Interview du professeur Alexandra Henrion Caude

Alexandra Henrion Caude

Interview du Docteur Henrion-Caude, Spécialiste de l’ARN, scientifique, chercheur, généticienne, spécialiste de l’épigénétique, fondatrice de l’Institut de Recherche SimplissimA – Seule scientifique Française à être décorée (en 2013), de la prestigieuse Fondation Eisenhower Fellowship.

Interview du Docteur Henrion-Caude, Spécialiste de l’ARN, scientifique, chercheur, généticienne, spécialiste de l’épigénétique, fondatrice de l’Institut de Recherche SimplissimA – Seule scientifique Française à être décorée (en 2013), de la prestigieuse Fondation Eisenhower Fellowship.

 

 

Alors que la crise sanitaire du Covid fait rage, est-il encore envisageable de s’interroger ?

Vous posez la bonne question. Et la réponse est mitigée malheureusement, si j’en juge par l’hostilité de toute part qui s’abat sur ceux qui osent encore s’interroger pour comprendre.

 

Que voulez-vous dire ?

Un chercheur en génétique comme moi est forcément passionné par cette effroyable épidémie qui, non seulement tue des personnes, mais n’en finit pas de muter, et de s’étendre géographiquement. Et j’ai trop de compassion envers les familles touchées pour ne pas m’interroger. Cette épidémie amène forcément les chercheurs à essayer de comprendre ce qui se passe, mais j’avoue être abasourdie de constater que lorsque je pose en public de simples questions, soit mes interlocuteurs ne s’y arrêtent pas, soit l’hostilité prend le dessus. En privé ça n’est pas le cas, mais s’interroger en public semble honteux ou inconvenant.   

 

S’interroger dérange qui, quoi ?

Écoutez c’est simple, si je vous demande la raison pour laquelle on considère les gens non malades comme des malades, je n’ai pas l’impression de déranger qui que ce soit. C’est une simple question : Quelle est l’indication médicale lorsqu’on nous inflige des masques obligatoires dehors sous peines d’amende qu’ils soient malades ou bien portants ? Quand on est malade on s’isole, pas besoin de loi ou d’amende pour ça, et quand on va bien on n’a pas besoin de se créer soi-même toutes sortes de bactéries générées par le port du masque. Quand je vois des bébés avec des masques, je me dis que ça ne tourne pas rond : notre système immunitaire a besoin d’être confronté aux bactéries des autres, autrement nos défenses ne se développent pas. C’est grave ! Qui s’y intéresse ?

 

Mais les vaccins soignent, n’est-ce-pas ?

Le vaccin contre la rage soigne. Pas les anti-covid19 tels qu’ils ont été développés, et dont la conception ne permet ni de soigner, ni d’empêcher la transmission, comme vous le savez maintenant, notamment à cause du cas, non isolé, de Madame Roselyne Bachelot. D’ailleurs, comment croire que la réponse des pouvoirs publics ne puisse être que dans le déploiement de vaccins dont les essais cliniques sont encore en cours ?

Chaque pandémie virale a montré que les personnes mourraient d’infections bactériennes, et non du virus, comme pour la grippe espagnole. On a compris dès lors qu’un excellent moyen de lutter était celui des antibiotiques. Pourquoi en place du Doliprane que nous savons ne pas soigner du tout, n’entend-on pas plutôt parler d’azythromycine, voire de l’Ivermectine, ou simplement de la vitamine D et de zinc ? Simplement car la dérogation transitoire à l’autorisation de mise sur le marché des vaccins, encore en développement, ne tient que par l’absence de tout traitement !

Il est aussi regrettable que ces injections Pfizer ou Moderna soient malencontreusement appelé « vaccin », alors que c’est faux car ils ne fonctionnent pas comme des vaccins : ils sont de nature génique. Je le redis donc encore, l’injection Pfizer ou Moderna n’est pas un vaccin.

Ces injections contiennent des molécules de synthèse d’un ARNm ultra modifiées, enveloppées dans les nanoparticules lipidiques, qui vont faire pénétrer dans la cellule humaine le code génétique du virus pour y être déchiffré. Je ne dis pas que ce n’est pas intéressant comme approche, je dis simplement que c’est un mensonge d’appeler ça vaccin. Peut-on accepter la nuance ?

 

Un vaccin provoque une réaction immunitaire immédiate, ce n’est pas le cas de Pfizer ou Moderna, avec lesquels il y aura une réaction décalée dans le temps.

 

Donc on appelle vaccin, un produit qui n’en est pas un ?

Exactement. Est-ce que vous souhaitez savoir si les œufs que vous achetez en magasin sont des Organismes Génétiquement Modifiés, ou s’ils sont bio ? Et lors d’une transfusion de sang à vous ou à un de vos proches, en cas d’accident, ne souhaitez-vous pas savoir s’il a été prélevé sur une personne vaccinée ou pas, et par quel vaccin ? Et bien vous ne le saurez pas car aucune précaution particulière n’a été proposée en France pour les dons de vaccinés, contrairement au Japon par exemple.

Le laboratoire Astrazeneca qui vient de changer le nom de son « vaccin » pour Vaxzevria est un « vaccin de type OGM », comme Sputnik d’ailleurs. Avec AstraZeneca, il s’agit d’un adénovirus de chimpanzé́, recombiné avec SARS-CoV2, et produit dans des cellules génétiquement modifiées de rein embryonnaire humain. Il est fait avec des Organismes Génétiquement Modifiés, à partir de cellules d’un embryon humain vivant, qui aura été tué par la suite. Ce qui pose un lourd problème éthique. L’injection a quant à elle n’est pas vital pour vous, car nous n’êtes pas malade mais un malade potentiel, d’un covid que vous pourriez ne pas contracter

 

Ainsi, le message depuis des mois est qu’on a un vaccin, et qu’il faut se faire vacciner. Sauf que ce ne sont pas des vaccins, et pire ce sont des produits dont les tests sont en cours, même en ce qui concerne le processus de qualité et de production qui n’ont pas encore été validés !

 

 

Vous êtes spécialiste de l’ARN, qu’y a-t-il dans cette injection ARNm ?

L’ARN est une grande famille, dont l’ARN messager (l’ARNm) est un des membres. L’ARNm est un type d’ARN particulier, très complexe : c’est une molécule qui contient beaucoup d’informations et peut donc interagir à de nombreux niveaux dans la cellule. Ce software of life, « logiciel de vie », comme le dit Moderna, va utiliser votre corps pour lui faire produire une protéine de virus. L’enveloppe fonctionne comme un leurre, rendant le message non reconnaissable par notre système immunitaire et lui permettant de rentrer dans nos cellules. Une fois rentrés, les ARNm vont détourner l’activité en cours pour faire produire ce qui est contenu par le code qu’il transporte : cette information d’une autre espèce que l’espèce humaine, celle du virus SARS-Cov2. Cette production de la protéine virale et sa sortie de la cellule vont marquer le tout début de la réaction immunitaire. Mais pendant cette phase, la protéine virale pourra évoluer « librement » dans l’organisme et mimer d’une certaine façon la maladie. Parmi les réactions rapportées sur les bases officielles, il y a eu des décès plus ou moins immédiats, après la 1ère ou la 2de injection, des troubles de la circulation, des zonas….

 

 

Les récentes propositions de lois bioéthiques ont été fixées à l’agenda du parlement en pleine crise sanitaire, c’est une réponse à l’épidémie ?

Pas du tout, le projet de cette loi n’encadre pas mais supprime des interdits, en ôtant tout système de surveillance. L’accès aux gamètes va encore faciliter la recherche sur l’embryon. Ce projet de loi ouvre très largement la porte au cauchemar du clonage. Finalement, ces expérimentations vaccinales, comme ce projet de loi bioéthique ne relèvent-ils d’aspirations fondamentalement transhumanistes, en chemin vers un post-humain, et en déni de notre humanité, par peur de la mort ?