christ par d’autres, il est nécessaire de parler personnellement avec lui. Au fond, c’est cela prier. C’est parler directement à Jésus, même si peut-être nous avons le cœur encore en désordre, l’esprit plein de doutes ou même de mépris envers le Christ et les chrétiens. Je souhaite que chaque jeune, du fond de son cœur, parvienne à poser cette question : “Qui es-tu, Seigneur ?”.
Nous ne pouvons pas présumer que tout le monde connaisse Jésus, même à l’ère de l’internet. La question que de nombreuses personnes posent à Jésus et à l’Eglise est précisément celle-ci : “Qui es-tu?”. Dans tout le récit de la vocation de saint Paul, c’est l’unique fois où il parle. Et à sa question, le Seigneur répond tout de suite : « Je suis Jésus que tu persécutes » (ibid.).
“Je suis Jésus que tu persécutes !”
A travers cette réponse, le Seigneur Jésus révèle à Saul un grand mystère : le fait qu’il s’identifie avec l’Eglise, avec les chrétiens. Jusque-là, Saul n’avait rien vu du Christ si ce n’est les fidèles qu’il avait enfermés en prison (cf. Ac 26, 10), dont lui-même avait voté la condamnation à mort (ibid.). Et il avait vu comment les chrétiens répondaient au mal par le bien, à la haine par l’amour, en acceptant les injustices, les violences, les calomnies et les persécutions endurées pour le nom du Christ. Donc, à bien voir, Saul en quelque sorte – sans le savoir – avait rencontré le Christ : il l’avait rencontré dans les chrétiens !
Combien de fois avons-nous entendu dire : “Jésus oui, l’Eglise non”, comme s’ils pouvaient être interchangeables. On ne peut pas connaître Jésus sans connaître l’Eglise. On ne peut connaître Jésus qu’à travers les frères et sœurs de sa communauté. On ne peut pas se dire pleinement chrétiens si l’on ne vit pas la dimension ecclésiale de la foi.
“Il est dur pour toi de résister à l’aiguillon.”
Ce sont les paroles que le Seigneur adresse à Saul après qu’il soit tombé à terre. Mais c’est comme s’il lui parlait mystérieusement depuis longtemps, en essayant de l’attirer à lui, et que Saul résistait. Ce même doux “reproche”, notre Seigneur le fait à chaque jeune qui s’éloigne : “Jusqu’à quand fuiras-tu loin de moi? Pourquoi n’entends-tu pas que je t’appelle ? J’attends ton retour”. Comme le prophète Jérémie, nous disons parfois : « Je ne penserai plus à lui » (Jr 20, 9). Mais dans le cœur de chacun il y a comme un feu ardent : même si nous nous efforçons de le contenir, nous n’y parvenons pas, parce qu’il est plus fort que nous.
Le Seigneur choisit quelqu’un même qui le persécute, complètement hostile à lui et aux siens. Mais il n’existe personne qui soit irrécupérable pour Dieu. A travers la rencontre personnelle avec lui, il est toujours possible de recommencer. Aucun jeune n’est hors de portée de la grâce et de la miséricorde de Dieu. A personne, on ne peut dire : il est trop loin… c’est trop tard… Combien de jeunes bien qu’ayant la passion de s’opposer et d’aller à contre-courant, portent cependant caché dans leur cœur le besoin de s’engager, d’aimer de toutes leurs forces, de s’identifier à une mission ! Jésus, dans le jeune Saul, voit exactement cela.
Reconnaître sa cécité
Nous pouvons imaginer que, avant la rencontre avec le Christ, Saul était en un certain sens “plein de lui-même”, se considérant “grand” par son intégrité morale, par son zèle, par ses origines, par sa culture. Il était certainement convaincu d’être dans le vrai. Mais, quand le Seigneur se révèle à lui, il est “terrassé” et se retrouve aveugle. Tout à coup, il découvre qu’il n’est pas capable de voir non seulement physiquement, mais aussi spirituellement. Ses certitudes vacillent. Dans son âme, il ressent que ce qui l’animait avec tant de passion – le zèle pour éliminer les chrétiens – était complètement faux. Il se rend compte de ne pas être le détenteur absolu de la vérité, d’en être au contraire bien loin. Et, de même que ses certitudes, sa “grandeur” aussi tombe. Soudain, il se découvre perdu, fragile, “petit”.
Cette humilité – conscience de ses propres limites – est fondamentale ! Celui qui pense tout savoir de lui-même, des autres et même des vérités religieuses, aura de la peine à rencontrer le Christ. Saul, devenu aveugle, a perdu ses repères. Seul, dans le noir, les seules choses claires pour lui sont la lumière qu’il a vue et la voix qu’il a entendue. Quel paradoxe : c’est précisément quand on reconnaît qu’on est aveugle, qu’on commence à voir.
Après avoir été ébloui sur le chemin de Damas, Saul préférera être appelé Paul, qui signifie “petit”. Il ne s’agit pas d’un surnom ou d’un “nom d’artiste” – aujourd’hui très utilisé même parmi les gens ordinaires : la rencontre avec le Christ l’a fait se sentir vraiment ainsi, en abattant le mur qui l’empêchait de se connaître en vérité. Il affirme de lui-même : « Moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Co 15, 9).
Sainte Thérèse de Lisieux, comme d’autres saints, aimait à répéter que l’humilité est la vérité. De nos jours, de nombreuses “histoires” assaisonnent nos journées, en particulier sur les réseaux sociaux, souvent construites artificiellement avec beaucoup de décors, caméras, divers fonds d’écran. On cherche toujours plus les lumières de la scène, savamment orientées, pour pouvoir montrer aux “amis” et followers une image de soi qui souvent ne reflète pas notre vérité. Le Christ, lumière de midi, vient nous éclairer et nous rendre notre authenticité, en nous libérant de tout masque. Il nous montre nettement ce que nous sommes, parce qu’il nous aime tels que nous sommes.
Changer de perspective
La conversion de Paul n’est pas un retour en arrière, mais l’ouverture à une perspective totalement nouvelle. En effet, il poursuit le chemin vers Damas, mais il n’est plus celui qu’il était, il est une personne différente (cf. Ac 22, 10). Nous pouvons nous convertir et nous renouveler dans la vie ordinaire, en faisant les choses que nous avions l’habitude de faire, mais avec le cœur transformé et des motivations différentes. Dans ce cas, Jésus demande expressément à Paul d’aller jusqu’à Damas où il se rendait. Paul obéit, mais maintenant la finalité et la perspective de son voyage ont changé radicalement. Dorénavant il verra la réalité avec des yeux nouveaux. Avant ils étaient ceux du persécuteur justicier, désormais ils seront ceux du disciple témoin. A Damas, Ananie le baptise et l’introduit dans la communauté chrétienne. Dans le silence et la prière, Paul approfondira sa propre expérience et la nouvelle identité qui lui a été donnée par le Seigneur Jésus.
Ne pas disperser la force et la passion des jeunes
L’attitude de Paul avant la rencontre avec Jésus ressuscité ne nous est pas si étrangère. Que de force et de passion vivent aussi dans vos cœurs, chers jeunes ! Mais si l’obscurité autour de vous et en vous vous empêche de voir correctement, vous risquez de vous perdre dans des combats qui n’ont pas de sens, jusqu’à devenir violents. Et malheureusement vous en serez vous-mêmes les premières victimes, ainsi que ceux qui vous sont proches. Il y a aussi le danger de lutter pour des causes qui, à l’origine, défendent des valeurs justes, mais qui, portées à l’exaspération, deviennent des idéologies destructrices. Combien de jeunes aujourd’hui, peut-être poussés par leurs convictions politiques ou religieuses, finissent par devenir des instruments de violence et de destruction dans la vie de beaucoup ! Certains, nés dans l’ère du numérique, trouvent dans l’environnement virtuel et sur les réseaux sociaux le nouveau champ de bataille, faisant recours sans scrupule à l’arme des fake news pour répandre des poisons et démolir leurs adversaires.
Quand le Seigneur fait irruption dans la vie de Paul, il n’annule pas sa personnalité, il n’efface pas son zèle et sa passion, mais il met à profit ses dons pour faire de lui le grand évangélisateur jusqu’aux extrémités de la terre.
Apôtre des nations
Paul sera connu plus tard comme “l’apôtre des nations” : lui, qui a été un pharisien scrupuleux observant de la Loi ! Voici un autre paradoxe : le Seigneur place sa confiance précisément en celui qui le persécutait. Comme Paul, chacun de nous peut entendre au fond de son cœur cette voix qui lui dit : “Je te fais confiance. Je connais ton histoire et je la prends dans mes mains, avec toi. Même si tu as souvent été contre moi, je te choisis et je fais de toi mon témoin”. La logique divine peut faire du pire persécuteur un grand témoin.
Le disciple du Christ est appelé à être « lumière du monde » (Mt 5, 14). Paul doit témoigner de ce qu’il a vu, mais maintenant il est aveugle. Nous sommes de nouveau dans un paradoxe ! Mais précisément à travers son expérience personnelle, Paul pourra s’identifier à ceux vers qui le Seigneur l’envoie. En effet, il a été établi témoin « pour leur ouvrir les yeux, pour les ramener des ténèbres vers la lumière » (Ac 26, 18).
“Lève-toi et témoigne !”
En embrassant la vie nouvelle qui nous est donnée dans le baptême, nous recevons également une mission du Seigneur : “Tu seras mon témoin !”. C’est une mission à laquelle il faut se consacrer, qui change la vie.
Aujourd’hui, l’invitation du Christ à Paul s’adresse à chacun et à chacune de vous, jeunes : Lève-toi ! Tu ne peux pas rester à terre à “t’apitoyer sur ton sort”, il y a une mission qui t’attend ! Toi aussi, tu peux être témoin des œuvres que Jésus a commencées à accomplir en toi. C’est pourquoi, au nom du Christ, je te dis :
– Lève-toi et témoigne de ton expérience d’aveugle qui a rencontré la lumière, qui a vu le bien et la beauté de Dieu en lui-même, dans les autres et dans la communion de l’Eglise qui l’emporte sur toute solitude.
– Lève-toi et témoigne de l’amour et du respect qu’il est possible d’instaurer dans les relations humaines, dans la vie familiale, dans le dialogue entre parents et enfants, entre jeunes et personnes âgées.
– Lève-toi et défends la justice sociale, la vérité et la rectitude, les droits humains, les persécutés, les pauvres et les vulnérables, les sans-voix dans la société, les immigrés.
– Lève-toi et témoigne du nouveau regard qui te fait voir la création avec des yeux pleins d’émerveillement, qui te fait reconnaître la Terre comme notre maison commune et qui te donne le courage de défendre l’écologie intégrale.
– Lève-toi et témoigne que les existences qui ont échoué peuvent être reconstruites, que les personnes déjà mortes en esprit peuvent ressusciter, que les personnes esclaves peuvent redevenir libres, que les cœurs oppressés par la tristesse peuvent retrouver l’espérance.
– Lève-toi et témoigne avec joie que le Christ vit ! Répands son message d’amour et de salut parmi ceux de ton âge, à l’école, à l’université, au travail, dans le monde numérique, partout.
Le Seigneur, l’Eglise, le Pape, vous font confiance et vous constituent témoins à l’égard de tant d’autres jeunes que vous rencontrez sur les “voies de Damas” de notre temps. N’oubliez pas : « Si quelqu’un a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions. Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 120).
Levez-vous et célébrez la JMJ dans vos Eglises particulières !
Je vous renouvelle à tous, jeunes du monde entier, l’invitation à prendre part à ce pèlerinage spirituel qui nous conduira à célébrer la Journée Mondiale de la Jeunesse à Lisbonne en 2023. Le prochain rendez-vous, cependant, est dans vos Eglises particulières, dans les différents diocèses et éparchies du monde entier où, en la solennité du Christ-Roi, la Journée Mondiale de la Jeunesse 2021 sera célébrée au niveau local.
J’espère que nous pourrons tous vivre ces étapes comme de vrais pèlerins et non comme des “touristes de la foi” ! Ouvrons-nous aux surprises de Dieu, qui veut faire resplendir sa lumière sur notre chemin. Ouvrons-nous à écouter sa voix, également à travers nos frères et nos sœurs. Ainsi nous nous aiderons les uns les autres à nous relever ensemble, et en ce moment historique difficile nous deviendrons prophètes des temps nouveaux, pleins d’espérance ! Que la Bienheureuse Vierge Marie intercède pour nous.
Rome, Saint Jean de Latran, 14 septembre 2021, Fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.
FRANÇOIS
25 – 31 juillet – Les journées en diocèses
UN ÉCHANGE DE FOI ET D’EXPÉRIENCE ECCLÉSIALE
Cette tradition d’accueil et de rencontre dans les diocèses qui précède les JMJ remonte aux JMJ de Paris en 1997. Ces journées se dérouleront dans 17 diocèses du Portugal continental et des îles :
Algarve ; Angra ; Aveiro ; Beja ; Braga ; Bragança-Miranda ; Coimbra ; Évora ; Funchal ; Guarda ; Lamego ; Leiria-Fátima ; Portalegre-Castelo Branco ; Porto ; Viana do Castelo ; Vila Real et Viseu.
« Chers jeunes, vous êtes invités à rencontrer l’Église locale, découvrir ses particularités, ses habitants et sa région, avec des moments de prière, de socialisation et de divertissement ».
Programme des JMJ 2023
Mardi matin, tous les français (30 000) sont attendus à Lisbonne pour un temps de festivité, de célébration, de louange, de partage et de prière avec des grands témoins.
Rise up ! Les Catéchèses
Mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 août dans la matinée, se tiendront les catéchèses, appelées Rise Up ! Chaque matinée permettra d’approfondir notre relation au Christ, à l’écoute de grands témoins, des évêques et de jeunes engagés.
Ce sera aussi l’occasion de temps de partage et de prière personnel. Il sera possible d’y recevoir le sacrement de réconciliation et chaque matinée se terminera par la célébration de l’eucharistie. Ces catéchèses auront lieu à proximité des lieux d’hébergement des pèlerins (églises et lieux publics de Lisbonne).
C’est un moment très important et apprécié de chaque JMJ !
SANTOS
LE RENDEZ-VOUS DES 25-35 À LISBONNE (1 – 4 AOÛT)
Ouvert à tous les jeunes pros quelque soit le groupe avec lequel il se sont rendus aux JMJ, Santos est le lieu dédié aux 25 – 35, au coeur de Lisbonne du 1 au 4 août. Conférences, happy hours, formations et invités exclusifs, les propositions sont nombreuses.
MARDI 1er août 2023
La messe d’ouverture des Journées Mondiales de la Jeunesse est le premier temps fort de ces JMJ, elle sera présidée par le Cardinal Patriarche de Lisbonne, Manuel Clemente.
JEUDI 3 août 2023
C’est la première rencontre avec le Pape, cette cérémonie sera à la fois festive et priante.
VENDREDI 4 août 2023
A travers une expérience priante et immersive, nous voulons suivre les traces de Jésus dans sa passion.
SAMEDI 5 août 2023
Soirée de témoignage de célébration et de prière. Imaginez 2 millions de jeunes adorant Jésus en même temps, sur un même lieu !
DIMANCHE 6 août 2023
Cette célébration présidée par le Saint-Père clôture les JMJ Lisbonne 2023. Avant la fin de la messe, le Pape annoncera la ville qui accueillera la prochaine édition des Journées Mondiales de la Jeunesse !
Thème des JMJ
« Marie se leva et partit en hâte »
Lc 1.39
Cette citation biblique de l’Évangile de saint Luc et choisie par le pape François comme devise des Journées mondiales de la jeunesse ouvre le récit de la Visitation (la visite de Marie à sa cousine Elisabeth), un épisode biblique suivant l’Annonciation (l’annonce de l’ange à Marie qu’elle serait la mère du Fils de Dieu, et le thème de la dernière JMJ, à Panama).
Au cours de leur conversation sur l’Annonciation, l’ange dit également à Marie que sa cousine aînée, que l’on croyait stérile, est enceinte. Après avoir affirmé à l’ange « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1, 38), c’est alors que Marie se met en route pour Aïn Karim, village près de Jérusalem où Élisabeth habite et attend la naissance de Jean, qui deviendra saint Jean-Baptiste.
Marie de Nazareth est la grande figure du cheminement chrétien. Elle nous apprend à dire oui à Dieu. Elle a été la protagoniste de la dernière édition des JMJ et le sera encore une fois à Lisbonne.
Dans l’épisode biblique de la Visitation, le geste de se lever présente Marie à la fois comme une femme de charité et comme une femme missionnaire. Partir en hâte représente l’attitude dépeinte dans les indications du Pape François pour les JMJ Lisbonne 2023 : « que l’évangélisation des jeunes soit active et missionnaire, car c’est ainsi qu’ils reconnaîtront et témoigneront de la présence du Christ vivant ».
S’adressant en particulier aux jeunes et les incitant à être des missionnaires courageux, le Pape a écrit ceci dans l’Exhortation apostolique Christus Vivit : « Où Jésus nous envoie-t-il ? Il n’y a pas de frontières, pas de limites : il nous envoie partout. L’Evangile est pour tous, pas seulement pour quelques-uns » (CV 177).
Il y a ceux qui l’appellent la plus belle invention de Jean-Paul II. En 1984, le Pape a voulu organiser une rencontre le dimanche des Rameaux, à Rome, pour célébrer le jubilé des jeunes inséré dans l’Année Sainte de la Rédemption de 1983-1984. 60 000 pèlerins étaient attendus. 250 000 ont participé, venant de nombreux pays.
L’expérience a été si importante pour toute l’Église que le Saint-Père a décidé de la répéter l’année suivante. Lors de cette rencontre, 300 000 jeunes ont été répartis dans les églises de la ville pour des moments de prière et de catéchèse, puis se sont retrouvés sur la place Saint-Pierre pour participer à la célébration avec le Pape. Toujours en 1985, Jean-Paul II a écrit une lettre apostolique aux jeunes du monde entier et a annoncé, le 20 décembre, l’institution des Journées Mondiales de la Jeunesse.
S’adressant au Collège des cardinaux et à la Curie romaine, le Pape a expliqué la création des JMJ : «Tous les jeunes doivent se sentir suivis par l’Eglise. Que toute l’Église, en union avec le Successeur de Pierre, se sente donc toujours plus engagée, au niveau mondial, en faveur de la jeunesse, de ses anxiétés et de ses sollicitudes, de ses ouvertures et de ses espérances, pour correspondre à ses attentes, en communiquant la certitude qu’est le Christ, la Vérité qu’est le Christ, l’amour qu’est le Christ.»
2023 LISBONNE, PORTUGAL
2019 PANAMA CITY, PANAMA
Thème: «Voici la servante du Seigneur ; que tout m´advienne selon ta parole» (Lc 1, 38)
Hymne: Hágase en mi según tu palabra
Le thème des JMJ 2019 au Panama – les premières JMJ en Amérique centrale – a coïncidé avec les paroles de Notre-Dame à l’Ange, qui ont fait de cette édition une importante marque mariale. Dans la veillée avec les jeunes, le Pape François a présenté la Vierge Marie comme «la femme qui a eu la plus grande influence dans l’histoire». «Marie, l´ »influenceuse » de Dieu. En peu de mots, elle a eu le courage de dire « oui » et de faire confiance à l’amour, de faire confiance aux promesses de Dieu, qui est la seule force capable de renouveler, de rendre toutes choses nouvelles», a déclaré le Saint-Père qui, lors de la célébration, a utilisé un ostensoir fait de fragments de balles, une allusion à la violence en Amérique latine. Pour la première fois, les JMJ ont été accompagnées par la statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima.
2016 CRACOVIE, POLOGNE
Thème: «Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde» (Mt 5, 7)
Hymne: Błogosławieni miłosierni
La Pologne, berceau de Jean-Paul II, a de nouveau accueilli cette grande rencontre internationale, 25 ans après l’édition de 1991 à Czestochowa. Plus d’un million et demi de jeunes du monde entier se sont dirigés vers Cracovie, lors des JMJ qui avaient saint Jean-Paul II et sainte Faustine comme saints patrons. Lors de la veillée de prière au Campus Misericordiae, le Pape François a de nouveau demandé aux jeunes de ne pas se laisser porter. «Chers jeunes, nous ne sommes pas venus au monde pour ‘‘végéter’’, pour vivre dans la facilité, pour faire de la vie un divan qui nous endorme ; au contraire, nous sommes venus pour autre chose, pour laisser une empreinte», a expliqué Francois, qui lors des JMJ de Cracovie a également visité les camps de concentration nazis d’Auschwitz et de Birkenau, où il est resté pendant quelques minutes dans le silence et la prière.
2013 RIO DE JANEIRO, BRÉSIL
Thème: «Allez! De toutes les nations faites des disciples» (Mt 28, 19)
Hymne: Esperança do Amanhecer
Les premières Journées Mondiales de la Jeunesse en présence du Pape François ont eu lieu en Amérique, son continent d’origine. Plus de 3 millions de pèlerins ont pris part à la veillée et à la messe d’envoi sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro. Dans une atmosphère de célébration et de prière, le Saint-Père a souligné que «l’Évangile est pour tous et non pour quelques-uns» et a demandé aux jeunes d’être «des protagonistes du changement». «Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes dans diverses parties du monde», a-t-il déclaré. À la fin de la célébration, de nombreux jeunes ont aidé à ramasser les ordures sur la plage.
2011 MADRID, ESPAGNE
Thème: «Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi» (Col 2, 7)
Hymne: Firmes en la Fe
Avec un thème qui encourageait les jeunes à rester fermes dans leur foi, les JMJ de Madrid 2011, qui comptaient environ 2 millions de pèlerins, ont inondé les rues de la capitale espagnole de joie et d’espoir, dans une Europe en crise. La veillée avec le Pape a été marquée par une pluie intense, qui n’a pas enlevé la foule de jeunes réunis à l’aérodrome de Cuatro Vientos. Le lendemain matin, les participants qui y avaient passé la nuit ont entendu Benoît XVI affirmer que «la foi n’est pas la simple acceptation de vérités abstraites, mais une relation intime avec le Christ».
2008 SYDNEY, AUSTRALIE
Thème: «Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins» (Ac 1, 8)
Hymne: Receive the Power
Environ un demi-million de pèlerins de plus de 200 pays et plus de 600 évêques du monde entier ont participé à la veillée et à la messe d´envoi des premières JMJ en Océanie. À Sydney, le Pape Benoît XVI a confirmé dans la foi 24 jeunes, invitant tous les participants à témoigner de la foi. «Pour ceux qui ont reçu ce don, rien ne peut plus être pareil ! Être »baptisés » dans l’Esprit signifie être embrasés par l’amour de Dieu. Être « désaltérés » par l’unique Esprit (cf. 1 Co 12, 13), cela signifie être « rafraîchis » par la beauté du dessein de Dieu sur nous et sur le monde, et devenir à notre tour une source de fraîcheur spirituelle pour les autres», a-t-il souligné. C’est également dans cette édition, en Australie, que les JMJ ont commencé à être présentes sur les réseaux sociaux.
2005 COLOGNE, ALLEMAGNE
Thème: «Nous sommes venus l’adorer» (Mt 2, 2)
Hymne: Venimus adorare eum
Les premières Journées Mondiales de la Jeunesse présidées par le Pape Benoît XVI ont eu lieu en Allemagne, son pays d’origine. Le Saint-Père a été reçu sur les rives du Rhin par une foule de jeunes ; il est arrivé en bateau, une image que beaucoup ont immédiatement associée à la barque de Pierre. Lors de la messe d’envoi à Marienfeld, environ 1 million de pèlerins ont entendu le Pape proclamer que «l’heure de Jésus est l’heure où l’amour est vainqueur». C’est également à l’initiative de Benoît XVI que la veillée des JMJ a commencé à inclure un temps d’adoration au Saint-Sacrement.
2002 TORONTO, CANADA
Thème: «Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde» (Mt 5, 13-14)
Hymne: Light of the world
Lors des dernières JMJ qu’il a présidée, le Pape Jean-Paul II a de nouveau demandé aux jeunes de s’engager à construire un monde plus solidaire et fraternel. «Par votre foi, votre espérance et votre amour, par votre intelligence, votre courage et votre persévérance, vous devez humaniser le monde dans lequel nous vivons», a déclaré le Saint-Père, à une époque où tout le monde avait en tête les attentats du 11 septembre qui avaient eu lieu il y a moins d’un an. Quelques mois plus tard, la Croix des JMJ s’est rendue à Ground Zero à New York, où les attaques terroristes ont eu lieu, apportant espoir et encouragement aux habitants de la ville.
2000 ROME, ITALIE
Thème: «Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous» (Jn 1, 14)
Hymne: Emmanuel
Emmanuel, l’hymne des JMJ de Rome en 2000, est devenu l’un des plus populaires de tous les temps, ayant inspiré des millions de jeunes à travers le monde. C’est également aux JMJ de Rome que le Pape Jean-Paul II a présenté l’icône de Notre-Dame Salus Populi Romani, qui est restée à l’autel de Tor Vergata, où la veillée et la messe ont eu lieu. Cette icône est devenue l’un des symboles des JMJ, aux côtés de la Croix. Plus de 2 millions de jeunes ont participé à cette édition des JMJ, au milieu du Jubilé de l’an 2000, et ont entendu Jean-Paul II parler de l’amour de Dieu: «Oui, chers amis, le Christ nous aime et il nous aime toujours! Il nous aime même lorsque nous le décevons, quand nous ne correspondons pas à ses attentes à notre égard. Il ne nous ferme jamais les bras de sa miséricorde.»
1997 PARIS, FRANCE
Thème: «Maître, où demeures-tu ? Venez et voyez » (Jn 1, 38-39)
Hymne: Maître et Seigneur, venu chez nous
Lors des JMJ de Paris, plus d’un demi-million de jeunes ont rempli les rues de la capitale française de joie et de fraternité, dans une édition marquée par quelques innovations : l’introduction des Journées en Diocèses (rencontre qui précède la semaine des JMJ) et du Festival de la Jeunesse (programme culturel et artistique qui cherche à mettre en valeur le talent des jeunes dans des domaines tels que la musique ou la représentation). A la fin de l’homélie de la messe d’envoi, à l’hippodrome de Longchamp, Jean-Paul II a laissé une invitation : « Chers jeunes, votre chemin ne s’arrête pas ici. Le temps ne s’arrête pas aujourd’hui. Partez sur les routes du monde, sur les routes de l’humanité, en demeurant unis dans l’Église du Christ!»
1995 MANILLE, PHILIPPINES
Thème: «Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie» (Jn 20, 21)
Hymne: Tell the world of His love
Les Xe Journées Mondiales de la Jeunesse ont eu lieu aux Philippines, le pays avec le pourcentage le plus élevé de catholiques en Asie et l’un des plus expressifs au monde également. Plus de 4 millions de jeunes étaient présents à la messe de clôture des JMJ à Manille, au parc Rizal, la plus fréquentée de tous les temps. Beaucoup d´eux venaient de contextes sociaux marqués par la pauvreté et les inégalités. « C’est le message que vous devez proclamer au monde moderne : surtout aux plus démunis, à ceux qui n’ont pas de maison, aux marginalisés, aux malades, aux abandonnés, à ceux qui souffrent aux mains des autres. A chacun, vous devez dire: regardez Jésus-Christ pour voir ce que vous êtes vraiment aux yeux de Dieu», a déclaré le Pape.
1993 DENVER, ÉTATS-UNIS
Thème: «Moi, je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance» (Jn 10, 10)
Hymne: We are one Body
C’est dans les rues de la ville de Denver qu’a eu lieu le premier chemin de croix des Journées Mondiales de la Jeunesse, une célébration qui depuis, fait partie du programme officiel. Dans cette édition des JMJ aux États-Unis, le Pape Jean-Paul II a déclaré que c’était une « célébration de la vie» et a lancé un appel : « L’Église a besoin de votre énergie, de votre enthousiasme et de vos jeunes idéaux pour faire que l’Évangile de la vie pénètre le tissu de la société, transformant le cœur des gens et les structures de la société, pour créer une vraie civilisation de justice et d’amour. »
1991 ZESTOCHOWA, POLOGNE
Thème: «Vous avez reçu un esprit de fils» (Rm 8,15)
Hymne: Abba Ojcze
Avec la chute du régime communiste, l’édition 1991 des Journées Mondiales de la Jeunesse s’est tenue en Pologne, avec un grand nombre de jeunes d’Europe de l’Est – au total, il y avait environ un million et demi de pèlerins. « Après la longue période de frontières pratiquement fermées, l’Église en Europe peut enfin respirer avec ses deux poumons», a déclaré le Pape polonais. L’hymne de ces JMJ – Abba Ojcze – est devenu une chanson populaire depuis plusieurs générations.
1989 SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE, ESPAGNE
Thème: «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jn 14, 6)
Hymne: Somos los jóvenes del 2000
En août 1989, environ trois mois avant la chute du mur de Berlin, 600 000 jeunes ont prié pour la paix à Saint-Jacques-de-Compostelle. « Découvrir le Christ toujours de nouveau et toujours mieux, c´est l´aventure la plus merveilleuse de notre vie», a déclaré le Pape aux jeunes, se référant également au témoignage de la foi de saint Jacques et renforçant le rôle du Chemin de Saint-Jacques comme « un chemin de conversion et d´un témoignage extraordinaire de foi». Dans cette édition des JMJ, le Pape a parcouru à pied la dernière partie du chemin jusqu’à la cathédrale de Saint-Jacques. Il marchait appuyé sur un bourdon comme tant de pèlerins.
1987 BUENOS AIRES, ARGENTINE
Thème: «Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru» (1Jn 4, 16)
Hymne: Un nuevo sol
Environ 900 000 jeunes se sont réunis à Buenos Aires, la ville que le Pape a choisie pour accueillir la première édition internationale des JMJ. Dans un pays qui cherchait à guérir les blessures de la dictature militaire, encore très présente dans la mémoire et la vie de chacun, les pèlerins ont entendu le Saint-Père leur demander d’être témoins de l’amour de Dieu. « Consacrez votre énergie juvénile à la construction d´une société de l’amour», a souligné Jean-Paul II, qui a basé son discours sur 21 questions posées par des jeunes.
1986 ROME, ITALIE
Thème: «Soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous» (1P 3, 15)
Dans la première édition, célébrée au niveau diocésain, le Pape Jean-Paul II a présenté la Journée Mondiale de la Jeunesse aux jeunes, soulignant que c’était une journée d’espoir. « En Jésus-Christ, Dieu est définitivement entré dans l’histoire de l’homme. Vous les jeunes, vous devez d’abord le trouver. Vous devez le trouver constamment. La Journée Mondiale de la Jeunesse signifie précisément cela : sortir à la rencontre de Dieu, qui est entré dans l’histoire de l’homme par le mystère pascal de Jésus-Christ », a déclaré le Pape le dimanche des Rameaux, le 23 mars 1986.
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