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jeudi 21 novembre 2024

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Le Linceul de Turin

Vidéo de 2018

Conclusions sur le linceul de Turin

Aujourd’hui, avec l’accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le cadavre du Christ après sa mort en l’an 30 à Jérusalem et d’affirmer que le rayonnement qui a provoqué l’image imprimée sur le tissu, – image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour – (négatif montrant une image nette à partir d’une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du « flash » de la Résurrection.

En s’attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l’état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.

Plan de la vidéo

00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure
02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi
04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir
06:04 : 1/5 – Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944
16:40 : 2/5 – Le Linceul est un « négatif », notion totalement inconnue avant le XIXème siècle
22:28 : 3/5 – L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge
29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP (extrait du DVD Net for God : « Il est l’image du Dieu invisible »)
32:24 : 4/5 – Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide déshydratante superficielle
37:10 : 5/5 – Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.
38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle
41:44 : Extrait de réponses aux questions
41:51 : Qu’est-ce qu’une preuve ?
42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes
43:50 : La foi n’est pas une affaire de connaissance
44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée
45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de l’événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul objet matériel en contact direct avec lui.

Le Saint Suaire de Turin présente le sang d'un homme torturé et soumis à des souffrances atroces.

Saint Suaire : c'est le sang d'un homme torturé et soumis à des souffrances atroces

La Passion du Christ est « inscrite » dans le Linceul de Turin de plus d’une façon. Une nouvelle étude par résolution atomique dont les résultats viennent d’être publiés par le journal scientifique américain PlosOne, apporte de nouvelles découvertes sur ce que d’aucuns appellent encore le « Saint-Suaire » : elle atteste que ce linge funéraire dont tout fait comprendre qu’il a enveloppé le Corps du Christ comporte du véritable sang humain, le sang d’un homme mort, et qui porte la trace des souffrances atroces subies par ce dernier.

L’étude a été menée par deux instituts du CNR italien – équivalent du CNRS français – l’Officina dei Materiali (IOM-CNR) à Trieste et l’Institut de cristallographie (IC-CNR) à Bari, en collaboration avec le département d’ingénierie industrielle de l’université de Padoue. Ses résultats ont été publiés sous le titre : New Biological Evidence from Atomic Resolution Studies on the Turin Shroud (« Nouvelles données biologiques à partir d’études de résolution atomique sur le linceul de Turin »).

Le Linceul de Turin soumis à une étude de résolution atomique. Le directeur de cette recherche, Elvio Carlino d’IC-CNR, a expliqué le modus operandi. « Nous avons réalisé des expériences de résolution atomique reproductible par microscopie électronique en transmission ainsi que par microscope à balayage par rayons X à grand-angle, afin de mener à bien cette première étude jamais réalisée des propriétés à échelle nanoscopique d’une fibre vierge et intacte prélevée sur le linceul de Turin », a-t-il expliqué. « En particulier, nous avons réalisé des expériences sur les zones de la fibre éloignée des croûtes rouges visibles au microscope optique. Nous avons fait une étude de résolution atomique sur la fibre en vue d’étudier les nanoparticules organiques, selon une méthode récemment développée au centre de Trieste dont j’avais la direction jusqu’à il y a quelques semaines. L’étude montre que la fibre est entièrement recouverte de nanoparticules de créatinine, de 20 à 100 nm (un nanomètre correspond à 1 millionième de millimètre), dans lesquelles sont incluses des petites nanoparticules de 2 à 6 nm, composées de ferrihydrite, typique des noyaux de ferritine biologique. »

Le sang de l’homme du Suaire révèle qu’il est mort d’atroces souffrances. Selon le professeur Giulio Fanti de l’université de Padoue, les analyses démontrent que « la structure, la dimension et la distribution particulières des nanoparticules ne peuvent être des artefacts ajoutés au fil des siècles sur le tissu du Linceul. Les nombreuses reconstructions fantaisistes affirmant que le Linceul de Turin est un objet peint se trouvent une nouvelle fois démenties. »

C’est encore lui qui relève : « La présence importante de particules de créatinine rattachées à des particules de ferrihydrite ne correspondent pas à la configuration typique du sérum sanguin d’un organisme humain en bonne santé. Au contraire, le taux élevé de créatinine de ferritine est observable chez les patients ayant subi un polytraumatisme important, telle la torture. Par conséquent, la présence de ces nanoparticules biologiques constatées lors de nos expériences témoigne de la mort violente de l’homme enveloppé dans le Linceul de Turin. »

Résolution atomique : l’étude des nanoparticules du Linceul renforce les découvertes antérieures
Le compte rendu de la recherche, signé également par Liberato De Caro et Cinzia Giannini de l’IC-CNR, affirme que cette conclusion « est fondée sur les preuves expérimentales » de leurs « études sur la résolution atomique et se réfère à de récentes études médicales sur des patients ayant subi un polytraumatisme important et des tortures ». Carlino en conclut : « Les nanoparticules attachées aux fibres de lin ont enregistré un scénario de grandes souffrances, dont la victime a par la suite été enveloppée dans le linge funéraire. Ces découvertes ne pouvaient être révélées que par les méthodes récemment développées dans le champ de la microscopie électronique. »

Aujourd’hui, on peut dire sans l’ombre d’un doute que le Linceul a enveloppé le corps d’un homme torturé et mis à mort d’une manière qui correspond exactement à la description, par les Evangiles, de la Crucifixion de Jésus.

Autant d’éléments que les prochaines études du Linceul, lorsqu’elles seront autorisées par le Saint-Siège, vont devoir prendre en compte.



Le traitement optique de l’image du Linceul débuta par la photographie argentique et l’obtention du premier négatif photographique de Pia. Celui-ci révéla d’abord une image extraordinaire, puis nous révéla une image 3D, un véritable relief, incompatible avec une photographie classique. Puis l’analyse des fréquences spatiales (Fourier) et le filtrage optique mirent en évidence des détails étonnants, comme des inscriptions – des fantômes d’écriture , selon le mot d’André Marion. Ces inscriptions autour du Visage semblent regroupées le long de deux U imbriqués.

On peut aussi mentionner, sans être exhaustif sur cette technique, les travaux de Marcel Alonso, Eric de Bazelaire et Thierry Castex sur l’image dorsale, et la corrélation de celle-ci avec le codex Pray.

En ce qui concerne l’hologramme, ses apports sont multiples, selon Petrus Soons. Ce qui peut sembler étonnant, c’est la complémentarité de ses travaux avec les précédents.

Ainsi, Petrus Soons dit avoir mis en évidence un  » objet solide et plat, de forme ovale et de dimension 11,5 cm x 6,3 cm  » , confirmé par l’analyseur VP8 (Peter Schumacher – 2010). Cet objet – une plaque ovale ? – s’intercalerait entre les deux U, sous la barbe, et porterait lui-même des lettres (en caractères hébraïques ). D’autre part, Petrus Soons constate, sur ses hologrammes, des vides d’information en densité optique (noir), comme on peut facilement en observer sur l’image du Visage : un trou dans la barbe du côté droit, ou au niveau des U imbriqués. Ces zones vides d’information sont interprétées par Petrus Soons et Avinoam Danin comme ayant été recouvertes par des objets placés sur le corps (par exemple des fleurs, des bandes, …).

Réflexions sur le Linceul de Turin

La petite conférence ci-dessous prouve en cinq points, d’une logique irréfutable, la réalité du Linceul de Turin et surtout la preuve matérielle de la résurrection du Christ.

« Évangile » vient d’un mot grec signifiant : « Bonne Nouvelle ».

Le Linceul de Turin est une « bonne nouvelle » pour l’intelligence noyée aujourd’hui dans la désinformation programmée des médias.

« Je suis la Vérité » a clamé un jour l’Homme qui y imprima Son Image.

Et cet Homme a encodé dans son drap mortuaire des éléments de réflexion pour secourir les esprits qui, 2000 ans après, lutteraient contre une idiotie planifiée à l’échelle mondiale.

Le Suaire d’Oviedo, vénéré depuis le VIIe siècle dans la ville espagnole du même nom comme relique de la Passion du Christ, présente des concordances telles avec le Linceul de Turin qu’il est possible de dire que les deux toiles ont été en contact au moment de l’ensevelissement de l’Homme du Linceul. C’est ce que confirme une nouvelle étude réalisée par l’Université catholique de Murcie (UCAM) avec un microscope électronique à balayage de toute dernière génération. Pour les chercheurs, la conclusion de l’expérience est nette : l’authenticité des deux reliques s’en trouve encore renforcée par cette vérification croisée.

Turin et Oviedo : une “nouvelle concordance de tout premier ordre”

Alfonso Sanchez Hermosilla, chef de section d’histopathologie légale de l’Institut de médecine légale de Murcie en même temps qu’il est directeur de l’Equipe d’investigation du Centre espagnol de sindonologie, la nouvelle découverte révèle une « nouvelle concordance de tout premier ordre » s’ajoutant à la liste croissante d’indices qui permettent d’identifier les deux reliques.

Elle ajoute ainsi au poids des preuves d’authenticité résultant d’études précédentes, qui ont permis d’établir que la toile d’Oviedo, ou suaire enveloppant la tête du supplicié du Linceul, correspondait en de multiples points au Linceul dans lequel son corps avait été ensuite enveloppé, tandis que la nature des blessures indiquées par les multiples tâches de sang se trouvant sur les deux tissus concordent parfaitement avec le récit de la Passion. Ainsi les indices concordants se multiplient et se renforcent pour dire que l’Homme du Linceul était bien le Christ, notre Sauveur.

Mêmes grains de pollen sur le Suaire et sur le Linceul : preuve d’authenticité

Les chercheurs de l’UCAM ont identifié un grain de pollen d’Helichrysum Sp. adhérant à l’une des tâches de sang du Suaire, et dont l’adhérence, observée grâce au microscope très puissant prouve qu’il ne s’agit pas d’une contamination postérieure aléatoire mais qu’il s’est déposé sur le Suaire alors que la tâche de sang n’était pas encore séchée. Des études sur le Linceul de Turin avaient déjà permis d’identifier des grains de pollen de cette plante.

La découverte permet d’écarter toute accusation de falsification, puisque personne n’aurait pu fabriquer une toile avec de multiples concordances avec le Linceul de Turin en y ajoutant des grains de pollen originaires du Proche Orient et correspondant en tous points à ceux découverts sur la relique la plus extraordinaire et la plus sainte de la Chrétienté.

L’Université catholique de Murcie à la pointe de la recherche grâce au Suaire d’Oviedo

Les responsables des recherches à l’Université de Murcie ont donné quelques précisions sur la plante Helichrysum Sp., de la famille des asters : elle est « utilisée depuis des millénaires au Proche-Orient pour ses propriétés cosmétiques ; elle était en outre utilisée lors des enterrements juifs du 1er siècle, c’est pourquoi il ne faut pas s’étonner de sa présence sur des traces de sang sur un linge utilisé pour la sépulture d’un cadavre ».

Voilà qui s’ajoute à ce que l’on savait déjà sur le Suaire d’Oviedo : comme le Linceul de Turin, il comporte des traces de sang humain de groupe AB, et les tâches des deux toiles se correspondent « mathématiquement », montrant que celles-ci ont été un contact avec un même visage.

Le président de l’Université de Murcie a précisé que cette institution avait fait l’acquisition du microscope « en vue de rendre ce service » : permettre l’analyse en profondeur du Suaire d’Oviedo. Mais il a aussi des applications plus profanes : analyse de matériaux de construction, d’échantillons obtenus dans les fonds sous-marins, objets archéologiques… En attendant, sans doute, de pousser plus avant dans l’examen du Suaire d’Oviedo.

Celui-ci est exposé trois fois par an, le Vendredi Saint et les 14 et 21 septembre.

Le suaire de Turin est-il l’authentique linceul du Christ ?
Lumière sur les dernières découvertes scientifiques.

Le suaire de Turin est un drap en lin qui porte l’image d’un homme. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il s’agit du linceul dans lequel Jésus a été inhumé après sa crucifixion : son cadavre aurait miraculeusement imprimé son image sur le tissu. D’autres pensent qu’il s’agit d’un canular réalisé par un artiste du Moyen Âge… En fait, on ne sait rien sur ce linceul avant 1357, année de sa découverte en France dans le village de Lirey. Il porte des traces de brûlures datant d’un incendie en 1532, et plus encore des traces laissées par l’eau utilisée pour éteindre le feu. La datation au carbone 14, en 1988, a montré que le suaire datait de l’époque médiévale: le drap a certainement été tissé entre 1260 et 1390, c’est-à-dire plusieurs siècles après la mort de Jésus. Mais de nouvelles découvertes, reconnues par la communauté scientifique, montrent que l’échantillon prélevé et analysé ne faisait pas partie du tissu du suaire.

Conclusion : la datation au carbone 14 n’est pas valide !

Plus intrigant encore, l’analyse par ordinateur indique que le suaire a des propriétés tridimensionnelles saisissantes, et les scientifiques y ont trouvé des traces de pollens du Moyen-Orient…

L’historienne Barbara Frale, qui travaille aux archives du Vatican, est une spécialiste des Templiers. Elle en est venue à s’intéresser au Linceul de Turin quand elle a conclu que la fameuse « idole » des Templiers était en fait le Saint Suaire (ce que je pense aussi depuis longtemps, mais c’est mieux quand c’est un historien qui le dit). Elle vient de publier un livre où elle expose qu’elle a découvert des inscriptions sur le Linceul.

On avait bien découvert des traces d’inscriptions, lors des études de 1978, mais ce n’était pas allé plus loin. En utilisant l’imagerie informatique, Barbara Frale a pu décrypter quelques mots en araméen, en grec et en latin, de ces inscriptions quasi invisibles parce qu’elles auraient été faites sur un papyrus posé sur le linceul (comme un certificat de décès, ou plutôt d’exécution), dont l’encre aurait par endroits traversé le support. Le type d’écriture évoque pour les spécialistes le Proche-Orient du Ier siècle.

Elle a notamment déchiffré les mots grecs « (I)esou(s) Nnazarennos », « (T)iber(iou) », ainsi que « enlevé à la 9e heure » (également en grec).

Elle souligne qu’aucun chrétien du moyen âge n’aurait pu évoquer ainsi le Christ sans faire allusion à sa divinité (en mettant « Christ » ou « Fils de Dieu »).
« J’ai essayé d’être objective et de laisser les considérations religieuses de côté, dit-elle. J’ai étudié un document ancien qui certifie l’exécution d’un homme en un temps et un lieu spécifiques. »

1 – Linceul de Turin

La Revue internationale du Linceul de Turin revient sur les thèses des Russes Ivanov et Kouznetsov.

Selon Monsieur Georges Salet, le réchauffement du linge par l’incendie de 1532 ne pourrait expliquer les rajeunissements apparents de onze siècles pouvant démontrer la datation tardive du carbone 14 en 1988. Georges Salet reprend en cela la même démonstration théorique et technique de son article dans le n° 3 de la même Revue internationale du Linceul de Turin.

J’ai téléphoné au Père Jean-Baptiste Rinaudo, spécialiste du nucléaire, qui suit de près tous les aspects de la question. Au Congrès de Turin, m’a-t-il précisé, M. Mario Moroni et son équipe scientifique ont poursuivi des vérifications sur les terrains technique et pratique. Selon leurs premiers tests, le réchauffement d’un tissu ne lui donne un rajeunissement apparent que d’un siècle environ: ce qui serait tout à fait insuffisant pour expliquer l’erreur des tests de 1988. En revanche, ils ont poussé une nouvelle expérience surprenante. Ils ont soumis à une chaleur comparable à celle de l’incendie de 1532 le tissu d’une momie égyptienne (que Jacques Evin avait datée de 160 avant Jésus-Christ). Ils avaient procédé à deux tests différenciés. Ils avaient soumis à une chaleur comparable à l’incendie de 1532 un premier morceau de lin: tel quel, le rajeunissement avait été insignifiant, de l’ordre d’un siècle. Le second morceau de lin avait été irradié avant d’être soumis à la chaleur et le rajeunissement était de plus de dix siècles. Si donc le Linceul de Turin a été irradié au matin de Pâques 30, selon l’hypothèse du Père Rinaudo, il pourrait avoir subi un rajeunissement considérable. Et l’hypothèse de Kouznetsov reste probable. Mais pourquoi cette différence entre le lin irradié et le lin non irradié ? C’est que le tissu irradié aurait été enrichi en sites d’accrochage du gaz carbonique et par du carbone 14.

2 – Tunique d’Argenteuil

On reparle à nouveau de la Tunique d’Argenteuil, donnée par l’impératrice Irène de Constantinople à l’empereur Charlemagne en août 800, quand elle envisageait un mariage avec lui, et par lui confiée au monastère d’Argenteuil, proche de Paris, que dirigeait sa fille, l’Abbesse Theodorade. Ce serait la tunique sans couture dont le Christ fut dépouillé au pied de la Croix. Selon les études du Père François le Quéré, Saint Pierre, probable dépositaire du linceul et du suaire enveloppant le visage (Jean 20, 7 et l’Evangile apocryphe des Hêbreux), aurait emmené ces linges à Jaffa, avec la tunique, quand il se réfugia chez Simon le corroyeur après la persécution qui le chassa de Jérusalem vers l’an 36. Et c’est là que la tunique fut retrouvée en 590-591, au témoignage de Frégédaire + 660 (Act 10, 6; François Le Quéré, la Sainte Tunique d’Argenteuil, Ed. de Guibert, 1997, et ses conférences ultérieures). Le tissu est antique et porte de nombreuses taches de sang humain. Des recherches entreprises en 1890-1892 et 1932-1934 ont confirmé qu’il s’agit bien de sang humain, mais dans un êtat qui ne permet pas d’identifier le groupe sanguin. Le COSTA (Comite pour la Sainte Tunique d’Argenteuil) a repris la recherche. Il a reuni à Argenteuil, le 14 novembre 1998, une première table ronde où le CIELT était représenté par Messieurs Alonso et Marion. D’autres spécialistes représentaient le CSST le TSCC, (USA) et l’EDICESES ainsi que Madame Flury-Lemberg, l’expert suisse des tissus anciens, et l’abbé Le Quéré, auteur d’un premier livre sur la Sainte Tunique d’Argenteuil, Selon l’étude comparative, poursuivie depuis 1934 et récemment intensifiée, les taches de sang de la tunique correspondent à celles du Linceul. La confrontation des taches aux épaules et dans le dos conduit à l’hypothèse que le supplicié du Golgotha aurait porté non seulement la poutre transversale, mais la Croix tout entière. C’est le résultat de plusieurs tests convergents avec simulation et méthodes informatiques dont les résultats vont dans le même sens: la correspondance exacte des blessures semble être un argument essentiel en faveur de l’authenticité des deux reliques qui auraient bien enveloppé le même homme: Jésus de Nazareth. On imagine d’ailleurs difficilement qu’un faussaire ait pensé à mettre en relation de façon aussi parfaite les deux objets transmis de manière tout à fait indépendante. Ces travaux seront exposés et illustrés dans un ouvrage intitulé Jésus et la science, la vérité sur les reliques du Christ, encore en préparation. Le CIELT n’indique ni l’auteur ni l’éditeur. Les équipes scientifiques sont retardées dans leurs travaux, faute d’être autorisées é tester sur la relique elle-même. Ils n’ont pu obtenir de l’évêque de pontoise l’autorisation de faire de nouvelles photos, mais ont pu heureusement retrouver les photos à l’infrarouge faites par Gérard Cordonnier en 1934. A l’issue de la réunion du 14 novembre 1998, ils ont décidé de créer un conseil scientifique international pour tenter d’obtenir des autorités religieuses compétentes l’accès à la relique afin de réaliser leur programme de travail et des normes de moyens de sécurité pour la conservation du précieux tissu qui fut volé pendant plusieurs mois, du 13 décembre 1983 à février 1984. Le Comité souhaite une ostension solennelle en l’an 2000. Cette ostension pourrait coïncider avec celle du Linceul de Turin: du 26 août au 22 octobre de l’an prochain. Mais tout cela dépend de l’évêque du lieu (Pontoise) jusqu’ici réticent. J’ai fait cette objection: – Pendant la Révolution, le prêtre qui sauva la Tunique l’avait découpée en morceaux, pour les confier à des chrétiens sûrs. La Tunique n’est donc plus sans couture, comme dit l’Evangile (Jean 19, 23). Est-on sûr que les trois morceaux ont été recousus correctement ? Question fondamentale pour la confrontation des taches de sang. – Oui, m’a répondu M. Winfried Wurmeling, secrétaire général du Costa, car le principal (le haut de la tunique: col, épaules, manches, etc.) avait été découpé en grands morceaux dont l’assemblage allait de soi. Le bas de la Tunique avait été coupé en plus petits morceaux dont beaucoup ne sont pas revenus et ont été cédés, y compris aux papes à Rome. Il y a donc là une hypothèse sérieuse qui mérite vérification. Mais il faudrait pour cela l’accès direct à la Tunique.

3 – Suaire d’Oviedo

Une 3e relique, également fort ancienne, est aussi l’objet de recherches poussées : le suaire d’Oviedo (en Asturie, au nord de l’Espagne).
Ce serait non plus la tunique, tirée au sort au Golgotha, ni le Linceul mortuaire du ressuscité, mais le Suaire (Soudarion : Jn 20, 6), c’est-à-dire le linge qui couvrait le visage, selon la Tradition et l’Evangile même, mais non la mentonnière qui attachait la mâchoire et dont on pense avoir retrouvé la trace latérale sur le Linceul. Attesté par un pélerin dès 570, le suaire fut conservé à Jérusalem jusqu’en 614, il fut transféré à Alexandrie à l’arrivée des musulmans et parvint à Oviedo par l’Afrique puis Séville et Toléde (711). Il donne lieu à des ostensions depuis le XIIIè siècle. Les traces de sang correspondent à celles du linceul. On a objecté: le sang du visage n’a pu être imprimé à la fois sur le Linceul et sur le Suaire d’Oviedo. L’hypothèse qui accorderait tout, c’est que le Suaire d’Oviedo aurait été posé sur le visage du Christ pendant le transport au tombeau. Et c’est alors qu’il aurait été marqué de taches de sang analogues. Le sang a été vérifié par des tests scientifiques. Il est du même groupe sanguin (AB) que le sang du Linceul. Et il y a des correspondances entre les taches du visage sur ces deux reliques. L’étude minutieuse a identifié toutes les taches de sang, leur formation successive et la position de la tête à chaque moment (Rapport de Barta, du groupe EDICES, ou la table ronde d’Argenteuil le 14 novembre 1998)1.
Le Congrès des 5-7 mai 1999 Les études comparatives qui battent leur plein, par l’initiative privée de chrétiens et de scientifiques avertis, à l’approche de l’an 2000, vont donner lieu à un important congrès tenu à l’université du Latran, à Rome, les 6, 7, 8 mars 1999 sous le titre : Rencontre internationale sur les reliques du Christ. De la passion ˆ la Résurrection. Deux mille ans de témoignages silencieux. Vingt exposés suivis de discussions y seront tenus sur les trois reliques, dont 2 sur le saint visage d’Oviedo et 2 sur la Tunique d’Argenteuil, le 7 mai. Fait nouveau, trois cardinaux de premier plan y prennent parole : – Le Cardinal Ruini, vicaire du Pape pour le diocèse de Rome et Président de la conférence épiscopale italienne. – Le Cardinal Moreira Naves, ancien Président de la Conférence brésilienne préfet de la Congrégation des évêques et en bonne place parmi les papabili. – Et le Cardinal-archevque de Prague. Par ailleurs, Madame Bénédicite de Dompsure prépare une thèse universitaire d’Etat à la faculté de Lyon III avec le professeur Demotz, médiéviste, sur les reliques du Christ conservées à Constantinople, des origines à 1500, selon tous les témoignages afférents, y compris le fameux codex Pray.
Une étape comparative Les chercheurs des équipes mentionnées sont à divers degrés convaincus de l’authenticité des 3 reliques, mais il serait prématuré de conclure. Les convergences sont suggestives et stimulantes. Mais bien des vérifications ou tests complémentaires restent à faire et des objections à examiner. Un des groupes de recherche, le Gerralt (Groupe d’études et de recherches Rhône-Alpe sur le Linceul de Turin) pense avoir trouvé des documents qui excluraient l’identification du Linceul avec le fameux Mandylion d’Edesse aujourd’hui disparu: selon des voyageurs du XIIè siècle, le Mandylion d’Edesse sur lequel on voyait son visage et le linteum, c’est-à-dire le linceul: empreinte de son corps, étaient conservés à Constantinople en deux endroits différents: ils ne peuvent donc être identifiés. Ce serait donc un maillon exclu pour le curriculum du linceul, attesté à partir du Xè siècle, alors que le Mandylion aurait couvert les origines.
Scandale ou édification ? Beaucoup se scandaliseront de ces recherches: ils les soupçonnent de superstition, fétichisme et matérialisme. Certes, l’essentiel est le spirituel. Mais les théologiens de la foi sans religion sont affligés d’une philosophie qui entame plus ou moins l’incarnation et la résurrection du Seigneur et la foi s’asphyxie, sauf chez ceux qui sont capables de vivre dans la nuit obscure selon Saint Jean de la Croix. Mais combien de chrétiens en sont à ce stade? Et faut-il épaissir cette nuit ? Dès les origines, les chrétiens avaient plus ou moins cette devise: Pevisibilia ad invisibibilla. Par les signes visibles à l’invisible Trinité. L’Incarnation du Fils de Dieu, Jésus-Christ, a laissé des traces de toutes sortes sur la terres: écrites, archéologiques et autres faits nouveaux dont j’ai fait le bilan dans La Vie authentique de Jésus-Christ. Pourquoi s’acharner à les nier ou à les effacer? Pourquoi culpabiliser les scientifiques moins complexés qui les étudient. La participation active de ces cardinaux de premier plan au Congrès de Rome manifeste en tout cas que ces études ne sont plus marginales dans l’Eglise. C’est pourquoi j’ai changé mes plans pour suivre ce congrès des 6-8 mai prochains qui fixe l’attention des scientifiques chrétiens et non chrétiens.
Rétractation Le Cardinal Ballestrino, Custode du Linceul de Turin, avait confirmé la date tardive assignée par le test de carbone 14, le 13 octobre 1988. « La science a parlé », disait-il alors. Par la suite le Cardinal a saisi des anomalies qui avaient présidé à la réalisation du test, il s’est rendu à cette nouvelle évidence, il a même reconnu s’être hâtivement prononcé en 1988 sous la pression de requêtes des plus insistantes « venant de groupes indéniablement suspects ». Le CIELT orne cette dernière et honnête confidence d’une « mitre de deuil » (XIXe siècle).
René Laurentin
Le Congrès international sur le suaire d’Oviedo (1994) a été suivi de nombreuses études, notamment celles du Dr Baimo-Bolloré (La sépulture du messie – 1997) et de Mark Guscin (The Oviedo Cloth – 1998).

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