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samedi 27 juillet 2024

Sainte Nathalie et ses compagnons

Ukraine, éléments chronologique sur l'escalade de la guerre des Donbass.

Ukraine, l’escalade des Donbass

Ne pas prendre au sérieux le président POUTINE depuis plusieurs décennies, a été une faute politique et diplomatique magistrale. Ce manque de clairvoyance en occident à mis le feu aux poudres.

Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, promesse a été faite à l’URSS que l’OTAN ne proliférerait pas vers l’Est. C’est le contraire qui s’est produit, provoquant au final, la décision de la guerre en Ukraine, qui aurait dû être évité.

Le Président Poutine fait état dans sa déclaration de guerre (ci-dessous) : d’hommes politiques irresponsables en Occident.

« Avec les pays qui refusent de payer en roubles pour le gaz, les contrats s’arrêteront ! »

Vladimir Poutine 31/03/2022

« pour acheter du gaz naturel russe, ils doivent ouvrir des comptes en roubles dans les banques russes. Ce sont ces comptes qui serviront à payer le gaz livré à partir du 1er avril de cette année. Si ces paiements ne sont pas effectués, nous considérerons qu’il s’agit d’un défaut de paiement de la part des acheteurs avec toutes les conséquences qui en découlent. Personne ne nous vend quoi que ce soit gratuitement, et nous n’allons pas non plus faire de charité. En termes simples, avec ceux qui refusent de payer en roubles, les contrats existants seront arrêtés. »

Allocution télévisée de Vladimir Poutine (21 février 2022) :

« Aujourd’hui, il suffit d’un simple coup d’oeil sur la carte pour voir comment les pays occidentaux ont « tenu » leur promesse d’empêcher l’extension de l’OTAN vers l’est. En fait, ça a été une tromperie. Nous avons assisté à cinq vagues d’élargissement de l’OTAN, l’une après l’autre.

En 1999, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie sont devenues membres de l’Alliance ; en 2004 la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ; en 2009 l’Albanie et la Croatie ; en 2017 le Monté- négro ; en 2020 la Macédoine du Nord »

 

Le Président Ukrainien Pro-Russes, remplacé par un président pro-européens. 

Président de l’Ukraine entre  le 25 février 2010 et le 22 février 2014, Viktor Ianoukovytch, « prorusse » a été destitué le 22 février 2014 par le Parlement Ukrainien.

Cinq ans plus tard, il est condamné (le 24 janvier 2019) à treize ans de prison pour trahison au terme d’un procès qui s’est déroulé en son absence, L’accusation reprochait à Viktor Ianoukovitch d’avoir fait appel à l’armée russe pour réprimer des manifestations pro-européennes. Trois ans après sa condamnation, les Russes lançait l’assaut de l’Ukraine, le 24 février 2022.

L’arrivée de Volodymyr Zelensky  au pouvoir Ukrainien a été suivie par l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie (mars 2014) , et un conflit avec les séparatistes pro-russes dans l’est du pays (13 000 morts).


L’autorité orthodoxe Ukrainienne divisée

Depuis le schisme de 2018 en Ukraine, une partie des autorités religieuses ukrainiennes a déclaré son indépendance au patriarcat russe et s’est rattachée à l’autorité du patriarche de Constantinople.

En juillet 2021, l’Église Orthodoxe Ukrainienne rattachée, elle, au patriarcat de Moscou, a commémoré le 1033e anniversaire de la christianisation de la Russie kiévienne, état médiéval s’étendant sur une partie de l’Ukraine et de la Russie européenne actuelles, ayant Kiev pour capitale.

Cette commémoration comprenait une procession de 55 000 fidèles au patriarcat orthodoxe de Moscou dans les rues de Kiev. Le parcours allait d’un monument dédié au prince de Kiev Vladimir (qui baptisé son peuple en 988), jusqu’à la Laure des Grottes de Kiev, un monastère fondé au XIe siècle, aujourd’hui le siège de l’Église orthodoxe ukrainienne rattachée au patriarcat de Moscou.


Des laboratoires américains en Ukraine ?

A tord ou à raison – l’histoire jugera – la Russie dénonce le « bio-projet « de l’Otan préparé dans les bio-labs américains situés en Ukraine,

Le général russe kirillov, a fait part du bio-projet « flu-flyway » des bio-labs Ukrainiens (la grippe par les airs).

Six types différents de virus et une bactérie, dont la peste seraient étudiés dans ces bio-labs.

Le général Kirillov accuse l’Otan de confier à l’Ukraine le travail sur les armes biologiques afin d’éviter les conventions sur les armes biologiques. Le laboratoire de kharkov serait le point de contact. 

Le gouvernement chinois monte au créneau et déclare en mars 2022 : « Les États-Unis ont 336 laboratoires dans 30 pays sous leur contrôle, dont 26 rien qu’en Ukraine. Les américains devraient rendre des comptes.


L’Ukraine, plaque tournante de la GPA ?

Ces dernières années, l’Ukraine serait devenue une plaque tournante de la pratique de Gestation Pour Autrui (GPA), en raison de ses prix compétitifs et de sa proximité avec l’Europe. Ce véritable marché fournirait un millier de bébés chaque année, exploitant ainsi des femmes pauvres aux bénéfices de couples plus riches.

Les mères porteuses ukrainiennes sont souvent en situation de vulnérabilité, confrontées à des difficultés économiques, et viennent vendre leur corps et leurs fonctions reproductives afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

De l’autre côté, les cliniques privées de GPA tireraient des bénéfices considérables de l’exploitation de ces femmes, ce qui, en droit international, constitue une situation de traite des êtres humains et une violation manifeste de leur dignité et droits fondamentaux (Article 4 de la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains).

C’est sans compter les risques médicaux de la procédure de GPA,comme l’absence courante de soins post-natals et un risque accru de dépression post-partum, risques que seules les mères porteuses supportent, et même jusqu’à la mort.


L’Ukraine, plaque tournante du trafic international d’enfants ?

La Chaine de Télévision ARTE, a diffusé un documentaire de 2019, intitulé « Trafic d’enfants au coeur de l’Europe » présentant les horreurs réalisés dans les orphelinats Ukrainiens.

https://youtu.be/321MYl3ZNTs

L’Ukraine serait une plaque tournante du trafic international d’enfants – 10% viennent d’Ukraine – et national, il est clairement dit dans ce film que des adolescents ukrainiens sont vendus à des hommes politiques ukrainiens de premier plan. 


L’Ukraine et de la Crimée cheval de Troie du combat contre « l’État profond » ?

Pour Valdimir Poutine, leur plan est de créer un « Nouvel Ordre Mondial » pour servir de gouvernement mondial, où bien sûr ces banquiers de haut rang et l’élite satanique auront tout le pouvoir

Poutine averti que le Forum économique mondial (WEF) travaille a instaurer un Nouvel Ordre Mondial en plaçant des agents à des postes de très haut niveau dans le monde entier. Xi Jinping et Poutine rêvent d’un nouvel ordre mondial qui ne serait pas dominé par l’Amérique » ce qui contrechoc les objectifs du président Américain Biden .

Pour le président Poutine, l’Occident est en pleine décadence, mais « les francs-maçons ont échoué ! Le nouvel ordre mondial a échoué ! Le nouvel ordre mondial s’est effondré, le monde vit maintenant la dernière contraction à mort du régime des élites« .

Pour le Général Flynn , « Poutine a rompu l’équilibre du nouvel ordre mondial qu’ils essayaient d’atteindre en allant en Ukraine ».


 

Le président Russe Vladimir Poutine explique à la presse, le fondement de sa décision militaire.

Le président Américain Joe Biden s’égare en affirme que Vladimir Poutine a envahi… la Russie.  (4 mars 2022).

La reporter de guerre française Anne-Laure Bonnel sur le terrain, dans les Donbass

L’OTAN , vu par M. François Asselineau (ancien haut fonctionnaire Français)

La perception Russe de l’Occident , par Dominique de Villepin (ancien premier ministre Français).

Mercredi 24 février 2022, Vladimir Poutine annonçait le début d’une opération militaire en Ukraine.

https://youtu.be/TKIIm2ucrXY
Le discours du président Poutine le 24 février 2022 (censurée par Youtube)

Discours de Vladimir Poutine. Moscou le 24 février 2022

 Chers citoyens russes, Chers amis !

 Aujourd’hui je trouve indispensable de revenir sur les événements tragiques qui se produisent au Donbass, et aux questions clés qui concernent la sécurité de la Russie.

 Je commencerai par ce que j’ai déjà évoqué dans mon allocution du 21 février de cette année. Il est question de ce qui suscite chez nous une préoccupation et une inquiétude particulières, de ces menaces fondamentales pour la sécurité de notre pays que des hommes politiques irresponsables à l’Occident créent pas à pas, sans détours et brutalement, depuis des années. Je fais allusion à l’élargissement de l’OTAN vers l’est, au rapprochement de son infrastructure militaire vers les frontières russes.

 Nous savons bien que 30 ans durant nous avons tenté patiemment et obstinément de nous entendre avec les principaux pays de l’OTAN sur les principes d’une sécurité également partagée et indivisible en Europe. En réponse à nos propositions, nous nous sommes heurtés à chaque fois soit à des mensonges et des tromperies cyniques, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l’Alliance nord-atlantique dans le même temps ne cessait de s’élargir en dépit de toutes nos protestations et inquiétudes. La machine militaire avance et, je le répète, s’approche au plus près de nos frontières.

 Pourquoi tout cela se produit-il ? D’où vient cette manière arrogante de nous traiter depuis une position d’élus, d’irréprochables, à qui tout est permis ? D’où vient ce mépris, ce je-m’en-foutisme envers nos intérêts et nos exigences absolument légitimes ?

 La réponse est claire, évidente et facile à expliquer. L’URSS à la fin des années 80 s’est affaiblie, et s’est finalement totalement écroulée. Tout le cours des évènements de cette époque constitue une bonne leçon pour nous également aujourd’hui. Il a montré clairement que la paralysie du pouvoir, de la volonté, sont le premier pas vers la dégradation totale et la relégation. Il nous a suffi à cette époque de perdre pour quelque temps notre confiance en nous, et voilà: l’équilibre des forces dans le monde a été rompu.

 La conséquence en a été que les accords, les traités existants ont de facto perdu effet. Les tentatives de convaincre et les demandes sont sans effet. Tout ce qui n’arrange pas l’hégémon, les tenants du pouvoir, est déclaré archaïque, obsolète, inutile. Et au contraire, ce qui leur paraît bénéfique est proclamé vérité absolue, imposé de force à tout prix, avec arrogance, par tous les moyens. Ceux qui ne sont pas d’accord sont brisés.

 Ce que j’évoque ne concerne pas uniquement la Russie, et nous ne sommes pas seuls à nous inquiéter. Cela concerne tout le système des relations internationales, et parfois même les propres alliés des États-Unis.

 Après la chute de l’URSS, c’est dans les faits une recomposition du monde qui a commencé, et les normes jusqu’alors établies du droit international – dont les principales avaient été adoptés à l’issue de la Deuxième guerre mondiale et en grande partie en pérennisaient les résultats – ont commencé à gêner ceux qui s’étaient déclarés vainqueurs de la Guerre froide.

 Bien sûr, dans la vie pratique, dans les relations internationales et dans leurs règles, il fallait prendre en compte les changements de la situation mondiale et de l’équilibre des forces. Mais il fallait le faire de manière professionnelle, progressivement, patiemment, en tenant compte et en respectant les intérêts de tous les pays et avec le sens de la responsabilité. Mais non, (on a vu) l’euphorie de la suprématie absolue, une sorte d’absolutisme de notre temps, en outre sur fond de faible culture générale et d’arrogance de ceux qui préparaient, adoptaient et imposaient des décisions qui ne profitaient qu’à eux-mêmes. La situation a commencé à se développer suivant un scénario différent.

 Inutile de chercher loin pour trouver des exemples. D’abord, sans aucune autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU, une opération militaire sanglante a été menée contre Belgrade. On a utilisé l’aviation, des missiles au centre même de l’Europe. Plusieurs semaines de bombardements incessants sur des villes pacifiques, sur des infrastructures vitales. On est forcé de rappeler ces faits, car certains de nos collègues occidentaux n’aiment pas se souvenir de ces événements, et quand nous en parlons, préfèrent non pas se référer aux normes du droit international, mais à des circonstances qu’ils interprètent comme ils le jugent nécessaire.

 Après, cela a été le tour de l’Irak, de la Lybie, de la Syrie. Le recours illégitime à la force militaire contre la Libye, la déformation de toutes les décisions du Conseil de Sécurité de l’Onu sur la question libyenne ont mené à la destruction totale de l’Etat, à l’apparition d’un foyer énorme de terrorisme international, à ce que le pays a sombré dans une catastrophe humanitaire, dans l’abîme d’une guerre civile qui perdure jusqu’à présent. La tragédie à laquelle ont été condamnées des centaines de milliers, des millions de personnes en Libye et dans toute la région a provoqué un exode massif de l’Afrique du Nord et du Proche Orient vers l’Europe.

 On préparait le même sort pour la Syrie. Les opérations militaires de la coalition occidentale sur le territoire de ce pays, sans accord du gouvernement syrien et sans autorisation du conseil de Sécurité de l’ONU, ce n’est rien d’autre qu’une agression, une intervention.

 Mais une place à part dans ce rang est due sans doute à l’invasion en Irak, également dénuée de tout fondement légal. Comme prétexte on a choisi une information sûre que les Etats Unis prétendaient avoir sur les armes d’extermination massive en Irak. Pour le prouver, le secrétaire d’Etat américain, aux yeux du monde entier, a agité une sorte de fiole avec une poudre blanche, assurant à tout le monde que c’était une arme chimique élaborée en Irak. Et puis il s’est avéré que tout cela était de la tricherie, du bluff : qu’il n’y avait aucun arme chimique en Irak. C’est incroyable, étonnant, mais un fait reste un fait. Il y a eu mensonge au plus haut niveau de l’Etat et depuis la haute tribune de l’ONU. Et pour résultat, une quantité énorme de victimes, de destructions, une flambée incroyable de terrorisme.

 On a d’une manière générale l’impression que pratiquement partout, dans de nombreuses régions du monde où l’Occident arrive pour instaurer son ordre, ne restent à la fin que des plaies sanglantes qui ne cicatrisent pas, les ulcères du terrorisme international et de l’extrémisme. Tout ce dont j’ai parlé, ce n’est que les exemples les plus flagrants mais c’est loin d’être les seuls exemples du mépris pour le droit international.

 La promesse faite à notre pays de ne pas élargir d’un pouce l’Otan vers l’est en fait partie. Je le répète: on nous a trompés, et pour utiliser un langage populaire, on nous a roulés. Certes, on dit souvent que la politique est quelque chose de sale. C’est possible, mais pas à ce point. Une telle roublardise va à l’encontre non seulement des principes des relations internationales mais avant tout des normes de la morale. Où sont la justice et le droit ? On n’a ici que du mensonge et de l’hypocrisie.

 D’ailleurs les hommes politiques, politologues et les journalistes américains eux-mêmes écrivent et disent que c’est un véritable « empire du mensonge » qui a été créé ces dernières années aux États-Unis. Il est difficile de les contredire: c’est le cas. Mais ne soyons pas trop modestes: les États-Unis sont tout de même un grand pays, une puissance déterminante. Tous ses satellites non seulement lui chantent des louanges et lui font écho fidèlement et invariablement à tout propos, mais aussi copient son comportement, et adoptent avec enthousiasme les règles qu’il propose. C’est pourquoi on peut dire avec certitude et assurance que c’est ce qu’on appelle le bloc occidental dans son ensemble, formé par les Etats-Unis à leur image et sur leur modèle, qui est « l’empire du mensonge ».

 Pour ce qui concerne notre pays, après l’effondrement de l’URSS, malgré l’ouverture sans précédent de la nouvelle Russie, sa disposition à travailler honnêtement avec les États-Unis et les autres partenaires occidentaux, et dans un contexte de désarmement pratiquement unilatéral, on a aussitôt essayé de nous achever et de nous détruire cette fois définitivement. C’est exactement ce qui s’est produit dans les années 1990 et au début des années 2000, quand ce qu’on appelle l’Occident a soutenu de la manière la plus active le séparatisme et des bandes de mercenaires dans le sud de la Russie. Quelles pertes, combien de victimes cela nous a coûté avant de briser définitivement le terrorisme international dans le Caucase. Nous nous en souvenons et n’oublierons jamais.

 Du reste, jusqu’à encore récemment on n’a cessé de tenter de nous utiliser à profit, de détruire nos valeurs traditionnelles et de nous imposer des prétendues valeurs qui auraient détruit notre peuple de l’intérieur, les principes qu’ils imposent déjà de manière agressive dans leurs propres pays et qui mènent directement à la dégradation et à la dégénérescence puisqu’elles vont à l’encontre de la nature humaine elle-même. Cela ne se fera jamais, et personne n’a réussi jusqu’à présent. Cela ne se fera pas davantage maintenant.

 En dépit de tout cela, en décembre 2021 nous avons malgré tout encore une fois entrepris une tentative de nous entendre avec les États-Unis et leurs alliés sur des principes de sécurité en Europe et sur le non-élargissement de l’Otan. Tout est clair. La position des États-Unis ne change pas. Ils ne jugent pas nécessaire de s’entendre avec la Russie sur cette question clé pour nous, poursuivant leurs objectif et négligeant nos intérêts.

 Et bien sûr dans cette situation se pose une question : mais que faire maintenant, que doit-on attendre ? L’Histoire nous enseigne bien, comment en 1940 et au début de 1941 quand l’Union soviétique s’efforçait d’empêcher ou au moins de repousser le début de la guerre, et pour cela, jusqu’au dernier moment, essayait de ne pas provoquer l’agresseur potentiel, n’entreprenait pas ou reportait les mesures les plus indispensables et les plus évidentes pour se préparer à faire face à une agression inévitable. Et les mesures qui ont finalement été prises, arrivaient avec un retard catastrophique.

 Le résultat en a été que le pays n’a pas été prêt à faire face pleinement à l’invasion par l’Allemagne nazie, qui a attaqué notre patrie sans déclaration de guerre le 22 juin 1941. On a réussi à arrêter l’ennemi et ensuite à le vaincre, mais à un prix colossal. La tentative d’amadouer l’agresseur à la veille de la Seconde guerre mondiale a été une erreur qui a coûté cher à notre peuple. Dans les premiers mois de combats nous avons perdu des territoires gigantesques et d’une importance stratégique, et des millions de vies humaines. Nous ne ferons pas une telle erreur une seconde fois, nous n’en avons pas le droit.

 Ceux qui prétendent à la domination du monde, publiquement, dans l’impunité et, je le souligne, sans aucun fondement, nous déclarent, nous, la Russie, leur ennemi. Ils ont effectivement aujourd’hui des capacités financières, scientifiques et technologiques, militaires, supérieures. Nous le savons et évaluons objectivement les menaces proférées à notre adresse de manière permanente dans le domaine de l’économie – tout comme nos capacités à résister à ce chantage permanent et arrogant. Je le répète, nous les évaluons sans illusion, de manière extrêmement réaliste.

 Pour ce qui concerne le domaine militaire, la Russie, même après l’effondrement de l’URSS et la perte d’une part significative de son potentiel, est aujourd’hui une des plus grandes puissances nucléaires au monde, et dispose en outre d’avantages certains dans une série de nouveaux types d’armements. En ce sens, personne ne doit avoir de doutes sur le fait qu’une attaque directe contre notre pays mènera à la destruction et à d’épouvantables conséquences pour tout agresseur potentiel.

 Dans le même temps, les technologies, y compris de défense, changent vite. Le leadership dans ce domaine change de mains et va continuer de le faire, alors que la prise de contrôle militaire de territoires voisins de nos frontières, si nous le laissons faire, perdurera pour des décennies, voire pour toujours, et constituera pour la Russie une inacceptable menace en croissance permanente.

 Dès maintenant, au fur et à mesure de l’élargissement de l’Otan vers l’est, la situation pour notre pays devient chaque année pire et plus dangereuse. En outre, ces derniers jours la direction de l’Otan parle sans détours de la nécessité d’accélérer et de renforcer la progression des infrastructures de l’Alliance vers les frontières de la Russie. En d’autres termes, ils durcissent leur position. Nous ne pouvons pas continuer d’observer simplement le cours des événements. Ce serait de notre part absolument irresponsable.

 La poursuite de l’élargissement des infrastructures de l’Alliance nord-atlantique, la prise de contrôle militaire du territoire de l’Ukraine sont pour nous inacceptables. Ce n’est bien entendu pas l’Otan elle-même qui est en jeu – c’est simplement un instrument de politique étrangère des Etats-Unis. Le problème est que, sur des territoires voisins des nôtres – je souligne qu’il s’agit de nos propres territoires historiques – se crée une « anti-Russie » qui nous est hostile et qui est placée entièrement sous contrôle extérieur, où les forces armées de pays de l’Otan prennent leurs aises et où sont introduits les armements les plus modernes.

 Pour les États-Unis et leurs alliés c’est la prétendue politique d’endiguement de la Russie, des dividendes géopolitiques évidents. Mais pour notre pays c’est en fin de compte une question de vie ou de mort, la question de notre avenir historique comme peuple. Et ce n’est pas une exagération, c’est la vérité. C’est une menace réelle non seulement pour nos intérêts mais pour l’existence même de notre Etat, pour sa souveraineté. C’est la fameuse ligne rouge dont on a parlé nombre de fois. Ils l’ont franchie.

 A ce propos – sur la situation dans le Donbass. Nous voyons que les forces qui ont effectué en 2014 un coup d’Etat en Ukraine se sont emparées du pouvoir et le conservent grâce à ce qui est en fait des procédures électorales décoratives, ont définitivement renoncé à un règlement pacifique du conflit. Durant huit ans, d’interminables huit années, nous avons fait tout ce qui était possible pour que la situation soit réglée par des moyens pacifiques et politiques. En vain.

 Comme je l’ai déjà dit dans ma précédente allocution, on ne peut pas regarder sans compassion ce qui se passe là-bas. Il n’était simplement plus possible de rester sans rien faire. Il fallait mettre fin sans délai à ce cauchemar – un génocide à l’égard des millions de personnes qui vivent là-bas et qui ne fondent leurs espoirs que sur la Russie. Ce sont précisément ce désir, ces sentiments, la douleur des gens qui ont été pour nous le principal motif pour prendre la décision de reconnaître les républiques populaires du Donbass.

 Ce que je souhaite en outre souligner. Les principaux pays de l’Otan, pour parvenir à leurs fins, soutiennent en Ukraine les ultra-nationalistes et des néonazis, qui à leur tour ne pardonneront jamais le choix libre des habitants de la Crimée et de Sebastopol, la réunification avec la Russie.

 Ils vont bien entendu s’attaquer à la Crimée, comme au Donbass, pour tuer, comme les bandes de nationalistes ukrainiens, complices d’Hitler au moment de la Seconde guerre mondiale, tuaient des gens sans défense. Et ils déclarent ouvertement qu’ils ont des vues sur toute une série d’autres territoires russes.

 Toute l’évolution de la situation et l’analyse des informations qui nous arrivent montrent que l’affrontement de la Russie avec ces forces est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps: ils se préparent, ils attendent le moment favorable. Maintenant ils ambitionnent même d’acquérir l’arme nucléaire. Nous ne laisserons pas faire.

 Comme je l’ai déjà dit précédemment, la Russie, après l’effondrement de l’URSS, a pris en compte les nouvelles réalités géopolitiques. Nous considérons avec respect tous les pays apparus dans l’espace postsoviétique. Nous respectons et respecterons leur souveraineté, et l’exemple en est l’aide que nous avons apportée au Kazakhstan qui s’est trouvé confronté à des événements tragiques mettant en jeu l’Etat et son intégrité. Mais la Russie ne peut pas se sentir en sécurité, se développer, exister avec une menace permanente émanant du territoire de l’Ukraine.

 Je rappelle qu’en 2000-2005 nous avons répondu militairement aux terroristes dans le Caucase, avons défendu l’intégrité de notre pays, et préservé la Russie. En 2014 nous avons défendu les habitants de la Crimée et de Sebastopol. En 2015 nous avons eu recours aux forces armées pour empêcher l’entrée de terroristes en Russie depuis la Syrie. Nous n’avions pas d’autre moyen de nous protéger.

 C’est la même chose qui se produit aujourd’hui. On ne nous a pas laissé d’autre possibilité de défendre la Russie, nos gens, que celle que nous allons être obligés d’utiliser aujourd’hui. Les circonstances exigent de nous des actes rapides et fermes. Les républiques populaires du Donbass ont demandé l’aide de la Russie.

 Par conséquent, conformément à l’article 51 alinea 7 de la Charte de l’ONU, avec l’accord du Conseil de sécurité russe et dans le cadre des accords d’Amitié et d’assistance mutuelle avec la République populaire de Donetsk et la la République populaire de Lougansk, ratifiés le 22 février par le Conseil de la Fédération, j’ai pris la décision d’une opération armée spéciale.

 Son objectif – défendre les gens qui depuis huit ans sont soumis à des brimades et à un génocide de la part du régime de Kiev. Dans ce but nous allons nous efforcer de parvenir à la démilitarisation et à la dénazification de l’Ukraine, ainsi que de traduire devant la justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris contre des citoyens de la Fédération de Russie.

 Mais l’occupation de territoires ukrainiens ne fait pas partie de nos plans. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit par la force, à quiconque. Dans le même temps nous entendons de plus en plus souvent en Occident qu’il n’est plus nécessaire de respecter les documents signés par le régime totalitaire soviétique, qui fixaient les résultats de la Seconde guerre mondiale. Que répondre à cela ?

 Les résultats de la Seconde guerre mondiale, tout comme les pertes apportées par notre peuple sur l’autel de la victoire sur le nazisme, sont sacrés. Mais cela ne contredit pas les hautes valeurs des droits et libertés de l’homme, si l’on part des réalités qui se sont établies depuis la fin de la guerre. Cela n’annule pas davantage le droit des nations à l’autodétermination, inscrit à l’article 1 de la Charte de l’ONU.

 Je rappelle que ni lors de la fondation de l’URSS, ni après la Seconde guerre mondiale, personne n’a jamais demandé aux gens qui vivaient sur tel ou tel territoire entrant dans l’actuelle Ukraine, comment ils comptaient eux-mêmes construire leur vie. Au fondement de notre politique, la liberté, la liberté de choix pour chacun de déterminer librement son avenir et l’avenir de ses enfants. Et nous jugeons important que ce droit – le droit à choisir – puisse être exercé par tous les peuples qui vivent sur le territoire de l’actuelle Ukraine, tous ceux qui le voudront.

 En ce sens je m’adresse aux citoyens ukrainiens. En 2014 la Russie a été dans l’obligation de défendre les habitants de la Crimée et de Sebastopol face à ceux que vous appelez vous-mêmes les « naziki ». Les habitants de la Crimée et de Sebastopol ont fait leur choix – être avec leur patrie historique, avec la Russie, et nous les avons soutenus. Je le répète, nous ne pouvions nous comporter autrement.

 Les événements d’aujourd’hui sont liés non à une volonté de porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien. Ils sont liés à la défense de la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple.

 Je le répète, nos actes sont une autodéfense contre des menaces créées contre nous et contre des malheurs encore plus grands que ceux qui surviennent aujourd’hui. Quelle qu’en soit la difficulté, je vous demande de le comprendre et j’appelle à coopérer pour tourner le plus vite possible cette page tragique et, ensemble, aller de l’avant en ne laissant personne se mêler de nos affaires, de nos relations, mais en les construisant nous-mêmes de manière à permettre de surmonter tous les problèmes et, malgré la présence de frontières, à nous renforcer de l’intérieur comme un tout. Je crois en cela, précisément en un tel avenir commun.

 Je dois m’adresser aux militaires des forces armées ukrainiennes.

Chers camarades ! Vos pères, grand-pères, arrière-grand-pères n’ont pas combattu les nazis, défendant notre patrie commune, pour que les néonazis d’aujourd’hui s’emparent du pouvoir en Ukraine. Vous avez prêté serment envers le peuple ukrainien, et non envers la junte qui aujourd’hui pille l’Ukraine et se moque de son peuple.

 N’exécutez pas ses ordres criminels. Je vous appelle à déposer immédiatement les armes et à rentrer chez vous. Je précise : tous les militaires de l’armée ukrainienne qui rempliront cette exigence pourront quitter sans encombre la zone de combats et rejoindre leur famille.

 Je souligne encore une fois avec force : toute la responsabilité de l’éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime en place sur le territoire de l’Ukraine.

 Maintenant quelques mots importants, très importants pour ceux qui peuvent avoir la tentation de s’immiscer depuis l’extérieur dans les événements en cours. Quiconque tentera de nous gêner, a fortiori de créer une menace pour notre pays pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et infligera des conséquences telles que vous n’en avez jamais connu dans votre histoire. Nous sommes prêts à tout développement de la situation. Toutes les décisions en ce sens ont déjà été prises. J’espère que je serai entendu.

Chers citoyens russes !

La prospérité, et l’existence même d’Etats et de peuples entiers, leur succès et leur vitalité prennent toujours leur source dans de fortes racines culturelles, dans un système de valeurs, d’expérience et de traditions des ancêtres, et bien entendu dépendent directement des capacités à s’adapter rapidement aux changements perpétuels de la vie, de la cohésion de la société, de sa disposition à s’unir, unir toutes ses forces pour aller de l’avant.

 La force est toujours nécessaire – toujours, mais la force peut-être de différentes qualités. Au fondement de la politique de « l’empire du mensonge » dont je parlais au début de mon allocution, repose avant tout la force brute. Dans ce cas on a coutume de dire chez nous « La force est là, pas besoin d’intelligence ».

 Mais vous et moi savons que la véritable force est dans la justice et la vérité, qui est de notre côté. Et s’il en est ainsi, il est difficile de ne pas admettre que ce sont précisément la force et la disposition au combat qui fondent l’indépendance et la souveraineté, constituent l’indispensable base sur laquelle on peut construire sûrement son avenir, bâtir sa maison, sa famille, sa patrie.

Chers concitoyens !

Je suis certain que les soldats et officiers des forces armées russes, fidèles à leur pays, vont remplir leur devoir avec professionnalisme et courage. Je ne doute pas que les pouvoirs de tous niveaux, les spécialistes qui répondent de la stabilité de notre économie, de notre système financier, du secteur social, les dirigeants de nos entreprises et tout le milieu d’affaires russe vont agir de manière coordonnée et efficace. Je compte sur l’attitude unie et patriotique de tous les partis parlementaires et des forces de la société.

 En fin de compte, comme cela a toujours été le cas dans l’Histoire, le destin de la Russie est entre les mains de notre peuple aux nombreuses nationalités. Et cela signifie que les décisions prises seront exécutées, les objectifs fixés seront atteints, que la sécurité de notre patrie sera garantie.

Je crois en votre soutien, dans la force invincible que nous donne notre amour de la patrie.

 

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« La fameuse ligne rouge dont on a parlé nombre de fois a été franchie.«  Président Poutine.

 

Voici le document datant de 1991 tendant à prouver que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et La France s’étaient engagés vis-à-vis de la Russie à ne pas élargir l’OTAN vers les pays de l’Est

 

 

Document émanant des archives nationales britanniques sur l’engagement de Washington et des puissances occidentales à ne pas étendre l’alliance Atlantique vers l’Est. Le magazine Allemand Der Spiegel (février 2022). Ce texte longtemps classé Top Secret a refait surface par Joshua Shifrinson, professeur américain d’université de Boston. Il s’agit du PV d’une réunion des Directeurs politiques des ministres des affaires étrangères des États-Unis, de Grande Bretagne, de France et d’Allemagne, tenue. à Bonn le 6 mars 1991.

1 – La tactique temporelle Russe.

 

Le moment choisi par Vladimir Poutine pour agresser les Donbass est a point nommé : un Président américain affaibli par son départ pitoyable d’Afghanistan, et à la santé mentale instable. Un nouveau chancelier Allemand à la recherche de marques, d’appui et de ligne. Et l’élection Présidentielle en France, le président sortant ayant essuyé l’humiliation russe a plieurs reprises.

 

2 – Le président Russe évoque la légitime défense prévu à l’article 51 alinea 7 de la Charte de l’ONU :

 

« Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l’objet d’une agression armée, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Les mesures prises par des Membres dans l’exercice de ce droit de légitime défense sont immédiatement portées à la connaissance du Conseil de sécurité et n’affectent en rien le pouvoir et le devoir qu’a le Conseil, en vertu de la présente Charte, d’agir à tout moment de la manière qu’il juge nécessaire pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. »

 

3 – Le président russe Vladimir Poutine fait un coup double en s’emparant de l’Ukraine : tenir les occidentaux à distance, et profiter de ses ressources

 

4 – La responsabilité de l’OTAN

 

Le 28 février, le Général français Vincent Desportes déclare : « L’OTAN a accru les tensions en Europe. L’Otan est une administration dont le premier but était de perdurer. Donc on est allé inventer des ennemis, en particulier en Afghanistan. C’est une administration avec des gens qui font carrière : les Allemands, les Hollandais font carrière dans l’OTAN. Il y a énormément de gens qui ont intérêt à ce que l’OTAN perdure. Si l’OTAN avait été dissoute comme cela avait été promis aux autorités soviétiques au moment de la chute du mur de Berlin, alors nous n’en serions pas là.
L’OTAN constitue une menace parce qu’elle confie la sécurité des européens à un seul pays : les États-Unis qui a des intérêts de plus en plus divergents des intérêts européens. Les pays européens, hors la France, ont désarmé parce que les américains, l’OTAN leur a dit « vous êtes protégés ». La baisse des budgets européens de la défense est due à l’illusion que les États-Unis allaient les protéger. Or nous remarquons que les États-Unis ont laissé tomber Tchang KaÏ-Chek en 1949; Ils ont laissé tomber leurs amis vietnamiens en 1975; ils ont laissé tomber leurs amis Irakiens, et leurs amis Afghans. Ils n’ont pas été bombarder M. Assad en 2013. Confier sa défense ultime a quelqu’un dont la parole est historiquement non fiable me parait absolument dangereux.
On a un découplage, actuellement entre l’Europe et les États-Unis, et le problème européen n’est ap son problème. Les raisons pour lesquelles les américains sont venus en 1917 en Europe et en 1943, n’existent plus maintenant. Nous devons être prêts a assurer notre défense. Le soldat Ryan ne reviendra plus jamais mourir sur nos plages. Et Joe Biden l’a dit « Je n’enverrai pas un soldat mourir pour l’Ukraine ».

 


 

Guerre en Ukraine : 68% des Français estiment que l’OTAN est “en partie responsable” de la situation actuelle, selon un sondage Harris pour RTL et M6 daté du 28 février 2022.

 


 

Les Pandora Papers révèlent les “tractations commerciales secrètes de l’entourage du président Volodymyr Zelensky, des biens immobiliers de luxe au cœur de la capitale britannique, des sociétés qui dissimulent des affaires en Crimée”, et elles ne représenteraient qu’“une partie des découvertes réalisées par les journalistes grâce à la diffusion de ces nouveaux documents”.

 

 

Les « Pandora Papers », est une enquête à laquelle collabore environ 600 journalistes. Elle s’appuie sur 12 millions de documents, qui proviennent de 14 sociétés de services financiers. Elle révèle notamment l’existence de plus de 29.000 sociétés offshores à travers le monde.

 


Contenu de va-et-vient

Selon le reporter de guerre Anne Laure Bonnel « depuis 2014, l’armée Ukrainienne bombarde et tue des milliers de civils de la population Russophone du Donbass, faisant 15.000 morts. Les bombardements, ciblé par le gouvernement de Kiev (Ukraine) sont quotidien depuis 2014.« 
 

 
Le memorandum de Budapest (1994) était le traité de retrait des armes nucléaires ukrainiennes.  La Russie garantissait alors l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Dans le cadre de l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la Russie, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont signé, le 5 décembre 1994, plusieurs protocoles, appelés « mémorandum de Budapest », qui garantissent l’intégrité du pays. Ils s’engagent notamment à « respecter l’indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l’Ukraine ».

Le deuxième article de l’accord est ainsi rédigé : « La Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis réaffirment leur obligation de s’abstenir de la menace ou de l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne sera jamais utilisée contre l’Ukraine, sauf en cas de légitime défense ou en conformité avec la charte des Nations unies. »


 
Les accords de Minsk qui sont bien plus récents et qui ont été mis en place suite à l’annexion de la Crimée par la Russie pour donner une autonomie au Donbass.

Ce document de 1991,  entérine la dislocation de l’Union soviétique et donne naissance à la Communauté des États indépendants (CEI).
Cet accord a été signé le 8 décembre 1991 dans la forêt de Białowieża, près de Minsk par : Boris Eltsine, président de Russie; Stanislaw Chouchkievitch, président de la Biélorussie ; et Leonid Kravtchouk, président d’Ukraine.

7 mars 2022, interview d’André Bercoff


En 2014, le président ukrainien Porochenko engage une véritable guerre contre une partie de sa population située à la frontière Est avec la Russie, le Donbass, à l’encontre de séparatistes russes qu’il estime pilotés à distance par Vladimir Poutine. Le tout avec l’assentiment de l’Europe. 

Résultat, plus de 10.000 morts, 3 ans de conflits qu’aucun traité de paix n’a pu endiguer, une population massacrée, en majorité des ouvriers et des mineurs. Nous sommes loin du portrait classique du dangereux terroriste.

Anne-Laure Bonnel s’est donc rendue sur le terrain en 2015 pour voir de ses propres yeux ce qui s’y passait et en rapporter des images pour nous, population au regard en biais qui n’en a probablement jamais entendu parler. Pour que les gens sachent, pour qu’ils aient envie de comprendre. Autant dire que le retour à la réalité fait très mal.

 
 

Anne-Laure Bonnel demande à olga, Ukrainienne, si les tirs de combats du gouvernement Ukranien en 2014 sur sa population de l’Est sont vrais ou fake. La preuve en image.

 




Déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine. 


Madame la Présidente,

Collègues,

La « pandémie de COVID-19″ a démontré à quel point l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter des vies.

Lorsque la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on espérait que le monde serait au moins à l’abri des menaces biologiques d’origine humaine, car tous les États signataires ont pris conscience des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et ont abandonné les plans pour les développer.

Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas entièrement réalisés.

Nous avons convoqué cette réunion parce que lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants ont été révélés : le régime de Kiev dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense.

Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Ce travail est financé et directement supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, entre autres dans l’intérêt du Centre national du renseignement médical du Pentagone. Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de recherche scientifique anti-peste Mechnikov à Odessa, en Ukraine. Des centres de recherche dans d’autres villes ont également joué un rôle – Kiev, Lvov, Kharkov, Dnipro, Kherson, Ternopol, Uzhgorod, Vinnytsia. Les résultats de la recherche ont été envoyés aux centres biologiques militaires des États-Unis, notamment au U.S. Army Medical Research Institute of Infections Diseases, au Walter Reed Army Institute of Research, au US Naval Medical Research et aux laboratoires de guerre biologique de l’armée américaine à Fort Detrick qui étaient autrefois les centres clés du programme d’armes biologiques américain.

Tous les documents sont disponibles sur le site Web du ministère russe de la Défense et sont présentés lors de briefings quotidiens. Permettez-moi de citer les exemples les plus éloquents.

L’armée russe a appris les détails du projet UP-4 qui a été mis en œuvre dans les laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa. Il a étudié les possibilités de propagation d’infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, notamment la grippe H5N1 hautement pathogène (mortelle pour l’homme dans 50 % des cas) et la maladie de Newcastle. Dans le cadre d’un autre projet, les chauves-souris ont été considérées comme porteuses d’agents potentiels d’AP. Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus. Les documents de projet indiquent clairement que les États-Unis ont activement financé des bioprojets en Ukraine.

En outre, des expériences ont été menées pour étudier la propagation de maladies infectieuses dangereuses par des ectoparasites — puces et poux. Il est clair, même pour les non-experts, que de telles expériences sont des plus imprudentes, car elles ne donnent aucune possibilité de contrôler l’évolution de la situation. Des recherches similaires (utilisant des puces et des poux comme agents BW) ont été menées dans les années 40 sur le développement de composants d’armes biologiques par la tristement célèbre unité japonaise 731, dont les membres ont ensuite fui aux États-Unis pour échapper aux poursuites pour crimes de guerre.

L’Ukraine a une situation géographique unique, où les routes migratoires transcontinentales des porteurs potentiels de maladies dangereuses se croisent. Beaucoup de ces itinéraires traversent les territoires de la Russie et de l’Europe de l’Est. Les recherches que j’ai mentionnées ont été menées au cœur même de l’Europe de l’Est et à proximité immédiate des frontières russes. Selon les données reçues, les oiseaux qui ont été bagués et relâchés lors de recherches biologiques dans la réserve naturelle de Kherson ont été capturés dans les régions d’Ivanovo et de Voronezh en Russie.

L’analyse des matériaux obtenus confirme le transfert de plus de 140 conteneurs avec des ectoparasites de chauves-souris d’un biolab à Kharkov à l’étranger. On ne sait rien du sort de ces dangereux biomatériaux et des conséquences qu’il pourrait y avoir une fois qu’ils se seront « dissipés » (peut-être en Europe) en l’absence de tout contrôle international. Dans tous les cas, les risques sont élevés qu’ils soient volés à des fins terroristes ou vendus au marché noir.

Plusieurs milliers d’échantillons de sérum sanguin de patients atteints de COVID-19 (la plupart d’origine slave) ont été transportés d’Ukraine à l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed aux États-Unis, prétendument pour des essais de traitement et de prévention du COVID-19.

Tout le monde sait à quel point les États occidentaux sont sensibles lorsqu’il s’agit de transférer des échantillons biologiques de leurs citoyens à l’étranger. Et il y a une bonne raison à cela : théoriquement, des échantillons peuvent être utilisés pour créer des agents biologiques  capables de cibler sélectivement différentes populations ethniques.

L’activité des laboratoires biologiques en Ukraine, que nous suivons depuis 2014, et le programme américain de prétendue réforme du système de santé ukrainien ont déclenché une incidence croissante incontrôlée d’infections dangereuses et économiquement impactantes en Ukraine. Il y a une augmentation du nombre de cas de rubéole, de diphtérie, de tuberculose. L’incidence de la rougeole a augmenté de plus de 100 fois. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’Ukraine court un risque élevé d’épidémie de poliomyélite. Il est prouvé qu’à Kharkov, où se trouve l’un des laboratoires, 20 soldats ukrainiens sont morts de la grippe porcine en janvier 2016, 200 autres ont été hospitalisés. En mars 2016, 364 personnes au total étaient mortes de la grippe porcine en Ukraine. Par ailleurs, des foyers de peste porcine africaine surviennent régulièrement en Ukraine. En 2019, il y a eu une épidémie d’une maladie qui présentait des symptômes similaires à la peste.

Alors que les États-Unis eux-mêmes ont mis fin à la recherche biologique à des fins militaires sur leur territoire en raison des risques élevés qu’elle représentait pour la population américaine, les autorités de Kiev ont en fait accepté de transformer leur pays en un site d’essais biologiques et de faire utiliser leurs citoyens comme sujets d’essais potentiels. Ces expériences porteuses de risques potentiels à l’échelle nationale se sont poursuivies pendant des années. Cela prouve une fois de plus le cynisme des financeurs occidentaux de Kiev qui ne cessent de crier sur tous les toits qu’ils se soucient du sort des Ukrainiens.

Comme l’a rapporté Reuters, l’OMS a recommandé à l’Ukraine d’éliminer ses stocks d’agents pathogènes pour éviter d’éventuelles fuites qui pourraient déclencher la propagation de la maladie parmi la population. On ne sait pas avec certitude si Kiev s’y est conformée.

Les documents que notre ministère de la Défense s’est procuré prouvent que toutes les recherches sérieuses à haut risque dans les laboratoires biologiques ukrainiens ont été directement supervisées par des experts américains bénéficiant de l’immunité diplomatique. Notre ministère de la Défense rapporte qu’en ce moment, le régime de Kiev, comme l’exigent les financiers occidentaux, dissimule à la hâte toutes les traces afin que la partie russe ne puisse pas obtenir de preuves directes de la violation par les États-Unis et l’Ukraine de l’article 1 de la BTWC. Ils se précipitent pour arrêter tous les programmes biologiques. Le ministère ukrainien de la Santé a ordonné d’éliminer les agents biologiques déposés dans les biolabs à partir du 24 février 2022. Nous déduisons des instructions au personnel de laboratoires que l’ordre d’élimination des collections suggérait qu’elles devaient être détruites irrévocablement. Après avoir analysé les certificats de destruction, nous pouvons dire que le laboratoire de Lvov a détruit à lui seul 232 conteneurs contenant des agents pathogènes de la leptospirose, 30 – de la tularémie, 10 – de la brucellose, 5 – de la peste. Au total, plus de 320 conteneurs ont été éliminés. Les titres et les quantités excessives d’agents pathogènes donnent à penser que ces travaux ont été effectués dans le cadre de programmes biologiques militaires.

Permettez-moi maintenant de m’adresser séparément à nos collègues européens.

Toutes ces années, il y avait un site de tests biologiques dangereux aux portes de l’Union Européenne. Nous appelons à penser à une véritable menace biologique pour la population des États européens qui pourrait être posée par la propagation incontrôlée d’agents biologiques en provenance d’Ukraine. Comme nous le savons de notre expérience avec COVID-19, cela ne peut pas être arrêté. Si tel est le cas, cela englobera toute l’Europe.

Les représentants américains sont plutôt confus lorsqu’ils parlent de l’implication des États-Unis dans l’activité biologique sur le territoire de l’Ukraine. Lors des auditions du Congrès américain le 8 mars, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a en effet confirmé qu’il existait en Ukraine des biolabs où des recherches biologiques à fins militaires avaient été menées. Lorsque le sénateur Marco Rubio lui a demandé si l’Ukraine possédait des armes biologiques et chimiques, elle a répondu que l’Ukraine disposait d’installations de recherche biologique qui « ne devraient pas tomber entre les mains des forces russes ».

Dans le même temps, le Département d’État s’en tient au fait qu’il n’y aurait pas de laboratoires biologiques contrôlés par les États-Unis en Ukraine. D’où une question à la délégation américaine. Comment cela concorde-t-il avec l’accord de 2005 entre le département américain de la Défense et le ministère ukrainien de la Santé concernant la coopération dans le domaine de la prévention de la prolifération des technologies, des agents pathogènes et de l’expertise pouvant être utilisés dans le développement d’armes biologiques ? Ce document est disponible sur Internet. Selon l’article 3 de cet accord, le département américain de la Défense peut fournir une assistance au ministère ukrainien de la Santé dans le domaine de la « recherche biologique coopérative, de la détection et de la réponse aux agents biologiques menaçants » en ce qui concerne les « agents pathogènes dangereux situés dans les installations de Ukraine ».

Nous soulignons que les menaces biologiques défient toutes les frontières. Aucune région du monde ne peut se sentir totalement en sécurité aujourd’hui. Les États-Unis supervisent plusieurs centaines de biolabs dans 30 pays, notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie du Sud-Est et sur le pourtour de l’ex-URSS. Washington n’accepte pas de les soumettre à une vérification internationale. À partir de 2001, il a empêché l’élaboration d’un protocole contraignant à la BTWC qui devrait prévoir un mécanisme de vérification fiable pour contrôler le respect de la Convention par les États. Cela ne peut que nous faire penser que les États-Unis ont quelque chose à cacher. J’invite les collègues de ces régions à réfléchir au type d’activité que Washington mène sur leurs territoires et aux conséquences que cela peut avoir pour la population.

Nous prévoyons la réaction de nos collègues occidentaux qui diront certainement que ces informations sont toutes fausses et de la propagande russe. Cependant, ce genre de vœux pieux n’aidera guère les Européens, si l’Ukraine et ses États voisins connaissent des épidémies de maladies dangereuses qui se propageraient ensuite au-delà de leurs frontières. Ce risque semble plutôt réel si l’on tient compte de l’intérêt considérable que les groupes radicaux et nationalistes ukrainiens portent à la recherche d’agents pathogènes dangereux qui a été menée en Ukraine dans l’intérêt du département américain de la Défense. Nous avons des informations selon lesquelles le Pentagone a ordonné à ses protégés ukrainiens qu’en cas d’incident, ils devraient immédiatement accuser les forces armées russes qui auraient lancé des frappes contre des installations de recherche et médicales, ou tout imputer aux « équipes subversives russes ».

Le ministère russe de la Défense continue d’analyser la situation biologique en Ukraine et tous les matériaux entrants. Ce que nous avons partagé aujourd’hui est une petite partie des informations dont nous disposons. Nous partagerons les détails sous peu en tant que documents officiels du CSNU afin que vous puissiez les étudier.

Nous nous sentons obligés de tenir le Conseil de sécurité informé de la situation des activités biologiques à des fins militaires américaines en Ukraine qui créent des risques réels pour la paix et la sécurité internationales. Nous avons l’intention de revenir bientôt sur ce sujet. Nous n’excluons pas la possibilité d’activer les mécanismes prévus par les articles 5 et 6 de la BTWC. Pour l’instant, nous aimerions entendre les réponses de la partie américaine aux questions que nous avons posées.

Merci.

Déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine. 

 Déclaration du Représentant permanent Vassily Nebenzia 

En 2007, le président Poutine à propos de l’élargissement de l’OTAN à l’Est

En pleine guerre, l’état d’esprit des Moscovites est paisible.

Par Antoine Clamagirand
Dimanche 6 mars 2022. 
 
Entretien avec Thomas, un Français habitant Moscou, pour Chrétiens Magazine.
 
Thomas est un étudiant français installé à Moscou pour ses études. Il décrit la capitale Russe comme étant paisible alors que le pays est engagé dans la guerre d’Ukraine : pas de panique conduisant à se ruer sur les distributeurs bancaires, sauf durant les premiers jours par anticipation, et conduisant à envahir les magasins alimentaires. Rien de tout cela. Moscou est calme contrairement à ce qu’affirment certains médias en mal de sensationnel. La peur génère toujours du business…
 
Cette vérité a valu à notre compatriote, de recevoir des intimidations venues de France pour tenter de le faire changer d’opinion malgré sa neutralité. Influenceur malgré lui, Thomas s’étonne lui-même d’avoir été « suivi » en une semaine par près de 3.700 personnes « en partant de rien ». Ça lui a valu de connaître la censure, par une radio Nationale française n’ayant pas osé s’affranchir d’une vérité déconcertante pour elle : « non il y n’y a pas de panique intense chez les Moscovites ».
 
Le sentiment des Moscovites est mitigé à 50 – 50, entre ceux qui soutiennent le président Poutine et les autres. Mais un consensus peu glorieux se dégage pour les habitants de la capitale Russe : le président Macron est « un exécutant des États-Unis ».
 
La France reste pourtant un gros acteur économique là-bas : beaucoup d’entreprises françaises sont implantées à Moscou et constituent les premiers employeurs du pays. Leurs salariés craignent naturellement les représailles aux sanctions européennes. Pour autant, Thomas précise qu’acheter français est malgré cela toujours d’actualité pour les Moscovites, même si l’on parle d’une inflation à suivre.
 
 
« La violence et les armes ne peuvent jamais résoudre les problèmes de l’homme (…) Celui qui décide que sont épuisés tous les moyens pacifiques que le droit international met à disposition, celui-là assume une grave responsabilité devant Dieu, devant sa conscience et devant l’Histoire » (Jean-Paul II)

« Les responsables des guerres ne sont pas ceux qui les déclenchent, mais ceux qui les rendent inévitables » (Montesquieu)